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Société
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(23/03/2009 17:57:12)
L'UE invite les TIC à collaborer sur le développement durable avec les autres secteurs
Après le ministère de l'Ecologie et du développement durable en France, qui s'est vu remettre son rapport sur les TIC et le développement durable le 12 mars, c'est au tour de l'Union européenne de publier un document sur le sujet (*). Celui-ci, à l'instar du texte français, constate que malgré son impact négatif important et croissant sur l'environnement, le secteur des TIC est aussi l'un des meilleurs moyens de réduire les effets néfastes des autres industries. Il fait ainsi mention de la désormais célèbre proportion de 2% contre 98% : les TIC représentent 2% des émissions de carbone en Europe mais, en conséquence, les autres comptent pour 98%. Or, les TIC ont les moyens de réduire le volume représenté par ces 98%. Pour autant, elles doivent rester attentives à leur propre impact, à sa mesure et à sa réduction. La communication de la Commission liste un ensemble de propositions destinées aux TIC mais aussi aux autres secteurs afin qu'ils exploitent les TIC pour réduire leur empreinte écologique. Des objectifs pour le secteur des TIC, des actions avec les autres secteurs et le changement de comportement « Il s'agit de définir un cadre d'action qui installe clairement les TIC au coeur des moyens mis en oeuvre pour faire face aux crises actuelles. (...) La présente communication présente un ensemble de mesures ambitieuses centrées sur des objectifs pouvant être réalisés à court terme, à la fois par le secteur des TIC proprement dit et en exploitant pleinement l'effet catalyseur des TIC dans tous les secteurs de la société et de l'économie. Elle dessine les contours d'une recommandation que la Commission devrait adopter au second semestre de 2009, et qui énoncera les tâches, les objectifs et les délais impartis aux acteurs privés et aux États membres pour accélérer les progrès dans ce sens. » La commission propose d'ores et déjà trois volets de mesures. En premier lieu, elle souhaite que le secteur des TIC « fixe ses propres objectifs et s'accorde sur des méthodes de mesure communes » pour réduire à la fois sa consommation énergétique et son empreinte carbone. Les TIC représenteraient environ 7,8% de la consommation électrique de l'UE, une proportion qui pourrait atteindre 10,5% d'ici à 2020. Ensuite, l'Union compte encourager les partenariats entre les TIC et les autres secteurs gros consommateurs d'énergie afin d'évaluer comment les premiers peuvent efficacement aider les seconds. Enfin, les Etats membres sont invités à déployer des outils basés sur les TIC dans l'ensemble de l'UE pour provoquer un changement de comportement. S'appuyer sur les instruments juridiques existants pour réduire l'impact des TIC [[page]]Pour ce qui est de l'impact stricto sensu des TIC sur l'environnement, l'Union compte développer certains instruments juridiques existants comme la directive sur l'écoconception des produits consommateurs d'énergie, Energy Star ou le label écologique. Mais le rapport met davantage l'accent sur l'aide que le secteur peut apporter au reste de l'activité économique pour laquelle il peut mesurer la consommation énergétique et les émissions de carbone, récolter ces informations, les analyser et optimiser la performance en retour. Et l'UE veut même circonscrire cette action en incitant le secteur informatique à travailler plus particulièrement avec les deux gros consommateurs d'énergie que sont le bâtiment et les transports. Les TIC devraient permettre de réduire la quantité d'énergie nécessaire pour fournir un service donné : jusqu'à 17% de la consommation des bâtiments et jusqu'à 27% de celle des transports (Rapport Smart 2020). Les TIC pourraient réduire l'empreinte carbone des autres secteurs de 7,8 milliards de tonnes. Le bâtiment et les transports concernés au premier chef Le secteur du bâtiment représenterait 40% de la consommation finale d'énergie dans l'Union européenne. La régulation électronique de l'éclairage, les capteurs intelligents, les logiciels d'optimisation de la consommation sont autant d'outils qui peuvent, en effet, augmenter la performance énergétique des bâtiments. Mais le communiqué invite aussi les acteurs de ces marchés à élaborer une vision globale et systémique de cette dernière, prenant en compte aussi bien les nouveaux matériaux que l'électronique et l'informatique. La Directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB) prévoit déjà un cadre général pour une méthode de calcul globale. Du côté des transports (26% de la consommation européenne d'énergie), la Commission évoque par exemple le déploiement de Systèmes de transport intelligents (ST) avec « des mesures spécifiques destinées à favoriser le transport modal » (corridors pour les marchandises, planification d'itinéraires multimodaux pour les personnes). Là encore, le partenariat entre ce secteur et celui des TIC sera favorisé. Les compteurs intelligents réduiraient de 10% la consommation énergétique [[page]]Le document s'arrête également sur l'utilisation de l'électronique et de l'informatique pour une mesure plus efficace de la consommation énergétique des ménages et des entreprises. Les compteurs intelligents, par exemple, répondent directement à cette question. Mais le rapport évoque aussi des environnements logiciels plus pointus capables d'estimer les performances énergétiques de systèmes dans leur ensemble (une ville, un réseau routier) et non uniquement de chacun des éléments qui les composent. Déjà exploités, les « compteurs intelligents » font l'objet d'un chapitre à part entière. Celui-ci cite les résultats d'une étude réalisée dans plusieurs Etats membres selon laquelle de tels équipements réduiraient de 10% au maximum la consommation énergétique. Pourtant, comme le rappelle le rapport européen, ces compteurs ne sont pas encore exploités au maximum de leurs possibilités. La plupart du temps, ils ne sont utilisés que pour récupérer des informations pour le consommateur ou le producteur. Il serait pourtant essentiel d'exploiter ces boîtiers intelligents pour réguler la consommation énergétique en fonction des données récoltées. Pour finir, ces équipements constituent les premiers noeuds de ce que seront les réseaux énergétiques intelligents. Essentiels pour une meilleure gestion de la consommation d'énergie, mais aussi, comme nous le signalait Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, pour intégrer des énergies renouvelables dans ce réseau. Une consultation publique et une structure de travail Pour la Commission qui a rédigé ce document, l'utilisation des TIC pour réduire l'empreinte carbone et la consommation énergétique pourrait de plus, donner un drôle de pionnier à l'Europe. Comme elle le rappelle, « dans le cadre de la politique de cohésion 2007-2013, un montant approximatif de 86 milliards d'euros est prévu pour des investissements dans la R&D et l'innovation, comprenant l'utilisation et le développement technologique des TIC. » Les États membres seront donc « encouragés à utiliser ces fonds pour soutenir le développement de solutions TIC améliorant les performances énergétiques. » Parmi les premières actions qui vont suivre la publication de ce document, l'Union européenne a prévu une consultation publique (dont les modalités ne sont pas communiquées pour l'instant), la création d'une structure de travail pour atteindre les objectifs, la mise en place d'un portail Web européen d'information et un guide pratique pour les autorités régionales et locales. (...)
(20/03/2009 16:10:17)Manifestation du 19 mars : une mobilisation sans précédent dans l'IT
Le PDG d'IBM France n'avait pas aimé la manifestation commune HP-EDS-IBM du 29 janvier et l'avait fait savoir. Qu'importe, celle du jeudi 19 mars a rassemblé encore plus d'informaticiens : un chiffre historique dans le secteur IT, puisqu'ils n'étaient pas loin de 500 à battre le pavé hier à Paris entre République et Nation : salariés et syndicalistes d'IBM, d'HP et d'EDS, rejoints par les informaticiens d'Altis, de Sun Microsystems, de Bull et d'Ilog, s'étaient rassemblés en masse pour défendre leurs emplois et leurs salaires. Preuve de leur ras-le-bol, le slogan commun « A nous la crise, à eux les profits, ça suffit ». « Nous sommes descendus dans la rue pour obtenir des garanties sur les emplois, à l'heure où les délocalisations sont de plus en plus présentes, indique Gérard Chameau, délégué syndical central de l'antenne CFDT d'IBM. Nous voulons également mettre fin à l'explosion du stress et des pathologies qui en découlent, et nous dénonçons également la politique salariale qui entraîne des pertes cumulées du pouvoir d'achat, alors que les bénéfices et les dividendes atteignent des sommets. » Des centaines d'informaticiens dans la rue à Grenoble et à Lyon La question des salaires a également conduit les salariés d'HP à participer à une nouvelle journée d'action, le CE ayant été officiellement informé par la direction d'une baisse des rémunérations suggérée à l'ensemble des salariés. « Nous rejetons la proposition de la direction qui vise à baisser la rémunération de base de ses principaux managers de 5 à 10%, et à appliquer à tous les autres salariés une baisse allant de 2,5% à 5% », s'insurge Jean-Paul Vouiller, délégué syndical CFTC chez HP. De son côté, la CFTC Altis (anciennement IBM Semi-conducteur à Corbeil) défilait avec une banderole avec pour mot d'ordre "Altis SC 3 000 salariés sans avenir, merci IBM", tandis que chez Bull, les revendications portaient sur la dénonciation par la direction d'un accord d'entreprise portant sur la suppression de jours de congé. Le mouvement a également été suivi en province, où des rassemblements avaient été lancés à l'initiative des syndicats d'HP, d'EDS et d'IBM : ainsi, à Grenoble, une centaine d'informaticiens ont manifesté sous les bannières respectives des organisations CGT, CFDT, CGC, CTFC, de même qu'à Bourgoin-Jallieu et Villefontaine (Isère), et aussi à Lyon, preuve du durcissement du climat social dans la filière IT. LeMondeInformatique.fr attend vos réactions sur le Forum. (...)
(19/03/2009 16:34:35)10 programmes de relance par les industries à valeur ajoutée
Les infrastructures numériques et électriques, l'e-santé, l'e-éducation, l'e-administration, l'éco-responsabilité énergétique, la haute définition ou encore la régulation du trafic routier, figurent au coeur des dix projets présentés dans le plan de conquête pour les industries à valeur ajoutée que le Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) et l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) ont dévoilé hier, mercredi 18 mars, avec 27 autres organisations professionnelles. Pour soutenir ce plan, ses signataires souhaitent la création, par le gouvernement, d'un fonds d'investissement spécifique, le Fivat (fonds d'investissement pour les industries à valeur ajoutée technologique), qui disposerait d'une mise initiale de 1 milliard d'euros. Piloté par le gouvernement, mais co-géré par différents acteurs publics et privés (incluant des centres de recherche et des pôles de compétitivité), ce fonds serait ensuite alimenté par les investissements privés et par « les économies réalisées par les programmes mis en place ». A plusieurs reprises, les acteurs des nouvelles technologies, et en particulier de l'IT (Syntec Informatique et Afdel notamment), avaient souligné que le plan de relance du gouvernement ne mettait pas suffisamment l'accent sur l'innovation et le numérique. Quant au plan France Numérique 2012, conduit par l'ancien secrétaire d'Etat Eric Besson, il n'impliquait pas assez l'industrie du logiciel. Un accès à 10 Mbps pour tous d'ici à 2012, à 100 Mbps d'ici à 2020 Le plan d'investissement présenté hier débute par deux programmes sur les infrastructures numériques et électriques ; programmes sur lesquels viennent s'appuyer les huit autres chantiers proposés, axés sur les contenus et les projets innovants. Le premier d'entre eux vise, d'ici à 2012, un accès à 10 Mbps pour tous (« citoyens et entreprises ») et à 100 Mbps pour 2020, en améliorant la capillarité du réseau de fibres optiques et en mixant les technologies (sans fil, ADSL...) jusqu'à l'abonné. Les signataires invitent à réunir collectivités, opérateurs et fournisseurs de technologie pour définir le rôle de chacun. Le deuxième programme concerne le réseau électrique : « en route pour le smart grid », affiche le document communiqué par le Fieec, l'Afdel et leurs co-signataires. Tout en suggérant des mesures à court terme (extension du crédit d'impôt pour les travaux de mise en sécurité, création d'un guichet unique pour réduire la complexité de déploiement de solutions solaires...), un objectif est fixé pour 2015 : sécuriser 120 000 km de lignes électriques contre les aléas climatiques. Et d'ici à 2018, travailler à un réseau électrique intelligent pour tous, facilité par la convergence des réseaux électriques et de communication. Télémédecine, bâtiments intelligents [[page]] Le programme 3 s'accompagne de l'ambition de faire de la France un leader mondial de l'e-santé : en s'appuyant sur les outils domotiques, en fixant les conditions d'exercice de la télémédecine, notamment, ou encore en agissant sur l'interopérabilité des solutions dans un cadre international. Pour chaque programme, le plan indique quels sont les secteurs d'activité et les industries qui bénéficieront des investissements consentis : l'électronique, les professionnels de l'électricité, de l'informatique, des télécommunications, etc. Dans le domaine du Green IT et de l'éco-responsabilité énergétique, le programme 4 pousse à accélérer la mise en oeuvre des décisions du Grenelle de l'environnement sur la rénovation des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels. En bonne place figure la gestion de la consommation d'énergie des bâtiments par l'intermédiaire de technologies innovantes. Le programme 5 s'applique plus spécifiquement aux systèmes d'éclairage avec la rénovation de 80% des installations publiques et privées les plus dégradées et énergivores d'ici à 2015. Capitaliser sur les atouts français dans le jeu vidéo Les questions culturelles sont abordées sous l'angle des technologies de haute définition. Le programme 6 envisage, à court terme, une aide à l'équipement et à la formation de la filière à l'utilisation de la HD dès cette année. Il invite aussi à capitaliser sur les atouts français dans le jeu vidéo pour favoriser les studios de développement. Le programme 7 vise la régulation du trafic routier et la réduction des bouchons en généralisant les infrastructures intelligentes et le rechargement électrique. Deux mesures à court terme sont proposées : un programme de coordination entre pôles de compétitivité pour créer une structure de pilotage qui permettrait de lancer un pilote grandeur nature dans une collectivité avant la fin de l'année. Accélérer la dématérialisation des procédures administratives Le 8e programme est estampillé « sécurité ». Il concerne l'identification des personnes : accélérer l'introduction de la carte nationale d'identité électronique et de la carte Sésame Vitale 2 à base de puce. Le 9e programme sur l'e-éducation est assez général mais suggère de partager les bonnes pratiques existantes dans la lignée du rapport Lepetit de mars 2007. Enfin, le programme n°10 propose d'amplifier le programme de dématérialisation des procédures administratives. En n'oubliant pas, ici, de mentionner le soutien aux PME qui interviennent comme fournisseurs des outils (logiciels, matériels, services). Tout récemment, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Economie numérique, avait elle-même indiqué qu'elle travaillait de son côté à un volet numérique du plan de relance, en collaboration avec Patrick Devedjian, ministre de la Relance. (...)
(19/03/2009 13:07:44)Le torchon brûle entre Dailymotion et Nathalie Kosciusko-Morizet
Martin Rogard, directeur de Dailymotion, et son directeur juridique et réglementaire monde Giuseppe de Martino, ont adressé un courrier à Nathalie Kosciusko-Morizet le 24 février dernier, pour lui demander de mieux défendre Internet en France face à un courant de pensée qui le dénigre. Dans cette lettre dévoilée par LeFigaro.fr, ils interpellent la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique sur son silence face à plusieurs actions en cours. Le courrier évoque en particulier la proposition du député des Hauts-de-Seine Frédéric Lefèbvre de créer une commission paritaire appelée à enquêter sur les plateformes vidéo. Le porte-parole de l'UMP stigmatisait ainsi le "piratage industriel" qui se développe avec certains sites diffusant en streaming des contenus protégés. Dans leur missive à Nathalie Kosciusko-Morizet, les responsables de Dailymotion se disent "surpris par l'absence de communication de votre ministère sur ce sujet et regrettons qu'en laissant ce courant de pensée anti-Internet prospérer, vous ne concouriez pas à donner une image de notre industrie plus proche de la réalité". « Tu as une idée, je te taxe, je te régule. » C'est sur ce ton que le courrier continue, décrivant l'atmosphère qui règne autour du business Internet dans l'Hexagone. « Pour nous, entrepreneurs du net, c'est là une conjugaison bien malheureuse, déconnectée du temps numérique, celui des nouvelles générations. » Dans un entretien à l'AFP, Martin Rogard a estimé que "la France est le seul pays où on parle d'Internet en le décriant, alors qu'outre-Atlantique, il est considéré comme un vivier pour la croissance". Martin Rogard est « le moins bien placé pour écrire cette lettre », estime la secrétaire d'Etat [[page]] Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi mercredi 18 mars, entre autres dans un communiqué à l'AFP, estimant que Martin Rogard était "l'acteur de l'Internet le moins bien placé pour écrire cette lettre, ou dénoncer (mon) soi-disant silence". La ministre assure en effet avoir rencontré le patron de Dailymotion à plusieurs reprises. "A l'heure où Internet est trop souvent et injustement mis en cause, comme un havre de brigands et de criminels, ou comme le responsable de toutes les faillites, les défenseurs d'Internet, de son bon usage, comme moi et, j'en suis sûre, comme Martin Rogard, feraient bien mieux de s'unir, plutôt que de polémiquer, on se demande bien pour le bénéfice de qui", conclut NKM. Mais c'est aussi avec un ton très direct et exaspéré que la ministre s'indigne sur son profil Facebook : Martin Rogard « a été invité à dîner avant même que je sois nommée à l'économie numérique, alors que j'étais encore à l'écologie ; Il faut des couverts en or pour recevoir Martin Rogard ? » Pour NKM, le discours sur Internet porte trop souvent sur les risques Dans un entretien accordé au MondeInformatique.fr le 4 mars, la ministre avait en effet expliqué combien elle était frappée par une forme de « schizophrénie, un peu étrange, dans laquelle on est tous utilisateurs d'Internet. Et en général utilisateurs plutôt heureux [...]. Mais le discours public qui se développe aussi bien dans l'ordre du politique que dans l'ordre du médiatique [...] porte beaucoup sur les risques. En fait, de manière très exclusive sur les risques. » Selon elle, il est important de voir aussi des exemples positifs de l'usage d'Internet : « Les réseaux sociaux, ce n'est pas que la déchéance de l'humanité. Ça peut être aussi des mises en relation sympathiques ou du lien social. Ce que je veux, c'est simplement rééquilibrer le discours. Qu'on parle d'Internet comme on le vit, c'est-à-dire avec les mêmes inquiétudes parfois vis-à-vis de l'usage qu'en font nos enfants, mais avec le même intérêt, le même goût pour ces nouveaux services, ces nouveaux modèles qui se développent qui sont extrêmement attractifs, intéressants ». Sur la loi Création et Internet et la Haute autorité Hadopi, interrogée par nos confrères de CIO-online, la ministre s'était quelque peu défaussée sur sa collègue de la Culture : « Le secrétariat d'État n'est pas très fortement impliqué sur cette loi, parce qu'en fait la loi était écrite, était travaillée avant que j'arrive et c'est vrai qu'elle est beaucoup portée par le ministère de la Culture », avant d'évoquer de nouveaux modèles économiques pour le téléchargement légal tels que l'abonnement par exemple. (...)
(18/03/2009 13:05:03)Vivek Kundra reste CIO de la Maison Blanche
Nommé il y a peu par le président Barack Obama, le CIO du gouvernement américain Vivek Kundra vient de réintégrer son poste. En effet, il avait du le quitter provisoirement suite à une enquête fédérale concernant le département informatique du District de Columbia dans lequel il avait précédemment officié. La Maison Blanche n'a finalement trouvé aucun lien entre lui et cette affaire de corruption. Le départ, même provisoire du CIO, avait soulevé quelques interrogations quant aux efforts du gouvernement américain en matière d'informatique. Vivek Kundra avait en effet commencé à décrire sa vision technologique des Etats-Unis. Il proposait de transformer les agences fédérales en innovateurs technologiques et d'utiliser des outils comme l'iPhone pour rendre la politique gouvernementale plus transparente et ouverte au public. (...)
(17/03/2009 18:35:40)Reportage : LMI a testé la carte d'embarquement biométrique chez Air France (vidéo)
Comment utiliser les nouvelles technologies pour simplifier les formalités d'accès à bord des avions ? Air France teste actuellement son programme de « smartboarding » auprès de 1500 habitués de la ligne Paris-Amsterdam. Tous se sont vus attribuer une carte à puce, qui sert à la fois à stocker leurs empreintes digitales et à imprimer au verso les billets électroniques. Il leur suffit dès lors de glisser la carte dans une borne automatique pour s'enregistrer, puis, une fois le contrôle de sécurité passé, de présenter leur carte à un lecteur sans contact tout en posant l'index sur un lecteur d'empreintes digitales. Un journaliste de la rédaction a testé le procédé. Reportage à découvrir en vidéo ou en texte. (...)
(16/03/2009 11:41:37)Le CIO d'Obama en congé pour cause d'enquête fédérale
Le tout nouveau CIO (directeur des systèmes d'information) du gouvernement Obama, nommé il y a deux semaines à peine, doit déjà lever le pied. Un collaborateur de la Maison Blanche a reconnu vendredi 13 mars que Vivek Kundra s'était absenté de ses fonctions pour un temps, à la suite de l'arrestation par des enquêteurs fédéraux, de deux personnes employées par le District de Columbia. Vivek Kundra y occupait précédemment le poste de CTO (directeur technique). Des charges de corruption pèsent sur Ysuf Acar, chef de la sécurité du District, ainsi que sur Sushil Bansal, CIO et fondateur d'Advanced Integrated Technologies, une société qui intervenait en sous-traitance sur un certain nombre de contrats du département informatique du District de Columbia. Rien dans les charges communiquées n'indiquait la semaine dernière que Vivek Kundra ait eu la moindre connaissance des activités illégales qui ont conduit à l'arrestation de ces deux personnes. Son ancien bureau a néanmoins été transformé en scène de crime, les enquêteurs procédant à des recherches dans les fichiers. (...)
(13/03/2009 17:42:18)Bonne fête l'Internet
Ce week-end, prévoyez des fleurs et une place à table pour l'Internet, c'est sa fête. Cette douzième édition de la « Fête de l'Internet » est lancée par la Délégation aux usages de l'Internet, un service du gouvernement, avec le soutien de l'association Villes Internet. Son but est d'inciter « tous les acteurs de l'Internet [...] à organiser des rencontres, portes ouvertes, animations, avec présentation des différents usages, personnels ou collectifs (l'Internet au service de l'insertion et du lien social, du développement durable, de la formation et de l'emploi, de l'accès aux services publics, de la démocratie, de la culture ...) », pendant 8 jours, du 14 au 22 mars. Parrain depuis plusieurs années de la manifestation, Edgar Morin livre un témoignage en vidéo sur le thème de cette année, "L'Internet, pour quoi faire ?". Et il y a quelque chose d'assez rassurant, en ces temps de chasse aux pirates et aux violeurs de jeunes filles, à entendre le philosophe rappeler que si on trouve des mafieux sur Internet, le réseau est avant tout un lieu d'échanges et de rencontres, où on peut réapprendre à donner aux autres. (...)
(13/03/2009 17:29:50)Le Web souffle ses vingt bougies
Il y a 20 ans déjà, au coeur du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), Tim Berners-Lee esquissait les tout premiers contours du futur World Wide Web. « Un peu vague, mais prometteur. » C'est ainsi que Mike Sendall, son responsable de l'époque, visionnaire, avait accueilli sa proposition d'un nouveau système de gestion de l'information. Il lui a néanmoins laissé toute latitude pour mener à bien son projet. Sans lui, qui sait ce que seraient devenus Larry Page, Sergey Brin et Mark Zuckerberg ? C'est en 1990 que Tim Berners-Lee a véritablement donné naissance au Web. En septembre, il a reçu le système Cube de NeXT qu'il avait commandé. Cette machine, fabriquée par la société créée par Steve Jobs après son départ d'Apple, était alors un petit bijou avec un impressionnant système d'exploitation orienté objets appelé NextStep. Tout juste deux mois plus tard, en décembre, les premiers fils de la grande Toile reliaient quelques machines du Cern. Le Cube était devenu le tout premier serveur Web de l'Histoire ! En ce 13 mars 2009, deux décennies plus tard, Tim Berners-Lee revient avec émotion sur les lieux de son crime pour fêter dignement cet anniversaire : « Le Web a bien changé lui aussi, mais ses racines resteront à jamais ancrées au CERN. » Le Monde Informatique sur la Toile dès 1995 Grand utilisateur d'informatique, le Cern reste aujourd'hui un lieu d'innovation privilégié en la matière. L'organisme a ainsi beaucoup apporté aux réflexions sur le grid computing, aujourd'hui au coeur des infrastructures de 'cloud'. A l'automne dernier, à l'occasion de l'inauguration de son nouvel accélérateur de particules, le LHC (Large hadron collider), le chef de département IT du Cern avait partagé avec LeMondeInformatique.fr les détails de l'infrastructure IT qui soutient ce projet exceptionnel. « Lorsque les scientifiques du Cern rencontrent un obstacle technologique sur leur chemin, ils ont tendance à le surmonter, a confirmé Rolf Heuer, directeur général du Cern. « Je suis heureux de pouvoir dire que l'esprit d'innovation qui a permis à Tim Berners-Lee d'inventer le Web ici-même, et au Cern de le développer, est toujours bien présent. » A noter que, dès 1995, Le Monde Informatique s'est lancé dans l'aventure de la grande Toile mondiale avec lmi.fr. Et en vrais pionniers, certains journalistes de la rédaction actuelle étaient déjà là !... (...)
(13/03/2009 12:21:08)Hadopi : les houleux débats suspendus jusqu'à la fin du mois
Il faudra finalement patienter jusqu'au 31 mars pour connaître le sort que réservent les députés au projet de loi Création et Internet. Les débats ont en effet été suspendus hier soir, alors que les élus venaient de débuter l'examen de l'article 2, qui est au coeur du texte. C'est cet article qui prévoit, notamment, la création de la Haute autorité baptisée Hadopi et le principe de la suspension de l'abonnement pour les internautes coupables de téléchargement illicite. Cet article est présenté par Jean-Pierre Brard comme réunissant « toutes les conditions pour que l'internaute partageur retrouve le droit chemin, celui des sacro-saintes règles commerciales, celui du respect du profit à tout prix pour des majors incapables de se remettre en cause ». Même son de cloche pour Christian Paul, qui souligne « l'absence de garanties procédurales solides » des mesures prévues. « La connexion pourra être coupée avant toute possibilité de recours », souligne le député socialiste, qui décrit l'Hadopi comme « l'emblème technologique de la contre-civilisation numérique que [le gouvernement tente] d'imposer. Sa transcription graphique aurait la légèreté d'une raffinerie de pétrole. » Sans surprise, les groupes Verts et SRC ont indiqué qu'ils voteront contre l'article 2. Le dérapage de Christine Albanel Avant d'en arriver là, les députés ont multiplié les rappels au règlement et les passes d'arme, entre provocations et dérapages. Mise en difficulté sur le sujet du nombre de suspensions que sera amenée à prononcer l'Hadopi - 47 décisions par heure, selon Lionel Tardy qui se base sur les chiffres avancés par le ministère -, Christine Albanel a franchi la ligne rouge. « Je suis accablée par toutes les caricatures sur tous les bancs et par l'obstination qui consiste à présenter l'Hadopi comme une sorte d'antenne de la Gestapo », s'est-elle emportée avant que le président de la séance ne suspende les débats pour permettre aux députés de gauche, ulcérés, de retrouver leur calme. Les débats auront par ailleurs permis de lever un doute - si toutefois il subsistait encore : la licence globale, ou 'contribution créative' selon la nouvelle définition des élus assis sur la gauche de l'hémicycle, n'a guère de chance d'exister. Le principe, présenté par plusieurs amendements discutés hier, repose sur « une contribution forfaitaire que paieront les abonnés à Internet, en contrepartie de laquelle ils pourront s'échanger entre eux, sans but de profit, des oeuvres numériques phonographiques ». Sans surprise, les représentants de la majorité ont dénoncé cette mesure, qualifiée de « vente forcée » par Franck Riester, et ont rejeté les amendements. (...)
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