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(18/10/2011 11:53:44)
Trimestriels IBM : une hausse de 8% tirée par les marchés émergents
IBM vient d'annoncer un bénéfice net de 3,8 Md$, en hausse de 7%, au troisième trimestre 2011, et un chiffre d'affaires de 26,16 milliards de dollars, qui progresse de 8% mais se situe un peu au-dessous des prévisions des analystes. En tenant compte des variations des taux de change, le chiffre d'affaires a progressé de 3%. Le bénéfice par action est de 3,19 dollars sur une base GAAP, soit une augmentation de 13%.
Le directeur financier Mark Loughridge (en photo) a souligné l'importance des marchés émergents pour la croissance future du groupe. Les revenus provenant des marchés chinois et brésilien ont augmenté de 19 et 13% à taux de change constant. Les marchés en croissance pèsent 23% du chiffre d'affaires d'IBM sur la période. Selon le directeur financier, les revenus ont été tirés par la croissance de ces marchés, en cohérence avec le modèle du groupe et en conjonction avec ses autres initiatives clés visant à assurer sa progression.
Les activités cloud ont doublé en un an
Pendant la conférence téléphonique de présentation de ces résultats financiers, les analystes ont, de façon répété, interrogé IBM sur l'atonie des ventes sur le secteur public et dans les services financiers, de même que, de façon générale, sur les principaux marchés. Mark Loughridge a demandé aux investisseurs de regarder les solides performances réalisées par divisions, notamment sur l'activité logiciels et services. Il estime qu'il ne faut pas considérer le secteur des services financiers en se bornant aux marchés principaux et explique que les problèmes économiques que chacun évoque ne se retrouvent pas sur les marchés en croissance.
Les activités relatives aux logiciels d'IBM ont généré un chiffre d'affaires de 5,8 milliards de dollars, en hausse de 13%. La division services a progressé de 8%, à 15,1 Md$ et la division Systems et Technology de 4%, à 4,5 Md$. Parmi les réussites du trimestre, les ventes des systèmes Power ont augmenté de 15%.
D'autres domaines ont porté leurs fruits, notamment les solutions analytiques dont les revenus ont augmenté de 19%. Quant aux initiatives Smarter Planet, elles affichent une augmentation de 50% et les revenus générés par les activités cloud ont doublé par rapport à l'an dernier, indique IBM sans fournir plus de précisions. Cette croissance a conduit le groupe dirigé par Sam Palmisano à relever ses prévisions de résultats pour l'année 2011, les faisant passer de 13,25 à 13,35 dollars par action.
Illustration : Mark Loughridge, directeur financier d'IBM (crédit : IBM)
Mathon modernise sa relation client avec les solutions SaaS d'Eptica
Mathon est un spécialiste de la vente à distance de matériel de cuisine. Depuis trois ans, il met l'accent sur le e-commerce via le site à son enseigne. Mais ce développement a entrainé une multiplication des demandes des clients, notamment sous forme d'e-mails entrants.
Or le distributeur gérait ses mails au travers d'une messagerie traditionnelle (Outlook en l'occurrence). Il avait donc besoin d'installer une solution plus pertinente pour assurer un suivi global des contacts clients, en les insérant dans le flux multicanal, et d'accroitre la pertinence et la rapidité des réponses faites.
Début 2010, Mathon a d'abord envisagé de réaliser un développement spécifique interne. Mais il a finalement choisi deux outils en mode SaaS fournis par Eptica : Eptica Email Management et Web Selfservice. La capacité de reporting de pilotage a été un argument important.
Les avantages des deux solutions
Eptica Email Management permet de router les demandes vers le bon interlocuteur puis d'aider à une réponse de qualité avec des aides en ligne et un suivi de l'historique client. De plus, un système d'alerte vérifie que les mails ont bien obtenu des réponses dans les délais impartis. La moyenne de traitement des e-mails était auparavant entre 3 et 5 jours. 80% des e-mails sont aujourd'hui traités en moins de 48 heures, l'objectif étant de descendre, avant la fin 2011, ce chiffre en dessous de 24 heures.
Eptica Web Selfservice, quant à lui, contribue à diminuer le volume des mails entrants en guidant les internautes pour trouver par eux-mêmes sur le site les bonnes réponses à leurs interrogations posées en langage naturel. Le volume global des contacts entrants a grandement diminué, le nombre des e-mails étant même divisé par deux.
Les deux solutions vont être prochainement intégrées à la GRC interne pour améliorer la prise en compte des contacts clients dans la gestion commerciale, notamment pour personnaliser au mieux celle-ci.
Le coût du projet n'a pas été révélé.
Lefebvre Software change de structure capitalistique
L'éditeur Lefebvre Software entame une nouvelle étape. En 2007, Viviane Ribeiro arrivait aux commandes de la filiale des éditions Lefebvre-Sarrut (Francis Lefebvre, Dalloz etc....). Ces derniers détenaient, avant la dernière opération, 92% du capital, le management 6%, d'autres actionnaires 2%. Comme prévu en 2007, ce tour de table change et Lefebvre-Sarrut passe la main.
Arrivent aux commandes trois nouveaux actionnaires : Viviane Ribeiro et le management 16%, le CIC LBO Partners et Women Equity Partners. Ce changement d'actionnaire est réalisé sous forme de LMBO , leverage management buy out. Viviane Ribeiro et le management pilotent donc cette opération, après avoir réussi le développement de l'éditeur. « Je pensais avant 2007 qu'une fenêtre de développement s'ouvrait pour le mid market, le parcours de Lefebvre Software nous a donné raison », commente Viviane Ribeiro. Pour la nouvelle étape, elle s'est engagée à doubler de taille, l'éditeur devrait réaliser 41 millions d'euros de CA cette année et atteindra entre 80 et 100 millions d'euros dans les cinq ans à venir.
Lefebvre Software gardera son nom. Le CIC LBO Partners devrait l'accompagner plus longtemps qu'un fonds d'investissement classique, puisqu'il garde ses participations entre 8 et 10 ans. L'autre actionnaire, le Women Equity Partners réalise là sa première opération, Lefebvre Software veut être le modèle d'un développement rentable de PME dirigées par une femme.
Illustration: Viviane Ribeiro, PDG de Lefebvre Software
Crédit photo: D.R (...)
La Région Ile-de-France propose LibreOffice en mode cloud
Plus de 600 000 lycéens, leurs parents, les professeurs, des personnels administratifs... Au total, selon la Région Ile-de-France, ce serait environ un million d'utilisateurs qui, à la rentrée 2012, pourront utiliser le dernier rejeton de la Documentation Foundation, la version SaaS de LibreOffice. Baptisée LooL (Libre Office On Line), cette version de la suite bureautique dérivée d'OpenOffice est encore actuellement en test. Elle propose toutes les fonctions de la suite bureautique libre avec une interface HTML 5 compatible avec pratiquement tous les terminaux modernes.
La région Ile-de-France l'hébergera au sein de son cloud Marguerite avec un plug-in spécifique, développé par la SSLL (Société de Service de Logiciel Libre) européenne Lanedo, permettant aux utilisateurs de stocker leurs travaux dans leurs espaces propres au sein de ce cloud. L'accès à LibreOffice en mode SaaS se fera au travers de l'Environnement Numérique de Travail (ENT) Lilie, lui aussi en logiciels libres.
On est bien loin d'une suite bureautique SaaS classique, y compris la célèbre Google Apps conçue en javascript exécutée en local dans le navigateur. Les fonctions offertes par la version SaaS de LibreOffice sont en effet celles de la suite normale : le code de base est le même. Toutes les améliorations apportées à la version « poste de travail » pourront donc, au fur et à mesure, être transposées dans la version SaaS.
Une adaptation technique
Techniquement, la suite LibreOffice est écrite pour l'essentiel en C++ avec quelques modules en Java. Elle s'installe donc sur n'importe quel ordinateur pour lequel elle a pu être compilée : Windows, Linux, etc. Son interface est gérée avec GTK. Cet outil permet de gérer un affichage déporté en HTML 5 avec une optimisation des transits réseaux. La version SaaS de LibreOffice a pu être développée grâce à cette fonctionnalité récente de GTK. L'exécution du code s'effectuant en mode distant, les terminaux les plus légers pourront y accéder à l'aide d'un simple navigateur compatible HTML 5.
De plus, et à partir de maintenant, LibreOffice sera également présent en mode standard, avec d'autres logiciels libres comme Firefox, sur les clés USB fournies par le Conseil Régional aux lycéens.
La Région Ile-de-France est l'un des principaux soutiens publics de la Document Foundation avec la République Fédérative du Brésil.
(...)
SAS Forum 2011 : Analyser intelligemment les Big Data
L'éditeur d'outils décisionnels SAS a réuni ses clients et partenaires au CNIT (Paris La Défense) les 13 et 14 octobre 2011 à l'occasion de son forum annuel. Il a proposé une cinquantaine de sessions en plus de l'habituel village de partenaires. Au-delà des sessions plus techniques, l'intervention d'ouverture a été l'occasion de prendre un peu de recul face aux bouleversements actuels de notre monde.
Edouard Fourcade, DG de SAS France, a ainsi interpellé les participants : « comment s'assurer que la décision prise est bonne quand le volume de données explose mais que l'on ne peut pas en analyser plus qu'avant ? En effet, la proportion d'information analysée baisse. » Pour lui, le concept de « Business Intelligence » doit laisser la place à celui de « Business Analytics » qui assimile autant les informations internes classiques que tous les signaux externes. Les informations ainsi compilées intègrent ce qui peut ressortir des médias sociaux au sens le plus large et tous les échanges avec les clients, les prospects et l'écosystème.
Haute performance, e-reputation et mobilité
Il a revendiqué pour SAS une place majeure dans l'innovation grâce aux investissements considérables en R&D (un quart du chiffre d'affaires). Cette innovation, pour répondre aux nouveaux défis, se focalise sur trois points principaux : la haute performance pour permettre de traiter de gros volumes de données en un temps raisonnable, l'analyse de e-réputation et l'accès mobile en tous lieux et tous moments à tous les rapports dynamiques sur les nouveaux terminaux (smartphones, tablettes...). Il s'agit ainsi d'être plus réactif face aux exigences du marché.
Cette « révolution mobile » a été décrite et défendue par Chibout Morald, actuellement DG d'Autolib (groupe Bolloré) comme étant avant tout celle de l'instantanéité. Cette révolution est donc plus comportementale que réellement technique, même si, pour lui, il y aura d'ici un an plus de smartphones que de PC.
Dossier : Dématérialisation, pour des services plus efficaces
Le marché français de la dématérialisation progresse, selon Markess International, son chiffre d'affaires s'est établi à 3 milliards d'euros en 2010 (incluant les services associés comme le conseil, la maintenance, etc.). Il devrait atteindre plus de 4 milliards en 2012. L'enjeu des entreprises pour l'année à venir sera la dématérialisation des processus incluant de ce fait, la numérisation de documents, la production de données nativement numériques, la dématérialisation des échanges et le traitement automatisé des opérations.
C'est l'ensemble de la chaîne qui est donc concerné pour offrir une vraie efficacité fonctionnelle à l'entreprise. Pour l'heure, on n'en est pas encore là, le marché reste très parcellaire et morcelé même si la dématérialisation progresse dans tous les domaines et secteurs, du public aux RH en passant par la facturation. Il faut dire que les défis sont multiples à la fois techniques, fonctionnels et surtout légaux. En effet, chaque pays dispose de sa propre législation, ce qui ne facilite pas les choses dans un contexte où les échanges sont mondialisés. Pire encore, si on prend la législation française, sa complexité n'aide pas non plus à l'adoption de la dématérialisation même si les choses s'améliorent.
PASS Summit 2011 : Microsoft saute dans le wagon Hadoop avec Hortonworks
Microsoft va collaborer avec Hortonworks pour développer la mise en oeuvre du framework Apache Hadoop sur son environnement Windows Server et sa plateforme cloud Azure. Cette société, issue de Yahoo, lui apportera son expertise pour intégrer Hadoop dans Windows. On savait depuis cet été que l'éditeur de Redmond s'était attelé à ce projet, l'équipe de SQL Server ayant publié un billet à ce sujet sur son blog officiel.
Une pré-version du service pour Azure est prévue pour la fin de cette année, a indiqué Microsoft sur sa conférence utilisateurs PASS Summit consacrée à SQL Server (du 11 au 14 octobre à Seattle). Tandis que celle destinée à Windows Server arrivera courant 2012 et fonctionnera avec les outils de Business Intelligence de Microsoft. Ces outils permettront aux clients de l'éditeur de mieux appréhender la prise en compte des Big Data (flux d'informations remontés des capteurs, des connexions web, données non structurées provenant des réseaux sociaux, fichiers vidéo, etc.), a confirmé Ted Kummert, vice-président corporate de la division Plateforme Business de Microsoft.
Oracle a aussi adopté Hadoop et IBM racheté Platform Computing
La semaine dernière, dans ce domaine, Oracle a annoncé la solution Big Data Appliance (matériel + logiciel) qui exploite également Hadoop, ainsi qu'une base de données NoSQL maison et une distribution du langage de programmation R pour l'analyse statistique, afin de pouvoir traiter les volumes de données importants.
Hier, IBM a de son côté annoncé le rachat de l'éditeur canadien Platform Computing, spécialisé sur la gestion des clusters et des traitements en grille dans les environnements distribués, dans lesquels Hadoop est typiquement exploité. Ce framework Open Source, qui supporte les applications portant sur les Big Data, suscite de plus en plus l'intérêt des responsables informatiques pour ses capacités à traiter les énormes flux de données qu'ils doivent prendre en compte. Un nombre croissant d'entreprises cherche à les collecter afin de les analyser pour en tirer des informations significatives pour les activités. Jusqu'à présent, elles se trouvaient limitées pour le faire par les limites des bases de données relationnelles traditionnelles, avant tout conçues pour manipuler les données structurées.
Les premiers à l'avoir adopté, parmi lesquels Yahoo, AOL, Google et d'autres, se sont servis d'Hadoop pour stocker et analyser des petaoctets d'informations non structurées. Les autres technologies de datawarehouse se sortent moins bien de ce type de traitements.
Une belle visibilité pour Hortonworks
Pour Merv Adrian, analyste au Gartner interrogés par nos confrères de Computerworld, l'alliance entre Microsoft et Hortonworks n'est pas surprenante. Pour lui, chacun des principaux fournisseurs de base de données doit prendre garde de ne pas amener les clients qui voudront s'atteler aux Big Data à puiser dans d'autres offres. La question principale restant : vont-ils aller seuls sur ce terrain ou vont-ils s'attacher l'expertise d'un spécialiste. Merv Adrian souligne que le partenariat avec Microsoft constitue un « plus » important pour l'éditeur Hortonworks qui réunit une équipe d'experts très spécialisés sur la technologie Apache Hadoop. Cette entreprise, fraîchement émoulue de Yahoo, a pris son indépendance cette année, rappelle l'analyste de Gartner. Sur le marché commercial des systèmes Hadoop, le leader est actuellement Cloudera, cite par ailleurs Merv Adrian.
Selon l'analyste de Gartner, il est probable que de nombreux clients de Microsoft qui commencent à pense aux Big Data pour la première fois n'auront pas entendu beaucoup parler d'Hortonworks. Voilà qui devrait donner une belle visibilité à cette société.
De son coté, Stephen O'Grady, analyste chez Red Monk, considère qu'il est important pour Microsoft de disposer d'une solution compétitive pour mettre en oeuvre Hadoop sur sa plateforme. Il est clair que Microsoft estime qu'il est important d'optimiser et d'ajuster sa plateforme dans ce domaine pour se différencier.
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