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(16/12/2010 16:13:50)
L'UE condamnée à 12,1 millions d'euros sur l'affaire Systran
Dans un environnement qui a évolué de 12 à 15 pays en comptant aujourd'hui 27 Etats membres, les problématiques de linguistiques sont importantes au sein de l'Union européenne. Les institutions ont très tôt utilisées des logiciels de traduction automatique. Or depuis une dizaine d'années, l'éditeur de logiciel de traduction, Systran estimait que ces droits d'auteurs et son savoir-faire avaient été violés par la Commission européenne. Saisi le Tribunal de l'Union européenne vient de rendre sa décision. Elle condamne l'institution Bruxelloise à verser une somme forfaitaire de 12,1 millions d'euros à Systran. La juridiction estime « qu'il appartient à la Commission de tirer toutes les conclusions qui s'imposent afin de s'assurer que les droits de Systran sur la version Unix du traducteur soient pris en compte. » En cas de retard dans les modifications ou la mise en conformité, l'éditeur serait alors en droit de demander de nouvelles réparations.
(...)(15/12/2010 10:57:58)Gartner estime à 9,2 milliards de dollars le marché du SaaS en 2010
Le marché du SaaS, en entreprises, serait en hausse de 15,7% en 2010, avec un chiffre d'affaires mondial de 9,2 milliards de dollars. En 2011, selon Gartner, ce marché devrait passer à 10,7 milliards de dollars, en progression de 16,2%. La gestion des contenus et le collaboratif arrivent en tête, avec un CA de 2,9 milliards de dollars en 2010, suivi du CRM avec 2,6 milliards de dollars. Ces croissances à deux chiffres s'expliquent, selon le cabinet d'études : «les préoccupations initiales concernant la sécurité, les temps de réponse et la disponibilité du service ont diminué pour de nombreuses entreprises», a déclaré Sharon Mertz, directeur de recherche chez Gartner. Selon elle, les usages et les écosystèmes revendeurs ont également évolué.
Gartner note une recomposition du paysage avec des progressions organiques ou des acquisitions, des offres plus étendues. « Au cours des 12 derniers mois à 18 mois, Gartner a observé des changements dans la façon dont le SaaS est vendu, consommé et perçu par les vendeurs et les acheteurs. » Selon le cabinet, de plus en plus de responsables en entreprises participent aux décisions relatives au Saas, la DSI est de plus en plus impliquée, le Saas de mieux en mieux intégré en aval.
Le Gartner relève également trois phénomènes additionnels :
- Le fait qu'un nombre croissant d'entreprises utilisent des applications SaaS de plusieurs fournisseurs, achetées et déployées sans la participation de la DSI, créant des problèmes de gestion;
- Les déploiements en SaaS sont de plus en plus larges, avec des offres apparaissant plus fréquemment, concernant des dizaines de milliers d'utilisateurs;
- Les médias sociaux sont de plus en plus intégrés dans les solutions SaaS.
Microsoft booste la reconnaissance vocale dans le cloud
« Parmi tous les services hébergés par Microsoft, c'est la reconnaissance vocale qui mobilise l'un des plus gros systèmes cloud de l'entreprise, » a déclaré Zig Serafin, directeur général des applications voix chez Microsoft. Celui-ci concerne aussi bien les services de réponse vocale utilisés par les lignes téléphoniques des services clients de grandes entreprises comme Orbitz ou American Airlines, que la technologie permettant aux utilisateurs mobiles d'utiliser la voix dans le moteur de recherche Bing ou encore aux abonnés de Ford Sync d'obtenir des informations routières. C'est avec l'acquisition de Tellme en 2007 que Microsoft s'est immiscé sur ce marché. A l'époque, la reconnaissance vocale était dans l'air depuis des années, mais sans faire preuve de résultats probants en terme de fonctionnement. « Essayer d'utiliser une partie du logiciel embarqué sur un téléphone mobile était une épreuve, même quand on était dans un endroit tranquille, » a déclaré Will Stofega, analyste chez IDC.
Zig Serafin, directeur général des applications voix chez Microsoft
« Mais la technologie a suffisamment évolué pour que, sur l'ensemble des moteurs de recherche mobiles gérés par Microsoft, 20% soient maintenant accessibles par la voix, » a indiqué Microsoft. Via le cloud, l'éditeur recueille aussi des informations sur la manière dont les gens utilisent le service et s'en sert pour l'améliorer. Par exemple, si un utilisateur dit sur son mobile tournant sous Windows Phone 7 « Seattle restaurant italien » dans Bing, la firme sait si l'utilisateur clique sur un résultat, ce qui signifie qu'il a obtenu la réponse souhaitée. A l'inverse, l'utilisateur peut être amené à énoncer plusieurs fois sa requête vocale, indiquant peut-être que le service de Microsoft n'a pas bien identifié la demande. L'éditeur recueille également des informations sur la qualité de la connexion, pour estimer si elle peut être responsable des mauvais résultats. « Ces informations sont précieuses pour aider à améliorer la technologie sous-jacente du système », a déclaré Zig Serafin.
Un service également proposé par Google
Google permet également à ses utilisateurs d'effectuer des recherches par la voix et propose différentes offres mettant en oeuvre la reconnaissance vocale. L'entreprise fait aussi du traitement en back-end pour observer la façon dont les gens utilisent ses services. Pour sa part, Microsoft, qui a de multiples produits utilisant la reconnaissance vocale, dit traiter environ 11 milliards de requêtes « voix » par an. Sur les appareils tournant sous Windows Phone 7, les utilisateurs ont juste à appuyer sur le bouton Accueil pour lancer la fonction voix, laquelle permet de contrôler de nombreuses applications sur ces mobiles. L'énorme volume de données relatif à l'usage de la reconnaissance vocale est dirigé vers un centre d'opérations situé dans la Silicon Valley. «L'afflux de requête est tout simplement fascinant, » déclare Zig Serafin. « On se croirait dans un laboratoire de la NASA. » Certaines fonctions de la boucle de feedback sont automatisées de sorte que le moteur de reconnaissance vocale est capable d'analyser lui-même les données, » explique-t-il. « Mais certaines informations sont examinées de plus près par des experts qui peuvent ensuite apporter des modifications au système, » ajoute-t-il.
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Les enseignements tirés de ce volume de données utilisateurs permettront à Microsoft d'avancer vers une prochaine étape de la reconnaissance vocale, notamment ce que l'entreprise appelle la « compréhension conversationnelle. » [ou traitement de la question en langage naturel, NDLR] Zig Serafin explicite la méthode : « Ramenés à des technologies d'apprentissage, ces travaux de recherche et de développement nous permettront d'anticiper sur ce que l'utilisateur essaie de faire, » déclare-t-il. « La compréhension conversationnelle trouvera de multiples applications, » déclare de son côté Ilya Bukshteyn, directeur senior du marketing pour les applications voix chez Microsoft. « Par exemple, un utilisateur pourrait demander dans Bing : trouver un endroit où nous pourrions dîner demain soir,» dit-elle. « Le téléphone irait alors automatiquement voir nos agendas pour constater que nous serons à San Francisco. Le système saurait que nous avons déjà été mangés des sushis auparavant. Le téléphone demanderait alors si l'on veut diner à San Francisco, et si nous aimerions manger des sushis... »
Apple intéressé par le rachat de Nuance
« En attendant, Microsoft espère rester devant Google, son principal concurrent dans ce domaine, » ajoute Zig Serafin. Pour l'instant, et pour une fois, Microsoft estime être en avance sur Google, car il offre déjà la reconnaissance vocale à un large éventail d'utilisateurs - joueurs, utilisateurs de téléphones mobiles et automobilistes -, et cela depuis une seule plate-forme. « C'est un avantage certain, » selon Bern Elliot, analyste chez Gartner. «Tellme donne à Microsoft un très gros avantage, aussi bien sur site que dans le cloud, » dit-il. «L'éditeur a donc la possibilité de proposer la reconnaissance vocale sur un nombre de marchés très différents. » En outre, l'éditeur pense avoir aussi une longueur d'avance sur le traitement des données et permet aux utilisateurs d'effectuer des recherches plus fines. Le rachat récent de Phonetic Arts par Google pourrait lui permettre d'offrir des fonctionnalités comparables. « Phonetic Arts a travaillé sur la synthèse vocale et peut générer des voix naturelles, » a déclaré Google, ce qui signifie que cette acquisition pourrait permettre à Google de fournir du contenu voix, ou des réponses à des gens qui utilisent les technologies de reconnaissance vocale. Selon Will Stofega, Microsoft a peut-être un autre avantage, celui lié à l'expérience utilisateur. Sur les téléphones tournant sous Windows Phone 7, les utilisateurs peuvent voir l'icône Tellme et une rangée de points leur indiquant que le service est en train de traiter la parole. «Ça n'a rien à voir avec la technologie, mais du point de vue de l'expérience utilisateur, c'est cool, » dit-il. « Microsoft espère utiliser des icônes similaires et promouvoir des services. Que ce soit avec Kinect ou avec Windows Mobile 7, les utilisateurs constateront qu'ils peuvent utiliser la voix de façon similaire, » a-t-il ajouté.
Google et Microsoft doivent aussi rivaliser avec Nuance, le leader dans cette niche qui travaille au développement de technologies pour la reconnaissance vocale. « Celle-ci a la réputation d'offrir la meilleure technologie en terme de voix, » confirme Bern Elliot. « Certaines rumeurs ont laissé entendre qu'Apple pourrait être intéressé par le rachat de Nuance, soit un marché de plus sur lequel Apple, Google et Microsoft seraient en concurrence. » Mais, même si toutes les entreprises ont fait des progrès dans la reconnaissance vocale, elles ont encore du pain sur la planche. « Il y a des problèmes de base comme le bruit de fond et d'autres aspects qui n'ont pas encore été vraiment résolus, » dit Will Stofega.
(...)(14/12/2010 10:29:40)Forum Decideo : Calculer la rentabilité d'un formulaire
Le webanalytic consite en l'analyse profonde de l'audience d'un site web. Trois sortes de données intéressent les responsables marketing : la source d'un visiteur (d'où vient-il ? Pourquoi est-il venu ? ...), le contenu de son comportement (que fait-il ? Sur quelles pages va-t-il avec quel cheminement ? Avec quelle fréquence vient-il ? ...) et les résultats de sa visite (achat, fidélité, génération de contact...). Pour y parvenir, on peut utiliser des cookies ou bien des liens en « URL longues » comprenant des indications exploitables, soit en local soit via du SaaS (XiTi, Google Analytics...).
Mesurer le ROI d'une annonce publicitaire
« Chez Europages, il y a sur chaque lien attaché à une annonce une série de données incluses dans l'URL qui permet un traitement » stipule ainsi Eric Hobein. Les URL utilisées sont traitées au travers des logs du serveur web et il peut ainsi y avoir jusqu'à un gigaoctet de données par million de visiteurs. Les logs sont intégrés via un ETL au datawarehouse puis au datamart (sous Oracle). Les données sont alors analysées notamment sous IBM Cognos (reporting au client et en interne) et sous SPSS (datamining).
Eric Hobein précise le but de la démarche : « chacun peut ainsi mesurer le ROI de son annonce publicitaire mais aussi avoir une aide au choix de mots clés, une prédiction de résultats sur une campagne publicitaire envisagée, etc. et, au final, passer d'une étude superficielle de contacts à une étude de rentabilité en terme de chiffre d'affaires généré d'un formulaire ou d'un mot clé. »
Illustration : Eric Hobein, responsable de l'activité décisionnelle chez Europages, crédit D.R.
SAP gagnerait un client Business ByDesign chaque jour ouvrable
L'application de gestion Business ByDesign, hébergée par SAP, compterait un nouveau client chaque jour ouvrable, a affirmé la semaine dernière Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de cette offre, à l'occasion de la conférence Influencer Summit organisée par l'éditeur allemand à Santa Clara, Californie (*). L'été dernier, en passant à la version 2.5 de cette suite logicielle en ligne conçue pour les PME, SAP avait en partie levé ses restrictions sur le nombre de clients susceptibles d'y accéder. De fait, depuis le lancement de l'offre en 2007, l'accès en était plus ou moins limité à une centaine de clients sur six pays (dont la France), principalement pour des raisons de rentabilité liées à l'architecture technique de la plateforme d'hébergement. Avec le passage au multitenant, l'éditeur espère compter plusieurs centaines de clients d'ici mai prochain et la tenue de sa conférence Sapphire 2011.
Pour étayer ces prévisions modérément optimismes, Rainer Zinow a précisé qu'en janvier, trois autres pays s'ajouteront à la liste toujours restreinte des clients pouvant accéder à Business ByDesign : l'Autriche, le Canada et la Suisse. Et que, six mois plus tard, l'Australie et le Mexique s'y joindront. Soit, au total, onze pays (**). Le vice-président responsable de l'offre hébergée pour PME a également indiqué qu'une trentaine de revendeurs, principalement aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, avaient rejoint le programme partenaires lancé en août. Une quarantaine de sociétés travaillent aussi sur des solutions complémentaires (cette fois, essentiellement outre-Atlantique et outre-Rhin).
Le SDK ByDesign Studio en janvier
Comme annoncé, la prochaine version de Business ByDesign (Feature Pack/FP 2.6) doit arriver en janvier prochain et, avec elle, le SDK (software development kit) ByDesign Studio reposant sur Visual Studio de Microsoft. Celui-ci permettra aux éditeurs indépendants de bâtir dans le cloud des « add-on » pour la suite intégrée. A terme, prévoit SAP, il sera possible d'ajouter à cette dernière des fonctionnalités horizontales et de constituer des applications métiers complètes. « Nous allons proposer un catalogue de tous les services web disponibles autour de ByDesign [par exemple : 'créer une commande', ou encore 'contrôler la disponibilité d'une référence'], a précisé Rainer Zinow. Nous assurerons la stabilité des interfaces pour ces services, de façon à ce qu'un partenaire développe pour la mise à jour FP 2.6 fonctionne aussi avec les versions suivantes. » En cas de modification du coeur de l'application, le partenaire disposera d'une certaine avance (environ un an) pour procéder aux changements nécessaires, a-t-il assuré.
SAP a prévu deux mises à jour de l'application par an. Ainsi, la FP 3.0 de Business ByDesign devrait être prête pour le deuxième semestre 2011 (juillet ou août), Elle viendra compléter les fonctions métiers de l'application, plus particulièrement dans deux domaines : la gestion des services professionnels et de la production. Quant à la FP 3.5, elle devrait être fournie en décembre 2011 ou au mois de janvier suivant. « En 2012, nous nous focaliserons sur des fonctionnalités verticales, par secteur d'activités », annonce déjà Rainer Zinow.
Des applications 'OnDemand' pour les grands comptes
Parallèlement, SAP prépare des applications en ligne pour les grandes entreprises qui ont déployé en interne son offre principale, la Business Suite. Voilà déjà deux ans que l'éditeur annonce l'arrivée prochaine de ces produits. Signe particulier, ces applications 'OnDemand' fonctionneront au-dessus de la suite hébergée Business ByDesign. L'objectif est de permettre aux grands comptes de mettre en place plus vite, et à moindre coût, certaines fonctions particulières. Les premières du genre seront Sales Ondemand et Travel Ondemand, citées par SAP à chacune de ses conférences depuis quelques mois, mais pas encore disponibles. Elles entreront dans un processus de validation au premier trimestre de l'an prochain et seront ensuite « prudemment » proposées aux clients. « Ce n'est pas que nous manquions de confiance, se défend Rainer Zinow, mais nous voulons récupérer les premières réactions des utilisateurs afin d'y apporter des réponses. Nous voulons être sûrs que les clients vont s'y adapter. » Un lancement plus large devrait intervenir à l'occasion de Sapphire 2011, en mai.
Un « SAP Store » pour le Cebit 2011
Enfin, au prochain Cebit de Hanovre, en mars 2011, l'éditeur allemand prévoit d'ouvrir, sous le nom de SAP Store, une boutique en ligne pour proposer des add-on à sa suite hébergée Business ByDesign. On y trouvera les siennes et celles de ses partenaires. « SAP Store comprendra aussi des contenus métiers et d'autres services, précise Rainer Zinow. De même que des capacités d'intégration à des produits tiers tels que des services de gestion de la paie, par exemple ».
Avec ses partenaires intéressés, SAP a défini un processus de certification des logiciels pouvant être proposés sur ce SAP Store. Il s'agira dans un premier temps d'une série de tests que les partenaires pourront effectuer eux-mêmes. S'ils les passent avec succès, l'éditeur vérifiera ensuite avec eux certains points supplémentaires (sur la sécurité notamment) en vue de l'approbation finale.
(*) A noter que cette même semaine, sur la côte Est des Etats-Unis, le chantre des applications SaaS (software as a service), Saleforce.com, tenait lui-même sa conférence annuelle Dreamforce à quelque 70 kilomètre de là, à San Francisco, au cours de laquelle il a annoncé la préparation de son offre Database.com.
(**) Les premiers pays ayant pu accéder à Business ByDesign sont, outre la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine, puis l'Inde.
Illustration : Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de l'offre Business ByDesign chez SAP (crédit photo : SAP) (...)
Les prévisions du cloud pour 2011 (1ère partie)
L'année prochaine sera marquée par une importante accélération dans la mise en oeuvre des solutions clouds. 2011 verra donc l'arrivée à maturité d'un certain nombre de tendances et d'initiatives.
Prévision 1 : Les affaires des fournisseurs de services cloud vont exploser ... et puis imploser.
Ces prestataires vont continuer à investir dans la construction d'offres de cloud computing. Les grandes entreprises du secteur dépenseront des milliards de dollars pour construire des datacenters, acquérir des équipements, intégrer des plates-formes logicielles, ainsi que commercialiser des services de cloud computing. Les acteurs régionaux et locaux suivront cette tendance, mais sur une plus petite échelle.
Cette frénésie d'activité va concurrencer les entreprises d'hébergement ou celles qui ne proposaient que des services managés, car le cloud est plus agile à un moindre coût. Toutefois, d'ici la fin de l'année, fournir un service cloud est gourmand en capital d'investissement et la prestation va devenir hautement concurrentielle à travers la transparence des prix demandée par les clients.
Beaucoup de nouveaux entrants vont s'apercevoir que la bataille est difficile. Et ne croyez pas que celles qui auront des difficultés sont les plus petites sociétés. Parfois, les grandes sociétés devront s'expliquer auprès des actionnaires sur les dépenses engendrées par rapport à des profits décalés dans le temps. Fin 2011 ou début de 2012, les fonds d'investissements vont certainement animés le marché des fournisseurs de service cloud, car certaines initiatives vont échouer.
Prévision 2 : Une segmentation du marché en fonction du client final.
Beaucoup de fournisseurs et d'analystes estiment que le marché des PME est idéal pour le IaaS (Infrastructure as a Services) en raison de leur manque de personnels qualifiés en matière IT. Néanmoins, chacun verra l'année prochaine que ce modèle peut poser quelques problèmes nouveaux. Avec l'expérience, les professionnels constateront que les PME adopteront naturellement le SaaS et que les grandes entreprises pencheront plutôt vers le modèle IaaS. Toutefois, le SaaS ne doit en aucun cas rester cantonné à un phénomène propre au PME - loin de là. Il va devenir le choix par défaut des entreprises de toutes tailles qui souhaitent réduire les coûts sur les applications non essentielles.
Prévision 3 : OpenStack entre en piste.
L'attrait d'une pile de logiciels Open Source dédiée au cloud computing deviendra incontournable. L'adoption d'OpenStack dans le monde devrait s'étendre au cours de la prochaine année. Rackspace a réussi avec OpenStack à fédérer une communauté pour fournir une plate-forme cloud libre et évolutif. Pour développer des fournisseurs de cloud dans les économies émergentes, cette solution peu coûteuse peut s'avérer essentielle. Dans les économies développées, OpenStack fournira une plate-forme idéale pour le développement d'applications.
Prévision 4: L'essor du cloud dans les pays émergents.
Dans la majorité de ces pays-là, l'intérêt pour le cloud computing va vite devenir important. Il suffit de faire une analogie avec ce qui s'est passé dans la téléphonie. La plupart de ces pays sont passés de la téléphonie fixe à la téléphonie mobile, plus commode, plus flexible et à moindre coût. Ce phénomène devrait se reproduire pour le cloud, car il ne nécessite pas d'importants investissements pour l'utilisateur final. Il ne faudra donc pas s'étonner si le taux de croissance du cloud dans ces pays dépasse largement celui des pays développés.
Prévision 5: L'innovation portée par les fournisseurs de cloud et les éditeurs SaaS.
Beaucoup de gens s'étonnent de la rapidité avec laquelle AWS (Amazon Web Services) continue de déployer de nouvelles fonctionnalités. Le lancement dernièrement de Route53, un service robuste et peu coûteuse de serveur virtuel de DNS, n'est qu'un exemple de la créativité continue de la société. Toutefois, AWS n'est pas le seul en matière d'innovation. En 2011, d'autres sociétés profiteront des capacités du cloud pour fournir des services innovants. C'est le cas par exemple de Qik, qui donne la possibilité de diffuser de la vidéo depuis un téléphone mobile, mais comprend aussi des fonctionnalités supplémentaires comme les alertes twitter en temps réel. Les questions et les observations s'affichent en incrustation pendant la diffusion.
Forum Decideo : Mieux analyser les comportements en ligne
Plusieurs types de données sont à prendre en considération. Les plus classiques, ce sont bien sûr les données de navigation sur son propre site web : quels liens le client/prospect a suivi, combien de temps il a passé sur une page donnée, à quel moment a-t-il quitté le site web, quelle a été l'audience de telle page, qui est venu sur quelle page, etc. En paramétrant des « URL longues » contenant des données signifiantes, il est relativement facile d'extraire et d'analyser ce que l'on veut ensuite.
Édouard Servan-Schreiber mentionne ainsi un exemple d'exploitation de ces données : « il faut interpréter un arrêt de transaction. Ainsi, le consommateur qui a mis un article dans son panier et s'est arrêté juste avant de payer peut avoir obéi à des motivations très différentes qui appelleront des réponses différentes : la livraison était trop chère ; suite à un renseignement sur les caractéristiques et le prix du produit pris sur le site d'une enseigne, le client va acheter dans le magasin physique de l'enseigne ; le client hésite et va éventuellement faire la même manoeuvre trois ou quatre fois avant d'acheter ou de renoncer définitivement... »
Le poids social pour pondérer l'importance d'un prospect
Dans certains cas, associer une opération à un individu et à la connaissance que l'on a de cet individu peut être également très utile. « Dans le secteur des produits financiers librement cessibles, si un client se renseigne via le site web de sa banque sur un produit qu'il possède, cela signifie qu'il est en train de le comparer avec d'autres produits, éventuellement d'établissements concurrents, pour le remplacer, et qu'il convient donc de le fidéliser, par exemple en lui proposant d'autres produits plus conformes à ses attentes du moment ; à l'inverse, s'il ne possède pas ce produit, il faut tenter de lui vendre » expose Édouard Servan-Schreiber. La difficulté est de ne jamais donner le sentiment du flicage au client : le chargé de clientèle doit donc connaître les actions de son interlocuteur mais sans jamais lui faire sentir. Un client qui se sent surveillé aura en effet toujours tendance à fuir.
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D'autres données seront intéressantes à collecter : les relations sociales entre individus. Ce que n'importe quel commerçant du temps jadis faisait avec les clients de sa boutique doit être reproduit à l'échelle du e-commerce, avec des personnes que nul ne connait physiquement. « Il faut pondérer les relations avec les clients et les prospects en fonction de leur influence, c'est à dire de leurs relations de confiance avec d'autres clients/prospects à qui ils pourraient vous recommander ou au contraire vous déconseiller » stipule Édouard Servan-Schreiber. Il ne faudra pas hésiter à être généreux (promotions, cadeaux...) avec un client pouvant ramener de nombreux autres clients, savoir répondre en priorité à ses questions, etc. Cela suppose de savoir repérer le « poids social » d'un individu, ce que l'on mesure, par exemple, via son nombre d'amis Facebook ou son nombre de suiveurs sur Twitter. Mais travailler sur la base de Facebook est compliqué.
Facebook : le retour du réseau très privé
« Facebook, c'est le nouvel AOL ou le nouveau Compuserve : un réseau très privé qui fonctionne en circuit fermé et que l'on peut assez peu exploiter » regrette Hervé Kabla, président de l'association Media-Aces et directeur général de l'agence de communication 2.0 BlogAngels. Pour lui, multiplier les contacts ou les « amis » n'a aucun intérêt : « avoir quelques milliers de fans qui s'engagent, participent et interagissent avec votre marque est plus pertinent qu'avoir des millions de fans ». Un outil social doit être vu sous l'angle du qualitatif et pas du quantitatif.
La participation des clients et des prospects signe le fameux concept du « web 2.0 ». « Amazon, il y a presque dix ans, a été le premier à laisser les consommateurs apporter du contenu comme commenter des produits en vente et même commenter les commentaires » se souvient Hervé Kabla. On peut analyser par des outils sémantiques les participations ou, simplement, les textes déposés sur des forums ou des blogs au sujet des marques. Les commentaires sont-ils positifs ou négatifs ? Quels sont les qualités ou les reproches formulés ? Etc. « Le web 2.0, c'est le renouveau du café du commerce » admet volontiers Hervé Kabla. Mais les piliers et le patron du bar se connaissent bien et ont de l'influence.
Les nouveaux outils peuvent bouleverser des comportements anciens. Ainsi, Hervé Kabla illustre par un exemple : « le réseau social Linkedin est devenu le principal concurrent des associations d'anciens élèves qui doivent se réinventer pour survivre. Si une telle association fait payer une cotisation juste pour avoir un fichier de contacts, elle ne sert plus à rien : Linkedin (ou même Facebook) le fera mieux et gratuitement. Dès lors, de nombreuses associations de ce genre voient leur nombre d'adhérents s'effondrer et l'âge moyen de ses membres monter. »
Illustration principale : Édouard Servan-Schreiber, directeur « cross channel analytics » chez Terradata
Avira lance son antivirus dans le cloud
Spécialiste des anti-virus, la société allemande Avira se développe en France depuis le début de l'année. Elle a racheté la société néerlandaise CleanPort au mois de mars qui lui apporte une compétence en services managés. A partir de là, Avira a mis au point une solution en Saas : Avira Managed Security Services, AMSS, dont un élément, Avira managed email security, AMES, est disponible en France pour le marché des entreprises.
Cette solution offre du filtrage anti-virus et antispam aux PME PMI qui ont déjà un serveur d'email. Leur trafic est redirigé vers le serveur d'Avira et là, il est filtré deux fois pour la partie anti-virus, une fois pour l'antispam, une autre fois pour les contenus. (...)
Autodesk à l'heure de la modélisation 5D
Lors d'un déplacement en Malaisie, le directeur de la technologie d'Autodesk, Geoff Zeiss a dit que la convergence des données géospatiales, l'ingénierie de conception et la 3D - SIG, [les systèmes d'information géographique] CAD [conception assistée par ordinateur] et BIM [modélisation d'informations sur les bâtiments] BIM - devront permettre à l'éditeur d'offrir des solutions de modélisation en 5D. « L'approche 5D donne un contrôle plus approfondie d'un projet dans sa conception 3D en intégrant une notion temporelle [la quatrième dimension] ainsi que l'implication financière en temps réel des changements. La capacité de visualiser en instantané ces impacts économiques à chaque variation du projet constitue la cinquième dimension » a déclaré Geoff Zeiss.
Il ajoute que cette stratégie a permis une collaboration approfondie entre les différents programmes. « Ainsi, le problème de la Détection Clash (gestion des collusions lors du développement d'un produit) peut être résolu grâce à la modélisation intelligente, même si la 4D est déjà capable de le traiter. Si l'on utilise un modèle en 3D, il faut le lier à des applications de gestion de projet, qui fonctionnent sur des instances, visant à considérer le projet de manière temporelle. »
Les modèles SIG à destination des équipes d'intervention d'urgence
« Un des grands avantages de cette modélisation convergente est la capacité de démontrer l'impact des projets sur les infrastructures à des publics différents, en général non spécialisé » a déclaré Geoff Zeiss. « Google ou Bing montrent l'extérieur des bâtiments en 3D, mais si je suis une équipe d'incendie de secours, j'aurais également besoin de voir l'intérieur des bâtiments » souligne le dirigeant et d'ajouter « la combinaison des données géospatiales avec les informations d'ingénierie à travers n'importe quel navigateur internet est inestimable dans de telles conditions. »
« Environ 90 % des informations relatives aux évaluations environnementales et les plans sont déjà géolocalisées, selon une récente note de l'institut Inspire (une initiative européenne qui implique 27 pays de l'Union européenne qui partage des données sur l'environnement.) La plupart des gouvernements ont 80% de leur information qui intègre une dimension géospatiale. La police et les services d'incendie auront besoin à l'avenir de combiner ces informations avec des modèles 3D. »
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