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(09/03/2011 10:33:05)
Annuels Lefebvre Software : une sortie de crise confirmée
L'éditeur Lefebvre Software (filiale des éditions Lefebvre Sarrut) publie ses résultats annuels 2010. Ils se concluent par un chiffre d'affaires (CA) de 33,6 millions d'euros (ME), en croissance organique de 1%, en croissance globale de 8% (en tenant compte du rachat d'Arcole intégrée sur six mois). Lefebvre Software compte trois activités qui se développent inégalement. Les licences sont en forte progression, avec +12%, +8% en organique et représentent 7,9 ME. Les services affichent une croissance plate, l'accent étant mis sur la marge. La maintenance est en légère progression. Pour ne pas diminuer ses prix de vente, Lefebvre Software a prorogé les garanties de maintenance, de trois à six mois.
La rentabilité est au rendez-vous. L'éditeur affiche pour 2010 un Ebitda de près de 3,6 ME sans Arcole, de 4,2 avec Arcole. La société vise un Ebitda de 6 ME pour 2011 avec un CA de 40,7 ME. Fin 2006, avant l'arrivée de Viviane Chaine-Ribeiro (*), la société perdait 4 ME et réalisait 16 ME dans l'édition, 4 dans le hard (une activité abandonnée rapidement). Trois rachats ont suivi : Scod en avril 2007, AS Groupe en novembre 2008, Arcole mi 2010. L'objectif des 100 ME devrait être atteint en 2013 ou 2014. Une croissance basée sur un triptyque : l'organique, l'externe, l'international.
10% à l'international
La société s'est développée sur plusieurs axes en 2010. A l'international, où elle réalise 10% de son CA et vise les 20%, essentiellement en Europe du sud : Espagne, Italie, Portugal (avec un distributeur). Ce qui implique la traduction et l'adaptation des produits décisionnel RH et finances. Côté technologie et produits, Lefebvre Software investit dans les formules en Saas. L'offre décisionnel RH est sortie, décisionnel finances en Saas est en préparation. Sans précipitation. « Il faut réaliser ces investissements, aller vers le Saas, mais tenir compte des réalités, nous investissons tous dans ces formules, mais on ne sait pas quand le marché va vraiment décoller » souligne Viviane Chaine-Ribeiro.
Lefebvre Software amplifie également sa collaboration avec Oracle, initiée par Arcole et développée sur d'autres gammes de produits.
(*) Viviane Chaine-Ribeiro est P-dg de Lefebvre Software et membre du comité STIC qui donne son avis au gouvernement sur les investissements IT dans le cadre du grand emprunt. Mme Chaine-Ribeiro fut la 1ère présidente de l'Afdel.
Juniper mise sur le réseau pour le cloud et la mobilité
Juniper Networks a confirmé aux analystes financiers la prévision d'une croissance annuelle de 20% pour son chiffre d'affaires sur le long terme. La société reste focalisée uniquement sur les réseaux et croit qu'elle peut continuer à prendre des parts de marché à ses concurrents. Et ce en raison de l'évolution des architectures tirées par l'explosion du trafic de données au sein des entreprises et chez les opérateurs, a déclaré le directeur général, Kevin Johnson, lors de la réunion annuelle de Juniper avec les analystes à San Francisco.
Le constructeur a débuté cette conférence en présentant la série PTX, une plate-forme à destination des fournisseurs de services, qui combine la commutation de paquets et des composants de réseau optique. Ceci fait suite à l'annonce récente de QFabric, une nouvelle architecture conçue pour réduire la brique « réseaux » des datacenters à un seul commutateur logique. La simplification des réseaux est au coeur de la stratégie globale de Juniper, visant à la fois l'extension et la réduction des coûts des réseaux. Le cloud computing et la mobilité sont les principaux moteurs de cette demande de rénovation des réseaux, a dit Kevin Johnson. Les opérateurs et les entreprises ont besoin de faire évoluer leurs réseaux et donc de disposer d'architectures plus simples. Aujourd'hui, le modèle consiste plutôt à déployer une multiplicité d'équipements souligne le dirigeant et d'ajouter « l'approche traditionnelle dans les réseaux n'est pas durable, d'ailleurs l'industrie a été victime de la complexité issue de cet héritage. »
Un fournisseur de services qui souscrit à ce point de vue est l'opérateur japonais NTT Communications, qui au cours des deux dernières années a vu le trafic sur son réseau fédérateur Internet trans-Pacifique passer de 180 Gbt/s à 450 Gbt/s. Il s'attend même à ce que ce débit évolue à 600 Gbt/s d'ici la fin de cette année, a déclaré Kempei Fukuda, directeur du réseau mondial de NTT. L'opérateur prévoit de passer son trafic de coeur de réseau vers une architecture convergente de type PTX au cours des prochaines années, précise le responsable nippon.
Une stratégie de pure player du réseau
Mark Sue, analyste chez RBC Capital Markets estime que Juniper peut probablement atteindre ses prévisions de croissance sur le long terme. La société a annoncé une progression de 23% de son chiffre d'affaires en 2010. Une variable clé sera de savoir en combien de temps Juniper va imposer QFabric et les produits PTX, s'interroge l'analyste. La commercialisation des produits est prévue respectivement pour le troisième trimestre de cette année et le premier trimestre de 2012. Mark Sue estime aussi que la société devra élargir son marché adressable avec d'autres produits.
Kevin Johnson a minimisé la vulnérabilité de Juniper à la faible marge des produits réseaux comme cela a été le cas aussi pour Cisco Systems en raison de la popularité de certains commutateurs plus abordables. John Chambers, PDG de Cisco a d'ailleurs qualifié cette découverte de désagréable. Juniper souhaite mettre l'accent sur les commutateurs innovants à valeur ajoutée plutôt que ceux meilleurs marchés. A la différence de son concurrent qui a élargi son champ d'application vers l'électronique grand public et les serveurs, Juniper souhaite rester un pure player du réseau. Même si son dernier processeur Junos Express est considéré comme très puissant et qu'il pourrait équiper des serveurs, la société n'a actuellement aucun plan pour vendre des systèmes de calcul ou de stockage, précise Pradeep Sindhu, vice-président, directeur technique et fondateur de Juniper. Il préfère travailler sur les datacenters à travers sa technologie sur les réseaux plutôt que sur les serveurs, car en évoluant, le réseau joue un rôle plus important dans la performance des centres de calcul.
Aller sur les autres briques du datacenter risquerait aussi de froisser les partenaires de Juniper, tels que IBM, Dell et NetApp, qui aident à vendre les équipements réseaux, conclut l'analyste Mark Sue.
Illustration: Kevin Johnson, PDG de Juniper
Crédit Photo: D.R
(...)(04/03/2011 10:50:12)
Annuels KPF : +22% de croissance pour le groupe 2010
Le groupe KPF annonce un chiffre d'affaires de 12,4 M€ en 2010, soit une croissance de 22% par rapport à 2009. La rentabilité nette de la société de conseil et de services informatiques spécialisée sur SAP s'établit à près de 4%. Cette croissance organique s'explique par plusieurs facteurs. En 2010, KPF a ajouté plus de 20 clients à son portefeuille, aussi bien des grands comptes (LVMH, Alcatel, Veolia...) que des moyennes entreprises (Darty, Araymond, Degrémont...). Le groupe a notamment consolidé sa position sur le marché de l'architecture et du consulting technique SAP puisqu'il a certifié 8 nouveaux consultants sur SAP Netweaver 7.0. Il a également été certifié SAP Education Partner : le groupe dispense désormais des formations à la destination des sociétés utilisatrices de SAP (formation aux nouveaux entrants, formation préparatoire à un déploiement de sujet...). Enfin KPF a recruté cette année 30 nouveaux collaborateurs, soit 150 personnes réparties entre Paris, Lyon, Lille et Toulouse.
Pour 2011, le groupe KPF vise une croissance organique de près de 15% et ambitionne de recruter 50 nouveaux collaborateurs, ce qui représenterait 30% de son effectif actuel. En outre, la société va lancer une offre fonctionnelle afin de proposer une « offre d'intégration globale à destination du mid market ».
Annuels Devoteam : La France tire les résultats vers le bas
Après un chiffre d'affaires (CA) 2009 en baisse de 7% par rapport à celui de 2008, Devoteam retrouve le chemin de la croissance sur 2010. De justesse. Son chiffre d'affaires progresse de 0,5% en organique, de 8% en incluant les acquisitions avec 495 millions d'euros (ME), contre 459,5 en 2009. Derrière ces résultats globaux, la SSII enregistre des résultats contrastés. En France (225 ME), elle baisse de 4%, à l'international (270 ME) de 4%. « En France, la banque a été positive, les télécoms beaucoup moins » nous explique Stanislas de Bentzmann, le co-Président du directoire. « La baisse des reventes de software a effacé les gains d'autres activités ».
Danet revient en positif, Wola Info inquiète
A l'international, des pays comme la Russie, l'Italie, l'Espagne sont en positif. En revanche, la Scandinavie est à la traîne, du fait d'une exposition trop forte au secteur public. Cas particulier, l'Allemagne, où Devoteam a racheté Danet en 2009, est redevenue positive. Devoteam souffre également à l'international de sa position en Pologne après le rachat de Wola Info (acheté au second trimestre, consolidé au quatrième) qui affiche des pertes. La sanction de la bourse intervenue ce mercredi 2 mars (-7% en milieu de journée) n'aurait pas d'autre explication. Devoteam poursuivra néanmoins ses acquisitions en 2011, et Stanislas de Bentzmann de nous citer : la Turquie et la Russie.
La SSII montre également un retour à la rentabilité. Sur l'exercice 2010, le résultat opérationnel se monte à 26,2 ME, en hausse de 29%. Le résultat net part du groupe se situe à 14,3 ME, en progression de 31%.
Annuels Steria : un retour à la croissance et un optimisme pour 2011
Sur l'exercice 2010, Steria a réalisé un chiffre d'affaires de 1,692 milliard d'euros, en croissance organique de 1,5%, légèrement supérieur à la moyenne du marché (1%), mais toujours inférieur à son exercice 2008, 1,766 milliard d'euros. C'est le retour à la croissance organique pour Steria. Les indicateurs de rentabilité sont également au vert. La marge opérationnelle se retrouve à 120,4 millions d'euros (contre 118,9 sur l'exercice précédent), le taux de marge s'élève à 7,1%. Le résultat net part du groupe se monte à 42,9 ME (contre 48,2).
Plus spectaculaire encore, souligne la direction, la génération de cash permet une réduction de 85,8 ME de la dette financière nette qui se situait au 31 décembre dernier à 101,2 ME. « C'est une vraie performance », note François Enaud, gérant exécutif de Groupe Steria SCA, « nous sommes en avance sur notre plan de désendettement». La société avait racheté Xansa il y a trois ans, générant cet endettement. Au plan opérationnel, la SSII se veut optimiste, que ce soit en termes sectoriel ou géographique. Elle mise ainsi sur le secteur public, avec d'importantes références arrivées en 2010 comme la Police de Cleveland, le fameux Chorus français (une nouvelle tranche de TMA), le ministère britannique de la santé. Le secteur des transports se détache avec 7% de croissance en 2010, la banque était à +4% sur 2010, le secteur public à +3%. En revanche, les télécoms ont baissé de 8%.
La France croit de 5%
Par pays, en Grande-Bretagne, la croissance se monte à 1,3%, malgré une situation détériorée au second semestre et un moratoire sur les dépenses publiques. La France affiche une belle performance avec 5% de croissance. En revanche, l'Allemagne, malgré la croissance globale la plus forte du continent boude les services informatiques (+0,6%).
Le groupe s'appuie également sur ses programmes de transformation, concernant aussi bien ses manières de délivrer les projets que ses structures. La SSII a créé des « business community », des équipes transverses pour se concentrer sur des offres majeures avec des équipes venues de plusieurs spécialités. Elles utilisent de nouveaux outils de partage de la connaissance qui connectent les équipes entre elles. Steria utilise aussi des centres partagés. Par ailleurs, le groupe va déménager, afin de diminuer encore ses charges, revoir ses achats et sa structure
La société se veut confiante sur 2011, le quatrième trimestre 2010 a confirmé le redressement avec un taux de prise de commandes supérieur de 33% à celui du même trimestre de 2009. « Nos clients se posent la question du changement de leur modèle de sourcing, nous avons le bon profil et une capacité d'expertise suffisante pour répondre ». Stéria se fixe un objectif de 3 à 4% de croissance organique pour son CA 2011.
Annuels France Telecom : une année 2010 de transition
Après une année 2010 chaotique sur le plan social et organisationnel, la présentation des résultats annuels de France Telecom se rappelait aux bonnes vieilles réalités économiques. L'opérateur a dégagé un chiffre d'affaires de 45,5 milliards d'euros en légère progression de 1,5%. Le bénéfice net a fortement progressé de 61% à 4,88 milliards d'euros en raison de la cession des activités au Royaume-Uni. L'EBITDA ressort à 15,6 milliards d'euros, après le provisionnement pour litiges, le plan à destination des seniors, ainsi que le programme de restructuration. Le nombre d'abonnés au niveau monde est en croissance de 6% à 209,6 millions, ce qui fait dire à Gervais Pellissier, directeur financier du groupe, « nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif de 300 millions d'abonnés en 2015 ». En France, le marché de l'ADSL a été dynamique avec un taux de conquête de 36% pour le 4ème trimestre 2010, soit un total de nouveaux abonnés sur l'ensemble de l'année de 274 000. Sur la partie téléphonie mobile, le nombre de clients en France s'élève à 26,9 millions au 31 décembre 2010, en progression de 2,3% (+595 000 clients supplémentaires).
Concurrence et un changement managérial contesté
L'opérateur a donné des prévisions prudentes sur 2011, tablant sur un chiffre d'affaires en légère progression par rapport à 2011. Il indique surtout vouloir préserver sa part de marché et contenir l'érosion de sa marge EBITDA. Gervais Pellissier a rappelé que « l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile sur le marché pèsera sur les prix ». La prudence est donc de mise pour l'opérateur.
Un jour avant l'annonce des résultats, l'opérateur avait officialisé la nomination de Stéphane Richard, comme PDG de France Telecom à partir du 1er mars prochain en remplacement de Didier Lombard. Ce dernier devient conseiller spécial auprès du nouveau président. Un statut que les syndicats dénoncent. Pour certains, il est temps de couper les ponts avec le responsable des troubles sociaux qui ont touché l'entreprise. Pour d'autres, cette manoeuvre cache un intérêt financier pour que Didier Lombard touche ses stock-options. Stéphane Richard a défendu son prédécesseur en estimant qu' « il avait renoncé à tout parachute, à toute rémunération différée, l'année dernière » et d'ajouter « il n'a aucun régime particulier car le règlement d'options prévoit qu'il peut en conserver le bénéfice pendant qu'il sera à la retraite ». L'ère post-Lombard attendra encore un petit peu avant d'être définitivement soldée. L'année 2010 a été une année de transition. Il faudra attendre 2011 pour connaître des premiers effets du plan Conquêtes 2015.
Annuels Archos : Une croissance portée par les tablettes
Le français Archos publie ses résultats 2010. Ils montrent des progressions très spectaculaires. Le chiffre d'affaires (CA) passe à 83,3 millions d'euros (ME) sur l'année, en hausse de 43,9%. Le groupe s'est donc redressé, il le doit à l'élargissement de sa gamme (avec 50 références) et à son positionnement sur des produits très en vogue.
Le 4ème trimestre est ainsi en hausse de 120,3% (à 35,6 ME) avec le lancement de la nouvelle génération de tablettes (Archos 2.8, 3.2, 70 IT, 101 IT). « La demande a été telle, explique le P-dg fondateur Henri Crohas que nous avons été confrontés à une situation de pénurie dans le plupart des enseignes ». Archos souligne, en s'appuyant sur les chiffres de GFK, être n°1 en France sur le segment des tablettes à moins de 400 euros et 2ème sur le marché des tablettes, tous segments confondus.
Annuels Logica : Bonne croissance de l'Europe du Nord et Centrale
Logica communique ses chiffres 2010 mondiaux et, ce qui est plus exceptionnel, donne également un aperçu sur l'Hexagone (la SSII fournit d'ailleurs dans un document de 36 pages de nombreux éléments permettant d'apprécier son activité). Pour l'ensemble du groupe, le chiffre d'affaires se situe à 3,697 milliards de livres sterling, en hausse de 1% pro forma. La marge d'exploitation ajustée est à 7,4%, le résultat opérationnel triple à 211 millions de livres sterling en raison de la réduction de l'amortissement et des charges exceptionnelles.
La France se distingue par une forte performance. Le chiffre d'affaires dans l'Hexagone se monte à 810 millions de livres en hausse de 7%. La région « Europe du Nord- Europe Centrale » progresse également de 7% à 788 millions de livres. La Suède de 4% à 566 millions de livres. En revanche, le Royaume-Uni fléchit de 5% à 709 millions de livres, le Bénélux baisse de 10% à 488 millions de livres.
Le Président pour la France, Jean-Marc Lazzari a souligné les points forts qui expliquent sa croissance : des contrats importants dans les services financiers (Banque Postale), le secteur public (+19%), un carnet de commandes important qui a permis de recruter 1 600 collaborateurs en 2010. Le même chiffre est avancé pour 2011. Jean-Marc Lazzari note également la part de l'outsourcing dans son chiffre d'affaires, 43%, et son dynamisme.
Trimestriels HP : Un marché grand public atone, une activité entreprise rayonnante
« Si vous utilisez Q1 comme un marqueur, il est clair que nous faisons beaucoup de choses bien chez HP. Il est également clair que nous avons isolé les zones que nous devons améliorer », a expliqué Leo Apotheker PDG d'HP aux journalistes lors d'une téléconférence. Le chiffre d'affaires s'établit à 32,30 milliards de dollars, en hausse de 4% par rapport à l'année précédente mais en dessous des 32,96 milliards de dollars attendus par les analystes. Le bénéfice du constructeur pour le trimestre terminé le 31 janvier a été de 1,36 dollars par action, en hausse de 27% sur un an, soit un peu plus que le 1,29 dollars par action estimé par les analystes financiers, cités par Thomson Reuters.
Les revenus de la division HP Services ont diminué de 2% sur un an à 8,6 milliards de dollars. Nous avons réalisé et signé des contrats sur le long terme, mais des contrats à court terme pour l'externalisation et des services d'application sont relativement rares, souligne Leo Apotheker pour expliquer cette baisse de croissance. Autre foyer de déception, la division des systèmes personnels qui a vu ses recettes diminuer de 1% sur un an à 10,4 milliards de dollars. Les ventes de PC d'entreprise ont augmenté de 11%, précise HP, mais la croissance a été contrebalancée par la faiblesse des ventes aux consommateurs, en particulier pour les netbooks. HP précise avoir eu également des problèmes de distribution en Chine, même si Leo Apotheker a déclaré s'être penché sur le problème.
Une activité Entreprise florissante
C'est vers l'activité matériels d'entreprise qu'il faut se tourner pour avoir de bons résultats. Ainsi, le chiffre d'affaires provenant des serveurs, du réseau et du stockage a progressé de 22% à 5,6 milliards de dollars. Et les revenus issus des imprimantes et des produits connexes ont augmenté de 7 % à 6,6 milliards de dollars. « Nous avons montré de bons résultats dans la plupart des activités de l'entreprise, mais nous avons aussi la possibilité d'améliorer la croissance dans certains domaines », précise Leo Apotheker. Des annonces qui n'ont pas convaincu les investisseurs, car l'action a chuté de 12% à la publication des résultats.
Malgré ces signes encourageants, HP a revu à la baisse ses prévisions pour l'ensemble de son exercice fiscal 2011. En estimant que le marché des PC restera atone, le constructeur évalue son chiffre d'affaires annuel à 130 milliards et 131,5 milliards de dollars, contre 132 milliards à 133,5 milliards de dollars auparavant.
Leo Apotheker doit le mois prochain dévoiler son plan pour l'entreprise lors d'une manifestation à San Francisco. L'ancien dirigeant de SAP est attendu sur un plus grand effort d'HP dans les logiciels d'entreprise, ainsi qu'au sein d'autres activités rentables telles que les réseaux et le stockage. Lors de la conférence téléphonique, il a indiqué qu'il décrira aussi la vision d'HP sur les tendances technologiques et il expliquera le maillage entre les produits et les services HP. Un accent sera particulièrement mis sur l'activité mobile. Plus tôt ce mois-ci, HP a annoncé une tablette PC et deux smartphones basés sur le logiciel webOS, acquis lors du rachat de Palm l'année dernière.
HP a également remanié son conseil d'administration en remplaçant quatre administrateurs qui ont participé à la décision d'évincer le PDG Mark Hurd l'an dernier. Parmi les membres récents se trouvent Patricia Russo, l'ancienne PDG d'Alcatel-Lucent et Meg Whitman d'EBay.
Annuels Sopra : De bons résultats mais prudence pour 2011
La croissance organique de Sopra Group se monte à 6,2% sur l'exercice 2010, avec un chiffre d'affaires de 1, 169 milliard d'euros. La rentabilité est également très satisfaisante. Le résultat opérationnel courant se monte à 116,6 millions d'euros (10% de marge), le résultat opérationnel s'élève à 109,3 millions d'euros (9,3% de marge), le résultat net est de 74,8 millions d'euros (marge nette de 6,4%).
Tous ces chiffres sont largement au-dessus des attentes des analystes financiers. Toutefois, la SSII reste très prudente sur 2011 indiquant simplement s'attendre à une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle.
Sopra Group donne quelques précisions sur ses activités. La partie Conseil et intégration de systèmes et solutions, CISS, progresse à 961,5 ME en 2010, contre 912,1 en 2009. Soit + 5,1% en croissance organique. La France progresse de 6% en organique à 786,1 ME, l'Europe ne progressant que de 1,2%. La partie Axway affiche un CA de 208,4 ME en hausse de 11,8%. Axway devrait être introduit en bourse après un vote des actionnaires intervenant au 2ème trimestre.
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