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(11/01/2011 14:18:39)

IBM toujours leader dans la course aux brevets

L'année dernière, IBM a déposé pas moins de 5 896 brevets aux Etats-unis selon les données de l'IFI Claims Patents Services. Samsung Electronics est la deuxième entreprise la plus prolifique avec 4 551 brevets. Microsoft s'est classé troisième avec 3 094 brevets, suivi par Canon (2 552), Panasonic (2 482), Toshiba (2 246), Sony (2 150), Intel (1 653), LG Electronics (1 490) et HP (1 480). Le top 10 est resté à peu près inchangé par rapport à 2009. Seule la neuvième place a vu un changement de taille : avec 9 brevets supplémentaires, LG Electronics a en effet supplanté Seiko Epson Corp.

IBM est la première entreprise à avoir déposé plus de 5 000 brevets en une seule 
année, selon l'IFI, une division du cabinet d'études Fairview Research. En 2009, IBM en avait récolté 4 914. Big Blue, qui consacre aujourd'hui près de 6 milliards de dollars à la R&D chaque année, explique qu'il a fallu 50 ans d'efforts à ses chercheurs pour dépasser les 5 000 brevets depuis la création de la compagnie en 1911.

Cisco, SAP et Apple dans le Top 50

De son côté, Apple fait irruption dans le top 50 pour la première fois. Avec 563 brevets récoltés, la firme de Cupertino arrive à la 46e place du classement EFI. D'autres fournisseurs de technologie se classent dans ce top 50 : Cisco est 17e avec  1115 brevets, et SAP, 42e avec 649 brevets. Les rapports de Fairview Research indiquent que 2010 a été une année record pour les brevets. En tout, l'US Patent and Trademark Office (USPTO) a émis 219 614 brevets, soit 31% de plus qu'en 2009. « L'augmentation considérable des questions relatives aux brevets en 2010 suggère que les difficultés économiques ne semblent pas avoir ralenti de manière significative le dépôt de brevets aux États-Unis », a souligné dans un communiqué Darlene Slaughter, directeur général de l'IFI. « Un autre facteur important est l'intensification des efforts de l'USPTO pour améliorer les délais d'enregistrement avec un plan  stratégique quinquennal pour accroître l'efficacité et réduire les délais d'attente. En bout de ligne : Il y a encore des brevets en attente et leur nombre continue de croître, même après une période de ralentissement économique ».

Illustration : Luc Gervais et Emmanuel Delamarche, chercheurs chez IBM Zurich, credit photo Michael Lowry / IBM Research - Zurich

 

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(11/01/2011 13:46:19)

Le Parlement européen réfléchit au blocage des sites Internet pédophiles

Cette restriction, qui sera mise aux voix devant l'ensemble du Parlement au début du mois de février, suscite quelques préoccupations de la part de groupes défendant la liberté du droit numérique.

Préparé par la parlementaire italienne Roberta Angelilli, ce rapport propose que le blocage soit laissé à l'appréciation des autorités nationales, entérinant en quelque sorte le statu quo actuel. Mais les défenseurs des droits numériques s'inquiètent du fait que certains parlementaires pourraient proposer un blocage obligatoire, une position qui aurait la faveur de la Commission européenne et du Conseil. Le texte adopté par le Conseil européen déclare que « les États membres devraient prendre les mesures appropriées pour supprimer des pages web contenant ou diffusant de la pornographie impliquant des enfants, » y compris des « mesures non législatives. » Il ajoute que « le blocage de l'accès devra être subordonné à des garanties adéquates, en particulier pour assurer que le blocage soit limité à ce qui est nécessaire, que les utilisateurs soient informés des raisons de ce blocage et que les fournisseurs de contenu, autant que possible, soient informés de la possibilité de le contester. »

Un transfert de responsabilité sur les FAI


L'European Digital Rights (EDRi) s'est élevé contre cette approche, faisant valoir qu'un tel blocage alerterait les criminels présumés que leurs activités ont été repérées. « Il est incroyable que, pour bloquer un site accusé d'avoir mis en ligne des images en violation flagrante avec le droit des enfants, la proposition suggère d'avertir poliment le délinquant présumé en lui offrant en plus la possibilité de se plaindre,» a déclaré Joe McNamee de l'EDRi. « Il semble que la priorité n'est pas d'identifier les enfants, n'est pas d'enquêter sur les criminels, mais plutôt d'éviter au public d'y accéder par inadvertance. D'autant que, il n'a jamais été prouvé que la solution du blocage aurait l'impact souhaité. Cette mesure est purement cosmétique et ne traite pas du vrai problème. Elle permet aux autorités de prétendre qu'elles font quelque chose pour y remédier, alors qu'en réalité elles ne font que reporter la responsabilité sur les fournisseurs d'accès Internet. »

Selon l'EDRi, la propre évaluation faite en 2007 par la Commission européenne quant aux mesures à prendre contre le terrorisme, s'opposait au recours au blocage, au motif que les sites internet se déplaçaient beaucoup. Un service de hotline mit en place au Canada pour la protection du droit des enfants a pu observer qu'un site pédophile avait changé d'adresse 121 fois en 48 heures. En plus de son impact contreproductif sur la protection des enfants, les adversaires du blocage du web estiment que cette solution est dangereuse. « Les pays qui ont recours au filtrage du web pour cibler les sites pédopornographiques aujourd'hui, protègeront demain les monopoles des jeux d'argent et bloqueront les sites politiquement indésirables après-demain, » a déclaré Joe McNamee. « Nous voyons déjà cela se produire en France » a-t-il ajouté, peut-être en référence à la demande de fermeture de l'hébergement de Wikileaks.

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(11/01/2011 12:26:02)

Microsoft va remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs

Bob Muglia (en photo), président de l'activité Serveurs et Outils de Microsoft, et cadre exécutif de longue date de l'éditeur de Redmond, va quitter son poste cette année. C'est ce qu'annonce un mémo adressé hier par Steve Ballmer à l'ensemble des collaborateurs, mémo également publié sur le site de la société. C'est le troisième dirigeant d'importance à quitter la société depuis l'été dernier. En septembre, le patron de sa division Business, Stephen Elop, a pris la tête du constructeur finlandais Nokia. Et en octobre, c'est l'artisan de sa stratégie cloud, le visionnaire Ray Ozzie, qui annonçait son départ « en retraite ». En mars déjà, Robbie Bach, président du groupe Loisirs et terminaux (Entertainment & devices), était parti.

Le titre du message de Steve Ballmer annonce la couleur. Des changements vont s'opérer au sein de l'activité dirigée par Bob Muglia : STB (Servers and Tools Business). En préambule, le patron de Microsoft rappelle que cette division ne pèse pas moins de 15 milliards de dollars et que, de fait, il y en a très peu de cette ampleur dans l'industrie logicielle (cf le classement publié la semaine dernière par PricewaterhouseCoopers). « Nous avons posé les fondations pour une génération entière d'applications métiers (...), estime Steve Ballmer. Nous sommes prêts à aller de l'avant dans l'ère du cloud computing », poursuit-il en évoquant la conférence PDC d'octobre dernier où l'avancement de la plateforme Windows Azure fut largement présenté.

Le bon moment pour changer de direction

Mais le patron de Microsoft explique aussi que « le meilleur moment pour penser au changement, c'est lorsque l'on se trouve dans une position de force. Or, c'est là où nous en sommes avec STB. Bob Muglia et moi avons parlé de l'activité en général et de ce qu'il était nécessaire de faire pour accélérer notre croissance. Dans ce contexte, nous avons décidé qu'il était temps, maintenant, de mettre en place une nouvelle direction pour STB. C'est simplement la reconnaissance que toutes les activités traversent des cycles et requièrent des talents nouveaux et différents pour les gérer à travers ces cycles. Bob a été un partenaire remarquable tout au long de ce processus et lui et son équipe de direction ont mis en place la bonne stratégie. ». En pointillé du mémo, on devine que Bob Muglia ne semble plus être la bonne personne, désormais, pour poursuivre le développement de l'activité.

Bob Muglia accueillera son remplaçant

« Dans la foulée de ce changement de direction, Bob a décidé de quitter Microsoft cet été, poursuit Steve Ballmer. Il continuera à gérer activement l'activité Serveurs et Outils pendant que je mène une recherche interne et externe pour le remplacer. Bob accueillera le nouveau responsable et sera chargé de projets supplémentaires pour moi. » Le patron de Microsoft rappelle également que Bob Muglia a fondé et dirigé l'activité Serveurs de l'éditeur depuis l'origine. « Il a conduit nos divisions Développeurs, Office et terminaux mobiles, ainsi que des pans importants de nos activités Windows NT et Online Services. » 
Comme président de l'activité Serveurs et Outils, il a supervisé le développement de produits, parmi lesquels Windows Server, SQL Server, Visual Studio et System Center, notamment. Plus récemment, il a guidé l'entrée de la société dans le cloud computing et le lancement de la plateforme Azure.

Illustration : Bob Muglia, président de l'activité Serveurs et Outils (STB). Crédit photo : Microsoft

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(11/01/2011 12:16:26)

10 projets Open Source à suivre en 2011

Pour mettre en avant les projets les plus prometteurs, Black Duck Software, une société qui fournit aux entreprises un support pour automatiser la gestion, l'administration et la sécurité des logiciels libres et Open Source, établit chaque année une liste de « Rookies of the Year ». Pour cela, elle évalue la popularité de chaque projet, parmi les milliers de nouveaux projets lancés dans l'année, leur affectant des points selon un système de notation qui tient compte des réalisations, des modifications apportées aux logiciels à l'intérieur du projet, du nombre de développeurs impliqués et du nombre de sites web qui lui sont attachés. Parmi les projets arrivés en tête en 2010, plusieurs noms semblent familiers, même pour les personnes qui ne connaissent pas le monde Open Source.

Diaspora et OpenStack, têtes de liste

Ainsi, en tête de liste, on trouve Diaspora, le réseau social Open Source, présenté comme une alternative à Facebook, qui a commencé sa phase de test alpha mi-octobre, et se voit en quelque sorte officiellement reconnu. Même si l'ordre des projets choisis par Black Duck ne suit pas de logique particulière, on trouve ensuite OpenStack, un projet de plate-forme cloud Open Source soutenu par Rackspace et la Nasa et considéré par certains comme une alternative aux plates-formes cloud propriétaires. OpenStack Nova, l'alternative de cloud public, apparaît également sur la liste en quatrième position, de même que l'environnement de développement intégré Cloud9IDE, construit sur Node.JS, à la troisième place des nominés de l'année. Enfin, le gestionnaire de packages orienté développeurs NuGet, qui fournit de nombreux outils pour la plate-forme .NET, s'affiche en cinquième position.

BPM et Cloud en augmentation

En sixième place, on trouve la plate-forme Activiti BPM, le projet Open Source de gestion des processus métier (BPM) et workflow pour les professionnels, les développeurs et les administrateurs système, tandis que la septième place revient à SparkleShare, un outil de partage de fichiers et de collaboration qui vise à rendre le partage de documents et le travail collaboratif plus facile. SparkleShare permet également aux utilisateurs de synchroniser en tâche de fond les répertoires Git partagés avec un serveur ou avec des collègues de travail. Enfin, en position 8, 9, et 10 des Rookies de l'année on trouve VoltDB, une base de données pur SQL, ACID et OLTP; RapidFTR, une application mobile qui permet au personnel soignant de collecter, trier et partager des informations sur des enfants en situation d'urgence ; et ownCloud, un cloud personnel ouvert destiné à être exécuté sur un serveur.

Comme le fait remarquer Black Duck Software, 30% des 10 premiers projets utilisent la licence AGPL, attestant du nombre croissant de projets cloud ou SaaS associés, et 40% des 10 meilleurs projets sont désormais sur GitHub, un service web d'hébergement de projets sous Git.

Une utilisation croissante des ressources du logiciel libre

Cette liste de Rookies a été établie à partir de la base de connaissances de Black Duck et de Ohloh.net, un répertoire public de logiciels gratuits et Open Source acheté en septembre dernier par Black Duck. « L'analyse des Rookies 2010 montre la progression irrésistible des projets cloud, ainsi que des applications pour la gestion des processus métiers,» a déclaré Peter Vescuso, vice-président exécutif de Black Duck Software. « Chaque projet de ce Top 10 témoigne de l'utilisation croissante de l'Open Source par la communauté des développeurs et au-delà, en particulier dans les secteurs mobiles et dans le cloud. » En effet, l'utilisation de logiciels Open Source présente de nombreux avantages, dont un avantage commercial certain. C'est aussi très intéressant de voir que les choix s'élargissent et que les projets élargissent le nombre d'options possibles. Avec de nombreuses et excellentes applications professionnelles gratuites, 2011 promet d'être une grande année et devrait inciter encore plus d'entreprises à profiter des avantages du logiciel libre.

 

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(11/01/2011 11:58:42)

AMD remercie son PDG, Dirk Meyer

Dirk Meyer quitte la présidence d'un commun accord avec le conseil d'administration. AMD a nommé Thomas Seifert, directeur financier, comme directeur général par intérim. Ce dernier a rejoint AMD en 2009, il était auparavant COO et CFO de Qimonda AG. Le fondeur a indiqué qu'il ouvrait la procédure de recrutement d'un nouveau PDG.

Dirk Meyer a accédé au poste de CEO en 2008 en remplacement d'Hector Ruiz, alors que la société faisait face à des difficultés financières. Entré en 1995 chez AMD, il a été le principal artisan de la réorganisation de la société avec la création d'une entité indépendante sans moyen de production, GlobalFoundries. Plus récemment, après quelques retards, le groupe a présenté des puces basées sur l'architecture Fusion, qui associent un processeur et des composants graphiques dans une seule puce. Il a aussi négocié la fin des hostilités avec Intel et reçu une somme estimée à 1,25 milliards de dollars.  Malgré ces annonces, la société traverse toujours des difficultés financières. En octobre, AMD a affiché une perte nette au troisième trimestre de 118 millions de dollars.

Donner un nouveau souffle


« Le Conseil estime avoir la possibilité de créer de la valeur accrue pour les actionnaires. Il faudra pour cela que l'entreprise ait une croissance importante, s'approche du leadership sur le marché et génère des rendements financiers supérieurs. Nous croyons qu'un changement de direction à ce moment permettra d'accélérer la capacité de l'entreprise à atteindre ces objectifs », a déclaré AMD dans un communiqué.

Pour rassurer les marchés surpris du départ du dirigeant, AMD a également annoncé qu'il s'attendait à un chiffre d'affaires d'environ 1,65 milliards de dollars pour le quatrième trimestre fiscal de 2010. Ce serait légèrement plus élevé que l'estimation des analystes interrogés par Thomson Reuters. La société annoncera ses résultats du quatrième trimestre le 20 janvier prochain.

 

Crédit Photo: D.R

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(11/01/2011 11:32:21)

L'UTBM et l'UTT se regroupent pour créer l'Université technologique de France

Les universités de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et de Troyes (UTT) - situées à 260 kilomètres de distance - ont décidé de s'engager dans un projet de fusion pour constituer le noyau d'une « Université technologique de France ». Grâce à ce regroupement, un établissement scientifique français pourra se situer sur le même pied d'égalité que d'autres universités technologiques européennes réputées comme celles de Delft, Munich, Copenhague ou Lausanne. «Actuellement, les établissements technologiques de l'Hexagone ne disposent pas d'un budget comparable à celui de leurs homologues européens, souligne Christian Lerminiaux, président de l'UTT. En France, la technologie est malheureusement  considérée comme une sous science, à l'inverse de l'Allemagne où celle-ci fait figure de domaine d'excellence. »

Des fonds qui devraient doubler

Le rapprochement de l'UTBM et de l'UTT permettra à la nouvelle  structure de renforcer sa dimension internationale. Elle rassemblera  5 000 étudiants, 390 enseignants chercheurs. et elle bénéficiera dans un premier temps de 80 millions d'euros de budget annuel. Ses fonds  devraient augmenter du double d'ici une dizaine d'années. L'accent sera également mis sur le renforcement de la formation tout au long de la vie pour renforcer l'employabilité des seniors. Selon les principes de base du projet, l'Université technologique de France conservera les sites actuels de Troyes et de Belfort-Montbéliard, avec des spécialisations au niveau de la recherche. Le conseil d'administration de l'UTBM a approuvé ce projet en décembre 2010, tandis que l'UTT l'a validé le 6 janvier dernier. Le dossier sera soumis aux autorités de tutelle dans les prochains mois. Ainsi, le futur établissement pourra  voir le jour à partir du 1er janvier 2012.

Illustration: les locaux de l'UTT. Crédit photo: D.R
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(11/01/2011 10:44:02)

Une reprise des investissements pour le e-achat

L'étude porte sur les investissements en cours et à venir, pour les dix-huit prochains mois. Elle jette néanmoins un regard dans le rétroviseur.  Ce qui n'est pas inutile, plus les solutions installées sont anciennes, plus leur changement devrait se rapprocher. Nombre de solutions datent effectivement de plus de trois ans, l'étude épingle : le décisionnel achats, les solutions spécifiques (gestions des voyages ou des notes de frais par exemple), le e-procurement, le référentiel  fournisseur. D'autres sont installées plus récemment, moins de trois ans, l'étude relève ici : la gestion de la relation fournisseurs, celle du e-sourcing, les enchères inversées, la dématérialisation fiscale. Des investissements réalisés en période de crise.

Le développement des outils de e-achat table donc sur un existant, mais remâche quelques déceptions. La partie intégration a laissé des regrets. L'étude recense d'ailleurs tous les freins au développement de ce type d'outils : les réticences des utilisateurs, les coûts d'acquisition, la complexité même de ces outils. Autant de difficultés pour des solutions qui  devraient s'intégrer facilement au SI global.

Des arguments en faveur de nouveaux investissements


A contrario, le panel interrogé remonte plusieurs bénéfices liés aux solutions de e-achats : la productivité, le partage d'information, les gains financiers, la conformité, la gestion décisionnelle. Des arguments en faveur de nouveaux investissements. L'étude fait d'ailleurs le tour des solutions non installées. Le panel interrogé mentionne (à plus de 50%): la gestion de la relation fournisseurs, la gestion des plans d'action, les enchères inversées, le contrat management, la dématérialisation fiscale des factures de e-payment.

Au fil des questions, on retrouve une constante des outils de e-achats : leur nombre. Le panel les hiérarchise d'ailleurs très difficilement les uns par rapport aux autres. La réalité est toujours complexe avec ces outils, d'autant que la décision est hétérogène, se promène entre Directions achats, responsable de SI Achats et DSI. Les responsables SI achats étant, ou pas, sous la coupe du DSI qui possède, ou non, un pouvoir de décision sur ce sujet. Au vu de l'étude, le DSI semble plus en retrait, du moins la décision devient-elle plus collective (dans 55% des cas), avec une influence prépondérante des Directions achats ou de la « dg ». Curieusement, la DAF semble peu présente, alors qu'elle passe pour un dictateur vis-à-vis des achats.

Hétérogénéité des décideurs, hétérogénéité aussi dans les investissements projetés. Ils vont en priorité à la formation, soit aux métiers de l'achat, soit aux outils du e-achats. Ensuite, dans 40% des réponses, sont mentionnés les progiciels, près de 30% parlent du recrutement d'acheteurs. Le conseil et l'intégration suivent loin derrière. Visiblement, les contraintes RH pèsent sur l'utilisation des outils de e-achats et sur le développement de cette fonction.

La volonté des entreprises d'étendre le SI Achats

En termes d'investissements fonctionnels, l'étude relève une volonté des entreprises d'étendre le SI Achats. Pratiquement tous les sujets sont concernés. Sont en cours d'installation : les fonctionnalités liées à la gestion de la relation fournisseurs, celles liées au sourcing, au contract management, à la dématérialisation fiscale des factures, aux solutions spécifiques et au décisionnel achat. Dans les dix-huit mois à venir, seront mises en avant, les fonctionnalités liées au référentiel fournisseur, au contract management, au e-procurement et à la dématérialisation du « purchase to pay ».

Au-delà de dix-huit mois, l'étude souligne les investissements prévus dans : la gestion de la relation fournisseurs, le référentiel fournisseurs, le e-sourcing, le e-payment. En fait, quelle que soit la durée, en cours, dans les dix-huit mois à venir, au-delà de ces dix-huit mois, toutes les fonctionnalités sont sujettes à investissement, certaines plus que d'autres. En revanche, l'étude remarque que les entreprises qui ont déjà un existant ne prévoient pas de nouveaux investissements en solutions de e-achats. L'externalisation, elle, reste fort modeste sur ce sujet.

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(11/01/2011 10:28:32)

Solutek a déjà 5 ans

La société de services montpelliéraine Solutek fêtera son cinquième anniversaire le 25 janvier au domaine des Mours à Villeneuve les Maguelone (34). Partis de rien, Nicolas Melquiond et David Sierra, les deux fondateurs de l'entreprise, l'ont créée en injectant 2000 € chacun dans son capital et en louant un local. Depuis, ils ont largement fait fructifier leur investissement. Après avoir dégagé un chiffre d'affaires de 102 K€ lors de sa première année d'exercice, la société a en effet clos l'année 2010 sur 420 K€ de revenus et un résultat net de 20%. 

Pourtant, tout n'avait pas démarré comme les deux entrepreneurs l'avaient imaginé. Initialement, Solutek misait en effet sur le marché de l'informatique à domicile. Las, un premier bilan fait après trois mois d'activité leur montre clairement que cette orientation ne donne pas de bon résultats. La société étend alors rapidement ses activités au marché des services pour les professionnels et les entreprises. Dans cette optique, elle propose notamment des prestations d'informatique mutualisée. Elles consistent à proposer aux clients de devenir leur service informatique en assurant l'installation des matériels et des logiciels, la gestion des comptes utilisateurs, la maintenance des parcs, l'étude de projets... Résultats, la fourniture de prestations aux professionnels représente désormais 95% des revenus de Solutek contre 5% pour l'assistance informatique à domicile. 

Objectif : 1 M€ de chiffre d'affaires dans cinq ans

Grâce à la hausse continue de ses revenus, Solutek a pu faire grossir ses effectifs en embauchant deux ingénieurs dont le second est arrivé en avril 2009. Depuis l'an dernier, les deux fondateurs de la société de services peuvent ainsi se concentrer sur le développement commercial de l'entreprise. « Les retours des clients qui recourent à nos services est bon. En revanche, il faut bien avouer que nous ne savons pas encore bien nous vendre auprès des prospects », explique Nicolas Melquiond. Pour les aider dans leur mission, les deux associés commenceront dans quelques jours à travailler avec un centre d'appels spécialisé dans la prise de rendez-vous en clientèle. Le recours à ce type de services est pour Solutek une étape de plus vers son objectif de réaliser 1 M€ de chiffre d'affaires d'ici 5 ans.

Illustration principale : Serveur HP, crédit D.R.
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(11/01/2011 10:19:44)

Nexedi obtient l'annulation d'un marché public favorisant Oracle et BO

Nexedi, distributeur et intégrateur du PGI Open Source ERP 5, vient d'obtenir en référé du Tribunal Administratif de Lille l'annulation d'un appel d'offres de marché public publié par l'Agence de l'Eau Artois Picardie le 28 septembre 2010. Cet appel d'offres visait à l'acquisition d'un progiciel de gestion budgétaire, comptable et financière. Or les clauses du cahier des charges imposait l'usage de produits des éditeurs Business Object (groupe SAP) et Oracle, sans laisser la porte ouverte des « ou équivalent ».

Outre l'annulation du marché public, l'établissement public se voit, de plus, condamné à rembourser ses frais judiciaires à Nexedi à hauteur de 1200 euros. L'argumentaire présenté par l'Agence de l'Eau Artois Picardie tel que retranscrit dans le texte du jugement est classique : les solutions imposées permettaient la concurrence entre intégrateurs et correspondaient aux habitudes de l'établissement public. Celui-ci a tenté d'obtenir l'annulation de la procédure en prétextant que Nexedi n'était pas en mesure de répondre à ses attentes et, par conséquent, n'avait pas d'intérêt à agir. Le tribunal ne l'a suivi sur aucun de ses arguments. La juridiction a en effet admis l'intérêt à agir de Nexedi, capable de répondre aux exigences réglementaires. Et en se basant sur l'article 6 du Code des Marchés Publics, il a conclu au caractère anti-concurrentiel et donc illégal des exigences de l'établissement public. L'appel d'offres aurait dû préciser expressément les caractéristiques techniques attendues sans faire référence à des produits précis ou une marque donnée. Si faire référence à des produits précis permettait de simplifier la description, une mention de type « ou équivalent » est obligatoire.

Des leçons amères


Des marchés publics faisant référence à des produits précis ou à des marques sont très fréquents en informatique. Le cas le plus habituel est celui de la suite bureautique Microsoft Office alors même qu'elle est très simple à remplacer par un produit concurrent, Corel Office, Symphony, OpenOffice ou LibreOffice par exemple. Le cas se présente également, comme ici, pour des logiciels plus au coeur des métiers ou d'infrastructure. Jean-Paul Smets, PDG de Nexedi, admet volontiers : « il y a bien sûr un risque à intenter un procès à un client potentiel. » Ce risque limite singulièrement les recours malgré les très nombreuses infractions au Code des Marchés Publics que l'on constate à la lecture du Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.

Mais cette condamnation n'arrêtera pas toutes les mauvaises pratiques. « Il arrive ainsi que l'installation et l'exploitation-maintenance soient distingués dans deux marchés, qu'un éditeur de logiciel propriétaire casse les prix sur le premier marché et soit le seul fournisseur possible sur le second » dénonce Jean-Paul Smets. De telles mauvaises pratiques peuvent ainsi aboutir à des coûts supérieurs pour les acteurs publics. Or la bonne gestion des deniers publics, surtout en période d'austérité, exige de combattre ce type de comportement.

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(11/01/2011 11:07:43)

Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel

Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à  son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.

Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.

Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines

A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.

Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.

Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)

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