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(24/10/2011 11:28:24)
Les données publiques enfin encadrées (MAJ)
La mission sous l'autorité du Premier Ministre chargée de l'ouverture des données publiques et du développement de la plateforme française Open Data (Etalab) vient de publier la licence applicable aux données diffusées par les administrations. Les dispositions choisies s'apparentent globalement à une licence Creative Commons Attribution : les entreprises peuvent utiliser les données comme elles l'entendent, y compris en les mixant avec d'autres (les leurs par exemple) et en revendant les services produits, sous la seule réserve d'indiquer la source des données.
Cette licence très permissive ne pose donc comme seule limite que l'attribution, histoire que des petits malins ne trouvent judicieux de revendre des données publiques gratuites sans aucune valeur ajoutée. A l'inverse, les entreprises vont pouvoir développer des services commerciaux se basant sur les données publiques diffusées. Le portail data.gouv.fr va prochainement être mis en oeuvre par Etalab pour faciliter l'accès à toutes ces informations.
Crédit Photo : D.R
SNCF se lance dans le commerce collaboratif avec Petits voyages entre amis
« 70% des internautes français ont acheté quelque chose sur voyages-sncf.com en 2010 » revendique Yves Tyrode, directeur général du voyagiste du groupe SNCF. Le premier site de e-commerce français (2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel) continue sa stratégie d'omniprésence. Après le m-commerce avec ses applications pour iPhone, Android, Windows Phone et Blackberry, voyages-sncf se décline désormais aussi sur Facebook.
Contrairement à beaucoup d'entreprises se lançant dans le s-commerce (social-commerce, une appellation abusive en français qu'on ne peut traduire que par commerce basé sur les réseaux sociaux), le voyagiste ne s'est pas contenté de créer une page institutionnelle. Il n'est pas non plus question d'un réhabillage de site web classique. Les « petits voyages entre amis » de voyages-sncf constituent clairement l'offre qui mérite le plus le nom de s-commerce actuellement en France. Yves Tyrode plaide : « après les médias et le divertissement, la troisième industrie à se déployer massivement sur les réseaux sociaux sera le tourisme et les voyages ». Et la SNCF veut clairement y devenir leader et référence, comme elle l'a été sur Minitel et dans le e-commerce.
Voyages-sncf achève ainsi sa stratégie de déploiement « à 360° » sur les médias sociaux. « Petits voyages entre amis » constitue le dernier carré, celui du s-commerce. Auparavant, la e-réputation avait été gérée grâce à des fils d'actualité corporate sur Twitter et Linkedin, la relation client au travers d'une page fan Facebook et d'un fil Twitter, et la socialisation avec la fonction « partager son voyage sur Facebook » déjà présente sur le site web principal de la marque à la fin des réservations depuis le mois de juin 2011.
Une organisation sociale d'un voyage
La démarche commence avec l'application Facebook. Un utilisateur va décider de proposer un voyage. L'application va lui fournir toutes les informations nécessaires comme les horaires de train. Il va ensuite pouvoir proposer à des amis le voyage ainsi défini. Chaque ami pourra faire des contre-propositions (comme envisager un train plus tard ou plus tôt). Le voyage pourra être « public », c'est à dire que chaque « ami Facebook » pourra s'y joindre ou bien être « sur invitation ».
Une fois que tout le monde est d'accord, chacun peut lancer sa réservation. L'un ou l'autre peut même décider de payer pour tout ou partie des participants. La réservation n'est évidemment ferme qu'à partir du moment où elle a été réglée. Des personnes s'ajoutant (ou réservant effectivement) après coup ne peuvent bien sûr pas être assurées d'être dans le même wagon ou de bénéficier des mêmes tarifs.
Si la partie « organisation » se déroule sur l'application facebook, tout ce qui relève de la vente s'effectue par contre sur le site web propre de voyages-sncf. Mais le passage de l'un à l'autre se fait en toute transparence. « Nous ne mettons dans Facebook que ce qui est social, la réservation en elle-même n'a rien de social » explique Pierre Matuchet, DG de VSC-Technologies, la filiale informatique de voyages-sncf. Et cela évite de devoir être trop ligoté à Facebook, qui peut se révéler être un partenaire exigeant.
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Le développement de l'application a été particulièrement agile. Pierre Matuchet revendique une volonté d'innovation très forte qui a entrainé un travail direct avec les équipes centrales du site de réseau social mais aussi avec de petites start-up très inventives. Pour lui, « nous adoptons un développement agile avec une boucle directe consommateurs-informaticiens grâce à nos pages Facebook et aux remontées possibles au sein même de l'application. Nous envisageons des nouvelles versions toutes les semaines. »
De fait, de nombreuses fonctions ne sont pas encore implémentées, comme les « à côté » du train (voitures de location, hôtels, avions...) pourtant gérés sur le web. Une autre idée qui devrait se concrétiser rapidement est la possibilité d'exporter le voyage vers un agenda (celui de Google Calendar par exemple).
Yves Tyrode n'exclue pas du tout de porter l'application rapidement vers d'autres réseaux sociaux, comme Google + par exemple : « Quand 70% des internautes viennent acheter chez vous, il faut être partout. Nous l'avons déjà fait sur le mobile en couvrant les quatre principales plateformes. »
Une technologie encore immature
L'application « Petits voyages entre amis » ouvre en béta lundi 24 octobre 2011. Une béta fonctionnelle et publique ? Voyages-sncf a décidément déjà pris le pli Google... afin de tester en grandeur réelle sans avoir à garantir une qualité de service.
Il est vrai que toutes les technologies tant de m-commerce que de s-commerce sont encore très immatures. Les API des grandes plates-formes sont encore largement propriétaires et spécifiques, obligeant ainsi à des redéveloppements à chaque portage. Evoquer HTML 5 implémenté sur tous les mobiles et toutes les plateformes sociales provoque chez Pierre Matuchet un soupir rêveur.
Webservices à tous les niveaux
Techniquement, l'architecture repose donc sur un assemblage de webservices afin de limiter au maximum les redéveloppements et garantir la stabilité du coeur du code alors que facebook peut évoluer d'heure en heure sans prévenir personne avant qu'il ne soit trop tard. Voyages-SNCF utilise pour cela essentiellement des développements Java/Tomcat.
La base reste le bon vieux Socrate sous TPF, ResaRail. Cet outil alimente WDI (WebDistribution Interface), le socle de Voyages-SNCF qui est également relié aux GDS (Amadeus, Sabre...). C'est à partir de WDI que se déploient les applications comme le site web de Voyages-SNCF, les outils mobiles ou bien « Petits voyages entre amis ». Cette dernière application a été, pour sa part, développée sous Groovy.
Talan et Asset Technology fusionnent
Elles ne veulent pas du nom de SSII, préférant celui de sociétés de services spécialisées en maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'ouvrage et conseil. Talan et Asset Technology, fusionnent pour donner naissance à une entreprise de 42 millions d'euros de CA en 2011. L'objectif, et la raison du rapprochement, est de porter cet ensemble à 100 millions d'euros en 2014, par croissance organique et externe.
Les deux sociétés ont procédé par échange d'actions. La structure principale se nomme Groupe Talan, elle est dirigée provisoirement par les deux directeurs généraux : Philippe Cassoulat et Eric Benamou. Le capital est réparti entre trois pôles : les quatre fondateurs (Mehdi Houas, Eric Benamou, Philippe Cassoulat, Jean Luc Biache) qui sont majoritaires, les associés opérationnels du groupe, Le fond d'investissement CM CIC.
Le nouveau groupe sera organisé en filiales sectorielles : finance, télécoms, utilities, secteur public. Talan apporte également une filiale d'offshore, basée en Tunisie, pour des prestations d'ingénierie logicielle.
Le ministère de l'Intérieur avertit les acteurs des télécoms sur la sécurité
Il y a quinze jours, le Ministère de l'Intérieur a convoqué les responsables de plusieurs associations françaises de professionnels des télécoms. Objectif : lutter contre le piratage des entreprises, devenu de plus en plus facile. Les pirates sont des experts, mais surtout les PME françaises n'observent pas un minimum de règles de sécurité. C'est ce dernier point qui doit être travaillé.
Sur le salon IP Convergence, de nombreux cas étaient cités. Par exemple celui d'une PME francilienne. Entre Noël et le jour de l'an, elle était fermée. Des pirates ont très facilement pénétré le système d'information, en utilisant la messagerie. Bilan : 70 000 euros perdus.
Piratage de lignes téléphoniques pour appels internationaux
Autre cas, très fréquent, celui du piratage des connexions téléphoniques à l'international. Là encore avec de belles factures à la clé. « Dans les audits d'entreprises, on trouve encore des locaux de gardiens avec des téléphones fixes et la possibilité de communiquer à l'international », lance Guy Têtu, délégué général de la Ficome.
La Place Beauvau souhaite mobiliser la profession des télécoms pour inciter les PME françaises à adopter des procédures et des plans de vigilance contre le piratage de leurs messageries ou de leurs abonnements téléphoniques.
Recap IT : Les acteurs de l'IT à l'heure de l'unification et de la pré-configuration
Intégration, unification, pré-configuration, ont été les maîtres mots de la semaine. Les différentes annonces et évènements montrent que le secteur de l'IT après avoir eu une frénésie de rachats, commence doucement mais surement à digérer et à intégrer leurs acquisitions. Ainsi, IBM a annoncé des mainframes et des serveurs préconfigurés avec des solutions analytiques. De son côté HP lance des serveurs intégrant Hyper-V de Microsoft. Le même HP collabore avec Cisco sur des commutateurs pour des serveurs blade à la demande des clients.
Il a été question d'intégration aussi lors de l'évènement DellWorld 2011, notamment sur la partie stockage. Le constructeur Texan a rompu son partenariat avec EMC et va mettre en avant son portefeuille de produits. Seulement, il reste encore du travail d'intégration. Du côté de VMworld 2011 à Copenhague, l'heure est à la simplification de la gestion des clouds. Le spécialiste de la virtualisation laisse aux partenaires le soin de l'aider dans sa démarche, une stratégie souvent payante.
BBX et Android 4.0, symboles des OS unifiés
Après le gros passage à vide des services de BlackBerry, l'heure est à la contrition chez RIM qui a promis des dédommagements à savoir 100 dollars en apps pour les particuliers et une extension du support pour les professionnels. RIM a aussi profité de sa conférence développeur pour unifier ses OS smartphone et tablette au sein de BBX. Le constructeur canadien n'a pas donné beaucoup de détails, mais il semble que le nom pose déjà des problèmes de droit de propriété. Autre acteur qui tente d'unifier ses OS, Google avec la sortie des premiers terminaux sous Android 4.0 aussi connu sous le nom Ice Cream Sandwich.
Pendant ce temps-là, Apple surfe sur la vague iPhone 4S qui s'est vendu à 4 millions d'exemplaires en 3 jours et affiche des résultats satisfaisants. iFixit a démonté le terminal pour découvrir qu'il n'embarquait que 521 Mo de mémoire vive. iSuppli de son côté a calculé que le matériel composant le smartphone d'Apple coûtait 188 dollars soit le même prix que son prédécesseur. On notera également qu'un hacker irlandais a semble-t-il porté Siri, l'assistant vocal, sur un iPhone 4.
Buzz s'éteint et Google+ étend son emprise
Symptomatique de cette tendance centrifuge à l'unification, Google a annoncé la fermeture prochaine de son service Buzz, ainsi que d'autres offres qui restaient plus anecdotiques. La raison de cet arrêt est bien évidement le succès de Google+. Le réseau social de l'éditeur étend son emprise sur les autres applications, ainsi les apps et Gmail vont succomber à la tentation. Cette tendance n'est pour autant pas une surprise et selon le PDG de Twitter, la meilleure stratégie est celle de la simplicité, CQFD...
HP perd son directeur de la stratégie et de la technologie
Shane Robison, responsable de la stratégie et de la technologie chez HP prend sa retraite et ne sera pas remplacé, a annoncé hier le constructeur. Employé par HP depuis 11 ans, il était également vice-président du groupe et siégeait au conseil d'administration de l'entreprise. Selon son profil sur le site web de HP, il avait également dirigé les activités marketing de la firme au niveau mondial. Sa démission sera effective à compter du 1er novembre.
Robison, qui a conduit les plus grandes acquisitions d'HP, a joué un rôle clé dans l'élaboration des investissements de recherche. Il va quitter une entreprise ébranlée par deux changements de PDG en moins d'un an. Le départ de Leo Apotheker au cours du mois dernier a notamment conduit à une certaine incertitude sur les initiatives du groupe, dont le projet d'abandon de son activité PC.
Dans un communiqué, HP a précisé qu'il supprimait la fonction de responsable de la stratégie et de directeur de la technologie pour rapprocher ses activités liées à la stratégie et à la recherche et développement, de ses business units
Avant HP, Shane Robison travaillait chez Compaq Computer, avant que celle-ci soit rachetée en 2002 par la firme de Palo Alto. Il avait également fait un passage chez AT & T Labs et chez Apple.
Illustration: Shane Robison. Crédit photo: IDG News Service
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Nokia entre résultats encourageants et lancement de Windows Phone
Nokia a annoncé une perte nette et une chute de ses revenus au troisième trimestre, malgré des ventes de téléphones plus élevées que ce que les analystes avaient prévu. Comme l'a spécifié le constructeur, ses ventes se chiffrent à 8,98 milliards d'euros, en baisse de 13% par rapport à l'an passé. La perte nette s'élève à 68 millions d'euros, comparé à son bénéfice net de 529 millions d'euros un an plus tôt. L'entreprise ne tire pas profit du maintien de ses ventes de téléphones. Ainsi, durant le troisième trimestre, Nokia a vendu 106,6 millions de téléphones, contre 110,4 millions durant la même période l'année dernière, plus que les prévisions de l'analyste Geoff Blaber de CCS Insight. Cependant, les utilisateurs ont payé leurs appareils Nokia beaucoup moins chers, le prix de vente moyen ayant chuté de 65 à 51 euros. « Il est clair que Nokia a fixé un prix de vente très agressif pour maintenir son volume », a déclaré l'analyste de CCS Insight.
La principale raison des ennuis actuels du fabricant réside notamment dans l'absence d'une offre de smartphone compétitif. Le constructeur avait déjà souffert du manque de téléphones dual-SIM dans le passé. « Aujourd'hui, cependant, l'introduction de téléphones dual-SIM Nokia sur les marchés émergents a contribué à soutenir les ventes, » a estimé Geoff Blaber. « Nokia a livré environ 18 millions de mobiles dual-SIM au troisième trimestre, » a t-il ajouté, « ce qui lui a permis de gagner des parts de marché dans des régions comme l'Inde, où les téléphones dual-SIM sont très populaires. » Le fabricant finlandais a également vendu 16,8 millions de smartphones au troisième trimestre, le plaçant juste derrière Apple, qui a écoulé 17,07 millions d'iPhone. Il y a un an, Nokia avait vendu 27,1 millions de smartphones et Apple 14,1 millions d'iPhone.
La tête tournée vers les Windows Phone
Plus de huit mois se sont écoulés depuis que Nokia a annoncé sa décision de mettre Windows Phone de Microsoft sur un de ses futurs mobiles. La semaine prochaine, le travail réalisé par l'entreprise devrait porter ses fruits, puisque Nokia devrait probablement annoncer son ou ses premiers produits Windows Phone lors du Nokia World qui se tiendra les 26 et 27 octobre prochains à Londres. « Ce que Nokia doit annoncer la semaine prochaine sera bien plus important que ses résultats financiers, » a encore déclaré l'analyste. Ces résultats étaient finalement le « meilleur scénario possible » pour Nokia. A Londres, « l'entreprise doit montrer comment elle envisage de se développer l'année qui vient en s'appuyant sur Windows Phone, » a encore estimé Geoff Blaber.
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Nokia avait indiqué qu'elle souhaitait vendre des smartphones tournant sous Windows Phone « pour les consommateurs de certains pays plus tard ce trimestre », puis, qu'elle avait envisagé « d'augmenter systématiquement le nombre de pays et de partenaires au cours de l'année 2012. » Le constructeur n'a pas listé précisément les pays où ses produits seraient disponibles en premier. Mais, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre, son PDG, Stephen Elop, a expliqué en partie pourquoi Nokia n'optait pas d'emblée pour un lancement mondial. « Ce choix de mise sur le marché progressif représente un changement important pour l'entreprise, dans la manière dont nous vendons nos produits, celle dont nous les fabriquons. Tous ces différents éléments entrent en compte», a indiqué le PDG de Nokia. « Parmi les contraintes, il y a l'adaptation du système d'exploitation Windows Phone aux différentes langues, la mise en place de structures pour soutenir le système d'exploitation dans de nouveaux pays, l'activation de modes de facturation par les opérateurs, » a encore précisé Stephen Elop.
Des annonces au Nokia World de la semaine prochaine
« La liste de ce que nous avons à faire dans chaque pays pour nous assurer d'un lancement réussi est longue », a encore déclaré le PDG de Nokia. A la question de savoir comment Nokia allait différencier ses produits tournant sous Windows Phone, il a répondu : « Clairement, nous sommes bien placés en terme de design, de hardware, plus un certain nombre de domaines, et nous serons très fiers de montrer notre travail. ». Enfin, le PDG de Nokia a également promis « des fonctionnalités uniques sous la forme d'applications et de services proposés par Nokia. »
Selon Stephen Elop « à court terme, le plus important sera de pouvoir différencier les smartphones Nokia des produits concurrents, ceux d'Apple et du camp Android, contrairement à d'autres terminaux tournant sous Windows Phone. ». Pour conclure, celui-ci a déclaré : « Je pense que le Nokia World va être très intéressant. Je sais aussi que pour l'ensemble du personnel de Nokia, ce sera un moment de grande fierté.
Un peu plus détails sur Oracle Social Network
Oracle Social Network s'inscrit dans l'offre de cloud public proposée par la firme de Redwood, lors d'OpenWorld 2011. Elle se veut être un concurrent direct de Chatter de Salesforce.com, mais aussi d'autres solutions spécialisées dans les réseaux sociaux.
OSN s'intègre au sein des technologies WebCenter du constructeur, avec d'autres éléments dont les sites, portails et de contenu, a déclaré Andy Kershaw, directeur de la gestion de produit. Il a expliqué que « les entreprises utilisent des outils de collaboration aujourd'hui de manière très cloisonnée ». Par exemple, une conversation peut débuter en messagrie instantanée et peut ensuite continuer en répondant à un mail ou être redirigée vers un document stocké dans un autre système.
« Il va être extrêmement difficile chronologiquement de comprendre comment une décision a été prise ou de partager le processus de prise de décision avec les autres» souligne le responsable et d'ajouter « OSN résout le problème en réunissant des communications en temps réel, le partage de contenu, l'intégration avec les autres applications d'entreprise, les flux d'activités et des outils de recherche ». Globalement, l'objectif est d'offrir un réseau social « sans un énorme niveau de bruit » , a déclaré Kershaw. « La plus grande peur de tout dirigeant dans la mise en oeuvre de tout réseau social, c'est que ça va créer beaucoup de bruit non-productif. »
Une version cloud et sur site
OSN sera disponible dans le courant de l'année 2012. La version cloud viendra d'abord et une édition on premise sortira plus tard. Sur ce dernier point, on notera une plus grande intégration avec les services de téléphonie « plus logique que dans la version cloud ». Elles seront disponibles avec les applications Oracle Fusion, mais compatibles avec d'autres applications métiers. L'objectif est de les « socialiser » précise Andy Kershaw. OSN sera ainsi compatible avec Outlook, car le responsable constate « Aujourd'hui, Outlook est toujours le client de collaboration de choix pour beaucoup d'entreprises ». Les clients peuvent également s'attendre à des applications mobiles pour Android ainsi que l'iPad d'Apple et l'iPhone, at-il dit. Petit bémol, OSN sera compatible uniquement avec les bases de données Oracle.
Sur ce dernier point, cela fait dire à Ray Wang, PDG de Constellation Research « Etant donné que les acheteurs les plus probables seront les clients existants, Oracle mise sur une intégration du volet social au sein des applications. Les clients d'Oracle s'attendent à des fonctionnalités d'entreprise telles que la sécurité, l'évolutivité et l'intégration. »
OSN est une autre tentative d'Oracle dans le marché de la collaboration. Elle vient après InterOffice, Oracle Collaboration Suite et Beehive. Certains ont vu dans OSN un prolongement de Beehive dans le cloud, mais si OSN lui emprunte quelques éléments, elle sera un produit à part entière.
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Test de la Samsung Galaxy Tab 10.1 (MAJ)
Si la Galaxy Tab 10.1 est persona non grata dans certains pays en raison d'action judiciaire de la part d'Apple, la France est pour l'instant exemptée de ces bannissements et le test de la tablette - dans sa version 3G/WiFi/16 Go - a pu avoir lieu. En premier lieu, un petit tour du propriétaire s'impose. Tout d'abord, le poids affiche 556g soit environ 35g de moins que l'iPad. Pour les dimensions, Samsung a privilégié la finesse 8,65 mm d'épaisseur, mais surtout le constructeur coréen mise sur une prise en main « en mode de paysage » de la tablette. Tout est fait pour cela, implantation des boutons arrêt et volume, mais aussi les deux capteurs photos/vidéo. Le connecteur propriétaire pour charger l'appareil est également situé sur une tranche horizontale.
Notons quelques difficultés pour installer la carte SIM dans son emplacement, en revanche bon point il accueille des cartes SIM au format standard et non des micro-sim. La tablette est exempte de slot pour carte mémoire, mais le constructeur propose en option un lecteur ad hoc. Côté technique, la Galaxy Tab est équipée d'une puce double coeur Nvidia Tegra 2 cadencée à 1 GHz. L'écran de 10,1 pouces propose une résolution de 1280 sur 800 pixels. Les deux APN comprennent des capteurs de 3 mégapixels et 2 mégapixels, plus un flash LED sur le dos de l'appareil. Les matériaux choisis par Samsung donnent un sentiment mitigé, l'aspect plastique tranche avec la finition aluminium de l'iPad 2, mais la couleur blanche rehausse le tout.
Une richesse de fonctionnalités impactés par la fragmentation d'Android
Après ce petit tour d'horizon technique et design, intéressons-nous à la partie OS et logiciel. Côté système d'exploitation, la Galaxy Tab fonctionne avec la version 3.1 d'Android (une mise à jour en 3.2 est proposée), aussi appelée Honeycomb. Il est vrai qu'avec l'arrivée de Ice Cream Sandwich, la version 4 de l'OS mobile de Google, il y a de quoi s'y perdre. Si Samsung a pris le parti de l'horizontalité vu précédemment, il impose également le tout tactile, aucun bouton physique n'est intégré sur l'écran. La page d'accueil comprend déjà plusieurs applications pré-embarquées comme un lecteur de vidéo, un gestionnaire de mail, un calendrier, un lecteur de musique, YouTube, Map (la tablette est équipée d'une puce GPS)...
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Plusieurs « hub » sont disponibles comme le lecteur de magasines ou de livres, mais aussi un accès dédiés pour les enfants très friands de jeux et dessins animés. Sur la partie bureautique, Polaris Office permet d'accéder et de modifier des documents de la suite éponyme de Microsoft. Enfin, l'autonomie est respectée en lecture vidéo avec 8h sans avoir besoin de recharger.
En glissant son doigt de droite à gauche, Samsung a pré-configuré des pages avec certains widgets, agenda, fils d'informations. Côté navigation sur Internet, la tablette profite de la performance du navigateur Chrome. Les pages s'affichent rapidement, tout comme les photos et les vidéos. Petit bémol sur la gestion de Flash, malgré le téléchargement de l'application sur Android Market, la lecture du format est aléatoire sur certains sites. La boutique d'applications, même si elle ne rivalise pas avec l'AppStore, est suffisamment fournie, mais certaines applications ont du mal à fonctionner, voir ne marche pas (Asphalt 5 par exemple) sur la tablette. Un peu rageant mais un problème récurrent quand on regarde les commentaires des utilisateurs sur Android Market. La portabilité de certaines applications est victime de la fragmentation de la plate-forme.
Un prix très attractif
Au final, il est inévitable de faire la comparaison avec l'iPad 2 et de constater que si Samsung a fait des efforts sur la légèreté et le design de la Galaxy Tab, il reste quelques éléments à revoir. Est-ce qu'une tablette se prend horizontalement ? il s'agit d'une question psychologique, certes, mais aussi stratégique, tout laisse à penser que la tablette a été développée par la division PC de Samsung où la logique horizontale domine. Sur le plan de la navigation dans le menu des tablettes, les deux se prévalent. Par contre sur la richesse des applications et surtout l'intégration des certains composants comme Flash, l'iPad 2 est encore loin devant la tablette de Samsung, même avec une surcouche propriétaire, Android Honeycomb souffre de quelques lacunes et plante parfois. A 489 euros, soit plus de 120 euros de moins que la tablette d'Apple avec la même configuration, la Galaxy Tab reste un bon investissement en sachant que la partie soft ne peut qu'évoluer dans le bon sens...
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