Flux RSS

R et D

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

956 documents trouvés, affichage des résultats 251 à 260.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(23/04/2010 16:17:17)

Un procédé original de gravure des nanostructures

La démonstration concerne deux modélisations en 3D. La première est une représentation du Cervin, montagne des Alpes, haute de 25 nanomètres et la seconde affiche la carte du monde en relief mesurant 22 micromètres sur 11, avec une échelle de 8 nanomètres pour 305 mètres. Pour mettre en perspective ces mesures, environ 1 000 de ces cartes peuvent tenir sur un grain de riz.

La technique utilisée par les laboratoires d'IBM est une aiguille de silicium disposant d'un diamètre de 100 nanomètres à sa base et de quelques nanomètres sur la partie la plus effilée. Cette aiguille est ensuite attachée à un élément flexible qui scanne la surface de la structure avec une précision de 1 nanomètre. Avec une combinaison de chaleur et de force, l'aiguille creuse le substrat pour créer les modèles, comme une fraiseuse ou un tour à bois.

Aujourd'hui, cette technologie permet de graver en 15 nanomètres, mais Big Blue assure pouvoir descendre encore en dessous. Elle représente un moyen de remplacer le mode de gravure actuelle dit de lithographie par faisceau d'électrons et de réaliser des économies de 80 à 90%.

(...)

(23/04/2010 09:46:37)

Alcatel-Lucent teste le 300 Mbit/s sur le xDSL

Selon Stefaan Vanhastel, directeur marketing chez Alcatel-Lucent Wireline Network, les chercheurs des Bell Labs ont présenté une technologie permettant de transférer des données à 300 Mbit/s sur une distance de 400 mètres en utilisant la technologie VDSL2 (Very high bitrate Digital Subscriber Line). Le responsable précise que selon le test, le débit peut même atteindre 100 Mbit/s sur 1000 mètres.

En soi, le VDSL2 plafonne à 100 Mbit/s sur une distance de 400 mètres. Donc pour obtenir un débit trois fois plus important, l'équipementier associe un certain nombre de technologies différentes. Il a ainsi recours à une première astuce, à savoir utiliser deux paires de cuivre simultanément. Une autre possibilité consiste à utiliser ce qu'il appelle le « mode fantôme ». Cette technologie s'emploie à créer virtuellement une troisième paire de cuivre qui envoie des données sur la combinaison des deux lignes physiques. Malgré tout un problème se pose. Lorsque l'on utilise ces deux technologies, on s'expose à beaucoup de diaphonie,  une forme de bruit qui dégrade la qualité du signal et réduit la bande passante. Donc au lieu d'avoir 300 Mbit/s, on n'a plus que 200 Mbit/s.

Pour résoudre ce problème, Alcatel-Lucent utilise la vectorisation, un procédé technique qui s'apparente aux casques anti-bruit. Ce système analyse en continu les conditions de bruit sur les lignes de cuivre et envoie ensuite un nouveau signal pour supprimer ce bruit. Stefaan Vanhastel annonce que « c'est une technologie vraiment complexe qui nécessite le traitement de Go de données sur le signal uniquement pour calculer les modèles de perturbation. »

[[page]]

A long terme, placer de la fibre-optique jusqu'aux foyers est la meilleure solution pour avoir une bande passante élevée. Et selon le dirigeant, dans 15 ou 20 ans, tous les foyers en seront équipés. Mais en attendant, les opérateurs doivent être capable d'optimiser les réseaux de cuivre existants.

Une technologie en voie de normalisation

Une étude marketing du cabinet Point Topic dévoile qu'actuellement, le cuivre est le moyen le plus répandu pour délivrer du haut-débit. Environ 65% des abonnés ont une connexion haut-débit basée sur le DSL (Digital Susbscriber Line), alors que 20% sont câblés et 12% bénéficient de la fibre optique.D'après cette étude, aujourd'hui, la vitesse moyenne de l'ADSL pour les ménages varie de 9,2 Mbit/s en Europe de l'Ouest et en Asie-Pacifique à 1,9 Mbit/s en Asie du Sud-Est.

Le recours à la vectorisation sur VDSL2 est actuellement en cours de normalisation par l'Union Internationale des Télécommunications. La dernière révision de la normalisation s'achève aujourd'hui et s'il n'y a pas d'autres commentaires, Alcatel-Lucent précise qu'elle sera ratifiée à la fin du mois d'avril. Pour Ericsson, qui travaille aussi sur des produits qui utiliseront la vectorisation, tout sera finalisé au plus tard au mois de juillet. Les deux sociétés pensent débuter cette année les essais sur le terrain de la vectorisation pour commercialiser cette technologie dès 2011.

Des débits qui dépassent les 300 Mbit/s peuvent être atteints en utilisant plus d'une paire de lignes de cuivre. Néanmoins, Alcatel-Lucent opte pour deux paires de cuivre car ce sera selon eux le scénario le plus réaliste au moment où cette technologie sera déployée dans les foyers. Stefaan Vanhastel estime que l'on pourrait utiliser six paires, mais ce serait fait uniquement pour raccorder les entreprises et peut-être pour un usage dans les réseaux de collecte des réseaux télécoms mobiles. Il ajoute : « nous aurions pu annoncer 1 Gbit/s ou 2 Gbit/s, mais nous avons volontairement choisi de ne pas le faire car ce n'est pas un scénario réaliste ». (...)

(19/04/2010 15:37:53)

HP trouve des performances de calcul pour les Memristors

Ces memristors (contraction de memory et resistors) comprennent une résistance avec de la mémoire et sont considérées comme le quatrième composant électrique passif (après condensateur, bobine et résistance).  Elles ont été élaborées à l'origine pour étendre la capacité mémoire des terminaux. Les chercheurs des HP Labs, qui ont démontré leur existence en 2008, ont découvert qu'elles pouvaient être utilisées pour le calcul logique. Cette découverte signifie que dans les 6 à 8 prochaines années, la memristor sera à même de gérer en même temps la mémoire et le calcul sur une même puce.

« Cette technologie a le potentiel d'inverser les fondamentaux de l'informatique, souligne Dan Olds, un analyste de Gabriel Consulting Group, car elles disposent de la combinaison processeur et stockage, qui agissent comme des synapses du cerveau humain. Connectées entre elles, les memristors amélioreront sensiblement la « reconnaissance de formes » par rapport aux ordinateurs traditionnels ».

Un potentiel important


Toujours au stade de la recherche, ces composants apporteront aux transitors une sorte de turbo boost, déclare Stan Williams, chercheur au HP Labs. « Les memristors devraient être utilisées dans certains équipements d'ici 3 ans. Elles sont néanmoins en concurrence avec les mémoires flash, mais comprendront plus de mémoire, consommeront moins d'énergie et seront plus rapides » conclu le scientifique.

« C'est potentiellement une technologie de rupture » observe un analyste sur l'industrie Rob Enderle « si la technologie est commercialisée rapidement et que le prix est abordable, cela pourrait effectivement transformer le marché de l'électronique grand public ». Les résistances à mémoire pourront concrétiser l'avènement du Web en 3D, car selon Dan Olds, elles ont une incroyable capacité de travail par rapport à leur taille ».

(...)

(12/04/2010 17:18:11)

Truffle 100 France 2010 : les plus petits éditeurs grossissent mais manquent toujours de soutien

En 2009, le chiffre d'affaires total des cent premiers éditeurs français de logiciels aura tout de même progressé de 5,3%, à 6 milliards d'euros. Truffle Capital, qui vient de mettre à jour son Top 100, fait apparaître une évolution équivalente pour la part de ce CA relevant exclusivement des activités d'édition : 4 Md€ contre 3,8% en 2008.

Le Top 5 réalise 55% du CA Edition, le numéro 1, Dassault Systèmes avec ses 1,25 milliards d'euros, pesant à lui seul 31% du Top 100. Derrière suivent Sopra Group/Axway (317,9 M€), Murex (265 M€), Cegid (219 M€) et Linedata services (144,5 M€). Malgré tout, ce quintet s'est légèrement érodé l'an dernier puisqu'il pesait 56% du Top 100 en 2008. Il est vrai que le chiffre d'affaires de Dassault Systèmes s'est trouvé quelque peu écorné en 2009.

Le Top 20 représente toujours 75% des revenus générés par le palmarès du Truffle 100, tout comme en 2008. Entre la 21e et la 100e place, les chiffres d'affaires s'étagent entre 5,2 et 27,6 M€. Les petits éditeurs ont globalement progressé en valeur : un an plus tôt, le 100e du classement ne réalisait que 4,5 M€ (3,7 M€ en 2007).

Le secteur résiste mais réduit ses marges

Le secteur a fait donc preuve l'an dernier d'une certaine résistance (fin 2008, les premiers effets de la crise avaient fait reculer le CA total de 1,7%, à 5,7 Md€). Néanmoins, le Top 100 n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2007 (6,3 Md€) lorsque Business Objects faisait encore partie des fleurons de l'industrie hexagonale du logiciel. Depuis trois ans, plusieurs acteurs importants ont quitté le Top 100. Après BO, GL Trade et Ilog ont été rachetés par des éditeurs étrangers. Et l'an dernier encore, Viveo (46 M€ de CA) et Etap-on-Line (7,5 M€) ont quitté le giron français, le premier racheté par le Suisse Temenos, le deuxième par l'Américain Concur.
Par ailleurs, si le chiffre d'affaires total du Top 100 a augmenté en 2009, « les marges sont sous pression », pointe Bernard-Louis Roques, directeur général, co-fondateur de Truffle Capital. De fait, le résultat net consolidé des éditeurs a chuté à 254 M€, contre 432 M€ en 2008, et il ne représente plus que 4,3% du chiffre d'affaires total (7,6% en 2008). En outre, les profits se concentrent davantage encore sur les plus gros acteurs : les cinq premiers du classement s'en octroient 91% (contre 84% un an plus tôt).

Illustration : Répartition du chiffre d'affaires du Truffle 100 en 2009 (Source : Truffle Capital)[[page]]Les effectifs progressent, globalement et en R&D

« La surprise, dans ce contexte difficile, c'est que les éditeurs ont continué à investir massivement en R&D, souligne en revanche Bernard-Louis Roques. Ils ont gardé le cap en raisonnant sur le long terme. Par rapport à d'autres secteurs, ils ont sans doute une meilleure visibilité grâce aux revenus récurrents que constituent d'une part, la maintenance annuelle associée aux logiciels et, d'autre part, les souscriptions. »

En un an, l'effectif total des cent premiers éditeurs français a augmenté de 2 735 personnes, à 53 933 collaborateurs, dont 19,5% employés sur les activités R&D (19,7% en 2008). Ces dernières sont stratégiques et une majorité d'éditeurs, 63%, n'envisagent toujours pas de les délocaliser. Ils sont toutefois un peu moins catégoriques chaque année. En 2008, ils étaient 68% à ne pas vouloir délocaliser leur R&D, 71% en 2007, 73% en 2006. « En grande majorité, les emplois de R&D ne sont pas 'outsourcés', estime Bernard-Louis Roques. Certaines parties non critiques peuvent l'être, mais pas les compétences-clés qui sont conservées en interne pour maintenir la réactivité et ne pas risquer de transférer son savoir-faire à ses concurrents ».
A noter qu'à eux seuls, les cinq premiers éditeurs regroupent 53% des effectifs R&D (10 518 personnes) du Top 100 et 45% de l'effectif total.

Le Crédit Impôt Recherche profite surtout aux plus gros

Toutefois, les petits éditeurs, en progression, peuvent être considérés aujourd'hui comme l'un des moteurs de l'industrie, à un moment où certains leaders souffrent de la crise, soulignent les promoteurs du Truffle 100. Il convient donc de les soutenir. Or, certaines mesures, telles que le Crédit Impôt Recherche (réformé en 2008) profitent surtout aux plus grandes structures. « Le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires a montré que 80% du CIR vont aux entreprises de plus de 250 salariés », rappelle notamment Bernard-Louis Roques. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place un Small Business Act à la française qui permettrait de réserver une partie des achats publics aux PME. Les avancées en la matière sont insuffisantes. « Ce combat n'est pas simple parce qu'une partie importante des décideurs politiques n'y est pas encore sensible », regrette le co-fondateur de Truffle Capital qui insiste sur la nécessité d'attirer l'attention, sans relâche, sur ces questions.

(...)

(07/04/2010 09:23:15)

Un 10ème anniversaire prometteur pour la Mêlée

A l'occasion de son 10ème anniversaire, l'association La Mêlée propose une édition « grand format » de son événement dédié aux utilisateurs et aux professionnels de l'informatique et des télécoms. Baptisé « Mêlée Numérique 14.0 » (l'association organisait à l'origine deux salons chaque année), ce rendez-vous durera cette année deux jours, au lieu d'un auparavant. Qu'est-ce qui justifie ce doublement de format, au-delà de la célébration de cette décennie d'existence ? Le premier élément de réponse concerne l'internationalisation du salon. Durant les premières années, l'événement avait logiquement une portée strictement « midi-pyrénéenne », avant d'impliquer depuis deux ans des acteurs des TIC venus des régions limitrophes d'Aquitaine, d'Andorre, du Languedoc-Roussillon ou du nord de l'Espagne.

A partir de cette année, le salon « La Mêlée Numérique » aura clairement une envergure internationale, avec la présence de délégations représentant l'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande, le Pays de Galles, ou encore la Nouvelle-Zélande. Evidemment, ce n'est absolument pas un hasard si tous ces pays sont également de grandes nations de rugby : la Mêlée ne porte pas ce nom pour rien. Dans cette perspective, la Mêlée Numérique a par ailleurs reçu le soutien de l'Union Européenne, qui lui a donné le label « Enterprise Europe Network ». Au-delà de l'anecdote, ce changement de « système d'ouverture » correspond à la mise en place de trois axes : l'international, l'interrégional (notamment avec les territoires de l'euro région qui rassemble Midi-Pyrénées, la Catalogne et les Baléares) et, au sein de Midi-Pyrénées, l'interdépartemental. En dix ans, la Mêlée a en effet organisé des événements sur les TIC dans les huit départements de la région.

[[page]]


En prenant cette nouvelle ampleur, la Mêlée Numérique conforte encore son statut de 1er salon informatique en province. 2 800 visiteurs sont attendus cette année au Centre des Congrès Diagora de Labège. Le salon leur proposera notamment 40 ateliers et conférences, un espace d'exposition qui réunira 150 exposants, l'Académie de l'Innovation et la Journée des Systèmes Embarqués, organisées en partenariat avec Midi-Pyrénées Innovation, ou encore la remise des Trophées de l'Economie Numérique, dont le Grand Prix sera remis par le Président de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et le Prix Spécial du Jury par Didier Gardinal, Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie de Midi-Pyrénées (voir le programme complet sur www.salon.meleenumerique.com). Les principaux soutiens de la Mêlée Numérique 14.0 sont, notamment, la Région Midi-Pyrénées, le Grand Toulouse, le SICOVAL ou la Caisse des Dépôts.

L'adoption de ce nouveau format est également liée à la concrétisation de deux projets forts : la création d'un « Cluster TIC » en Midi-Pyrénées, organisme collaboratif conçu avec des industriels régionaux des TIC, et l'ouverture attendue, dans le centre de Toulouse, d'une « Cantine » TIC, qui implique une participation active de l'ensemble des collectivités concernées, mais aussi de l'Etat et de l'Europe. Concrètement, il s'agirait d'un lieu d'échanges et de rencontres dédié aux technologies numériques, qui compterait des espaces de conférences et d'ateliers, des salles de réunion, des stations d'accès à Internet ou encore un forum de discussion ouvert organisé autour d'un bar. Il n'existe à ce jour qu'un seul endroit de ce type en France : la Cantine de Paris, créée par l'association Silicon Sentier et installée au 151 rue Montmatre, dans le 2ème arrondissement. La Cantine de Toulouse pourrait ouvrir ses portes fin 2010, juste à proximité de l'ENSEEIHT (Ecole Nationale Supérieure d'Electrotechnique, d'Electronique, d'Informatique, d'Hydraulique et des Télécommunications, plus simplement appelée « N7 »).

(...)

(02/04/2010 10:31:50)

SAP lance son outil collaboratif StreamWork

Comme prévu, SAP vient d'annoncer la disponibilité générale de son outil de collaboration en ligne, désormais baptisé StreamWork. Le logiciel a été accessible pendant plusieurs mois en version bêta, d'abord privée, puis publique, début février. Il y a presque un an maintenant que SAP a mentionné pour la première fois, sous le nom de Constellation, cette application de prise de décision en groupe, alors en gestation. Livrée en bêta publique sous l'appellation « 12Sprints », faisant référence à la méthode de développement agile Scrum, le logiciel vient donc de se voir définitivement nommé. « StreamWork » veut évoquer la fluidité. Le nom souligne la vocation de l'outil à fournir à une équipe géographiquement dispersée un espace en ligne pour avancer sans à-coup et sans entrave sur des sujets de toute nature, exigeant une prise de décision documentée et argumentée. 

« Ce peut-être la sélection d'un packaging pour un produit, donne en exemple David Meyer (photo), vice-président senior, responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects, basé en Californie, dans la Silicon Valley. Ou encore, le choix d'une date et d'un lieu pour un événement. On travaille avec l'outil comme on le ferait autour d'un tableau blanc », nous a-t-il expliqué le mois dernier, à l'occasion d'un déplacement en Europe, au Cebit de Hanovre. Différentes méthodes et matrices (Swot*, notamment) sont proposées aux personnes participant à la réflexion, afin de peser le pour et le contre des solutions suggérées, en fonction de leurs inconvénients et avantages respectifs. Chacun donne son avis, en direct, et l'historique des conversations et des échanges est conservé.
« Ce logiciel n'est pas concurrent de Google Wave, mais complémentaire, considère David Meyer. Ce que nous voulons avant tout, c'est respecter la façon dont les gens travaillent. Nous ne voulons pas contrôler mais faciliter les choses, les rendre possible ».

StreamWork capture

La version payante offre plusieurs niveaux de sécurité

Librement utilisable dans sa version bêta, StreamWork va se maintenir dans une version gratuite, la Basic Edition. Celle-ci est limitée à cinq activités ouvertes (auxquelles on pourra inviter tout participant), à 250 Mo de données stockées par utilisateur et à un historique d'un an sur les dossiers fermés. Ce produit d'appel permet en revanche de collaborer sans limite aux activités ouvertes par d'autres groupes. Il autorise aussi l'ajout de méthodes supplémentaires, de commentaires et de fichiers.

Quant à l'édition dite professionnelle, on peut s'y abonner pour un an, en France, au prix de 96 euros (110,4 euros TTC) par utilisateur. Elle permet d'ouvrir jusqu'à cent activités personnelles, de disposer d'un espace de stockage de 5 Go et de conserver jusqu'à deux années d'activités déjà bouclées. Cette version dispose surtout de fonctions de sécurité à appliquer à différents niveaux (par utilisateurs et par groupes).

[[page]]

David Meyer, qui a supervisé le projet 12Sprints, a rejoint SAP/BusinessObjects il y a un peu moins de deux ans, après être passé chez Plumtree, acquis par BEA Systems, qu'il a quitté après son rachat par Oracle. « Marge Breya [vice-présidente exécutive et directeur général de SAP/BO pour la plateforme décisionnelle] m'a convaincu que je pourrais diriger un projet à la manière d'une start-up en intégrant SAP », confie-t-il. 12Sprints a démarré en s'appuyant sur le code des applications BusinessObjects On Demand, outils décisionnels en ligne [récemment livrés dans une nouvelle version]. « J'ai demandé à pouvoir développer en utilisant les méthodes agiles, on ne pouvait pas faire autrement. Mais Business Objects travaillait de toutes façons sur ce mode depuis des années ».

La toute première version bêta de l'outil a été livrée en avril 2009. Les premières prises en main se sont faites par un groupe restreint d'entreprises, chaque utilisateur au sein de ce cercle étant en mesure d'inviter qui il souhaitait dans la boucle. « Nous avons eu un profil Facebook sur l'outil 12Sprints avant même que l'identité de ses développeurs soit connue et que l'on sache qu'il s'agissait de SAP », indique David Meyer. Entre mai et novembre 2009, une liste blanche précisait le nom des entreprises autorisées à participer au test. Il suffisait d'en faire partie pour y accéder.

L'utilisateur peut porter son contexte SharePoint dans StreamWork

La bêta privée arriva début décembre. On y accédait sur invitation. « Vous pouvez facilement créer une activité. Que vous utilisiez MS SharePoint ou un outil de wiki, vous pouvez en porter le contexte dans 12Sprints [désormais StreamWork], explique David Meyer. On peut aussi y présenter des PowerPoint et les accompagner immédiatement de commentaires. Il y a eu une adoption rapide du produit pendant sa phase bêta. Les meilleurs jours, nous avons pu avoir entre 500 et 1 000 inscriptions. Bien sûr, les niveaux d'activité sont différents, certains utilisateurs sont très actifs, d'autres se sont juste enregistrés. Fin février, il y avait plusieurs milliers de personnes qui utilisaient l'application. »

Certains éditeurs américains ont déjà développé des fonctionnalités complémentaires au logiciel. Evernote, par exemple, qui propose un outil de prise de notes, permet d'intégrer ces contenus à une activité StreamWork. Scribd, de son côté, utilise sa technologie d'affichage de documents pour offrir la lecture de fichiers Word et Excel directement dans l'environnement StreamWork.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >