Flux RSS
Société
1898 documents trouvés, affichage des résultats 541 à 550.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(12/03/2009 12:43:02)
Bill Gates redevient l'homme le moins pauvre de la planète
Pauvres riches ! La crise ne frappe pas que les petites mains licenciées à tour de bras ou les actionnaires dépités par la valeur en berne de leurs titres. Les plus touchés sont incontestablement les milliardaires, qui ont presque tous vu leur fortune maigrir de plusieurs centaines de millions de dollars en 2008. De fait, la grande famille des milliardaires, qui comptait 1125 membres l'an passé, n'en recense plus que 793, selon le classement publié par le magazine Forbes. Partant, la richesse totale de ces malheureux atteint péniblement 2400 Md$, alors qu'elle culminait à 4400 Md$ il y a encore un an. Cette tendance à la paupérisation se retrouve chez les pointures du monde de l'IT. Ainsi, si Bill Gates retrouve la place d'homme le plus riche de la planète, après l'avoir abandonnée en 2008 à l'investisseur Warren Buffett, il ne « vaut » plus que 40 Md$. Le retraité pouvait revendiquer 58 Md$ l'année dernière. Son dauphin, qui recule d'une place, perd quant à lui 25 Md$, à 62 Md$. Le podium est complété par le Mexicain Carlos Slim, géant de la téléphonie mobile, qui perd également une place et voit sa fortune fondre de 25 Md$, à 35 Md$. Les patrons IT moins riches mais mieux classés Si la plupart des patrons des entreprises technologiques tendent vers la pauvreté, ils enregistrent pourtant des bonds dans le classement publié par Forbes. Il en va ainsi de Larry Ellisson, le dirigeant d'Oracle, qui passe de la 14e à la 4e position grâce à ses 22,5 Md$ (-2,5 Md$ par rapport à 2008). Même évolution pour Michael Dell, 25e avec 12,3 Md$ (40e, 16,4 Md$ en 2008), Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs de Google, 26e ex aequo avec 12 Md$, et Steve Ballmer, 29e avec 11 Md$. Microsoft et Google placent chacun un troisième homme dans ce classement : Paul Allen est 32e, avec 10,5 Md$, Eric Schmidt est 119e avec 4,4 Md$. (...)
(12/03/2009 11:36:50)Antitrust : Bruxelles accorde un délai à Microsoft dans l'enquête sur IE
Un délai pour fourbir ses armes. La Commission européenne vient d'accorder quelques semaines à Microsoft pour que l'éditeur puisse préparer sa réponse aux accusations d'abus de position dominante formulées à son encontre. Bruxelles reproche au géant de Redmond les avantages anticoncurrentiels procurés au navigateur Internet Explorer par son inclusion dans Windows. Alors que l'exécutif européen avait donné deux mois à Microsoft pour envoyer ses éléments de défense après la communication des griefs du 15 janvier - un délai qui devait expirer demain -, il octroie désormais six semaines supplémentaires à l'éditeur. La nouvelle date limite est donc fixée au 21 avril. La procédure tire sa source dans une plainte déposée par l'éditeur norvégien Opera en 2007. Après que la Commission eut étudié les arguments soulevés par celui-ci, Mozilla et Google se sont rangés à ses côtés pour dénoncer les préjudices que fait courir l'intégration de IE dans Windows pour la concurrence, l'innovation et le choix des consommateurs. Si, au terme de la procédure, l'UE venait à reconnaître Microsoft coupable d'abus de position dominante, le groupe pourrait être contraint de s'acquitter d'une lourde amende et d'intégrer d'autres navigateurs que le seul IE dans Windows. Microsoft a d'ores et déjà pris les devants en annonçant que le navigateur pourrait être aisément désactivé dans Windows Seven. (...)
(11/03/2009 16:18:40)Une spécialiste des objets au MIT reçoit le prix Turing
L'Association for computing machinery (ACM) met une femme à l'honneur en décernant à Barbara Liskov le prestigieux prix Turing. Cette récompense, considérée comme l'équivalent du prix Nobel de l'informatique, revient ainsi à cette professeur du MIT, qui succède au palmarès au Français Joseph Sifakis. Barbara Liskov est récompensée cette année pour l'ensemble de ses travaux, en particulier ceux concernant les techniques de programmation orientée objet, qui ont donné naissance à de nombreux langages comme Java et C++. L'ACM met en avant « ses contributions aux fondations théoriques et pratiques des langages de programmation (...), notamment liées à l'abstraction de données, à la tolérance aux pannes et à l'informatique distribuée ». La première diplomée d'un Ph.D en informatique La lauréate avait été la première américaine à obtenir un Ph.D (équivalent américain du doctorat) en informatique. Depuis 1972, elle est enseignante et chercheuse au MIT de Boston où elle dirige le groupe de méthodologie de la programmation au sein du laboratoire d'informatique et d'intelligence artificielle. Le MIT est un grand pourvoyeur de récipiendaires du Turing Award. Parmi les nombreux lauréats issus du Massachussetts institut of technology figurent ainsi Ivan Sutherland ou Ron Rivest, le 'R' de l'algorithme de chiffrement RSA. En plus du prestige que constitue le prix Turing, les personnalités récompensées reçoivent un chèque de 250 000 $. (...)
(10/03/2009 18:37:26)Etude : les internautes réticents aux achats transfrontaliers
Un rapport tout juste publié par la Commission Européenne fait apparaître que le développement du commerce électronique ne profite pas aux achats en ligne réalisés entre les 27 pays de l'Union européenne. Sur les deux dernières années, l'écart s'est même creusé entre la part de consommateurs européens ayant acheté sur Internet dans leur pays et ceux l'ayant fait dans un autre pays de l'Union. Les premiers sont passés de 27 à 32% entre 2006 et 2008, avec de fortes disparités entre les pays. Les seconds, eux, n'ont progressé que de 6 à 7%. Il est vrai que 57% des consommateurs européens avouent tout de go ne pas être intéressés par cette possibilité. Ce rapport vient s'insérer dans une démarche d'analyse et de suivi sur le commerce de détail en général dont les résultats seront présentés à l'automne prochain. On y apprend aussi qu'un tiers des européens envisageraient d'acheter sur Internet dans un autre Etat membre de l'Union pour peu que le produit ou service recherché y soit meilleur ou moins cher. Plusieurs freins les empêchent toutefois de sauter le pas. Les principales barrières sont liées à la langue, bien sûr, mais aussi à des critères techniques, aux standards qui diffèrent ou encore à l'efficacité du système de paiement ou à celui des services postaux. Les commerçants aussi rechignent à vendre hors du pays D'autres obstacles sont évoqués. 8% des consommateurs internautes ayant voulu effectuer un achat transfrontalier l'an dernier n'ont pas pu le faire, le vendeur ne proposant pas de vente hors de son pays. De façon générale, 33% des consommateurs estiment que les commerçants rechignent souvent à vendre des produits en ligne quand l'acheteur ne réside pas dans le même pays. En 2006, le marché du commerce électronique en Europe, évalué à 106 milliards d'euros, était comparable au marché du e-commerce aux Etats-Unis. 70% de son chiffre d'affaires se répartissaient entre Royaume-Uni, Allemagne et France. En 2008, dans l'Europe des 27, plus de la moitié (51%) des commerçants s'adressant au grand public disposaient d'un canal de vente sur Internet. Mais seuls 21% vendent au moins dans un pays limitrophe. 60% d'internautes acheteurs en Europe du Nord [[page]] Du côté des acheteurs en ligne, on constate que leur proportion varie sensiblement suivant les régions. Le rapport, qui cite ici l'Acsel (Association de l'économie numérique), distingue trois zones. Un marché mature en Europe du Nord (60% d'internautes acheteurs sont répartis entre Royaume-Uni, Allemagne et pays nordiques), un marché en croissance et à fort potentiel à court et moyen terme (entre France, Italie et Espagne où le nombre des nouveaux acheteurs en ligne croît), et un marché émergent en Europe de l'Est. Les petits pays plus enclins à acheter ailleurs Il existe aussi de fortes différences entre pays. Au Danemark, 59% des particuliers ont commandé un produit ou un service sur Internet en 2008. Au Royaume-Uni, le taux atteint 57% et en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède et en Finlande, il dépasse aussi 50%. En France, il s'élève à 40%. En Bulgarie et Roumanie, en revanche, il s'établit à 3 et 4%. De même, l'attrait du commerce en ligne transfrontalier varie dans de fortes proportions suivant les pays. C'est le Luxembourg qui emporte la palme des internautes consommateurs qui achètent le plus volontiers à l'étranger : 38% d'entre eux le font. Au Portugal, en revanche, ils ne sont que 2%. Les plus petits pays (Chypre, Malte, le Danemark ou l'Irlande) semblent les plus ouverts à acheter hors de leurs frontières. De même, les pays où le shopping en ligne est le plus développé présentent aussi les taux d'achats transfrontaliers les plus élevés. De surcroît, ceux qui achètent déjà à l'étranger sont plus enclins à infléchir aussi cette tendance en ligne. Un manque d'informations d'un pays à l'autre - malgré Internet justement ! Mais il apparaît aussi que les consommateurs manquent d'informations sur les offres disponibles dans les autres pays. Les publicités trans-frontières sont rares et il est difficile de faire des comparaisons entre les produits. A titre d'exemple, 39% des acheteurs en ligne de produits IT pensent que c'est facile de comparer les prix entre pays, un taux à comparer aux 77% qui jugent qu'il est facile de comparer les prix des vendeurs situés dans leur propre pays. Internet a créé des attentes très élevées de la part des consommateurs. Ces derniers ont des exigences sur la disponibilité des produits que les vendeurs ne peuvent pas toujours satisfaire. Certains vendeurs ne donnent pas de détails sur leurs conditions de livraison dans l'Union européenne. Des barrières réglementaires [[page]] Les problèmes qui affectent les consommateurs sont le reflet de ceux qui touchent les commerçants, note la Commission européenne dans la synthèse de son rapport. Elle reconnaît que les vendeurs ne sont pas toujours en mesure d'étendre leurs activités à d'autres marchés européens en raison d'obstacles économiques, pratiques et réglementaires. En précisant que les barrières réglementaires ont souvent pour conséquence des coûts de mise en conformité importants, ce qui abaisse considérablement pour les vendeurs l'attrait ou la faisabilité de leur extension européenne. TVA et copyright à revoir Bien que les mesures aient été prises pour favoriser l'harmonisation, ces obstacles réglementaires continuent à affecter de nombreux domaines, poursuit le rapport. Sont fournies en exemple, les lois sur la consommation mais aussi la TVA, la gestion territoriale du copyright nécessaire pour offrir légitimement des services en ligne, ou la transposition nationale de la législation européenne sur les déchets électroniques. Parmi les solutions possibles figurent la rationalisation de réglementations qui semblent de plus en plus injustifiables aux yeux des consommateurs et des commerçants. Pour renforcer la confiance en ligne, il faut aussi pouvoir résoudre les litiges de façon efficace et améliorer l'information fournie aux acheteurs et la surveillance du marché. (...)
(10/03/2009 15:51:23)Jacques Attali : Création et Internet est une loi absurde et scandaleuse
Ce 10 mars marque l'inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale du projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet, dite loi Création et Internet. L'occasion, pour Jacques Attali, de publier un billet de blog qui étrille le texte, présenté comme « un signe de plus d'un pays dont les élites politiques et économiques ne comprennent plus rien à la jeunesse, ni à la technologie, ni à la culture ». Le fondateur de Planet Finance se range ainsi dans la longue liste des opposants au projet de loi, qui rassemble aussi bien les députés de gauche (ainsi que certains de leurs collègues de droite), que les partisans du Libre et les défenseurs des libertés individuelles. Selon Jacques Attali, le texte Création et Internet est aussi absurde que scandaleux. Le chroniqueur dénonce notamment la « surveillance générale de tous les faits et gestes des internautes » qui risque d'être mise en place si la loi est adoptée en l'état. Il fait ici référence à la milice du Web qui, financée par les industries culturelles, scrutera les réseaux d'échanges pour lister les IP des internautes téléchargeant des contenus protégés par le droit d'auteur. De fait, estime l'ancien conseiller de l'Elysée, la loi décriée ne contribuera qu'à protéger « les rentes de situation des entreprises de média » et à « engraisser les majors de la musique et du cinéma, devenues aujourd'hui cyniquement, consciemment, les premiers parasites de la culture ». Si la démonstration de Jacques Attali est moins convaincante lorsqu'elle avance que « plus personne ne télécharge : on regarde ou écoute en streaming », elle n'en demeure pas moins, dans l'ensemble, bien plus probante que tous les arguments déployés par les défenseurs du texte, de Luc Besson à Christine Albanel en passant par Pascal Nègre, « artistes vieillissants et chef d'entreprises bien contents de protéger leurs profits sans rien changer à leurs habitudes ». (...)
(10/03/2009 12:16:32)Air France teste la carte d'embarquement biométrique
Quatre portiques d'un nouveau genre équipent autant de portes d'embarquement dans le terminal F de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Mis en place par Air France, ils illustrent la volonté de la compagnie de fluidifier la circulation des passagers dans l'aérogare à grands renforts de technologie. Quelque 1500 voyageurs, fidèles de la ligne Paris-Amsterdam, testent ainsi depuis quelques jours un nouveau mode d'enregistrement automatique, baptisé smartboarding. Tous ces passagers sont les porteurs d'une carte à puce qui renferme, de façon chiffrée, des informations personnelles comme leurs noms et prénoms ainsi que les empreintes dactyloscopiques de leurs deux index. Après avoir réservé leur voyage sur le site Web de la compagnie, et même choisi leur siège dans l'avion, les passagers n'ont plus guère de démarche à effectuer. Une fois dans l'aéroport, il leur suffit, pour s'enregistrer, d'insérer leur carte smartboarding dans une borne dédiée. Celle-ci imprime alors la carte d'embarquement directement au verso de la carte smartboarding, en recourant à une encre thermique permettant de réutiliser 500 fois le support. Il ne reste plus aux passagers qu'à déposer leurs bagages, puis à franchir les contrôles de sécurité, pour pénétrer dans la salle d'embarquement. Là, plus besoin de prendre place dans la file de voyageurs attendant qu'une hôtesse contrôle leur carte d'embarquement avant de se diriger vers l'avion. Les porteurs de la carte smartboarding ont à leur disposition des portails sur lesquels il leur suffit de poser la dite carte. Dernière étape : les passagers apposent leur index sur un lecteur, qui va scanner leurs empreintes digitales et s'assurer qu'ils sont effectivement les porteurs de la carte. Le portique s'ouvre et laisse les passagers rejoindre l'avion. Pas de stockage centralisé de donnée biométrique Avant de savoir si ce système est appelé à être déployé sur l'ensemble des vols Air France, la compagnie étudiera les retours d'expérience des 1500 voyageurs qui testent le dispositif. La compagnie aérienne ne voit cependant guère de raison qui pourraient conduire ses clients à rejeter le smartboarding. Le point le plus sensible - la sécurité des données personnelles - semble ne pas prêter lieu à la polémique : aucun stockage centralisé n'est effectué, les empreintes digitales sont présentes seulement sur la puce de la carte détenue par les passagers. En parallèle de cette expérimentation du système smartboarding, Air France a déjà mis en oeuvre une batterie d'autres innovations, regroupées sous l'appellation d'e-services. Les voyageurs peuvent ainsi recevoir leur carte d'embarquement sur leur téléphone mobile sous forme de code barre - par SMS, MMS ou courriel. Ils n'ont alors que l'écran de leur appareil à présenter aux différents points de contrôle depuis l'enregistrement des bagages jusqu'à la montée dans l'avion. Air France teste également, dans le terminal 2C de Charles de Gaulle, l'application de puces RFID sur les bagages. Les valises et autres sacs sont censés être mieux localisés et les étiquettes à radiofréquences devraient permettre, grâce à la présence de lecteurs dans les zones de tri, d'éviter les pertes de bagages lors des correspondances. Air France ne rechigne pas à communiquer sur les innovations mises en place. En revanche, le groupe est plus frileux lorsqu'il s'agit d'évoquer les sommes consacrées à la mise au point de ces nouveautés. « Plusieurs dizaines de personnes travaillent en interne sur les services mobiles, finit par concéder Laurent Petitmangin, responsable marketing produits et services au sol. Ces salariés d'Air France sont répartis entre la R&D, l'assistance maîtrise d'ouvrage et les services informatiques. A leurs côtés, cinq personnes sont exclusivement chargées du débogage. » (...)
(09/03/2009 13:08:40)29% des internautes français téléchargent illégalement... de temps en temps
Alors que les discussions sur la loi Création et Internet, dite Hadopi, commencent demain à l'Assemblée, un sondage TNS/Sofres/Logica réalisé pour le quotidien Métro paru aujourd'hui dévoile que 20% des Français admettent avoir déjà téléchargé illégalement des contenus sur Internet. Sur l'ensemble des internautes français, la proportion monte à 29%, plus 8% d'internautes déclarant avoir déjà utilisé du contenu téléchargé illégalement. Ce qui donne un taux d'internautes « pirates » de 37%. Toutefois, la question sur la fréquence des téléchargements illégaux montre qu'il ne s'agit pas d'un acte quotidien. Si on considère la musique, contenu le plus piraté d'après le sondage (par 27% des internautes, devant les films, 19%, les séries TV, 8%, et les jeux vidéo, 6%), seulement 1% des internautes disent en télécharger tous les jours, 4% quelques fois par semaine, 8% quelques fois par mois et 16% moins souvent. 57% des Français de 18 à 24 ans téléchargeraient illégalement du contenu Le sondage montre également que plus les Français sont jeunes, plus ils pratiquent le téléchargement illégal : alors que la proportion de « pirates » est de 20% pour l'ensemble de la population française, ce taux monte à 57% pour les 18 à 24 ans et 40% pour les 25 à 34 ans. Toutefois, ce sondage ayant été réalisé en face à face auprès de 1000 personnes de plus de 18 ans sur l'ensemble du territoire français, pour Guillaume Petit, directeur d'étude chez TNS-Sofres, il est possible que la proportion de pirates soit sous-évaluée. De fait, les résultats ne prennent pas en compte le comportement des adolescents, pour lesquels l'offre illégale est bien plus simple d'accès, plus riche, plus flexible et moins onéreuse que l'offre légale. En outre, comme pour tout sondage, on sait que certaines personnes ne veulent pas reconnaître, même sous couvert d'anonymat, qu'elles ont une activité illégale. De la même manière, il est impossible de détecter d'éventuels vantards. (...)
(06/03/2009 18:52:06)Barack Obama recrute le premier CIO du gouvernement américain
Pour la première fois de son histoire, le gouvernement américain se dote d'un CIO (DSI). Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a choisi pour tenir ce rôle Vivek Kundra, le CTO (Chief technology officer) de 34 ans du District de Columbia. Il aura pour mission de contrôler le budget informatique annuel de 80 milliards de dollars des agences fédérales. Si l'on en croit le Wall Street Journal, Vivek Kundra, qui faisait partie de l'équipe de transition du président américain, est connu pour avoir installé un système dans le District de Columbia qui permet au maire et à ses adjoints un accès en temps réel à toutes les données concernant les dépenses de la mairie. Toujours selon le journal américain, il a aussi promu la mise en ligne d'un plus grand nombre d'informations et a même lancé un concours de développement "Applications for Democracy" pour imaginer un nouvel accès aux informations via Internet et sur iPhone. Sur son site, la Maison Blanche détaille le rôle du nouveau 'federal CIO' : « Il dirigera la politique et le planning stratégique des investissements fédéraux en technologies de l'information et supervisera les dépenses associées. Il établit et supervise l'architecture d'entreprise pour s'assurer de l'interopérabilité des systèmes, du partage de l'information, de la sécurité des informations et de la protection des données. » Les leaders de l'industrie IT auraient insisté pour la nomination d'un CIO Obama a demandé à Vivek Kundra "de s'assurer que nous étions dans l'esprit de l'innovation américaine et que nous utilisions la puissance de la technologie pour améliorer la performance et réduire les coûts de fonctionnement du gouvernement. En tant que CIO, il aura la mission clé de s'assurer que notre gouvernement avance de la façon la plus sûre, la plus ouverte et la plus efficace. » Selon les rumeurs, les leaders de l'industrie IT auraient aussi exercé une certaine pression sur la Maison Blanche afin qu'elle prenne ce type de décision. Ainsi Scott McNealy, président de Sun, dit avoir discuté de l'intérêt d'un tel recrutement avec les officiels de l'administration. En termes de dépenses informatiques, cette dernière pourrait faire passer les entreprises privées pour des nains, a-t-il expliqué dans une interview à notre confrère Computerworld. « Et il n'existe aucune entreprise du Fortune 1000 qui n'ait pas de CIO ! » (...)
(05/03/2009 16:23:55)La mairie de Paris détaille la conférence «participative» sur les ondes électromagnétiques
En début de semaine, la Ville de Paris a annoncé la tenue d'une conférence sur les ondes électromagnétiques. En mode démocratie participative, la méthode proposée par la Ville de Paris a de quoi surprendre. La capitale va demander à un institut de sondage de sélectionner vingt parisiens qu'elle formera aux tenants et aboutissants de cette question. Ce panel consultera ensuite les experts de son choix avant de rédiger un ensemble de recommandations. Hamou Boaccaz, adjoint au maire de Paris, chargé de la démocratie locale et de la vie associative, a donné au MondeInformatique.fr quelques détails sur cette conférence qui se tiendra de mars à juin.
Pour commencer, l'adjoint au maire confirme que la démarche s'intéressera à la question des ondes électromagnétiques émises par la téléphonie mobile et ses antennes controversées
, mais aussi par le WiFi. L'Internet sans fil, installé par la mairie dans les bibliothèques parisiennes, a en effet donné lieu à de vifs échanges entre la municipalité et les bibliothécaires à propos de son possible impact sur la santé de ces derniers. Les bornes ont été désactivées durant près d'une année avant de reprendre du service en novembre 2008.
Une question technique, complexe et anxiogène
« Il faut être intraitable sur le principe de précaution quand c'est nécessaire mais il faut que Paris reste une ville à la pointe, insiste Hamou Boaccaz. Il nous a semblé que la technicité, la complexité du sujet, son caractère anxiogène, la difficulté de maîtriser les assertions de gens qui ne détiennent qu'une partie de cet univers complexe, nécessitaient un investissement dans la formation des citoyens. Nous allons donc effectivement investir dans des moyens pour former ces vingt parisiens et leur permettre ainsi de se faire une opinion avec une certaine impartialité et une distance par rapport au bruit qui existe sur ces problèmes complexes. »
Le contenu de la formation reste à définir. « Il appartient au comité d'organisation d'en donner le contour en fonction des experts mobilisables, confirme l'adjoint au maire de Paris, anticipant les critiques vis-à-vis d'une formation potentiellement partiale sur un thème aussi polémique. Mais il est évident qu'elle devra recouvrir l'ensemble du sujet : technique, santé, modification du vivre en ville, etc. Rien ne doit leur échapper. L'idée, c'est d'englober toute la problématique liée à une évolution technologique qui fera que les Parisiens seront de plus en plus entourés par ces environnements qui amélioreront leur vie mais généreront de nouvelles habitudes, voire des perturbations. Il faut les aider à mesurer le risque pris. »
Interrogé sur des interactions éventuelles avec le Grenelle des antennes, planifié par la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet pour fin mars, il répond que la démarche de Paris reste centrée sur la ville et le local. (...)
Cebit 2009 : SAP se rallie au développement durable
SAP est monté au créneau sur le thème du développement durable à l'occasion du Cebit 2009, justement placé sous le signe du Green IT. La veille, Arnold Schwarzenegger, gouverneur de la Californie, était invité d'honneur du salon (la France l'était l'an dernier), avait évoqué les technologies vertes pour aider à sortir de la crise. Mardi matin, c'était au tour de Léo Apotheker (photo, crédit IDGNS), co-PDG de SAP, d'invoquer les technologies de l'information et de la communication pour faire face aux grands défis économiques, sociaux, sanitaires et environnementaux. Il a mentionné au passage les millions d'emplois créés dans le monde en lien avec les TIC.
Si elles sont consommatrices d'énergie, les TIC servent aussi à contrôler les processus de fabrication et d'exécution, à produire au plus juste, et contribuent à réduire les dépenses énergétiques et la production de CO2, par exemple en optimisant l'entreposage et le transport des marchandises.
Réduire l'empreinte carbone par employé de 60%
Fournisseur de tels outils d'optimisation, SAP veut aussi être crédible sur le terrain du développement durable en montrant l'exemple. Il vient de s'engager à réduire son empreinte carbone d'ici 2020 : à cette date, il prévoit d'avoir ramené ses émissions de gaz à effet de serre au niveau de ce qu'il produisait en 2000. Un objectif qui revient à réduire de 60% l'empreinte carbone des collaborateurs de SAP, comme l'a détaillé Léo Apotheker.
Depuis quelques mois, l'éditeur allemand s'est donc attelé à mesurer son empreinte carbone. En novembre dernier, il a publié son premier rapport sur le sujet, un document synthétisant des données relatives à la gestion de ses bâtiments, aux déplacements de ses salariés, à ses dépenses en eau et à la gestion de ses déchets. Intention louable, ce rapport étant le premier du genre pour SAP (le prochain sortira en mai), il n'offre pas pour l'instant de possibilité de comparaison avec des informations antérieures. Pour coordonner ses efforts dans ce domaine, l'éditeur a mis sur pied une organisation transversale, à la tête de laquelle il a placé Peter Graf, à la fois responsable des actions de développement durable menées en interne et des solutions du même nom destinées aux clients.
Moins de voyages, plus de téléprésence
" En interne, SAP va agir principalement dans trois directions, » explique Daniel Schmid, responsable des opérations de développement durable. Pour commencer, l'éditeur réduira le nombre des déplacements professionnels qui ont représenté à eux seuls 42% de l'empreinte carbone en 2007 et privilégiera les outils de téléprésence. Ensuite, elle interviendra sur son parc automobile (choix de modèles moins gourmands et moins polluants, actions de sensibilisation des conducteurs...). Enfin, elle taillera dans sa facture d'électricité, tant liée à l'éclairage des bureaux qu'à l'alimentation des datacenters. Pour ces derniers, comme nombre d'autres entreprises, elle aura recours aux technologies de virtualisation. Reprenant un argumentaire déjà rodé chez les analystes et les autres acteurs du marché, SAP rappelle que ce type de démarche n'agit que sur les 2% de CO2 émis par l'industrie informatique (Gartner). A l'instar des autres fournisseurs encore une fois, le numéro un de l'ERP explique qu'il faut aussi agir sur les 98% restants, c'est à dire sur les émissions de CO2 des autres secteurs de l'industrie.
Et bien entendu, pour ce faire, SAP évoque les solutions informatiques à mettre en place pour qu'une entreprise puisse elle-même calculer son empreinte, se mettre en conformité avec la législation, contrôler sa chaîne logistique et déployer des processus de traçabilité. « Sous peu, les entreprises de l'agro-alimentaire par exemple devront indiquer sur leurs étiquettes l'empreinte carbone de chaque produit et le consommateur pourra en tenir compte lors de son choix », souligne Sven Denecken, vice président stratégie pour l'offre ERP. Pour les fournisseurs, le respect de l'environnement ne sera pas seulement vertueux : il se transformera à l'occasion en avantage concurrentiel.
Une solution appliquée à l'environnement, à la santé et aux risques sanitaires
L'éditeur propose déjà des solutions de gestion des risques, permettant aux entreprises de se conformer aux dispositions réglementaires, dans les domaines financiers, de l'environnement ou de la chaîne logistique ; en particulier l'offre BusinessObjects GRC (governance, risk and compliance), mais également au travers de l'offre de gestion SAP Business Suite. « Près de 1 600 clients utilisent à ce jour des fonctions de développement durable intégrées à nos applications », évalue Sven Denecken. SAP a décidé de mettre ces fonctions en avant et de compléter sa démarche par des produits spécifiques. Sur ce terrain, il a annoncé sur le Cebit SAP EHS (Environment, Health, and Safety) Management, une solution développée avec TechniData pour contrôler la mise en place d'une la politique de développement durable. Partenaires depuis 1995, SAP et TechniData ont notamment mis au point une solution pour se conformer au règlement européen Reach (registration, evaluation and autorisation of chemicals) qui s'applique à l'enregistrement des substances chimiques. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |