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(10/12/2010 12:40:43)
Google Message Continuity : un back-up Gmail pour Exchange
Développé et distribué par la division Postini, le service Google Message Continuity reproduit toutes les activités de messagerie exécutées sur les serveurs Exchange sur un cloud Gmail, afin de permettre une restauration après sinistre et une continuité de service aux entreprises utilisant le serveur mail de Microsoft sur site. Concrètement, si le serveur Exchange tombe en panne de façon inattendue ou doit être interrompu pour une maintenance, les utilisateurs peuvent se connecter à Gmail avec leurs préférences utilisateurs Exchange et continuer à accéder à leurs e-mails, leurs contacts et leur agenda via une interface Web de Gmail. Lorsque le serveur Exchange est remis en route, les utilisateurs peuvent switcher à nouveau vers le serveur de Microsoft et vers l'application client qu'ils utilisent pour y accéder. Toutes les actions effectuées pendant leur session Gmail sont répercutées vers leur compte Exchange : ils y retrouveront aussi bien les messages lus, envoyés, supprimés, que ceux archivés dans des dossiers.
Inciter les clients Exchange à passer sur Gmail
« En plus de servir comme option de sauvegarde cloud, Message Continuity donne à Google l'opportunité d'exposer les utilisateurs d'Exchange à Gmail et d'augmenter ainsi ses chances de pousser l'entreprise à migrer complètement vers Google Apps, » a déclaré Adam Swidler, product marketing manager chez Postini . « C'est une passerelle vers le cloud, » a-t-il ajouté. Pour Matthew Cain, analyste chez Gartner, l'offre de service de Google est « très habile » pour attirer les clients d'Exchange, qui représentent une grande majorité des utilisateurs de mail en entreprise. «Google a besoin de convaincre un grand nombre d'utilisateurs d'Exchange pour faire croître substantiellement sa base Gmail pour l'entreprise, » a-t-il ajouté. « Google Message Continuity n'est pas très cher, et même en doublon d'un Exchange, ne représente pas un gros risque. Par contre, c'est un moyen facile pour les utilisateurs de tester Gmail, » selon l'analyste. « Avec le temps, si Gmail se montre à la hauteur et fonctionnel, cela peut inciter les entreprises à totalement abandonner Exchange, » déclare-t-il.
Des services déjà proposés par Dell, Mimesoft ou Symantec
Les services de messagerie hébergée pour assurer une reprise après sinistre et une continuité existent depuis des années. « C'est le cas de MessageOne de Dell, ouvert il y a 10 ans, ou encore ceux de Mimesoft et de Symantec, » dit encore Matthew Cain. « Pour un coût relativement faible, Google Message Continuity permettrait aux DSI et aux responsables informatiques de garantir à leurs entreprises une disponibilité de service de 99,9 % et une capacité de récupération de huit heures, voire moins, ce qui devrait être la norme en terme de performances pour un système de messagerie d'entreprise, » a-t-il ajouté. Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, qualifie le service de Google «d'effort utile » pour apporter plus de visibilité aux entreprises clientes, mais se demande combien de candidats, l'éditeur de Mountain View pourra recruter dans ce segment très installé du marché. « Les entreprises qui souffrent d'un important dysfonctionnement de leur système de mail pouvant justifier le recours au service de Google ont probablement déjà exploré d'autres options, tant l'arrêt d'une messagerie est visible et critique, » a-t-elle indiqué. « Google devra non seulement être compétitif en terme de prix, mais aussi de fiabilité, » a-t-elle estimé.
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De son côté, Microsoft a trouvé l'annonce de Google plutôt décevante, et s'est dit rassurée quant au nombre de défections possibles parmi sa clientèle. « Les entreprises font confiance à Exchange plus qu'à toute autre solution de messagerie, parce qu'il offre une qualité et une sécurité de niveau entreprise, » a déclaré Microsoft dans un communiqué. « De plus, il existe des centaines de services et d'outils de tierces parties pour étendre et compléter Exchange, » a ajouté Microsoft. « Google ne fait que rejoindre les offres existantes de vendeurs de solutions de continuité de service pour Exchange, » conclut la déclaration de Microsoft. Les Apps de Google sont en concurrence directe avec la suite BPOS Business Productivity Online Suite de Microsoft qui offre des versions hébergées d'Exchange, SharePoint, Communications Server et Live Meeting. Lors de la prochaine mise à jour, prévue en 2011, BPOS, que Microsoft rebaptisera en Office 365, comprendra également Office Web Apps, et, en option, toutes les fonctionnalités Office 2010 Professional Plus.
Un tarif très compétitif
Le prix de Google Message Continuity est de 25 dollars par utilisateur et par an, pour les nouveaux clients et de 13 dollars par utilisateur et par an, pour les clients actuels de Postini. Pour l'instant, le service fonctionne avec Exchange 2003 et Exchange 2007, mais Google travaille à la compatibilité avec Exchange 2010. Une fois inscrits, les administrateurs d'Exchange doivent reconfigurer l'enregistrement de MaileXchanger (MX) de façon à ce qu'il pointe vers le système de Postini. Celui-ci redistribue alors les messages entrants à la fois au serveur Exchange sur site et au Gmail hébergé dans le Cloud. Un serveur de synchronisation Google assure la réplication, dans les deux sens et en continu, entre Exchange et Gmail. Postini propose plusieurs autres services de mail, comme le filtrage de spam, la détection de virus, l'archivage et le cryptage des messages, et la sécurité du trafic Internet. Son système traite chaque jour plus de 3 milliards de messages échangés par 21 millions d'utilisateurs finaux. De son côté, Google offre plusieurs outils pour aider les entreprises à migrer d'Exchange et d'Outlook vers sa suite collaborative Google Apps, dont Apps Migration for Exchange et Apps Migration for Outlook.
(...)(10/12/2010 12:12:28)Tribune de Samir Koleilat : Les PME face au Saas et au Cloud, un nuage qui cache l'horizon
Crise financière, économique, sociale... affronter les crises fait désormais partie de la vie quotidienne des entreprises, en particulier des PME. Un combat qui nécessite de mieux anticiper les évolutions économiques et technologiques, de mieux évaluer les conditions de développement et les sources d'économie et finalement de mieux choisir les priorités et les investissements.
Pour les PME, les choix d'équipements informatiques et télécoms sont déterminants, car ils représentent à la fois un investissement important et la condition nécessaire pour mieux communiquer, mieux travailler, être plus réactif et plus compétitif. Or, dans le domaine des choix informatiques et télécoms, les responsables de PME sont confrontés à des avis contradictoires. Ce n'est pas nouveau: on a connu les mêmes interrogations ces dernières années avec la téléphonie sur IP, les systèmes de sécurité VPN, la visioconférence, les offres de télécommunications unifiées...
Le SaaS et le Cloud n'échappent pas à la règle: Cloud et Saas sont-elles les solutions qu'attendaient les PME? Le risque de perte de maitrise (sécurité, confidentialité) est-il une réalité? Comment le déploiement de la fibre optique et du très haut débit bouleversent-ils les prévisions d'hier?
Essayons d'y vois plus clair, en commençant par un petit retour en arrière...
Pour lire la suite de cette tribune libre, rendez-vous sur notre blog experts
SalesForce.com rachète Heroku et sa plate-forme PaaS Ruby
L'annonce par Salesforce.com du rachat d'Heroku, qui propose une plateforme PaaS (Platform as as service) pour la conception d'applications en Ruby, vient confirmer que le spécialiste du CRM veut se positionner comme guichet unique pour le développement dans le cloud. La gamme de services d'Heroku va passer sous la marque Salesforce.com. La plateforme sert de socle à plus de 100 000 applications écrites dans le langage Ruby, très répandu. « C'est un positionnement vers les développeurs d'applications de prochaine génération, en particulier de logiciels pour réseaux sociaux et appareils mobiles », a déclaré Ray Wang, directeur général et analyste de Constellation Research.
La technologie Heroku va compléter la plate-forme Force.com de Salesforce.com (surtout utilisée par les éditeurs de logiciels indépendants et les entreprises pour développer des applications métiers transactionnelles), ainsi que le partenariat récemment entre VMForce et VMware pour le développement Java en entreprise. Salesforce.com, qui dispose également de technologies pour développer des sites web et des applications départementales, a annoncé ce mardi la création d'un nouveau service Database.com. Une fois l'opération de rachat terminée (la finalisation est prévue pour l'an prochain), Heroku sera le tout dernier membre à intégrer le pool des technologies de développement baptisé Force.com 2.
Des tarifs basés sur le temps d'utilisation du service
Heroku déploie des applications Ruby à l'intérieur de conteneurs appelés « dynos » dont chacun fonctionne de façon indépendante sur une grille (Dynogrid). Les Dynos savent encapsuler la logique d'application, le framework de développement, le middleware, le serveur d'application, la machine virtuelle et d'autres couches. Le nombre de dynos exécutés pour une application donnée, a un impact direct sur la performance globale de l'application, indique le site web de Heroku qui détaille le mode de fonctionnement.
Comme d'autres offres PaaS, Heroku applique également des tarifs rapportés au temps d'utilisation. « Certains développeurs se plaignent que le service coûte cher, mais vous en avez pour votre argent », estime Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Il existe des offres moins chères, mais dans ce cas, vous avez juste une infrastructure cloud seule, qui n'inclut aucun service réel, ni middleware. »
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L'annonce de l'achat de Heroku par Salesforce.com donne un sens au lancement de Database.com laquelle permet aux clients d'utiliser son infrastructure de base de données sous-jacente. Il ne fait pas de doute que Salesforce.com va faire la promotion de Database.com auprès des clients d'Heroku afin de les inciter à l'utiliser comme vitrine pour leurs applications. Mais Heroku offre déjà sur sa plate-forme un service de base de données basé sur PostgreSQL. « C'est vraiment important, pour nous et pour Salesforce.com, qu'il n'y ait pas de changement en ce qui concerne notre base installée », a déclaré James Lindenbaum, le co-fondateur de Heroku dans une interview téléphonique à notre confrère D'IDG NS, Chris Kanaracus. « Nous voulons absolument continuer à la supporter, avec l'objectif de proposer davantage de choix au fil du temps. Cette base sera un des choix possibles. » Heroku ne prévoit pas non plus de quitter son hébergement actuel chez Amazon Web Services. « Nous tenons absolument à rester là où nous sommes. Nous allons probablement étendre nos hébergements à d'autres datacenters et à d'autres fournisseurs, mais les décisions serons prises en fonction des choix d'utilisation du client », a déclaré James Lindenbaum.
Des points communs entre Salesforce.com et Heroku
Parker Harris, co-fondateur et vice-président exécutif de la technologie chez Salesforce.com, a confirmé que l'accord prévoyait que le transfert se ferait sans interruption de service pour les clients actuels de la plateforme PaaS rachetée. « Notre objectif est de reprendre sa stratégie et sa mission, de l'enrichir et d'accélérer son succès. Heroku continuera à être Heroku. Et davantage encore », a t-il écrit dans billet de blog.
« Il y a des parallèles évidents entre les entreprises », a ajouté le responsable de Salesforce.com. D'abord, le support de l'architecture multi-tenant et la même vision sur ce que doit devenir le cloud computing. Ensuite, l'engagement « quasi religieux » d'Heroku pour construire un service intelligent, qui fonctionne bien. Enfin et surtout, le dévouement d'Heroku pour ses développeurs - les clients de son service - m'a beaucoup impressionné.
Heroku : des applications plus techniques que celle de Salesforce
L'analyste Michael Coté voit tout de même quelques différences culturelles entre les deux sociétés, « mais cela ne l'emporte pas sur les aspects positifs potentiels », estime-t-il. « La base d'applications de Heroku est de toute évidence un peu plus technique que celle de Salesforce, plus professionnelle. Mais Salesforce veut clairement entrer dans le développement d'applications plus générales, et Heroku cadre bien avec cet objectif », a t-il ajouté. « Heroku a récemment réalisé un tout nouveau système de gestion du cycle de vie des applications (ALM) pour les logiciels Ruby exécutés dans le cloud. S'ils parviennent à l'étendre pour le faire fonctionner avec les API (interfaces de programmation) de Salesforce, les bases de données, et la plate-forme Force.com, cela profitera aux deux communautés. »
Mais Salesforce.com regarde aussi clairement au-delà du développement d'applications et cherche à accroitre son influence auprès des entreprises, souligne également Michael Coté. Il fait remarquer la récente annonce d'un service de gestion informatique RemedyForce, en partenariat avec BMC. « Salesforce essaie d'avoir une plus grande emprise sur le monde IT en balayant tout ce à quoi peut ressembler un « département IT » dans un monde Cloud/SaaS, » juge l'analyste de Redmonk. (...)
Dreamforce 2010 : Chatter de Salesforce.com s'offre une version gratuite
Chatter emploie des fonctionnalités classiques de réseau social comme les profils utilisateur, la mise à jour du statut, l'information en temps réel et le partage de fichiers. Maintenant, quand une personne acceptera une invitation Chatter , il recevra gratuitement ce service. Cette version aura cependant quelques limitations par rapport à d'autres versions du logiciel, tels que Chatter Plus, qui permet aux utilisateurs de « suivre » les données d'entreprises et de personnaliser leurs outils. Salesforce.com mise sur cette action marketing pour migrer les utilisateurs gratuits vers le modèle premium (15 euros par mois)
Quelques 60 000 clients de Salesforce.com sur 87 000 ont déployé Chatter depuis sa sortie, selon la société. Cette solution de collaboration a eu un impact important sur l'industrie IT, souligne Denis Pombriant, analyste chez Beagle Research. « En premier lieu, il a créé ou renforcé un marché de niche sur les technologies de collaboration. Deuxièmement, il est une nouvelle preuve de la robustesse du modèle de cloud computing et [de Salesforce.com plate-forme Force.com] en particulier. Et enfin, il popularise les médias sociaux », écrit-il sur son blog. Il ajoute « Chatter évite beaucoup de pièges vus dans d'autres médias sociaux car il est orienté vers l'entreprise et semble bien fonctionner d'après les retours ».
Marc Benioff, PDG de Salesforce a annoncé lors de sa présentation que le groupe lancera en février prochain, Chatter.com, qui sera disponible pour tout le monde, sans frais. Comme pour Chatter Free, le dirigeant espère que ce site permettra de recruter d'autres utilisateurs.
Dreamforce 2010 : Database.com, prochain service de Salesforce.com
Salesforce.com se lance dans la base de données accessible en ligne. Son futur service « à la demande » s'appelle Database.com et vient d'être présenté sur la conférence Dreamforce que l'éditeur tient cette semaine à San Francisco (6-9 décembre). Le service est en partie basé sur la base de données d'Oracle, longtemps utilisée par Salesforce.com. Mais il s'appuie aussi sur des dizaines d'autres technologies qui constituent l'infrastructure de cloud de Salesforce.com. Cette dernière supporte maintenant près de 87 000 clients dans le monde, rappelle Eric Stahl, directeur senior responsable du marketing produit.
Les développeurs pourront utiliser le nouveau service comme socle pour tout type d'application. Database.com sera accessible à travers ses API (interfaces de programmation) SOAP et Rest depuis n'importe quel langage, plateforme ou terminal. Il ne s'adressera donc pas seulement à ceux qui développent sur Force.com, mais conviendra aussi pour des applications exploitées sur le cloud EC2 d'Amazon ou sur d'autres services, grâce aux API qui appellent vers Database.com.
Avant l'annonce faite sur Dreamforce, hier, Eric Stahl a présenté des exemples, en particulier une application écrite en PHP (hypertext preprocessor) fonctionnant sur Amazon Web Services. Celle-ci faisait remonter des données sur Facebook et interrogeait une instance de Database.com pour récupérer des informations. Chaque instance de la base de données pourra être exploitée dans différents contextes, du site web à l'application mobile.
Des boîtes à outils pour Java, .Net, Ruby et PHP
Mais Salesforce.com compte aussi vendre son service aux entreprises avec des arguments bien rodés, tels que le chiffrement SSL, le SSO (single sign-on) et des fonctions de sécurité avancées. Sans oublier les arguments de base de l'éditeur : ses capacités d'évolution automatique, d'ajustement des ressources et de mise à jour régulière du système.
En complément, la société de Marc Benioff va ajouter des fonctions au-dessus de Database.com, notamment un « modèle de données sociales » prédéfini avec des notions de profils d'utilisateur, de mises à jour de statuts, de fils d'actualité et autres entités utilisées par les réseaux sociaux. En utilisant un jeu d'API adaptée à ces usages, les développeurs pourront créer des applications fonctionnant avec ce modèle.
Les clients disposeront aussi d'une console d'administration et d'outils d'ETL pour charger les données dans Database.com. L'éditeur fournira par ailleurs des boîtes à outils spécifiques pour différents langages (Java, .Net, Ruby et PHP), ainsi que pour les environnements mobiles iOS et Android, et les plateformes AppEngine de Google, Azure de Microsoft, Amazon Web Services ou encore pour Facebook et Twitter.
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Il existera une version de base gratuite. Elle acceptera trois utilisateurs, 100 000 enregistrements et 50 000 transactions pour mois. Au-delà, le tarif mensuel s'élève à 10 dollars pour chaque tranche de 100 000 enregistrements et 10 dollars pour 150 000 transactions. En complément, pour 10 dollars par utilisateur de l'application et par mois, Enterprise Services ajoute une couche de sécurité et d'authentification.
Peu adapté aux gros volumes de transactions, selon Monash
La base de données de Salesforce.com utilise une architecture différente de celle des autres fournisseurs, considère Curt Monash, du cabinet Monash Research. « Il ne répartit pas les éléments entre des milliers de tables et se concentre sur la programmation des objets métiers. De ce fait, vous passez à côté de certains avantages, mais aussi de certaines complications typiques de la programmation relationnelle ».
En tenant compte du fait que les temps de latence du réseau est l'un des principaux facteurs de performance, Database.com ne conviendra probablement pas aux processus transactionnels exigeants, ajoute Curt Monash. « A l'inverse, lorsque vous bâtissez des applications pour lesquelles chaque utilisateur ne fait que quelques transactions par heure, cela importe sans doute assez peu, reconnaît le consultant. Il ne s'agit pas d'une architecture destinée à de gros volumes de transactions, mais la majorité des applications ne produisent pas de tels volumes ».
Comment les clients vont-ils percevoir cette évolution ?
Database.com est prévu pour 2011, mais on ne sait pas exactement à quel moment interviendra la disponibilité générale du service. Mais, comme pour ses autres produits, l'éditeur fournira d'abord une version bêta privée. Certains partenaires sont déjà sur les rangs pour soutenir le lancement. Parmi eux, Progress Software et Informatica proposent des produits pour aider les clients à alimenter les bases de données.
Pour China Martens, analyste du cabinet 451 Group, le nouveau service pourrait constituer une solide source de revenus pour Salesforce.com. De fait, l'éditeur se diversifie en proposant plusieurs offres, constate-t-elle. Mais cela reste difficile d'être à la fois un spécialiste du CRM (gestion de la relation client) et un fournisseur d'infrastructure. Elle se demande comment cette nouvelle évolution va être perçue par les clients. Certains d'entre eux pourraient préférer voir l'éditeur se concentrer davantage sur son offre de CRM.
Eric Stahl, responsable du marketing produit de Salesforce.com, affirme, lui, que les clients qui ont entendu parler de Database.com sont déjà impatients de l'essayer. (...)
Dématérialisation : Itesoft diversifie ses partenariats
Itesoft, spécialiste de la dématérialisation, déploie depuis trois ans une stratégie en indirect. Elle assure 30% du chiffre d'affaires, l'éditeur souhaite rééquilibrer encore plus son activité dans cette direction. Il compte cinq canaux différents. Historiquement, l'éditeur passe par de grands intégrateurs, des SSII de type Logica ou Steria pour une clientèle de grands comptes. Ces partenaires vont au-delà de la capture vers des notions de gestion de contenus.
Parallèlement, les spécialistes commercialisent les solutions Itesoft, tout autant comme distributeurs que comme intégrateurs. Des éditeurs proposent pour leur part les solutions d'Itesoft en OEM, c'est le cas d'Infor.
La dématérialisation s'ouvre à toutes tailles d'entreprise
Itesoft passe également par les spécialistes du BPO (Business Process Outsourcing), qui intègrent ses solutions, en particulier dans le domaine de la santé. Dernier cas de figure, celui des « influenceurs », apporteurs d'affaires ou consultants qui assurent la promotion des solutions de l'éditeur.
Ce déploiement de l'indirect, ou plutôt des « alliances » comme on dit chez Itesoft, accompagne la montée en puissance de la dématérialisation qui s'ouvre à la gestion de contenus et à toutes les tailles d'entreprises. « Nous recrutons de nouveaux partenaires, mais à valeur ajoutée, comme Applium qui évolue dans le monde SAP [intégrateur de l'offre All-in-One pour grosses PME], ou des externalisateurs », note Nathalie Moreau, la directrice des alliances de la société.
Illustration : siège social d'Itesoft à Aimargues, dans le département du Gard. L'entreprise dispose aussi de bureaux à Paris (source : Itesoft).
(...)
BI en Open Source : Pentaho ouvre un bureau en France
Editeur d'une suite décisionnelle en Open Source, l'Américain Pentaho étend sa présence européenne en s'implantant en France. C'est Michel Fritz, un ancien collaborateur de Talend (spécialiste de l'intégration de données) qui se voit confier la responsabilité de ce bureau français, installé à Nanterre. Pour l'instant constitué de deux personnes (l'une chargée des aspects techniques, l'autre du commercial), le bureau devrait s'étoffer l'année prochaine.
Pentaho, qui a acquis une certaine notoriété dans le monde de la Business Intelligence (BI), dispose déjà de six bureaux en Europe, en Angleterre, Allemagne, Belgique, Espagne, Suède et Irlande. La société a été créée en 2004 par Richard Daley et trois autres spécialistes de la BI qui avaient précédemment fondé deux sociétés dans ce domaine, AppSource Corporation, revendue à Arbor Software (repris par Hyperion, puis par Oracle), et Keyola, racheté par Lawson Software. « Ayant décidé de faire une suite BI en Open Source, ils ont recruté les plus grands projets dans différentes catégories pour les mettre sur une même plateforme », explique Vinay Joosery (photo ci-dessus), vice-président pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Après s'être concentré sur la création du produit, ils ont investi dans sa commercialisation, il y a environ deux ans. En 2010, leur expansion européenne s'est accentuée. « Nous comptons actuellement 60 partenaires en Europe dont la moitié ont été recrutés cette année », confirme le vice-président.
Une suite intégrée incluant du datamining
L'offre principale de Pentaho repose sur sa suite qui rassemble des outils d'intégration de données (ETL), d'analyse, de reporting, de tableaux de bord et de datamining. C'est le produit le plus vendu par l'éditeur. Toutefois, il est possible de retenir simplement l'ETL ou la partie Reporting, explique Michel Fritz. « Dans la pratique, notre valeur ajoutée, c'est d'avoir une suite complète dont les différents éléments travaillent ensemble, explique le responsable du bureau français. Les développements se font de façon beaucoup plus rapide car les modifications se répercutent vite. » Il met aussi en avant la solution de datamining (qui s'est fait connaître sous le nom de Weka avant d'être intégrée par Pentaho), l'un des points distinctifs de l'offre par rapport à celles de certains concurrents.
Outil de conception des rapports, cliquer ici pour agrandir l'image
En France, une partie de la mission de Michel Fritz consistera à recruter de nouveaux partenaires. L'éditeur en compte déjà trois sur l'Hexagone, Smile, Linalis et Valuetis, qui couvrent la majorité des clients. « Nous cherchons à travailler avec des partenaires qui apporteront une valeur ajoutée par rapport à ce que représente Pentaho. Des sociétés ayant une expérience dans l'intégration Open Source, spécialistes de la BI et qui pourront apporter un spectre de spécialisation métier autour de Pentaho. »
L'éditeur dénombre 12 000 clients payants au niveau mondial dont environ 400 en Europe, indique Vinay Joosery. « Toutes les 30 secondes, nous enregistrons un téléchargement pour la suite BI », précise-t-il. L'adoption de l'offre Open Source se poursuit. « Il y a chaque jour 3 à 4 nouveaux clients qui souscrivent à une offre Pentaho dans le monde », ajoute Michel Fritz (photo ci-dessous).
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Jitterbit réplique les données de Salesforce vers EC2 d'Amazon
Les clients de l'application hébergée Salesforce vont pouvoir répliquer plus facilement leurs données en temps réel vers le cloud d'Amazon en passant par le service annoncé hier par Jitterbit, éditeur californien spécialisé dans les solutions d'intégration de données en Open Source. Salesforce.com propose lui-même des outils d'exportation de données, mais ses utilisateurs ne les trouvent pas pratiques, si l'on en croit Ilan Sehayek, directeur technique de Jitterbit. Il explique que le service CloudReplicate fourni par sa société met à jour dynamiquement le schéma de la base de données sur EC2 au fur et à mesure que l'information est modifiée dans le cloud de Salesforce.com. L'intervention de l'entreprise s'en trouve réduite. C'est important, estime-t-il, dans la mesure où les clients de Salesforce.com ajustent sans cesse leur modèle de données.
L'un des premiers utilisateurs du service fait écho aux propos d'Ilan Sehayek. Il s'agit d'AWPRx, une société de 25 personnes qui édite un logiciel pour gérer la compensation entre pharmacies et compagnies d'assurance. Son PDG, Jay Roy, explique que son entreprise utilisait déjà EC2 pour stocker ses données. Il juge que l'automatisation apportée par CloudReplicate constitue une amélioration importante, « énorme », et de loin préférable au processus manuel antérieur, très consommateur en ressources humaines et « qui ne fonctionnait pas comme nous le voulions », explique-t-il. Sa société utilise les données sur EC2 en combinaison avec les outils de Business Intelligence de Pentaho pour générer les rapports dont elle a besoin. Des rapports qu'il est beaucoup trop compliqué de produire avec Salesforce, selon Jay Roy.
Des concurrents tels que Boomi et Cast Iron Sytems
A l'instar d'un nombre croissant d'entreprises, AWPRx a troqué ses systèmes installés en interne pour un ensemble de services dans le cloud. L'éditeur n'utilise plus de serveurs dans ses locaux. Il est passé de l'application qu'il avait développée en Java à la solution de Salesforce.com. De la même façon, il a lâché son contrat d'hébergement négocié avec Rackspace pour passer sur EC2.
Jitterbit concurrencent des acteurs comme Boomi, acquis par Dell début novembre, et Cast Iron Systems, racheté par IBM en mai dernier. Ses clients utilisent déjà ses outils pour synchroniser les données de Salesforce avec leurs applications internes, rappelle son PDG Ilan Sehayek. Le nouveau service proposé pour Amazon EC2 leur donne une autre option et ne crée pas de « choc de culture » puisque ces entreprises travaillent déjà avec des solutions SaaS (software as a service), fait-il remarquer.
Le tarif du service CloudReplicate est fixé à 899 dollars par mois. Il s'incrémente en fonction du volume de données et du nombre de processus associés qui sont concernés. L'offre supporte actuellement MySQL, SQL Server et les bases de données d'Oracle. Jitterbit indique qu'il prévoit de cibler d'autres applications SaaS, mais sans autre précision pour l'instant. Il n'y pas de raisons techniques pour que ce service ne puisse pas fonctionner, d'une façon ou d'une autre, avec des concurrents d'Amazon EC2 tels que Rackspace, a ajouté Ilan Sehayek.
Illustration : Solution CloudReplicate (source : Jitterbit) (...)
SAP lance HANA, sa solution d'analyse haute performance
(Mise à jour) C'est à Bangalore, dans le cadre de sa 3e conférence TechEd de la saison, que SAP a confirmé la disponibilité d'HANA, sa solution logicielle pour effectuer en temps réel des analyses haute performance (d'où son nom de baptême : High-Performance Analytic Appliance), sur les données de production. Une offre qui présente la particularité de tirer parti des technologies d'analyse de données en mémoire, en s'appuyant sur les dernières évolutions des architectures matérielles. En particulier les dernières générations de processeurs multicoeurs et la possibilité d'accéder désormais à des capacités de mémoire très importantes (jusqu'à 2 To sur une lame de serveur, avec des composants mémoire toujours plus rapides et moins chers). Intervenant depuis Bangalore, Vishal Sikka, directeur technique du groupe allemand, a récapitulé au cours d'une conférence téléphonique les caractéristiques de cette offre dont il avait brossé les premiers contours dès le mois de mai, sur SapphireNow (à Francfort), puis au TechEd de Berlin, en octobre dernier.
Avec HANA, l'agrégation de données se fait à la volée, sur de très gros volumes transactionnels provenant de différentes sources et répliqués dans l'appliance. Cela permet de réduire sensiblement les temps de réponse sur des applications de type datawarehouse. Cela permet aussi des mises en oeuvre que l'on n'envisageait pas jusque-là, fait valoir SAP. Comme de faire remonter en temps réel les chiffres de vente de dizaines de points de vente répartis dans le monde pour mieux ajuster sa production, donne en exemple le directeur technique en évoquant un client dans le secteur des biens de grande consommation.
Planification complexe de ressources
Vishal Sikka a également annoncé la première application conçue pour cette technologie, SAP BusinessObjects Strategic Workforce Planning (illustration ci-dessus), en promettant que d'autres suivront. Celle-ci aurait été conçue en 70 jours par l'éditeur. En exploitant les capacités d'HANA, elle permettra à des directions opérationnelles de simuler en temps réel des scénarios de planification complexe de leurs équipes. Ils pourront évaluer le coût réel des différentes options, en s'appuyant sur un moteur capable d'analyser les contraintes et les impacts sur l'organisation, et en recourant à la modélisation prédictive.
Depuis plusieurs mois, certains clients de SAP testent HANA avec l'aide de quelques-uns des grands partenaires de l'éditeur officiant sur le versant matériel : HP, IBM, Fujitsu, Cisco... Vishal Sikka a également rappelé que SAP avait beaucoup collaboré avec Intel en amont. Parmi les clients pilotes du programme figurent des sociétés comme Coca-Cola Hellenic, le leader indien de la grande distribution Future Group (qui gère 1 000 magasins en Inde) ou encore le fabricant d'outillage Hilti qui est intervenu lors de la conférence téléphonique. Ces premiers utilisateurs se montrent très satisfaits des résultats, souligne le directeur technique de SAP. Pour convaincre d'autres clients, SAP leur a demandé des jeux de données provenant de différents scénarios d'activité, afin de leur montrer comment l'utilisation d'HANA peut les aider à améliorer ces processus.
L'un des principaux intérêts d'HANA est sa capacité à s'insérer dans le système d'information sans remettre en cause l'existant. L'offre s'adresse donc à tous les clients de SAP et non pas uniquement à ceux qui ont adopté la dernière génération de son ERP. Pour favoriser l'adoption d'HANA, l'éditeur compte aussi beaucoup sur la prochaine version de sa suite décisionnelle BusinessObjects 4.0. Déjà exploitée par certains clients, elle sera livrée au premier semestre 2011. Toujours agnostique par rapport aux différentes solutions du marché, cette suite permet de rassembler des données provenant de n'importe quel source. Vishal Sikka a rappelé que SAP l'avait complètement intégré à son offre NetWeaver (qui inclut la solution d'entrepôt de données BW).
Face à Exadata d'Oracle, HANA s'appuie sur différents constructeurs
Interrogé sur la présence sur le marché de la solution Exadata d'Oracle, qui combine matériel et logiciel pour accélérer les performances des datawarehouses, Vishal Sikka estime qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'un concurrent. Tant l'architecture des deux offres que leurs visées sont différentes, a-t-il indiqué. Avec HANA, SAP proposera des applications spécialisées sur des problématiques spécifiques, telles que Strategic Workforce Planning. Et, contrairement à Exadata, qui tourne maintenant sur les serveurs Sun d'Oracle (NDLR : sa première version fonctionnait sur du matériel HP), les appliances HANA reposeront sur les serveurs de différents constructeurs, dont HP et IBM.
Les tarifs de l'appliance n'ont pas encore été communiqués par SAP, mais ce dernier a tout de même précisé qu'il prévoyait trois versions (small, medium, large). Des configurations spécifiques pourront être constituées par le partenaire constructeur pour des besoins particuliers.
Illustration : L'application de planification des ressources humaines BusinessObjects Strategic Workforce Planning, de SAP. (...)
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