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(08/04/2011 09:35:36)

Iliad rajoute les appels fixes vers l'Algérie au forfait Freebox

Iliad, la maison-mère de Free, a annoncé, jeudi 7 avril, l'introduction des appels vers les postes fixes en Algérie dans le forfait Freebox. Seuls les abonnés Freebox v6 et ceux en zones non dégroupées pourront profiter de cette nouvelle destination gratuitement. Néanmoins, les autres utilisateurs Freebox peuvent s'abonner à cette option, disponible à 2,99 euros par mois.

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(08/04/2011 10:52:27)

Que le cloud soit privé ou public, Oracle a réponse à tout

Si le PDG de Salesforce.com, présent mardi à Paris, a une idée très resserrée du cloud, public et multitenant, Oracle revendique de son côté une vision très large de la question. Hasard ou pas des calendriers, deux jours après son compatriote californien Marc Benioff, la société de Larry Ellison avait programmé son propre événement, à deux pas du Cnit de la Défense. Rick Schultz (en photo), vice président marketing technologie produit, y a donné la version du cloud selon Oracle. L'éditeur de Redwood reprend simplement la définition générique de l'agence américaine NIST (National Institute of Standards and Technology), soit « un modèle pour accéder à la demande à un pool de ressources informatiques configurables qui peut être rapidement mis à disposition, avec un minimum d'intervention de la part des fournisseurs qui le mettent en oeuvre ». Ce qui laisse à Oracle un terrain de jeu suffisamment étendu pour couvrir, avec ses matériels, middleware et applications, les trois modèles de services (SaaS, PaaS et IaaS) et les quatre modèles de déploiement (cloud public, privé, communautaire et hybride).

Les clouds privés prennent la corde

Rick Schultz a repris ce matin le b.a.-ba du glossaire cloud et des mérites respectifs des modèles privé et public. « Les entreprises vont adopter un mix de modèles, suivant ce qui s'adapte le mieux aux applications qu'elles utilisent déjà ». Fin 2010, une étude conduite par l'IOUG (Independent Oracle Users Group) auprès de 267 responsables IT a montré que 29% avaient déjà déployé un cloud interne (pour la plupart sur un périmètre limité) et que 37% donnaient déjà accès à certains processus à partir d'un cloud privé. Quant aux réticences autour du cloud public, elles portent avant tout sur la sécurité (à 43%), avant le coût (25%) et la qualité de service (25%). « Les clouds privés suscitent de plus en plus d'intérêt, pointe Rick Schultz. Le PaaS privé, notamment, maximise la flexibilité et le contrôle en réduisant les interventions manuelles. »

Si Oracle a une vision très large du cloud, sa stratégie est en revanche très ciblée, affirme-t-il. En version privée, il dispose de tous les ingrédients pour installer des applications sur une plateforme partagée, offrir base de données et middleware en PaaS et jusqu'au matériel et systèmes pour bâtir PaaS ou IaaS (cf ses offres Exadata et Exalogic*, cette dernière associant clustering et virtualisation), ainsi que les outils d'administration du cloud (solution Enteprise Manager). En version publique, il propose son offre applicative (les composants ERP de Fusion Applications par exemple peuvent être déployés sur un cloud public) ou l'accès à ses bases de données ou à son middleware sur un cloud tel que celui d'Amazon. Il y a deux mois, ce dernier a indiqué qu'il allait également supporter Oracle VM, la technologie de virtualisation de serveurs de l'éditeur qui repose sur Xen. « Nous poursuivons nos investissements dans  nos différents produits de virtualisation », a précisé Rick Schultz par la suite, lors d'une session de questions/réponses, en insistant sur l'effort réalisé par le groupe en R&D (4 milliards de dollars prévus sur 2011 - contre 3,25 Md$ en 2010, soit 12% du chiffre d'affaires de l'exercice). « Nous continuons d'investir sur les technologies rachetées », rappelle le VP marketing technologie product.

250 applications sur une infrastructure partagée

Rick Schultz illustre son propos par quelques cas d'écoles. Le Crédit Suisse, notamment, a déployé trois clouds privés internes, PaaS et IaaS. Succédant au VP marketing d'Oracle, Massimo Pezzini, de Gartner, zoome sur le cas. La banque dispose notamment d'une plateforme pour des applications Java (rassemblant WebLogic Portal, WebLogic Server, JMS, Application Integration Components, RAC [Real Application Cluster], des outils de sécurité et de gestion de système et le framework applicatif). Le modèle de déploiement est double : partagé pour certaines applications ou consacré à une application. Bilan : le Crédit Suisse exploite 250 applications sur une infrastructure Solaris partagée (reposant sur 180 serveurs) et 20 applications déployées sur des serveurs strictement dédiés, pour la banque sur Internet et les systèmes de paiement.

(*) Pour Rick Schultz, les premiers clients d'Exalogic, offre toute récente lancée sur OpenWorld 2010, seront très probablement les utilisateurs des solutions middleware WebLogic.

Illustration : Rick Schultz, vice président marketing technologie produit (crédit : M.G.)
Oracle Enterprise Cloud Summit
Rick Schultz, VP marketing technologie produit d'Oracle, expose les capacités d'administration du cloud proposées par l'éditeur (crédit : M.G.)
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(07/04/2011 17:18:32)

Anonymous attaque les sites de Sony PlaysStation

Après PayPal, Amazon EC2, Visa et Bank Of Amercia, Anonymous a cette fois décidé de s'attaquer à Sony et à son site playstation.com. Le groupe d'activistes en ligne promet de publier des détails personnels sur les dirigeants de Sony et de déclencher une vague de botnets contre les sites du constructeur. Comme promis par le collectif, plusieurs sites officiels PlayStation étaient inaccessibles à 11H 30 du matin sur la côte Est, et ce bien que Sony ait engagé la société Prolexic pour qu'elle atténue l'impact des attaques par déni de services. Une demi-heure plus tard, le site était de nouveau en service, mais il était très lent.

Dans une discussion relayée sur Playstationlifestyle.net avec le blogueur Sébastien Moss, un membre d'Anonymous identifié comme Takai a déclaré hier que le groupe était au courant des actions de Prolexic et qu'il se contenterait d'utiliser des outils Low Orbit Ion Cannon (LOIC). « Nous avons les moyens de faire avec Prolexic », a prévenu  Takai. « La dernière chose que nous souhaitions, c'est que Sony pense nous avons été découragés de quelques façons que ce soit. Je dirai cependant que si Sony pense que LOIC est le seul tour dans notre chapeau, il risque de se réveiller en enfer.»

Deux acheteurs de PS3 poursuivis

Dans un chat posté par PlayStation Universe (www.psu.com),  quelqu'un qui se prétend affilié avec Anonymous indique qu'il a aligné des botnets pour aider les bénévoles qui ont l'habitude de mener les attaques d'Anonymous  Nous avons plusieurs botnets impliqués dans cette attaque, a indiqué l'un des auteurs du chat.  Si ces hackers ont réagi, c'est parce que Sony a  poursuivi deux propriétaires de la console PlayStation 3. Ces derniers avaient élaboré et publié un code qui permettait à des  logiciels tiers, comme le système d'exploitation Linux, de fonctionner sur la console. Or, le constructeur estime que les  accords de licence qui accompagnent l'achat d'une PS3 ont été violés. 

Reste qu'Anonymous considère cela comme une censure liée à la façon dont Sony conçoit ses produits. « Ces pratiques de corruption sont révélatrices d'une philosophie d'entreprise qui prive les consommateurs du droit d'utiliser les produits qu'ils ont payé, à juste titre, quelque soit la manière dont ils l'utilisent », estime le collectif dans un billet posté sur le site web Anonnews.org annonçant leur opération OpSony, en référence à leur précédente action baptisée Payback.

Les utilisateurs de la console PS3  ont posté des commentaires en disant qu'ils estimaient qu'ils ne devraient pas subir des dysfonctionnements du site web parce qu'ils n'avaient fait rien de répréhensible. « Ces attaques pénalisent d'abord les consommateurs ensuite les développeurs et enfin le constructeur », déplore celui qui s'est identifié comme Morgus sur le site playstationlifestyle.net. « À chacun ses priorités ».

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(07/04/2011 16:16:34)

Pourquoi Google a besoin d'un Android moins ouvert

L'OS Android de Google est une force mobile avec laquelle il faut désormais compter. Les smartphones sous Android ont rapidement atteint le sommet, et les tablettes sous Android deviennent un concurrent sérieux à l'iPad d'Apple. La nature «ouverte» d'Android a contribué à son succès, mais le manque de contrôle sur l'écosystème de l'OS de Google a favorisé l'installation d'un environnement déroutant pour les développeurs d'applications et pourrait, à terme, nuire à la plate-forme. 



Une enquête réalisée par Appcelerator en janvier auprès des développeurs d'applications a montré que 88 % d'entre eux estimaient qu'Android était la plate-forme mobile la plus ouverte, et 76 % pensaient qu'elle était «la mieux placée pour être intégrée à l'avenir dans un nombre important de périphériques connectés. » Près des deux tiers des personnes interrogées considèrent qu'Android est, parmi les plateformes mobiles, celle qui offre les meilleures perspectives à long terme.

Android, combien de versions ?

Cependant, une question se pose de plus en plus : « de quel Android parle-t-on? » La popularité de l'OS mobile de Google ouvre sur un marché potentiellement lucratif pour les développeurs d'applications. Mais, pour eux, le problème est de savoir pour quel Android ils développement : un smartphone sous Android ou une tablette Android ? Pour quelle version ? Est-ce que l'application sera optimisée pour fonctionner avec différents matériels exécutant un certain Android ? Quelle plate-forme distribuera l'application ? Al Hilwa, analyste chez IDC, reconnaît que la fragmentation de la plate-forme devient un problème.



La variété des appareils et les options logicielles disponibles ajoutent à la complexité pour concevoir et tester des applications. Il devient donc plus difficile de produire une application unique qui fonctionne dans tout l'écosystème Android. Mais selon l'analyste, la vraie préoccupation est ailleurs : plutôt que de faire l'effort d'optimiser une application pour tirer parti des différents scénarios matériels, les développeurs vont répondre au plus petit dénominateur commun, ce qui finira par dégrader l'expérience globale et nuira à Android en réduisant son potentiel. Selon Al Hilwa « ce n'est pas irrémédiable, mais c'est comme demander à un pétrolier de modifier sa route, il faut une intervention ferme et durable de la part de Google pour redresser la situation. »

Une fragmentation sur plusieurs niveaux

Scott Schwarzhoff, vice-président du marketing chez Appcelerator, souligne qu'il existe plusieurs niveaux de fragmentation pour les développeurs d'applications en général. Un développeur doit faire face à la fragmentation au niveau de l'OS - Android vs iOS vs Windows Phone 7, plus la fragmentation des différentes versions d'Android en fonction de la plate-forme matérielle et du fabricant ; au niveau des compétences lors de la programmation - Java vs Objective-C vs .Net; au niveau du périphérique - smartphone vs tablette ; et au niveau de la distribution - App Store vs Android Market vs MarketPlace sans parler des plates-formes alternatives de vente d'applications Android (Amazon par exempe). « Dans ce contexte, le risque pour le développement mobile est extrêmement élevé, si un développeur ne s'arrange pas pour mieux organiser et optimiser ses équipes et pour construire une architecture mobile intégrée capable d'évoluer pour répondre aux problèmes de fragmentation évoqués, » explique-t-il.

Google a déjà plus ou moins admis que le terme «ouvert» est plus un buzz marketing qu'une culture pour Android. Il est «ouvert» par rapport à iOS d'Apple, mais ne s'ouvre pas dans le vrai sens d'un projet open source, ouvert aux ajouts de développeurs tous azimuts. Google continue d'ailleurs de contrôler le code source, comme il décide de la sortie et de la distribution des nouvelles versions. Cependant, Google doit travailler plus étroitement avec les fournisseurs de terminaux tournant sous Android et établir des contraintes matérielles minimales pour les appareils. Il doit inciter aussi à une plus grande cohérence dans la livraison des mises à jour de l'OS, de sorte que les développeurs d'applications Android n'aient pas à subir cette multiplicité d'options possibles, très déroutantes pour eux.

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(07/04/2011 15:46:03)

Un cluster Linux HPC de 10 000 coeurs dans le cloud d'Amazon

« C'est un chiffre rond très agréable», explique Jason Stowe, le PDG et fondateur de Cycle Computing, un fournisseur qui aide les clients à acquérir un accès rapide et efficace aux  supercalculateurs habituellement réservés aux universités et aux grands laboratoires de recherche. Cycle Computing avait déjà construit quelques clusters sur le Cloud d'Amazon Elastic Compute qui pouvaient évoluer jusqu'à quelques milliers de coeurs. Mais Jason Stowe veut passer à une étape supplémentaire : l'allocation de 10 000 coeurs sur Amazon dans un cluster HPC. Cela implique d'utiliser une technologie d'ordonnancement de commandes et d'exécuter une application HPC optimisée.

« Nous n'avons pas trouvé de références sur quelque chose d'aussi grand », précise le dirigeant. Sur les tests de capacité de traitement, l'architecture de cluster basé sur Linux proposée sur Amazon  serait assez importante pour intégrer le Top 500 des supercalculateurs les plus rapides du monde. Il revendiquerait la 114ème position avec 66 Terflops. Une des premières étapes a été de trouver un client qui bénéficierait d'un tel grand cluster. Il n'y a pas beaucoup d'utilisateurs pour ce type de supercalculateur. L'heureux élu est l'entreprise de biotechnologie Genentech, basée à San Francisco, où Jacob Corn, scientifique indique avoir besoin des capacités de calcul pour examiner comment les protéines se lient les unes aux autres. Cette recherche pourrait éventuellement mener à des traitements médicaux. Le scientifique indique par rapport au cluster de 10 000 coeurs, « nous sommes à un dixième de la taille en interne».

Du cloud et une dose de savoir-faire


Cycle Computing et Genentech ont déployé ce cluster le 1er mars dernier, un peu après minuit, sur les conseils d'Amazon, car il s'agissait du moment idéal pour mobiliser les 10 000 coeurs. Même si Amazon propose des instances de machines virtuelles optimisées pour l'informatique haute performance, les deux protagonistes du projet ont plutôt opté pour un cluster Linux reposant sur le standard « Vanilla CentOS » afin d'économiser de l'argent, souligne Jason Stowe. CentOS est une version de Linux basée sur une distribution Red Hat.

Les 10 000 coeurs sont composés de 1 250 instances avec huit coeurs chacun, ainsi que 8.75 To de RAM et 2 Po d'espace disque. 45 minutes ont été nécessaires pour mettre à disposition l'ensemble du cluster. Ce dernier a été utilisé pendant huit heures à un coût de 8 500 dollars, incluant toutes les redevances à Amazon et Cycle Computing. Pour Genentech, cet exercice n'était pas cher et se révèle plus simple que d'acheter 10 000 coeurs pour son propre centre de données et de les utiliser sur une courte durée. Jacob Corn explique qu'en utilisant ses propres ressources, les simulations auraient pris des semaines ou des mois car l'approche avec Amazon repose sur du calcul brut et ne s'embarrasse pas du dialogue entre les noeuds et certains effets du traitement massivement parallèle.

Cycle Computing a utilisé son propre logiciel CycleCloud, le système de planification pour le cluster et Chef Condor, un framework Open Source pour la gestion et la configuration. La société a également utilisé une partie de son logiciel pour détecter les erreurs et redémarrer les noeuds si nécessaire, un système de fichier partagé, et quelques noeuds supplémentaires au-dessus des 10 000 pour traiter certaines tâches. Pour assurer la sécurité, le cluster a été conçu avec Secure-HTTP et un chiffrement de 128/256 Advanced Encryption Standard (AES).


Crédit Photo: D.R
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(07/04/2011 10:37:36)

Pour baisser ses coûts IT, Essilor fait appel à moins de prestataires

Jeudi 31 mars, Bénédicte Bonnet Roussey, Business Services Sourcing Manager chez Essilor a exposé les bonnes pratiques mises en place à la DSI du numéro un mondial du verre ophtalmique dans le cadre de la coopération avec la direction des achats IT afin de réduire les coûts des prestations informatiques.  Elle s'exprimait à l'occasion d'une table ronde organisée par Luc Domissy dans les locaux de l'ESCP à Paris sur le thème de la Gouvernance IT,  dans le cadre du groupement des grandes écoles G9+ et plus particulièrement du GP Informatique Arts & Métiers ParisTech. 

La direction des achats IT d'Essilor s'est penchée en 2008 sur le coût des prestataires auxquels les différentes équipes informatiques font appel sur les 5 continents, et 100 pays. La facture à l'époque s'élevait à 28 millions d'euros. Les deux tiers de cette facture concernaient la traditionnelle assistance technique en mode régie, assez peu structurée. L'autre tiers se séparait pour moitié entre des prestations d'intégration réalisées au forfait et pour l'autre moitié en TMA, structurée.

Réduction du nombre de prestataires

On peut constater l'extrême émiettement des prestations puisque l'assistance technique était réalisée via 128 personnes travaillant pour 54 sociétés différentes. « Notre objectif, commun avec la DSI, était de rationaliser auprès de 15 fournisseurs uniquement, dont 3 fournisseurs principaux dits VIP auxquels nous proposerions en priorité et en exclusivité les projets et 12 challengers. Ceux-ci se verraient consultés si les trois fournisseurs principaux n'arrivaient pas à répondre » décrit  Bénédicte Bonnet Roussey. 

Un appel d'offres a été lancé début 2009 auprès du panel de 54 sociétés. Les critères de choix pour déterminer les prestataires conservés étaient multiples : compétences technologiques, possibilité d'accéder à des prestations offshore, ... « Nous avons défini une grille tarifaire à partir du référentiel de compétences du Cigref qui comprend 50 profils où nous en avons retenu 13 » ajoute la responsable des achats. Les 3 fournisseurs VIP n'étaient pas forcément les moins chers. « Leur capacité à aider à la réflexion stratégique sur l'IT a été prise en compte » déclare Bénédicte Bonnet Roussey.  

Au terme de cette expérience, on peut en retenir quelques éléments de réflexion. Tout d'abord, tout le business qui était confié aux prestataires qui n'avaient pas été retenus, et qui donc ont été déréférencés, n'a pu être rebasculé vers les trois prestataires principaux. La raison en est très humaine : les relations personnelles qui ont ... 

Photo D.R.

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... pu être créées entre un patron de l'IT et son prestataire ne s'interrompent pas si facilement. « Il faut suivre cela de près pour faire respecter les règles du jeu définies avec la DSI » note la responsable des achats. Elle attire l'attention sur les risques que peut faire courir une relation trop intime sur le long terme entre une direction des systèmes d'information et son prestataire : le délit de marchandage. 

Au bout d'un certain temps, on ne fait plus suffisamment attention à qui fait partie de l'entreprise ou pas. « Afin de ne pas tomber dans ce travers, il faut éviter tous les signes qui auraient tendance à montrer que le prestataire est traité comme un salarié de l'entreprise. Par exemple, il ne doit pas avoir d'email d'entreprise, ni de ligne directe, ni voir ses congés être validés par le manager de l'entreprise cliente. Pour notre part, nous avons mis en place des contrats de 3 mois qui doivent être renouvelés » dit-elle. L'économie réalisée par Essilor grâce à cette remise à plat des prestations IT a atteint 10% sur la masse d'achat. 

« Pour le futur, il faut évidemment que nous allions vers la forfaitisation, et vers la massification, avant même de recourir à l'offshore » retient-elle. Le déréférencement s'avère difficile à réaliser jusqu'au bout, d'autant plus dans une période de crise et de resserrement des budgets IT. Un prestataire qui est présent dans une entreprise depuis des années, dix ou quinze ans, a tout intérêt d'y rester, d'autant plus qu'il a perdu de la valeur sur le marché pour son employeur  en restant trop longtemps dans l'entreprise. 

En conclusion, Bénédicte Bonnet Roussey attire l'attention sur un moyen qu'elle utilise afin d'avoir une vision plus juste du coût d'un prestataire : « Je demande à ce qu'il chiffre sur un projet non seulement sa propre prestation mais également la charge qu'il estime que cela représente côté Essilor, et on peut choisir selon la bottom-line parmi les prestataires. »

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(07/04/2011 10:42:36)

Annuels Vision IT : Croissance externe et grandes ambitions pour 2011

Vision IT Group publie son chiffre d'affaires 2010. Il s'élève à 106,4 millions d'euros, en augmentation  de 0,5% en organique et 31% en incluant la croissance externe. 2010 restera comme une année particulière dans le développement de Vision IT Group avec plusieurs rachats : deux en Allemagne (GFI Informatik et SCS), un aux Pays-Bas (Qwise). Le 1er de ces rachats est consolidé dans les comptes 2010 depuis le mois de  mars 2010, les deux autres depuis juillet.

Côté rentabilité, la marge opérationnelle progresse en volume de 27% (7,9 ME contre 6,3), mais régresse en part du CA : 7,5 contre 7,7% du fait de la moindre rentabilité de GFI Informatik. Le résultat opérationnel  progresse de 37%, en tenant compte du poste « autres charges opérationnelles » (qui s'élève à 2 ME). Le résultat net se monte à 4,2 ME, en croissance de 38%.

Pour 2011, Vision IT Group vise un CA de 120 ME. Il progressera aussi bien en croissance organique qu'en croissance externe. Sur le 1er point, il va recruter 400 collaborateurs et lancer de nouvelles offres. Côté rachats, il a réalisé celles de MvB-Consulting (à 56%) en Allemagne et 68% de SPS Consulting et Services.

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