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(25/04/2012 09:52:37)
Les Hospices Civils de Lyon avec Itesoft pour numériser leurs factures
Les HCL (Hospices Civils de Lyon) regroupent 22 000 professionnels et constituent, avec leurs 14 établissements de santé, le deuxième groupe hospitalo-universitaire français derrière l'AP-HP à Paris. Dans le cadre du projet « Cap 2013 », les HCL modernisent leur offre de soins, développent l'activité et innovent dans le but de retrouver l'équilibre financier.
Pour réduire les coûts de fonctionnement, les HCL ont décidé de numériser les 200 000 factures entrantes annuelles afin de les intégrer plus aisément et automatiquement dans un workflow lié au PGI Oracle E-Business Suite. Cette dématérialisation va servir de socle à un centre de service partagé.
Les HCL ont choisi les solutions d'Itesoft en raison des capacités d'automatisation du processus d'intégration des factures. FreeMind pour Invoices, d'Itesoft, est ainsi utilisé pour la numérisation et la lecture automatique, Balance for Oracle et Share pour l'intégration, le contrôle et la validation des factures. Le coût du projet n'a pas été communiqué. (...)
Harmonie Mutuelle choisit Digimind pour analyser ses données non-structurées
L'Union Harmonie Mutuelles protège 4,5 millions de personnes au travers des mutuelles adhérentes (Prévadiès, Harmonie Mutualité, la MNAM, Mutuelle Existence, Mutuelle Mare Gaillard, Mutuelle Santévie, Mutuelle SPHERIA Val de France et la SMAR). En 2012 va se créer Harmonie Mutuelle par fusion de ces assureurs.
Pour préparer cette fusion, l'Union a souhaité collecter et analyser de nombreuses sources d'informations pouvant la concerner. Il s'agit pour elle de mettre en oeuvre une veille stratégique. Pour y parvenir, l'Union a choisi un outil d'intelligence économique, Digimind. L'automatisation de la collecte et de l'analyse de gros volumes données non-structurées ont été des critères majeur de choix ainsi que l'accès simple aux résultats. Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)
IBM complète ses solutions analytiques avec Varicent Software
Le portefeuille de solutions d'analyse de données d'IBM s'enrichit d'un axe complémentaire. Avec le rachat de l'éditeur canadien Varicent Software, il s'agit cette fois de logiciels de gérer la performance des équipes commerciales : gestion des territoires, des quotas et de la rémunération des vendeurs. L'acquisition a été annoncée vendredi dernier, mais les termes de la transaction n'ont pas été dévoilés.
Basée à Toronto, Varicent est une société privée fondée en 2003. Elle compte 180 entreprises clientes, parmi lesquelles des banques, des compagnies d'assurance, des chaînes de boutiques, des fournisseurs de solutions IT et de services de télécommunications. On trouve parmi les sociétés ayant utilisé ses produits des groupes comme Hertz et Office Depot. L'éditeur propose deux versions de son offre, l'une destinée aux entreprises ayant entre 50 à 250 commerciaux, l'autre s'adressant aux groupes comptant plus de 250 commerciaux. Ses produits sont disponibles en mode cloud ou en version traditionnelle à installer sur site.
Des packages logiciels assignés à des applications ciblées
Varicent Software rassemble et compile des informations gérées sur différents systèmes informatiques (finance, gestion commerciale, ressources humaines...) pour analyser les ventes et disposer d'éléments pour organiser les activités. Son logiciel sera versé au portefeuille Smarter Analytics d'IBM où il s'ajoutera aux solutions d'Algorithmics, de Clarity Systems, d'OpenPages, de Cognos et de SPSS. Pour se constituer une expertise dans le domaine de l'analyse de données, IBM rappelle qu'il a racheté 28 sociétés depuis 2005, ce qui lui a permis de se constituer un écosystème de 27 000 partenaires.
Les solutions sont combinées pour proposer des packages couvrant des applications spécifiques comme les Smarter Analytics Signature Solutions destinées à la détection des fraudes, par exemple, ou encore à l'optimisation de la gestion financière ou de la relation client. IBM a aussi récemment annoncé les Smart Analytics Systems associant une plateforme matérielle avec des logiciels analytiques, de la BI (business intelligence) et des systèmes de traitement d'importants volumes de transactions.
Big Blue prévoit de générer 16 milliards de dollars d'ici 2015 dans la commercialisation de systèmes d'analyse de données et de services associés. Il dit réunir à ce jour près de 9 000 consultants et équipes opérationnelles se consacrant à ces systèmes. S'y ajoutent 400 chercheurs travaillant dans ce domaine, qui garantissent au groupe américain plusieurs centaines de brevets par an.
SAP déploie son offre pour peser plus lourd dans les bases de données
Qui ignore encore que SAP a placé HANA, son appliance d'analyse en mémoire, au coeur de sa stratégie, avec d'énormes ambitions affichées sur le marché des bases de données ? En décembre dernier, Steve Lucas, vice-président exécutif de SAP, responsable de l'entité Analytics, Database & Technology, s'était même risqué à prédire que l'éditeur serait n°2 sur ce terrain d'ici 2015. Cette semaine, le fournisseur allemand a enfoncé le clou en présentant sa feuille de route pour HANA, plateforme sur laquelle l'ensemble de son offre applicative va progressivement prendre appui.
La majorité des clients de SAP exploitent aujourd'hui l'offre de gestion intégrée Business Suite avec l'une des grandes bases de données concurrentes, principalement Oracle, mais aussi DB2, d'IBM. L'éditeur allemand espère bien les convaincre de passer un jour à HANA, mais le nécessaire travail d'ingénierie pour y parvenir n'est pas encore achevé.
Pour atteindre son but, SAP mise aussi sur les produits qu'il a rachetés avec Sybase en 2010. Et d'abord la base de données Sybase ASE (Adaptive Server Enterprise). Le portage de la Business Suite sur Sybase ASE devrait être disponible ce mois-ci, a annoncé mardi dernier Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, lors d'une conférence de presse à San Francisco.
Un fond de capital-risque de 155 M$ pour les start-up d'HANA
Pour l'instant, HANA est avant tout adaptée aux applications analytiques. Dans ce domaine, SAP a annoncé en novembre que sa plateforme de datawarehouse, BW, pouvait maintenant tirer parti de l'appliance d'analyse en mémoire. « BW sur HANA constitue une amélioration très significative tant en termes de coûts que de performances », a redit Vishal Sikka en rappelant que cette mise en place se faisait sans remettre en cause l'existant chez les utilisateurs de BW. Il affirme que la période de « ramp-up » de BW sur HANA, pendant laquelle le produit a été mis en place auprès d'un nombre restreint de clients (les « early adopters »), a été la plus courte constatée jusqu'à présent dans l'histoire de SAP. A ce jour, près de 80 exemplaires de cette offre ont été livrées à des clients ou des partenaires, a indiqué le directeur technique.
Ce mardi, SAP a également annoncé qu'il allait créer un fond de capital-risque de 155 millions de dollars qui sera consacré aux start-up qui construiront des applications sur la plateforme HANA. L'éditeur a également prévu d'investir 337 millions de dollars dans un programme destiné à attirer les clients vers HANA. Dans ce cadre, SAP proposera des services de conseil pour les nouveaux clients qui veulent effectuer des migrations vers HANA depuis les bases de données qu'ils utilisaient jusque-là.
Un programme d'échange pour les clients insatisfaits
SAP va par ailleurs mettre à la disposition des clients HANA ayant terminé d'installer le logiciel un programme d'échange qui leur permettra de revenir à leurs précédentes licences SAP, pendant un délai de dix-huit mois, s'ils ne sont pas satisfaits.
Enfin, l'éditeur veut s'assurer que les développeurs et les administrateurs de bases de données disposent bien des bonnes ressources de formation autour d'HANA. Et qu'ils peuvent accéder gratuitement aux environnements de tests, a indiqué de son côté Steve Lucas, le responsable de l'activité Analytics, Database & Technology, en s'accordant une digression bucolique : « Nous devons construire un environnement propre à faire éclore des milliers de fleurs ».
Sybase monte en puissance
Au cours de la conférence, SAP a livré d'autres détails sur le rôle qu'il comptait faire jouer aux autres produits du portefeuille Sybase, d'ici à 2015. Certaines de ses intentions étaient déjà connues. Ainsi Sybase IQ, sa base de données en colonnes, sera étroitement associée à HANA pour le stockage des données « froides » ou plus anciennes. Il est prévu que le produit partage des capacités et un cycle de vie communs avec HANA, a précisé SAP.
SQL Anywhere, la base de données mobile embarquée de Sybase, sera utilisée à des fins de stockage en « front-end » pour la plateforme HANA. La solution de modélisation PowerDesigner devrait également jouer un rôle clé, a ajouté SAP. L'éditeur prévoit par ailleurs de réaliser une intégration entre HANA et les sources de données incluant le framework Open Source Hadoop.
SAP a expliqué que plusieurs modules importants de la Business Suite allaient être portés vers HANA d'ici à la fin de cette année. Un projet qui avance « extrêmement bien », a indiqué Vishal Sikka durant la conférence de presse.
Mark Hurd, coprésident d'Oracle, expose sa vision de l'analyse décisionnelle
Avec sa salve d'annonces faites en milieu de semaine, Oracle veut se positionner comme un acteur principal du secteur de l'analyse décisionnelle et se montrer plus pertinent aux yeux des clients de son rival SAP. Le mois dernier, l'éditeur avait déjà évoqué les grandes lignes de sa stratégie, dont le détail a été publié sur son site Intenet mercredi. Le même jour, le coprésident d'Oracle, Mark Hurd, a donné encore plus de précisions à ce sujet au cours d'un webcast qu'il a tenu pendant la conférence OpenWorld de Tokyo.
L'articulation choisie par Mark Hurd tourne autour des dangers que vont représenter les quantités toujours plus grandes d'informations numériques. « La quantité de données sur la planète est tout simplement énorme, » a-t-il déclaré. « Et, j'ai de mauvaises nouvelles. Cela va s'aggraver. La vraie question est de savoir comment obtenir la bonne information auprès de la bonne personne au bon moment pour prendre la bonne décision, » a-t-il ajouté. « Et ce n'est pas facile. »
Prendre la bonne décision des centaines de fois
Le dirigeant d'Oracle a cité le cas d'un agent posté à la porte d'embarquement d'un aéroport. Celui-ci doit décider à quel passager donner le dernier siège sur un vol dont les sièges ont été survendus. « Sa décision va changer la relation existant entre le passager et la compagnie aérienne pour la vie », a-t-il déclaré. « S'il donne la place à quelqu'un d'autre que vous et qu'il vous force à attendre trois ou quatre heures pour attraper le prochain vol, vous n'allez probablement jamais l'oublier. Et si l'agent de la compagnie aérienne doit prendre ce genre de décision des centaines de fois, il est important qu'il fasse le bon choix. C'est la raison pour laquelle cette nouvelle génération de systèmes analytiques décisionnels est si importante. »
Dans la série d'annonces produits faite mercredi, Oracle a mis en avant sa gamme de logiciels d'analyse et sa machine Exalytics, laquelle, comme la plate-forme HANA de SAP, utilise le traitement in-memory adapté aux charges de travail analytique haute performance. Une autre annonce concerne la version 11.1.2.2 de l'EPM (Enterprise Performance Management) Hyperion. « Contrairement à ce que laisse imaginer son nom, la mise à jour est loin d'une version release, avec ses nombreuses fonctionnalités et ses améliorations, » a déclaré Paul Rodwick, vice-président de la gestion produits pour Oracle BI, dans une interview donnée avant l'intervention de Marck Hurd. Parmi ces nouvelles fonctionnalités, on trouve des modules d'application pour la planification financière et le rapprochement des comptes, l'intégration avec Exalytics, une expérience utilisateur revisitée et de nouvelles passerelles entre Hyperion Data Relationship, Oracle 12.1 E-Business Suite et Fusion Financials, lesquelles permettent « une intégration plus rapide et plus facile des plans comptables et d'autres données financières entre applications ERP, » comme l'a déclaré Oracle.
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Mercredi également, Oracle a annoncé Endeca Information Discovery, un produit qui résulte du rachat d'Endeca l'an dernier. Le système permet aux utilisateurs de parcourir finement des données structurées et non structurées selon un mode itératif dit « model-as-you-go », comme le précise un communiqué. Cette fonctionnalité est combinée à « une expérience utilisateur acquise dans le domaine du e-commerce, » a encore déclaré Oracle. « La plate-forme est notamment utilisée dans l'analyse des demandes d'indemnisations dans le secteur de l'assurance et dans l'analyse des tendances sur les réseaux sociaux », a ajouté Oracle. Selon un porte-parole, Endeca information Discovery sera certifié pour Exalytics en milieu d'année.
Oracle a également annoncé une série d'applications spécialisées que les clients de SAP peuvent utiliser pour analyser les dépenses et les achats, et dans la chaîne d'approvisionnement et de gestion des commandes. Le vendeur a aussi annoncé deux nouvelles applications analytiques pour les systèmes Oracle. L'une, qui permet aux fabricants d'avoir un aperçu sur leurs opérations, et une autre qui permet aux entreprises de visualiser comment sont utilisées leurs ressources, véhicules et équipements par exemple.
« SAP, qui ne prend pas Oracle à la légère, remporte sur le terrain beaucoup de succès face à son rival. En particulier, nous réussissons à supplanter Hyperion avec notre propre logiciel EPM Business Objects, » a déclaré Sanjay Poonen, président et corporate officer Global Solutions, chez SAP, dans une interview donnée avant les annonces d'Oracle.
(...)(04/04/2012 13:36:33)Analyse prédictive : SAP veut concurrencer SAS et IBM
Avec son application Business Objects Predictive Analysis, SAP espère faire une intrusion sur le marché du logiciel d'analyse prédictive. L'application est actuellement en phase de « pré-lancement», un terme utilisé par SAP pour désigner une sortie très contrôlée. L'application comporte un ensemble d'algorithmes prédictifs et sait également traiter les algorithmes écrits avec le langage Open Source R pour l'analyse statistique.
L'analyse prédictive diffère de la BI (business intelligence) traditionnelle. Au lieu de faire tourner des rapports statiques sur les ventes ou les niveaux des stocks, le logiciel explore et modélise les données d'entreprise, il établit des corrélations et cherche des tendances qui permettent de mieux comprendre les événements, les comportements des clients et d'autres éléments à venir. « Le marché et nos clients attendent avec impatience que SAP leur propose un outil qui leur permettra d'adopter une stratégie prédictive concrète, » a déclaré Mani Gill, vice-président et General manager des solutions de business intelligence dans un blog posté mardi sur le site de l'éditeur. « Ce moment est arrivé, » a-t-il ajouté.
Des acteurs déjà bien installés sur le marché
Sur ce marché, SAP va se trouver en concurrence avec des produits d'analyse prédictive déjà bien installés, comme ceux de SAS Institute, du département SPSS d'IBM et du data mining d'Oracle, mais aussi avec des produits proposés par un certain nombre de start-ups, comme Revolution Analytics, qui supportent le langage Open Source R.
Business Objects Predictive Analysis sera proposé en version autonome, mais SAP prévoit également de le coupler avec sa base de données in-memory HANA, qui dispose d'une bibliothèque de fonctions statistiques, comme le précise un communiqué. D'après le billet posté par Mani Gill, le logiciel permettra également d'accéder à d'autres bases de données, notamment celles d'Oracle.
Selon SAP, les utilisateurs vont disposer « de magnifiques fonctions de visualisations et d'exploration de données avancées, le tout dans une interface drag-and-drop pour effectuer la sélection, l'organisation et le traitement des données ». Toujours selon l'éditeur, il sera également possible d'envoyer les résultats vers d'autres applications de BI de SAP, des terminaux mobiles et vers Microsoft Office. « L'analyse prédictive est une pratique encore réservée aux statisticiens, mais les salariés des entreprises veulent pouvoir disposer de données prédictives pertinentes », écrit encore Mani Gill dans son blog. « Nous voulons offrir à tous les utilisateurs ce dont ils ont besoin. »
(...)(03/04/2012 09:49:33)2 ans pour déployer des bornes interactives et des tablettes chez But
But est un distributeur de meubles et d'électroménager présent en France au travers de 200 magasins. Depuis trois ans, le groupe se reconfigure pour accroître sa performance économique. Il lance notamment de nouveaux formats plus petits, les But City, de moins de 1000 m² en centre ville. Or plus la surface d'exposition est petite, moins il est possible de montrer physiquement de produits. A cela s'ajoute la difficulté croissante pour les vendeurs d'intégrer le savoir acquis par les clients lors de leurs recherches documentaires sur Internet avant d'entrer dans un magasin. « Les clients ont aujourd'hui une expertise produits grâce à leurs renseignements pris sur le web mais, s'ils viennent en magasin, c'est qu'ils veulent avoir des vendeurs plus experts qu'eux, être rassurés sur leur choix, être en sécurité du point de vue du paiement, bénéficier d'un contact humain, etc. » explique Olivier Godart, programme office manager de But France. Il a présenté, à l'occasion du salon Marketing Point de Vente le 28 mars 2012, la double solution déployée chez But pour répondre à ces problématiques : des bornes interactives et des tablettes.
Une borne interactive en assistance au vendeur
La première solution déployée a été une borne interactive. Il s'agissait de présenter un maximum de produit sur un écran tactile connecté à un PC/Windows doté d'une solution développée par Oyez et connectée à une gestion de point de vente OpenBravo. La gestion point de vente est entièrement locale pour éviter tout incident de réseau mais elle est reliée à la gestion centrale sous mainframe. La tenue des stocks est en temps réel en magasin et le référentiel produits complet est récupéré du mainframe, y compris les photos des produits. Il n'existe qu'une seul référentiel pour les produits.
Dans un premier temps, lors des tests, l'outil n'a pas été utilisé par les clients. Olivier Godart constate : « les clients ne viennent pas en magasin pour parler à une machine ».
Dans un second temps, l'outil a donc été remanié pour servir d'assistance au vendeur. C'est donc avec le vendeur que le client va utiliser la borne et parcourir l'arborescence de choix. L'objectif est de diminuer les surfaces d'exposition au regard du nombre de références proposées. Si un modèle d'un meuble est présenté, plusieurs dizaines de déclinaisons peuvent être disponibles. But possède 20 000 références. Toutes ne peuvent pas être montrées. Le client peut donc « voir » le meuble-type et choisir un produit proche mais exactement adapté à son besoin en le trouvant sur la borne. « Lors d'un test à Boulogne-sur-Mer, nous avons baissé la surface d'exposition en électroménager mais augmenté notre chiffre d'affaires de 8% sur ce rayon » se souvient Olivier Godart. But revendique un gain de chiffre d'affaires de 1,4% sur les produits non-exposés sur les 40 magasins où l'outil a été déployé en attendant un déploiement général.
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Olivier Godart avertit cependant : « il y a une très grosse gestion du changement à prévoir ». Le rôle du vendeur et sa mécanique de vente changent en effet considérablement.
Il restait plusieurs problèmes à traiter. L'un de ces problèmes est la perte le long du processus de vente qui comprend classiquement trois phases : séduction (grâce à la borne), l'enregistrement de la commande (purement administratif) et l'encaissement (les clients peuvent abandonner à ce stade après avoir quitté le vendeur).
But teste donc une variante de son outil, sur tablette Windows. Le vendeur peut donc, par exemple, s'installer avec son client dans un canapé que le client envisage d'acheter. L'endroit est idéal pour que le client choisisse la couleur.
Pour l'instant, la tablette est encore en tests dans une vingtaine de magasins. Son déploiement à la place des bornes ou en complément n'est pas tranché.
Le coût reste le frein
« Le principal frein au déploiement est clairement le coût du projet » constate Olivier Godart. Chaque borne a un coût total de possession qui approche les 8000 euros. Chaque tablette coûte jusqu'à 400 euros l'unité mais nécessite un équipement en WiFi du magasin qui peut coûter jusqu'à 8000 euros.
Depuis les premières ébauches, le projet a mis deux ans à voir le jour. Mais le développement en lui-même a été de l'ordre de deux mois.
Le projet est objectivement innovant. Pourtant, Olivier Godart soupire : « les clients trouvent ça bien mais, pour eux, c'est juste normal, évident ! » (...)
Preuve électronique : Google ajoute l'option e-discovery à ses apps
Les entreprises utilisant la suite de logiciels Google Apps disposent maintenant d'un service de e-discovery, baptisé Apps Vault. Celui-ci leur permettra de rechercher, dans le cadre de procédures judiciaires, des éléments de preuve ayant transité par la messagerie Gmail. La recherche de ces informations peut aussi s'opérer dans les sessions de messagerie instantanée associées à Gmail dont la trace aura été conservée.
Ce service optionnel est facturé 5 dollars par mois et par utilisateur. Il s'adresse donc aux entreprises qui veulent pouvoir retrouver facilement des informations à produire au tribunal en cas de procédures de « Discovery », une phase d'investigation et d'instruction préalable au procès civil ou commercial aux Etats-Unis (*). Le service capture, indexe et archive automatiquement e-mails et discussions instantanées ('chat') réalisé à partir des Apps. Chez Google, le responsable du service, Jack Halprin, explique qu'on peut ainsi, lorsque cela s'avère nécessaire, effectuer des recherches sur les termes, les dates, les expéditeurs, les destinataires et les libellés. Lancé aux Etats-Unis et en Amérique latine, Apps Vault sera disponible en Europe dans quelques semaines.
La firme de Mountain View insiste sur le fait que son service s'installe en quelques minutes en le comparant aux solutions traditionnelles de e-discovery proposées par les spécialistes de la gestion de contenus d'entreprise (ECM, Enterprise content management). Outre Gmail, les Googles Apps pour les entreprises incluent Talk, Calendar, Docs et Sites.
(*) En France, la CNIL rappelle en quoi consiste la procédure de e-discovery dans sa délibération n°2009-474 du 23 juillet 2009 portant recommandation en matière de transfert de données à caractère personnel dans cette situation.
(...)(30/03/2012 11:26:15)Oracle étoffe son offre dans la santé avec ClearTrial
Ce n'est pas la première fois qu'Oracle procède à des acquisitions dans le domaine de la santé et, plus précisément, dans celui des essais cliniques. En avril 2010, le groupe californien avait ainsi racheté pour 685 millions de dollars l'éditeur Phase Forward, situé sur la côte Est des Etats-Unis. Un an plus tôt, il avait déjà ajouté à son catalogue les solutions de Relsys, un éditeur californien spécialisé dans les solutions de pharmacovigilance. Cette fois, il rachète ClearTrial, une société qui propose des applications de gestion des tests cliniques disponibles en mode SaaS (software as a service). Le montant et les termes de la transaction n'ont pas été précisés. Celle-ci devrait être finalisée au cours de ce premier semestre.
Le coût des essais cliniques est à la hausse et les logiciels de ClearTrial vont apporter à l'offre d'Oracle des capacités supplémentaires d'analyse budgétaire et prévisionnelle pour essayer de diminuer ces dépenses, explique l'éditeur dans un communiqué. Les solutions ainsi acquises sont complémentaires aux produits qu'il possède déjà, ajoute-t-il en affirmant aussi que les investissements réalisés par les clients de ClearTrial seront préservés. Parmi les entreprises utilisatrices figurent quelques-uns des grands groupes pharmaceutiques mondiaux. On y trouve notamment l'Américain Genentech (du groupe suisse Roche) et Astra-Zeneca (fusion en 1999 du Suédois Astra et du Britannique Zeneca).
Un marché en croissance qui génère de solides marges
Pour l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, les rachats de ces trois éditeurs spécialisés illustre l'intention d'Oracle de couvrir le secteur de la santé de bout en bout, depuis la recherche sur les médicaments jusqu'à la gestion du dossier de santé des patients. Selon lui, l'éditeur devrait continuer à faire des acquisitions dans ce secteur, compte tenu de la croissance de ce marché entraîné par le vieillissement de la population et les marges importantes qu'il génère. Cette stratégie fournit aussi à Oracle l'occasion de vendre sa base de données et ses suites de gestion intégrées (il possède plusieurs ERP à son catalogue, dont une offre en mode SaaS, Fusion Applications, qu'il a commencé à commercialisé au cours des derniers mois) aux professionnels de la santé. Une stratégie qu'il met en oeuvre sans faillir depuis une dizaine d'années maintenant dans différents secteurs d'activité.
Les ERP Dynamics de Microsoft dans le cloud Azure fin 2012
L'an dernier, pendant son événement Convergence, Microsoft avait fait part de ses intentions de porter ses quatre suites ERP sur la plate-forme cloud Azure, à l'occasion d'une mise à jour majeure de chacun de ses produits. L'éditeur peaufine encore les détails concernant les prix et l'abonnement, mais devrait proposer au quatrième trimestre ses ERP Dynamics dans son cloud Windows Azure. « Les premières mises à jour seront disponibles au quatrième trimestre de cette année, notamment les versions NAV 2013 et GP 2013, » a indiqué Microsoft. Déjà, une version bêta de NAV 2013 sera livrée au mois de mai. Microsoft n'a toutefois pas prévu de détailler ces points lors de la conférence Convergence 2012 qui se tient actuellement à Houston (du 18 au 21 mars).
Toujours selon un communiqué, Microsoft doit également discuter avec les vendeurs de logiciels indépendants partenaires (ISV) qui offrent des services Azure hébergés sur différents marchés verticaux, comme la distribution, la mode et l'équipement. L'éditeur espère se différencier de ses concurrents en faisant valoir que les clients de son ERP Dynamics bénéficieront de plus de flexibilité pour aller dans le cloud, qui supporte les déploiements hybrides, ce qui permet de conserver certaines fonctions de l'environnement informatique sur site, ou dans des cloud privés. « Nos Cloud respectent vos contraintes», a déclaré Kirill Tatarinov, président de la division Microsoft Business Solutions, lors d'une allocution faite lundi, retransmise sur le net. Juste avant l'intervention de Kirill Tatarinov, le CTO de Microsoft, Kevin Turner, avait également insisté sur cet aspect. « Nous n'essayons pas de vous transporter vers notre Cloud», a expliqué le CTO. « Ce que nous disons, c'est que si vous voulez construire votre propre cloud, nous vous y aiderons. »
De la BI pour répondre aux besoins des utilisateurs individuels
Une autre annonce concerne la sortie de l'AX 2012 R2 au quatrième trimestre. La mise à jour inclura de nouvelles fonctionnalités de BI (Business Intelligence) destinées à répondre aux besoins des utilisateurs individuels. « Si vous déployez l'AX 2012 aujourd'hui, continuez...». En effet, la R2 va placer les nouvelles fonctionnalités au-dessus de la plate-forme, et ne nécessitera pas de « remise en oeuvre, » comme l'a déclaré le président de la division Microsoft Business Solutions. En outre, Microsoft va confirmer son projet de déplacer l'AX vers Azure, une solution plutôt destinée aux grandes entreprises, comparée aux autres applications Dynamics. « Cependant, pour l'instant nous ne nous engageons sur aucun calendrier, » a ajouté Fred Studer, directeur général de Dynamics. Microsoft n'annoncera pas non plus à quel moment Dynamics SL, un produit utilisé par les sociétés de services, se retrouvera sur Azure, comme l'a précisé Fred Studer. « Ce défaut d'information ne signifie pas que Microsoft remet ses projets en question », a-t-il ajouté. « Nous voulons toujours porter l'ensemble de notre offre ERP dans le cloud. »
Historiquement, les applications Dynamics, qu'elles soient sur site où hébergées, ont toujours été vendues directement par les partenaires. « Cela ne changera pas avec Azure, » a affirmé Fred Studer. « L'écosystème construit autour des partenaires est essentiel. Ils ont déjà établi des relations avec nos clients. » Les partenaires pourront vendre des solutions Azure Dynamics hébergés par abonnement, selon un mode de tarification propre au monde SaaS (software as a service). « Mais nous travaillons encore sur les détails, et rien ne sera annoncé à ce sujet pendant la conférence Convergence, » a déclaré le DG de Dynamics. « Alors que nous nous apprêtons à livrer la version bêta de NAV 2013, nous aurons encore plus d'éléments pour peaufiner notre offre. D'autant que nous voulons la rendre aussi simple que possible. » Selon Ray Wang, analyste et directeur général de Research Constellation, « il est probable que, une fois arrêtée, la grille de tarifs de l'abonnement pour les applications Dynamics sera reprise pour modifier les tarifs actuels ». Après le lancement des versions Azure, tous les produits Dynamics ERP resteront disponibles en version sur site et par le biais des partenaires habituels.
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Dans sa keynote, Kevin Turner a également vanté les avantages que les utilisateurs pourraient tirer des Dynamics, notamment l'intégration avec les offres logicielles de Microsoft dans le Cloud, par exemple, avec la suite de productivité Office 365, ou encore les technologies à venir comme le système d'exploitation Windows 8. Selon lui, la compatibilité de Windows 8 avec plusieurs architectures processeur va ouvrir l'accès à « une vaste quantité de nouveaux terminaux, » et l'interface utilisateur Metro va offrir une expérience utilisateur cohérente à travers les différents types de périphériques, et bénéficier ainsi de la totalité du portefeuille logiciels de Microsoft. Dont, les applications Dynamics, » a expliqué M. Turner. Pour Ray Wang, ce message n'est pas passé inaperçu. « Dynamics est en train de prendre du poids », a déclaré l'analyste. « Microsoft met en place ses synergies. »
Enfin, Kevin Turner a également voulu positionner Microsoft comme une société qui cherchait fortement à réinvestir ses bénéfices dans l'entreprise. Cette année, Microsoft va dépenser 9 milliards de dollars dans la recherche et le développement. « C'est 3 milliards de dollars de plus que notre concurrent le plus proche, » a fait valoir le COO de la division MBS. Celui-ci n'a pas précisé dans quels secteurs cet argent serait dépensé, mais il a déclaré que « fondamentalement, tous les produits seraient « réactualisés dans les 12 à 16 prochains mois. »
Parmi les autres annonces faites lundi :
- La prochaine mise à jour de ERP Dynamics, dont le code des versions à la demande et sur site est identique, sortira au quatrième trimestre. Les nouvelles fonctionnalités concernent essentiellement « le social CRM et l'enrichissement des données dans le Cloud, » comme l'a déclaré Microsoft dans un communiqué.
- Un certain nombre de grands intégrateurs de systèmes, comme Accenture, McLane Logistics Technology et Bull, ont rejoint l'écosystème AX et proposent des solutions personnalisées sur différents marchés verticaux.
- Microsoft a conclu un partenariat avec InsideView. Son logiciel de BI spécialisé dans la vente sera intégré à l'ERP Dynamics.
- Microsoft estime que plus de 10.000 personnes assisteront à la conférence Convergence, qui se tient jusqu'à mercredi.
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