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(01/12/2010 15:21:14)

Un service de sécurisation des données pour Salesforce.com

Le service consiste à crypter de toutes les données considérées comme sensibles, avant qu'elles ne soient transmises au système de Salesforce.com. Selon un document rédigé par Navajo, même si ces données résident chez Salesforce.com, elles sont « totalement illisibles (et donc inexploitables) ». Toujours selon Navajo « le vol de la base de données, les fuites accidentelles, les demandes d'assignations faites au fournisseur SaaS et même le vol d'identité, deviennent inoffensifs, et la conformité réglementaire est assurée. »

Le logiciel de Navajo décrypte l'information quand elle est renvoyée à l'utilisateur final, les entreprises conservant le contrôle des clés de déchiffrement. Le service fonctionne en tâche de fond et ne requiert aucune modification du code de l'application SaaS, selon Navajo. Si les données circulant entre le data center d'un fournisseur SaaS et le navigateur d'un utilisateur final sont généralement cryptées, la copie de la base de données résidant chez le fournisseur SaaS peut ne pas l'être. Les données des utilisateurs demeurent vulnérables, même si le fournisseur SaaS procède à leur cryptage, car un employé peu scrupuleux ou un pirate pourrait y accéder et violer cette l'information, toujours selon Navajo. Le service virtuel peut être installé sur un appareil qui s'intègre au réseau du client, ou être fourni à titre de service par Navajo ou par un fournisseur tiers.

Une sécurisation polyvalente


Basé sur Linux, le système repose sur trois composants : un serveur proxy placé entre de l'application SaaS et les utilisateurs du client, un moteur de chiffrement utilisant « des méthodes de cryptage homologuées, basées sur des algorithmes NIST », et un outil de gestion et de contrôle de la sécurité avec une interface web. Le chiffrement, indépendant du hardware ou de la base de données, reste sécurisé jusqu'au déchiffrement, en partie pour permettre aux applications de continuer à fonctionner. Par exemple, la date et l'heure d'une réunion dans un agenda pourraient ne pas être chiffrées, mais d'autres détails pourraient l'être, comme le précise le document de Navajo. La technologie de sécurisation utilisée permet également à l'application de rechercher et de trier les données chiffrées.

Navajo a déjà inclus par ailleurs des fonctions comparables à celles vendues pour Salesforce.com sur d'autres applications SaaS, comme SuccessFactors, Google Apps et Oracle CRM On Demand. L'entreprise israélienne est en concurrence avec des sociétés comme PerspecSys, laquelle propose aussi un service spécialisé pour la protection des données sur Salesforce.com. Selon Steve Coplan, analyste du cabinet 451 Group, qui a rédigé un récent rapport sur Navajo, « les enquêtes montrent que les questions de confiance et de sécurité sont déterminantes pour décider une entreprise à adopter le cloud computing. « Les fournisseurs de SaaS et les entreprises savent qu'en faisant cet investissement stratégique pour résoudre ces questions, ils peuvent contribuer à faciliter l'adoption du Cloud. Ce qui rend Navajo pertinent, » a t-il ajouté. Cependant, « nous craignons que, si l'offre spécifique de cette jeune société pour le respect et la confidentialité des données peut susciter l'intérêt, la société risque de se créer un handicap, en particulier si la conformité est comprise à juste titre comme un sous-ensemble de la sécurité et que la confidentialité des données comme un aspect de la transformation structurelle, » écrit Steve Coplan.

(...)

(26/11/2010 13:06:18)

HP pourrait lâcher Oracle pour Salesforce sur 35 000 postes

Décidément, les relations ne sont pas au beau fixe entre Oracle et HP. La zizanie pourrait s'intensifier avec l'abandon, par le second, de l'application de CRM (gestion de la relation client) du premier au profit de Salesforce.com. Depuis l'été, plusieurs accrocs ont successivement altéré les contacts au sommet entre les deux groupes. Ce fut d'abord la démission forcée de Mark Hurd, PDG de HP, qui conduisit le PDG d'Oracle, Larry Ellison, à apostropher le conseil d'administration du numéro 1 mondial de l'informatique, puis à embaucher à la présidence de son propre groupe le dirigeant en rupture de ban. Ce furent ensuite les accusations dirigées vers le nouveau PDG de HP, Léo Apotheker, avec la volonté d'amener cet ex-dirigeant de SAP à témoigner dans le cadre du procès TomorrowNow portant sur le vol de logiciels à Oracle (procès à l'issue duquel SAP vient d'être condamné à verser 1,3 milliard de dommages et intérêts).

Il semble maintenant que HP s'apprête à lâcher Oracle Siebel pour le logiciel Salesforce, proposé en mode SaaS, dans le cloud. Un contrat qui concernerait au bas mot 35 000 à 40 000 postes. Si cette décision de migrer est avérée, voilà qui constituerait un sacré pied de nez à Mark Hurd. Pourtant, il ne serait pas ici question de règlement de comptes. Selon un analyste, cité par le site International Business Times, passer à Salesforce permettrait à HP d'économiser beaucoup d'argent. Avec cette migration, HP pourrait  réduire sa facture de 40 à 50% par rapport à Oracle Siebel, selon ce qui aurait été rapporté à Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. C'est la note qu'il a rédigée à partir de ces informations qui a lancé les rumeurs. Il y précise que Salesforce.com espère annoncer le contrat à l'occasion de son événement annuel Dreamforce qui se tiendra à San Francisco du 6 au 9 décembre prochain.

Pour l'instant, ni HP ni Salesforce.com n'ont souhaité commenté ces informations. En revanche, la société de Mark Benioff est plutôt optimiste sur ces prévisions de résultats. Elle vient encore de relever ses estimations pour son exercice 2011 sur lequel elle prévoit un chiffre d'affaires situé entre 1,647 et 1,649 milliard de dollars. Et elle a indiqué être sur les rails pour atteindre les deux milliards de chiffre d'affaires en 2012.

Illustrations : capture d'écran des applications Siebel et Salesforce (crédit photo : D.R.) (...)

(26/11/2010 12:21:23)

Oracle vs. SAP : une sanction excessive dans l'affaire TomorrowNow ?

Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, s'est dit surpris par le verdict fédéral prononcé mardi dans l'affaire de violation de propriété intellectuelle opposant SAP à Oracle, et qui exige le versement de 1,3 milliard de dollars de dommages et intérêts à Oracle. La décision du jury prononcée devant le tribunal fédéral d'Oakland, en Californie, est intervenue un jour à peine après les délibérations finales. Commentant le montant qui lui a été accordé, Oracle a indiqué que c'était la plus grande peine jamais prononcée contre une entreprise dans une affaire de piratage de logiciels. Même si ces dommages sont très inférieurs aux 4 milliards de dollars réclamés par Oracle, ils sont beaucoup plus élevés que les 40 millions de dollars que SAP se disait prêt à payer en reconnaissance de son délit. Après le verdict, SAP a fait part de sa déception quant au montant des dommages infligés et a déclaré qu'elle utiliserait « toutes les possibilités » pouvant déboucher sur leur réduction. Il faut donc s'attendre à ce que l'entreprise fasse appel de la décision.

Des aveux lourds de conséquences

La plainte d'Oracle contre SAP est liée aux actions de TomorrowNow, une ancienne filiale de SAP aujourd'hui fermée, qui a vendu des services de support technique tiers à des clients d'Oracle, à un tarif 50% moins cher que ceux habituellement facturés par le vendeur. En août dernier, SAP a reconnu sa responsabilité dans le vol de licence à l'origine de la plainte d'Oracle. Le mois dernier, SAP a même admis que certains de ses dirigeants avaient pu être au courant de cette activité illégale. Avec de tels aveux, le verdict était connu d'avance. « Même en considérant ces éléments, le montant du trophée est surprenant, étant donné l'ampleur limitée des opérations menées par TomorrowNow, » a estimé Paul Hamerman. « L'activité de TomorrowNow consistait à faire des mises à jour de conformité et à corriger des bugs dans les logiciels,» a déclaré l'analyste. « Elle ne cherchait pas à revendre des logiciels téléchargés illégalement, » a-t-il ajouté.

Un condamnation pour l'exemple

Selon lui, le jury aurait dû fonder sa décision sur la quantité de contrats de maintenance détenus par TomorrowNow pour évaluer le montant des dommages. « TomorrowNow avait un portefeuille de 300 à 400 clients, et faisait payer environ 50% de moins que ce qu'Oracle aurait facturé en frais de maintenance, » a-t-il indiqué. Ce qui rend le calcul des revenus potentiellement soustraits à Oracle relativement simples à établir, d'après Paul Hamerman. « Les pertes de revenus se limitent aux contrats de maintenance vendus par TomorrowNow, » a-t-il ajouté. « Le système de tarification était simple. Peu importe, que ce qu'Oracle facturait, TomorrowNow le faisait à moitié prix. » Au final, selon l'analyste, le verdict met surtout SAP dans une situation délicate. « Même si le premier souci de l'entreprise était d'éviter d'autres désagréments et de se libérer de cette affaire, le montant de l'amende décidé par le jury va la forcer à aller en appel et à étaler le procès dans le temps, » a-t-il estimé. La décision prise par le tribunal californien devrait également servir d'avertissement à d'autres entreprises tierces qui vendent de la maintenance et les inciter « à respecter plus scrupuleusement la propriété intellectuelle, » a-t-il conclu.

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(25/11/2010 16:39:45)

L'issue du procès SAP/Oracle va-t-il faire grimper le coût du support

Si le jugement rendu contre SAP en faveur d'Oracle est confirmé, cela pourrait créer quelques turbulences sur le marché des fournisseurs de services de support et conduire à hausser le coût des applicatifs sur l'ensemble de leur durée d'utilisation. C'est ce que pense David Bradshaw, analyste pour le cabinet d'études IDC, interrogé par nos confrères de Computerworld UK. Les DSI vont peut-être y réfléchir à deux fois avant de choisir un prestataire indépendant pour les aider à maintenir leurs applications.

SAP a été condamné cette semaine à verser 1,3 milliard d'euros pour le vol de fichiers utilisés pour la maintenance de logiciels inscrits au catalogue d'Oracle. Le téléchargement illégal de ces outils a été commis par son ancienne filiale TomorrowNow, désormais fermée. L'activité de cette société consistait à fournir des services de support aux clients, notamment pour les versions d'applications qui n'étaient plus couvertes par les contrats de maintenance standard. Des services facturés à un tarif très inférieur à celui d'Oracle (la moitié du prix, généralement).

David Bradshaw souligne que si SAP peut se permettre de payer l'énorme dédommagement qui lui est réclamé à la suite du jugement (1,3 milliard de dollars), cette condamnation lui fait néanmoins sérieusement « perdre la face » et elle porte tort, par ricochet, aux fournisseurs de services de support. Il pense en effet que les éditeurs vont se sentir soutenus dans leur décision de facturer cher le coût du support aux entreprises, notamment celles qui continuent à exploiter des applications au-delà du délai prévu dans le contrat de maintenance initial. Pour David Bradshaw, il paraît évident que « cela va réduire le choix des clients ». De nombreuses entreprises sont pourtant mécontentes de la facture et du service fourni, rappelle le consultant. SAP lui-même a essuyé de vives critiques de la part de ses utilisateurs, entre juillet 2008 et janvier 2010, lorsqu'il a augmenté sensiblement le coût d'accès à son contrat de maintenance, en affirmant (à juste titre pourtant) en avoir augmenté le niveau de service. L'éditeur allemand a d'ailleurs dû faire marche arrière dix-huit mois plus tard.

Reconsidérer sa politique de support


Pour le consultant d'IDC, le jugement qui vient d'être rendu risque de réduire la marge de négociation des utilisateurs de logiciels. Les départements IT vont se sentir obligés de continuer à payer la maintenance au prix fort, même s'ils estiment que le service rendu ne correspond pas à ce qu'ils paient. « Les DSI vont devoir reconsidérer les systèmes qu'elles utilisent et le support qu'elles achètent », estime-t-il. Les utilisateurs de services proposés par des mainteneurs tiers doivent envisager des plans de secours. « Si vous ne voulez pas payer la redevance élevée que demande l'éditeur, il faut vous demander si vous pouvez vous en sortir sans maintenance, ou bien si vous devez migrer et vous extraire des systèmes existants coûteux à maintenir ».

Le procès TomorrowNow remet sous les projecteurs une autre plainte déposée par Oracle à l'encontre, cette fois, de Rimini Street, l'un des principaux fournisseurs indépendants de support IT aux Etats-Unis, selon IDC. Cette société, créée par le fondateur même de TomorrowNow (Seth Ravin), quelques temps après qu'il ait vendu sa structure à SAP, a été elle aussi assignée en justice par Oracle pour vol de propriété intellectuelle.

Les actionnaires de SAP plus touchés que les clients


Dans un blog, Paul Hamerman, vice-président de Forrester, fait remarquer que SAP reste dans une position délicate vis-à-vis de cette catégorie de fournisseurs qui représente tout autant pour lui que pour Oracle, un risque de pertes de revenus. SAP ne pouvait pas défendre de façon convaincante son entrée sur le marché du support indépendant (avec TomorrowNow) par crainte de légitimer une activité présentant de tels risques. Pour Paul Hamerman, choisir un fournisseur de services de support reste une décision importante. Et, à l'instar d'IDC, il pense que l'affaire Rimini Street va réduire l'intérêt, pour les entreprises, de faire appel à un support non propriétaire.

Un autre analyste de Forrester, Duncan Jones, avance d'autres arguments. D'une part, il souligne que le procès Rimini Street peut avoir une autre issue que l'affaire TomorrowNow. D'autre part, il note que, pour SAP, les effets négatifs ont davantage pesé sur les actionnaires que sur les clients. Duncan Jones considère que la concurrence se maintient sur le marché croissant des services de support indépendants des éditeurs. « Il faut que les principaux acteurs IT continuent à se concurrencer autant que possible, à la fois en termes d'innovation technologique et sur un plan commercial ».

Illustration : de gauche à droite, David Bradshaw, analyste chez IDC, Paul Hamerman et Duncan Jones, respectivement vice-président et analyste chez Forrester. (...)

(25/11/2010 16:17:15)

HP en quête d'acquisitions dans la BI

La stratégie d'HP en matière d'acquisition portera particulièrement sur la business intelligence (BI), actuellement l'un des secteurs parmi les plus actifs de l'industrie, selon les analystes. Pour l'instant, HP ressemble à un « sandwich BI sans la tranche qui va au milieu », a déclaré James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « Ils ont le matériel, ils ont les services, mais ils n'ont pas le logiciel », a-t-il ajouté. Mais, selon lui, cela va sans doute changer. « De toute évidence, HP va acquérir une grande marque déjà établie en pure player BI. »

Le nouveau patron de HP, auparavant CEO de SAP, où il a également occupé d'autres fonctions de direction (notamment la tête de la filiale française) , fait montre d'une certaine expérience en matière d'acquisitions dans le secteur de la business intelligence. Comme le rappelle James Kobielus, SAP avait dépensé près de 6,8 milliards de dollars pour racheter Business Objects en 2007. Selon lui, il existe certainement « une forte probabilité » que HP s'intéresse à MicroStrategy, « une bonne entreprise mondiale, qui offre de bons produits. » Mais, toujours selon l'analyste, « MicroStrategy s'est beaucoup focalisée sur des fonctionnalités essentielles de la BI, comme le reporting, devenues assez répandues, » a-t-il expliqué. De ce fait, il voit bien HP investir dans des niches de croissance comme le data mining et l'analyse prédictive, secteurs dans lesquels des vendeurs comme KXEN ou Angoss peuvent représenter des proies potentielles. Selon l'analyste, HP pourrait aussi être tenté par des vendeurs de technologies dont les produits seraient complémentaires de l'offre de BI, comme Informatica, spécialisée dans l'intégration de données. Teradata, leader mondial en matière d'entreposage de données et de développement de solutions analytiques, est une autre cible possible, d'autant que HP, propriétaire de la plateforme Neoview, a du mal à réaliser des percées majeures sur ce marché.

Jouer sur l'intégration verticale

Mais, pour James Kobielus, « HP doit faire plus que simplement acheter une série de fournisseurs de logiciels ». Pour lui, l'entreprise tirera plus de valeur de ses acquisitions si elle regroupe produits et intégration avec d'autres éléments, en particulier avec sa propre technologie de gestion systèmes et serveurs. « C'est là son véritable atout, si elle décide de cette stratégie, » a-t-il commenté. D'après les observateurs, il semble peu probable que HP s'oriente vers des applications du genre ERP (enterprise resource planning). Presque immédiatement après la nomination de Léo Apotheker, nombre de spéculations ont laissé entendre que HP pourrait racheter ou fusionner avec SAP. « L'hypothèse selon laquelle HP pouvait entrer à court terme dans le secteur du logiciel suppose vraiment un grand saut par rapport à son coeur de métier actuel,» a estimé Paul Hamerman, analyste chez Forrester, qui suit de près le marché des ERP. Cela dit, « il existe de belles possibilités d'acquisition dans de grands marchés verticaux », comme le secteur de la santé en particulier. Oracle semble prendre la même direction, comme en témoignent les 685 millions de dollars dépensés plus tôt cette année pour acquérir Phase Forward, un vendeur de logiciels de tests utilisés dans les essais cliniques. « En réaction, HP pourrait bien choisir de faire quelques achats préemptifs dans le secteur de la santé », a souligné l'analyste.

Optimiser les processus intra-entreprise

Dans les prochains mois, la stratégie de HP pourrait aussi s'orienter vers la collaboration entre « réseaux d'entreprises agiles », que Léo Apotheker avait lui-même qualifié de « prochaine grande étape » dans une interview accordée à IDG News Service plus tôt cette année, avant sa prise de fonction à la tête de HP. « La prochaine grande étape, ce n'est pas tant l'optimisation des processus au sein d'une entreprise, que l'optimisation des processus intra-entreprise, et cela ne peut se faire que sur des plateformes collaboratives », avait-il alors déclaré. L'entretien coïncidait avec son entrée au conseil d'administration de GT Nexus, le concepteur d'un portail Cloud où les utilisateurs pouvaient partager des informations avec les clients et les partenaires de leur chaîne d'approvisionnement. Le CEO de HP est toujours répertorié comme membre du conseil d'administration de GT Nexus.

De son côté, China Martens, du cabinet d'études Groupe 451, ne se prononce pas sur l'éventualité de voir HP s'engouffrer dans le domaine du logiciel. Selon elle, l'entreprise pourrait décider d'aller plus loin dans l'automatisation de services, en récupérant «soit un ancien acteur, soit un pure player SaaS comme RightNow », a-t-elle déclaré. « Il reste aussi la question, plus ancienne, de savoir si HP pourrait accueillir Salesforce.com, ce qui lui offrirait une base solide dans le monde des applications et à Salesforce.com un accès à la puissance et à la force de vente, qui, comme elle l'a souvent dit, lui fait défaut. »

Illustration : MicroStrategy, crédit D.R.

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(25/11/2010 16:05:44)

Un directeur technique nommé chez Salesforce.com

JP Rangaswami rendra compte directement au CEO de Salesforce.com Marc Benioff. Son travail consistera à « aider les clients européens à intégrer les innovations comme le temps réel, la mobilité et les liens sociaux fournis par les applications Salesforce et la plate-forme Force.com, ainsi que contribuer à la stratégie générale sur les produits. » Il apporte à Salesforce.com de 30 ans d'expérience de travail sur les technologies à de grandes entreprises, y compris la banque d'investissement Dresdner Kleinwort Wasserstein.

« Je crois que ce n'est qu'une question de temps avant de logiciels d'entreprise se compose de seulement quatre types d'application: la publication, la recherche, la réalisation et la communication », lit une déclaration sur son blog personnel. « Je pense que notre façon d'appréhender les droits numériques et de propriété intellectuelle aura pour effet de ralentir ou parfois même de bloquer l'innovation.» Cette dernière affirmation reflète la réputation JP Rangaswami en tant que défenseur des logiciels Open Source.

Se détacher du CRM

Mais sa nomination donne un signal aussi  pour SalesForce.com qui cherche à ne plus se présenter comme un simple fournisseur de logiciel de CRM à la demande sur lequel il a bâti sa réputation. L'éditeur a partiellement réussi à le faire, mais le nom de l'entreprise signifie qu'il sera impossible de supprimer complètement l'attache CRM, a déclaré Ray Wang, PDG de Constellation Research.

Marc Benioff peut être influencé par l'histoire. « Il peut se souvenir de la leçon apprise dans la disparition de Siebel qui a eu un grand écho dans l'industrie » explique Ray Wang. « Siebel était considéré comme un naïf averti, car il n'a pas pu obtenir dans les temps la plate-forme de développement du projet Nexus, finalement acquise par Oracle, » conclut-il.

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(24/11/2010 10:33:58)

Les formations aux SIG augmentent

L'enseignement en géomatique semble gagner du terrain dans l'Hexagone. C'est ce qu'indique l'association française pour l'information géographique (Afigeo) dans un bilan 2010 consacré à ce domaine. Selon l'Afigéo et le portail francophone de la géomatique et des systèmes d'information géographiques (SIG) Georezo, 80 formations ont été comptabilisées cette année dans ce secteur sur le territoire français, Outre-mer compris. Elles ont regroupé environ 40 % de Masters, 17 % de licences professionnelles et 13 % de BTS. Environ 92 % des cursus sont diplômants, 7 % sont certifiants et 1 % qualifiants. Par rapport à 2009, le niveau de formation en géomatique semble avoir augmenté : il réunit actuellement davantage de niveau Master (Bac + 5) et moins de  niveau licence (Bac + 3). L'étude indique également que la géomatique et les SIG ont rassemblé entre 15 à 25 élèves par promotion au cours de cette année. Une moyenne de 14 étudiants sont, en outre, sortis diplômés en juin 2010. Le délai moyen d'insertion, en légère augmentation, s'est élevé à 5 mois pour un premier poste en CDD*. L'association relève, en parallèle, une diminution des postes à pourvoir dans la fonction publique territoriale, et un ralentissement du recrutement dans les bureaux d'études et les SSII. Avec le développement des usages de l'information géographique (Google Maps, Mappy, GPS, IPhone...), la géomatique est néanmoins de plus en plus présente dans les formations liées aux technologies de l'information.

Un observatoire de l'offre des formations en géomatique

Parmi les actions engagées par l'Afigéo en faveur des formations en géomatique, un observatoire de l'offre a été établi grâce à une enquête menée auprès de 73 responsables de formation. Il a été réalisée en lien avec le site GeoRezo. L'organisme a également plaidé auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche pour faire évoluer le concours d'ingénieur territorial en faveur des diplômés dans le domaine des SIG et de la géomatique L'Afigeo a également contribué à la réalisation d'un état des lieux sur la recherche en géomatique, un projet sollicité par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et par le ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, piloté par l'IGN (Institut géographique national). Elle également demandé une valorisation de l'information géographique dans le nouveau certificat Internet et informatique, métiers de l'environnement et de l'aménagement durable (C2I MEAD).

* Ces chiffres sont extraits d'une étude réalisée auprès d'un échantillon de 13 formations en géomatique. L'Afigeo recommande donc de les considérer avec prudence.

Illustration: Crédit photo: Esri

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(23/11/2010 16:45:52)

Affaire TomorrowNow : Oracle demande 1,7 Md$, le jury délibère

Le procès pour vol de logiciels opposant les éditeurs Oracle et SAP entre dans sa phase finale. Le groupe allemand a reconnu la violation « massive et prolongée » des droits d'auteur d'Oracle. Il devrait payer au moins 1,7 milliard de dollars de dommages et intérêts, selon l'un des avocats du plaignant. Lundi matin, les défenseurs des deux sociétés ont présenté leurs conclusions devant le tribunal d'Oakland, en Californie. A la suite de quoi le dossier a été transmis au jury de huit personnes pour délibération. Le verdict devrait probablement tomber avant les vacances de Thanksgiving, jeudi prochain.

SAP a admis que sa filiale TomorrowNow, aujourd'hui fermée, avait téléchargé illégalement, depuis le site web d'Oracle, de grandes quantités de logiciels et de matériel destiné au support technique de progiciels. L'enjeu du procès consistait à déterminer le montant des dommages et intérêts que SAP devra verser à Oracle.

La société de Larry Ellison demande que ce montant corresponde à la valeur que le logiciel représentait pour SAP au moment où l'éditeur allemand a racheté la société TomorrowNow, en 2005. « Quelle que soit la façon dont on fait le calcul, il est clair qu'il y avait des milliards de dollars en jeu pour SAP », a déclaré au jury David Boies, l'avocat d'Oracle, en présentant ses conclusions. Oracle affirme que SAP avait l'intention d'utiliser les logiciels volés, comportant des outils de support pour les progiciels ERP de PeopleSoft et de J.D.Edwards, propriétés d'Oracle, avec l'idée de détourner des clients vers les applications vendues par SAP. « Ils ont téléchargé une telle quantité de logiciels, si vite et de façon si intensive, qu'ils ont réussi à faire planter les serveurs d'Oracle », a insisté David Boies, se référant à des preuves présentées au cours du procès. Selon lui, « l'ampleur de ce détournement et la valeur logicielle justifie l'octroi de plus d'1 milliard de dollars en dommages et intérêts »

Des chiffres bidons, estime l'avocat de SAP

De son côté, l'avocat de SAP, Robert Mittelstaedt, a rétorqué dans sa plaidoirie finale qu'Oracle essayait de tromper le jury avec des chiffres bidons. « Ils réclament beaucoup plus que ce qu'ils sont en droit de demander, et ils essaient de vous tromper en vue de l'obtenir », a t-il déclaré au jury. Selon lui, « SAP ne devrait pas payer plus de 40 millions de dollars de dommages et intérêts ». Le montant du dommage subi se rapprocherait même davantage des 30 M$.

L'écart important entre ces estimations reflète la différence des méthodes présentées au procès pour établir le montant du dommage. Le jury devra s'appuyer sur celle qu'il juge la plus juste afin d'établir son calcul. Pour Oracle, SAP devrait payer la valeur d'une « licence théorique » - ou l'équivalent de ce que le groupe allemand aurait du acquitter si les deux entreprises avaient négocié le prix des licences correspondant aux logiciels volés par TomorrowNow.

Pour SAP, l'application d'une valeur de licence théorique n'a pas de sens dans ce dossier. L'éditeur se défend de ne devoir que les bénéfices perdus par Oracle a perdus à Oracle et gagnés par SAP comme résultante directe du méfait. « Dans la mesure où TomorrowNow n'a permis à SAP de détourner d'Oracle qu'une poignée de clients, les dommages réels ne devraient pas dépasser quelques dizaines de millions de dollars », a ainsi plaidé Bob Mittelstaedt. Mais pour David Boies, avocat d'Oracle, peu importe ce que SAP a tiré du vol des logiciels. « Les prévenus ne peuvent pas dire qu'ils ne devraient pas avoir à payer le coût intégral de la licence parce qu'ils n'ont pas réussi leur manoeuvre aussi bien qu'ils l'espéraient », a t-il déclaré au jury.

Pendant les trois semaines qu'a duré le procès, le jury a pu voir défiler à la barre une série de dirigeants haut placés, dont le PDG d'Oracle, Larry Ellison, sa présidente Safra Catz, l'ancien co-président Charles Phillips, ainsi que le co-PDG de SAP, Bill McDermott.

Il est peu probable que cette affaire ait un impact direct sur les actuels clients de chacune des deux sociétés impliquées. En revanche, certains observateurs du marché ont fait remarquer que cela pourrait toucher le marché des fournisseurs indépendants de services de support (l'activité exercée par TomorrowNow), parce que cela fait surgir le spectre de potentielles contestations judiciaires émanant d'entreprises évoluant sur le même secteur qu'eux.

Illustration : Le tribunal où se déroule le procès opposant Oracle à SAP (crédit photo : James Niccolaï / IDG News Service)

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