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(30/08/2010 14:37:31)
Google rachète Angstro, un agrégateur de contenus
Ce n'est pas encore le lancement de « Google me », ce que certains annoncent déjà comme le réseau social de Google, mais il s'agit probablement d'une brique de compétence supplémentaire à cette hypothèse. La firme de Mountain View a acquis Angstro, comme l'a indiqué ce dernier, sur son blog. Cette société, dont le nom fait référence à l'unité de mesure (0,1 nanomètre) trouvée par le physicien suédois Andersen Jonas Angstrom, est un agrégateur de contenus, issus de sites communautaires, comme Facebook, Linkedin, des blogs, des sites, etc.
Par ailleurs, le fondateur, Rohit Khare, en a profité également pour dire qu'il rejoignait les équipes de Google. Son profil stipule qu'il a travaillé dans le groupe architecture Internet du W3C (en charge de structurer et de coordonner les prochains langages du web comme HTML5).
Aucun montant n'a été donné sur cette opération.
Cisco s'intéresse à Skype ?
Selon Techcrunch, Cisco aurait déjà fait une offre pour l'acquisition de Skype avant même que celui-ci n'entre officiellement en bourse. La transaction pourrait tourner autour des 5 milliards de dollars, soit à peu près ce qu'espérait gagner Skype en se lançant sur les marchés boursiers. Néanmoins, le site d'information, bien qu'assurant que sa source est fiable, n'a pas reçu de commentaire. Comportement normal, car la communication est extrèmement contrôlée en période d'IPO (introduction en bourse). Le site souligne que Google aurait montré son intérêt, d'après des rumeurs, mais se serait retiré de la course suite à des inquiétude face aux lois antitrust américaines.
(...)(30/08/2010 14:09:21)Citrix achète VMLogix pour assouplir l'usage d'OpenCloud
Citrix prévoit d'inclure certaines des technologies de VMLogix, lui-même fournisseur en technologies de gestion et d'automatisation de la virtualisation, dans ses prochaines versions gratuites de XenServer. Cela permettra, au sein d'une entreprise, d'offrir des services virtuels sur la base des ressources informatiques existant en interne, de la même manière que cela se fait sur des clouds publics. Les utilisateurs pourront notamment s'abonner à des services en ligne et les utiliser immédiatement, comme le pratiquent généralement les prestataires de cloud public.
L'éditeur de Ft. Lauderdale va également ajouter la technologie VMLogix à sa plate-forme OpenCloud de manière à ce que ses clients, eux-mêmes fournisseurs de clouds publics, puissent offrir des fonctions de type "gestion du cycle de vie" pour l'assurance qualité et la continuité de l'activité. Citrix a également l'intention d'ajouter de nouvelles capacités à OpenCloud permettant aux entreprises clientes de gérer une combinaison de traitements répartis entre leurs clouds publics et privés à partir d'une console de contrôle unique, même s'ils utilisent les services de différents fournisseurs de services en ligne.
Assouplir l'usage du cloud
L'acquisition de VMLogix et les mises à jour d'OpenCloud répondent à d'importants problèmes en matière de cloud computing, comme l'a souligné Wes Wasson, directeur de la stratégie chez Citrix. "Nos clients ne cessent de nous dire qu'ils veulent en priorité profiter de l'économie et de l'élasticité du cloud dans leurs datacenters existants," a-t-il déclaré. "Ensuite, ils demandent de pouvoir disposer de la souplesse nécessaire pour transférer les traitements entre le cloud privé et public, en fonction des besoins, avec des garanties de sécurité et de performance. Enfin, ils veulent pouvoir changer de fournisseur et déménager leurs données facilement."
Pour Wes Wasson, "ces apports faciliteront la mise en place et le partage d'environnements de production à la demande sur les clouds privés et publics, et que la répartition des charges de travail virtuelles en fonction des besoins pourra être effectuée en un clic, cela à travers plusieurs types d'hyperviseur."
Citrix a également réitéré son soutien à OpenStack, le groupe dirigé par Rackspace et la Nasa, qui travaille sur des outils Open Source destinés à faciliter aux entreprises la collaboration avec des fournisseurs de cloud multiples. A la convention VMWorld qui démarre cette semaine à San Francisco, Citrix montrera comment gérer une charge de travail entre plusieurs machines XenServer tournant sur un cloud et des machines virtuelles tournant sur un cloud public qui utilise OpenStack, cela à partir d'une console de contrôle unique.
Enfin, Citrix a indiqué qu'il allait ajouter des capacités de commutation virtuelle à OpenCloud avec vSwitch Open, un commutateur virtuel Open Source qui supporte le protocole OpenFlow. L'idée est de permettre aux fournisseurs de clouds de bâtir facilement des plateformes multi-tenants séparées, c'est-à-dire capable de faire tourner plusieurs comptes clients sur un seul système, tout en proposant des politiques dynamiques.
Crédit photo : Citrix
Intel va acquérir la division sans fil d'Infineon pour relancer son activité smartphones
Cette acquisition pourrait contribuer à accroitre plus rapidement la présence d'Intel sur le marché à forte demande des smartphones, où la société est peu visible depuis la vente de sa division XScale en 2006 à Marvell. Actuellement en effet, la plupart des smartphones sont équipés de puces conçues par Arm, le rival d'Intel, et le fondeur de Santa Clara voudrait bien trouver sa place sur le secteur des appareils mobiles où il se vend plus de puces que sur le marché des processeurs traditionnels destinés aux PC.
Reconstruire une plate-forme pour smartphones
Plus tôt cette année, Intel avait sorti des processeurs Atom de faible puissance destinés aux smartphones et aux tablettes tactiles haut de gamme, et l'entreprise devrait lancer l'année prochaine des puces Atom double coeur pour téléphones mobiles plus efficaces en matière énergétique. Aujourd'hui, la plupart des puces Atom se retrouvent dans les netbooks, Intel ayant eu jusqu'à présent du mal à trouver des fabricants désireux d'utiliser ses processeurs dans leurs smartphones. L'acquisition d'Infineon va apporter dans le panier d'Intel certains des plus importants fabricants de smartphones, puisque la division Wireless Solutions d'Infineon, créée au moment de la scission de la division semi-conducteurs de Siemens en 1999, fabrique des puces 3G et des processeurs baseband utilisés dans des appareils comme l'iPhone d'Apple, le Galaxy S de Samsung, ou encore des tablettes tactiles comme l'iPad.
30% du CA d'infineon passe chez Intel
Pour l'exercice écoulé, Wireless Solutions représente environ 30 % du chiffre d'affaires annuel total d'Infineon, soit de 917 millions d'euros (1,17 milliard de dollars US). Pour le troisième trimestre fiscal en cours se terminant au 30 juin 2010, les revenus de la division sans fil d'Infineon ont augmenté de 38 % en glissement annuel à 346 millions €, soit 29 % du chiffre d'affaires trimestriel total de l'entreprise. Alors que des rumeurs avaient fait état de pourparlers avec des sociétés comme Samsung ou Broadcom, Infineon a confirmé être en discussions "avec les parties intéressées par une transaction concernant la division "solutions sans fil" de l'entreprise."
Illustration : Puce HSDPA Infineon, crédit photo D.R.
Google se désengage de JavaOne 2010
A son grand regret, Google ne participera pas à la prochaine conférence JavaOne, à San Francisco mi-septembre, en raison des poursuites lancées à son encontre par Oracle qui l'accuse de violation de brevets associés à Java. Cet événement annuel consacré aux technologies Java a été lancé par Sun en 1996. Après le rachat du constructeur par la société de Larry Ellison, en janvier dernier, le rendez-vous est désormais intégré à la propre conférence utilisateurs d'Oracle, OpenWorld.
Dans un billet de blog publié le 27 août, Joshua Bloch, du bureau des programmes Open Source de Google, déplore cette situation : « Comme beaucoup d'entre vous, nous attendons chaque année avec impatience les ateliers autour des logicielsOpen Source (...) qui comptent parmi les meilleures façons de partager nos expériences et d'apprendre les uns des autres. Nous sommes donc tristes d'annoncer que nous ne pourrons pas participer à JavaOne cette année. Nous aurions aimé pouvoir le faire, mais le récent procès intenté par Oracle contre Google et l'Open Source nous empêche de pouvoir partager librement nos pensées sur le futur de Java et de l'Open Source en général. Il s'agit d'une prise de conscience pénible pour nous, dans la mesure où nous avions participé à chaque JavaOne depuis 2004 et que j'ai personnellement pris la parole sur chaque édition depuis la première en 1996 ». Ce faisant, Google espère intervenir à d'autres occasions sur le sujet. « Nous sommes fiers de contribuer à la communauté Open Source Java, conclut Joshua Bloch, et allons chercher de nouveaux modes d'engagement et de participation. »
Google devait intervenir sur plusieurs sessions
Sur le programme de la conférence JavaOne, il était effectivement prévu que Google anime plusieurs sessions. Max Ross, ingénieur logiciel au sein de la société, devait par exemple aborder les techniques de test dans le cloud autour de App Engine, tandis qu'un autre ingénieur logiciel, Dhanji Prasanna, devait participer à plusieurs autres sessions sur le cloud computing et les serveurs Java haute performance. Chet Haase, Romain Guy et Jeremy Manson devaient également intervenir.
L'annonce de ce retrait signifie que Google et Oracle n'ont sans doute guère avancé dans la résolution de leur conflit, a confié Al Hilwa, analyste chez IDC, à nos confrères d'Infoworld. Selon lui, c'est un signe qui montre que les fissures s'aggravent ce qui augmente les risques de fragmentation de Java. « Je ne serai pas surpris de voir Google modifier le langage basé sur Java qu'il utilise pour Android et, à un moment donné, cesser ses efforts pour le rendre conforme à Java. »
L'analyste d'IDC relève par ailleurs que la firme de Mountain View présente la situation sous la forme d'une lutte entre Oracle et l'Open Source, et il n'est pas certain qu'il faille le positionner ainsi. Al Hilwa dit notamment n'avoir jamais vraiment compris pourquoi il apparaît plus vertueux de gagner de l'argent sur les logiciels par l'intermédiaire de la publicité, des services, des terminaux ou de toute autre façon, plutôt que par le biais d'un droit de licence d'utilisation. « Je pourrais le comprendre pour une organisation à but non lucratif, mais ce n'est pas le cas ici. Nous nous trouvons face à deux sociétés excessivement profitables réalisant des investissements très significatifs dans les logiciels ».
Ce que cache la bataille pour 3Par
La guerre des enchères pour 3Par a vu son dernier rebondissement en date lorsque HP a offert 30 $ par action, soit 3 $ de plus que Dell, soit un prix total de 2 milliards de dollars. 3Par a depuis jugé l'offre d'HP « supérieure » et l'a faite accepter par son conseil d'administration. Cette saga de la rentrée autour d'une petite société californienne de stockage souligne la tendance continue de ce marché à se tourner vers le cloud. Avec la crise, de nombreux clients professionnels se sont en effet orientés vers des solutions de stockage virtualisé, comme ceux que propose 3Par.
Si le marché des ordinateurs personnels a lui aussi légèrement été érodé par l'avènement des smartphones et tablettes, les deux adversaires se battent sur le marché des serveurs, qui se tourne de plus en plus vers le cloud. Ceci explique en partie l'intérêt de Dell et HP pour 3Par. Le cloud computing offre son lot d'avantages aux PME et PMI, réduisant notamment les coûts, le nombre de techniciens IT à embaucher et le besoin d'espace physique à allouer aux serveurs. Peu importe donc qui de Dell ou d'HP remportera la bataille, puisque dans tous les cas, 3Par sera intégré au catalogue des solutions de stockage du gagnant. Celui-ci se positionnera alors comme l'un des fournisseurs les plus intéressants pour les entreprises aux moyens limités souhaitant virtualiser leur système de stockage. Les utilisateurs actuels des services 3Par ne devraient quant à eux pas être perturbés.
D'autres options bien plus chères
Mais les enjeux, au niveau des deux concurrents, sont différents, indépendamment de ce que cela engendrera pour la clientèle. Dell a en effet déjà acquis des technologies ayant vocation à compléter celles qu'il comptait obtenir avec 3Par, avec par exemple Ocarina Networks, spécialisé dans l'optimisation du stockage, et Scalent qui fournit des solutions de virtualisation pour datacenters. « S'ils n'ont pas de système de stockage pour entreprises, ces rachats sont beaucoup moins intéressants pour Dell », précise Andrew Reichman, analyste chez Forrester. HP vend des technologies du même type, via un partenariat avec Hitachi, mais ajouter 3Par pourrait faire migrer la clientèle vers des services intégralement HP, augmentant les bénéfices. Mais en faisant ainsi la cour à 3Par, l'entreprise risque de dévaluer les produits Hitachi selon l'analyste, qui rappelle qu'HP a déclaré « avoir besoin » de ce rachat. Le perdant devra donc faire face à une situation qui lui sera nuisible, qu'il ait engagé des coûts pour perfectionner 3Par, ou qu'il ait dévalué ses services actuels. Mais il ne sera pas pourtant à court d'options, même si des sociétés comme NetApp ou EMC seront bien plus coûteuses que ne pourra l'être 3Par, et impliqueraient de plus grandes difficultés d'intégration.
Crédit Photo : D.R.
Paul Allen poursuit plusieurs sociétés pour violation de brevets
AOL, Apple, eBay, Facebook, Google, Netflix, Office Depot, OfficeMax, Staples, Yahoo et YouTube sont les sociétés assignées par Interval Licensing, société détenue par Paul Allen, co-fondateur avec Bill Gates de Microsoft. La saisine de la Cour du District Ouest de Washington porte sur la violation de plusieurs brevets relatifs à la recherche, au multimédia, les fenêtres d'affichage, ainsi que la gestion des bases de données.
Interval Licensing a hérité des brevets de Interval Research, société aujourd'hui disparue, fondée par Paul Allen et David Liddle en 1992 et travaillant sur la recherche dans les systèmes d'information, les communications et l'informatique. Les droits de propriété intellectuelle concernés par la plainte couvrent des technologies importantes pour le Web et se décomposent comme suit :
- U.S. Patent No. 6,263,507, relatif à " Browser for Use in Navigating a Body of Information, With Particular Application to Browsing Information Represented By Audiovisual Data."
- U.S. Patent No. 6,034,652 et No. 6,788,314 relatif "Attention Manager for Occupying the Peripheral Attention of a Person in the Vicinity of a Display Device."
- U.S. Patent No. 6,757,682, relatif "Alerting Users to Items of Current Interest."
David Postman, porte-parole de Paul Allen estime qu'Interval est un contributeur «révolutionnaire» au développement de l'Internet commercial. Les brevets sont essentiels pour le fonctionnement des sites de e-commerce et des moteurs de recherches, précise-t-il.
Les sociétés assignées agacées
Les réponses des différentes sociétés incriminées ont été de deux ordres. D'un côté, Google et Facebook sont montées au créneau. Le premier a indiqué « cette plainte contre quelques-unes des entreprises les plus innovatrices d'Amérique reflète une tendance fâcheuse de certaines personnes préférant rivaliser dans les tribunaux que sur le marché. L'innovation et non les juridictions est la seule voie pour apporter des produits et des services bénéfiques pour des millions de personnes dans le monde ». Pour Andrew Noyes, porte-parole de Facebook « nous espérons que cette poursuite sera déclarée sans fondement et nous nous battrons vigoureusement ».
Pour Yahoo, AOL et Apple, aucun commentaire n'a été donné.
Mc2i Groupe recherche 40 consultants
Le cabinet de conseil en systèmes d'information spécialisé dans le pilotage de projets et l'assistance à la maîtrise d'ouvrage mc2i Groupe, prévoit de recruter une quarantaine de collaborateurs sur le second semestre. Les postes sont ouverts à des consultants juniors et confirmés, ainsi qu'à des stagiaires en période de fin d'études. Les nouvelles recrues viendront rejoindre l'équipe actuelle de mc2i Groupe, composée de plus de 225 collaborateurs. Elles accompagneront les clients de l'entreprise dans l'assistance à maîtrise d'ouvrage (AMOA), pour le choix et la mise en oeuvre des systèmes d'information des ressources humaines (SIRH) ou de gestion (SIG), et également de la banque et de la finance.
Afin de rencontrer les profils recherchés, les responsables du recrutement du cabinet de conseil seront présents sur plusieurs forums et salons, dont les Jeudis.com (le 23 septembre au CNIT de Paris la Défense), et les forums UTT (le 12 octobre à Troyes), Epita (le 13 octobre au Kremlin-Bicêtre), Centrale Lille, (14 octobre à Lille) et Comutec UTC ( le 21 octobre Compiègne).
(...)
Verizon pousse les entreprises à tester IPv6
Repenser une partie de l'architecture réseau pour IPv6
Toujours selon Jason Schiller, « Les petits réseaux qui ont un débit et un trafic peu élevés pourront se contenter d'une migration via des solutions logicielles. Je ne dis pas pour autant que cela va être bon marché. Dans certains cas, le contrat logiciel peut être cher et parfois une amélioration du moteur de routage peut être nécessaire. Qui plus est, dans certains réseaux, il se pourrait qu'il y ait des tests à faire pour s'assurer qu'IPv6 peut faire ce que l'entreprise lui demande de faire.»
Selon William Schmidlapp un autre défi attend les entreprises qui veulent passer sur le standard IPv6, est de s'assurer que leurs équipements de back-office supportent le protocole. En effet, si une entreprise s'en remet à son propre système, développé en interne, fonctionnant en IPv4 afin d'envoyer des commandes, il se pourrait qu'elle ait besoin de concevoir à nouveau le back office de son système d'information pour faire en sorte que ce dernier puisse envoyer et recevoir du trafic IPv6. William Scmidlapp souligne que quand bien même cela puisse être difficile à mettre en oeuvre, cela n'implique pas que toute l'architecture réseau doive être repensée.
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« Certaines personnes pensent qu'ils ont à revoir toute leur infrastructure réseau pour accueillir le nouveau protocole. Mais en réalité il y a certains segments de cette même infrastructure qui n'ont pas besoin d'être sous IPv6 natif et où vous pouvez simplement transporter le trafic IPv6 en créant des tunnels avec de l'IPv4. » Selon William Schmidlapp. En effet il est possible de faire passer du trafic Ipv6 en le faisant passer pour du trafic IPv4 de manière à ce que le trafic IPv6 puisse circuler sur une architecture IPv4. William Schmidlapp déclare également que les applications sensibles aux délais seront plus performantes via une application native en Ipv6 tandis que les autres peuvent passer par un tunnel.
Une transition sur plusieurs années
Jason Schiller conseille aux entreprises peu inclines à investir dans une migration vers IPv6 de tâter le terrain pour voir quels peuvent être leurs besoins et leurs attentes concernant Ipv6. Cela implique d'étudier dans combien de temps le stock d'adresses IPv4 de l'entreprise va s'appauvrir puis de déterminer quels outils du back-office ont besoin d'être mis à niveau avant de tester et de certifier IPv6 sur le réseau. Jason Schiller défend cette méthode par le fait qu'elle ne nécessite qu'un investissement limité qui fournira aux équipes IT une expérience suffisante pour faire la transition qui, selon lui, se fera graduellement sur plusieurs années plutôt que d'un seul coup. Mais à moment donné William Schmidlapp note que les entreprises devront migrer sur du tout IPv6 ou prendre le risque de voir leur capacités de communication sévèrement limitées.
« Je pense que la transition entre l'IPv4 et l'IPv6 sera similaire à la transition entre la télévision analogique et la télévision numérique, » affirme William Schmidlapp. « A un moment le gouvernement décrétera l'IPv4 obsolète et vous devrez être prêt pour l'Ipv6 ».
Illustration : Switch IPv6 Brocade
Huawei teste l'ADSL 2+
L'équipementier télécoms chinois Huawei a déclaré avoir réalisé avec succès des tests d'interopérabilité DSL en compatibilité avec la norme G.998.4. Cette norme établie par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) permet d'améliorer la protection contre le bruit impulsionnel pour les émetteurs-récepteurs de ligne d'abonné numérique (selon la description de l'UIT) et donc d'améliorer la stabilité. Cette norme permet également de réduire substantiellement le nombre de coupures d'appel en VoIP (Voix sur IP).
Pour réaliser ces tests, Huawei a testé les puces de différents fabricants (Broadcom Corporation, Lantiq et Ikanos) et vérifié si une réelle interopérabilité existait entre ces différents composants et dans des environnements différents (avec un environnement de bruit impulsionnel très élevé). L'équipementier a également réalisé des tests d'interopérabilité avec Broadcom et Lantiq au sujet de la norme ADSL2+. Cette norme, descendante de la norme ADSL, exploite plus de fréquences porteuses (2,2 MHz) qui permet une amélioration du débit maximal atteint. Ces tests via l'ADSL 2+ ont démontré un délai de retransmission de 6 millisecondes. La capacité anti-bruits d'impulsion de l'ADSL2+ est 10 fois supérieure à celle de technologies INP (Impulse Noise Protection) traditionnelles.
Photo : Un DSLAM (Digital subscriber line access multiplexer ou Multiplexeur d'accès DSL) de la marque Huawei, D.R
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