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Société

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(30/03/2009 16:29:12)
Bruxelles s'attaque au ciblage comportemental des internautes
La Commission européenne s'apprête à se pencher sur la question du ciblage comportemental sur le Web. A l'occasion du Sommet européen de la consommation, les 1er et 2 avril, Bruxelles lancera un avertissement aux grands acteurs de la publicité sur Internet, les enjoignant à clarifier le traitement qu'ils réservent aux données personnelles des internautes. En l'absence d'avancée concrète, l'exécutif européen laisse planer le spectre d'une directive contraignante pour les spécialistes de la recherche en ligne, ceux des réseaux sociaux et les FAI. C'est la commissaire à la Protection des consommateurs, Meglena Kuneva, qui montera au créneau dès demain pour exprimer la préoccupation de Bruxelles face au recours de plus en plus fréquent à des techniques consistant à utiliser les données personnelles des internautes pour cibler leur comportement, à des fins commerciales. Lors de leur inscription sur nombre de sites Internet, les utilisateurs doivent fréquemment approuver des conditions d'utilisation qui nuisent à leur vie privée. Meglena Kuneva entend mettre un terme à cette pratique et établir une liste noire de dispositions à l'endroit des spécialistes du marketing en ligne, sur le même modèle que ce qui existe d'ores et déjà pour la publicité offline. « Echanger des données personnelles contre la gratuité d'un service sur Internet tend à devenir une règle sur laquelle de nombreuses entreprises basent leur modèle économique », explique la porte-parole de la commissaire. Celle-ci souhaite « s'assurer que les internautes ont conscience de cela et ne se trouvent pas piégés en dévoilant plus d'informations qu'ils ne le souhaitent. » Pas de 'world wild west' de la vie privée en ligne Parmi les entreprises visées par Bruxelles figurent les réseaux sociaux, comme Facebook. Le site créé par Mark Zuckerberg s'est récemment trouvé au coeur d'une polémique née après la modification des conditions d'utilisation permettant à l'entreprise de conserver les données des utilisateurs indéfiniment. La révolte des internautes avait permis de revenir à un usage plus raisonnable des données personnelles. « Ce ne sont pas les régulateurs qui ont mis en lumière les changements sur Facebook, ce sont les 175 millions d'utilisateurs », souligne le commissariat européen, pointant du doigt le fait que les internautes se sentent concernés par ces questions. Pour autant, Meglena Kuneva se défend de toute technophobie : « La commissaire ne cherche pas à s'opposer au développement du cyber-monde. Elle reconnaît qu'il offre aux consommateurs de fantastiques opportunités. Mais elle ne tolèrera pas que les entreprises ne respectent pas les données personnelles. Si les entreprises peuvent régler ces problèmes elles-mêmes, tant mieux, mais Meglena Kuneva n'acceptera pas un 'world wild west' pour la vie privée en ligne. » (...)
(30/03/2009 12:46:24)GhostNet : un vaste réseau d'espionnage originaire de Chine mis à jour
1295 ordinateurs espionnés dans 103 pays. C'est l'édifiant constat qu'a dressé le centre Munk pour les études internationales, une organisation dépendant de l'Université de Toronto. Au terme d'une enquête de dix mois, les chercheurs ont montré comment des centaines de machines ont été infectées par le spyware ghost RAT (Remote access tool) pour constituer un vaste réseau, baptisé GhostNet, permettant aux individus à l'origine de ces manoeuvres d'avoir accès à nombre d'informations confidentielles. L'étude a identifié quatre serveurs vers lesquels étaient routées les données collectées sur les ordinateurs infectés. Or, il apparaît que trois de ces quatre serveurs étaient localisés en Chine. Si les auteurs de l'étude font montre de prudence, en indiquant que l'Empire du Milieu compte un cinquième des internautes de la planète et que, dès lors, il est probable que les 'espions' soient des particuliers ayant agi de leur propre fait, un deuxième rapport prend moins de pincettes. Les machines du Dalaï Lama en première ligne Issu de l'Université de Cambridge et publié en complément du travail réalisé par les Canadiens, celui-ci met en effet directement en cause les autorités chinoises, soulignant notamment que « des agents du gouvernement » ont lancé des attaques contre les machines utilisées par les représentations du Dalaï Lama en Inde, Belgique, Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Parmi les 1295 cibles des pirates, figurent notamment les ministères des Affaires étrangères du Bengladesh, de la Barbade, du Bhoutan, de Brunei, d'Indonésie, de l'Iran, de la Lettonie et des Philippines. Citons également l'infection de machines appartenant aux ambassades de Chypre, Allemagne, Inde, Indonésie, Malte, Pakistan, Portugal, Roumanie, Corée du Sud, Taiwan et Thaïlande. Sont aussi concernés les ordinateurs de l'Asean (Association des nations du sud-est asiatique), de la Saarc (Association pour la coopération régionale de l'Asie du Sud), de la Banque de développement asiatique ainsi que du bureau britannique de l'agence Associated Press, de même qu'une machine de l'Otan. Selon les chercheurs de Cambridge, ce type d'attaque, menée à l'aide de logiciels malicieux reposant sur l'ingénierie sociale, devrait se multiplier à l'avenir. « Les pourriciels sociaux ne sont pas destinés à demeurer des outils utilisés par les gouvernements. Ce que les espions russes ont fait en 2008, la mafia russe le fera en 2010 », prophétisent les universitaires. (...)
(27/03/2009 17:28:44)Les députés européens lancent une nouvelle salve contre la riposte graduée
S'il ne fait guère de doutes que les députés français adopteront, dans quelques jours, le principe de la riposte graduée, ils ne le feront pas avec la bénédiction des parlementaires européens. Ces derniers ont, hier, adopté à une très large majorité un rapport, présenté par le Grec Stavros Lanbrinidis, consacré au renforcement de la sécurité et des libertés fondamentales sur Internet. Comme ils l'avaient fait en approuvant le désormais célèbre amendement 138, les eurodéputés ont une nouvelle fois exprimé leur opposition à la riposte graduée, pierre angulaire du projet de loi Création et Internet. En partant du principe que « l'analphabétisme informatique sera l'analphabétisme du 21e siècle », le rapport plébiscité par les élus de Strasbourg (481 voix pour, 25 contre, 21 abstentions) pose le principe que « garantir l'accès de tous les citoyens à Internet équivaut à garantir l'accès de tous les citoyens à l'éducation ». Par conséquent, « un tel accès ne devrait pas être refusé comme une sanction par des gouvernements ou des sociétés privées ». Hadopi torpillée, la droite française résiste vainement Nul besoin de savante exégèse pour lire dans cette dernière phrase une attaque à peine dissimulée contre la mesure phare de la loi dite Hadopi : selon les dispositions du texte concocté par le ministère de la Culture, les internautes déclarés coupables de téléchargement illégal pourront être condamnés à voir leur abonnement à Internet suspendu pour une durée d'un an. Soucieux de ne pas voir le projet de loi français ainsi torpillé par les eurodéputés - certes dans le cadre d'un rapport constituant une proposition de recommandation à l'intention du Conseil européen, donc sans valeur contraignante - les représentants de la majorité présidentielles ont bien tenté d'amoindrir l'intensité du feu tiré contre la riposte graduée. Par l'intermédiaire de Jacques Toubon et de Jean-Marie Cavada, la droite française a ainsi déposé un amendement substituant à « [l'accès à Internet] ne devrait pas être refusé comme une sanction] » l'expression « un juste équilibre entre les différents droits fondamentaux garantis en droit communautaire doit être respecté ». Peine perdue, le codicille n'a guère convaincu et s'est vu rejeté. Les détracteurs de la riposte graduée jubilent, la rue de Valois relativise Si les hagiographes d'Hadopi ont de quoi se lamenter, ses contempteurs se réjouissent. Le parlementaire européen Guy Bono, infatigable adversaire de la riposte graduée, estime ainsi que « malgré les pressions multiples exercées par l'UMP et les autorités françaises, les députés européens sont restés sur leur ligne : l'accès à Internet est un droit fondamental pour l'inclusion sociale. » Le discours des Verts est de la même teneur : « Ce vote illustre combien la loi Hadopi est néo-obscurantiste. Christine Albanel sacrifie la fertile liberté d'Internet qui profite à tous aux intérêts de quelques entreprises du disque. Albanel a choisi son camp : celui des entreprises, pas des citoyens. » De son côté, la Quadrature du Net adopte un ton cassant en affirmant que « le vote du rapport Lambrinidis est un véritable camouflet pour Christine Albanel, qui ne doit plus tenir debout tant l'opposition à son texte, quasi-unanime, pèse lourd. » Dans la rue de Valois, nul n'a cependant entendu retentir le glas. La loi Création et Internet reste plus que jamais d'actualité, précise le ministère de la Culture, qui ne veut pas voir dans le vote des parlementaires européens un coup d'arrêt à la riposte graduée. Ce vote « porte sur un rapport sans portée juridique. Il n'est donc pas contraignant », précise Olivier Henrard, le conseiller juridique de la ministre, qui note également que « la phrase concernant la sanction [constituée par la suspension de l'abonnement à Internet] semble étrangère au sujet du rapport. Elle est donc inutilement polémique. » Quant au fond, « on ne partage pas l'analyse que reflète cette phrase ». Reste que, en dépit de l'assurance manifestée par le ministère de la Culture, les prises de position successive des institutions de l'UE pourraient finir par constituer un véritable obstacle aux velléités hexagonales. Si, pour l'heure, le Service universel, tel qu'il est défini par Bruxelles, n'inclut pas l'accès à Internet, les positions pourraient changer. Dans l'hypothèse où l'UE contredisait Christine Albanel - selon laquelle « Internet n'est pas un droit fondamental » - en incluant l'accès au Web dans la directive Service Universel, tous les Etats membres se verraient alors obligés de transposer cela dans leurs législations nationales. La riposte graduée n'aurait alors plus vocation à exister. (...)
(26/03/2009 18:32:54)Obama parle économie avec les Américains sur Internet
Barack Obama répondra aujourd'hui à des questions qui ont été posées en ligne à la Maison Blanche par le public. Lundi, le Président des Etats-Unis avait publié un message sur YouTube pour expliquer aux américains comment le gouvernement allait exploiter « Internet pour vous conduire tous jusqu'à la Maison Blanche afin de parler de l'économie. » Pour cette démarche, le gouvernement utilise Google , un outil qui permet à la fois de poser des questions et de voter pour celles que l'on trouve les plus intéressantes. Onze thèmes ont été identifiés sur le site parmi lesquels les vétérans, les PME ou la réforme du système de santé. Plus de 14 000 personnes ont soumis des questions et 420 000 votes ont été enregistré. « Nous allons compiler tous ces éléments et j'y répondrai moi-même directement jeudi, a affirmé Barack Obama dans son allocution sur YouTube. Sur le sujet de la propriété immobilière, la question la plus appréciée est la suivante : « Pour ceux d'entre nous qui remboursent leur prêt immobilier mais vivent au jour le jour, qu'y aura-t-il à tirer du plan de relance ? » Dans un autre forum, un jeune internaute de Washington DC s'interroge : « Je n'ai que 19 ans et je commence déjà à voir des prélèvements sur mon salaire pour la Sécurité sociale. Bien que ce soit encore loin pour moi, comment pouvez-vous garantir que ce programme sera toujours solvable quand je prendrai ma retraite ? » Pour le Président américain, ce projet est une expérience et "c'est une possibilité incroyable de m'installer devant un ordinateur et d'avoir une image instantanée des préoccupations des Américains à travers tout le pays. » (...)
(25/03/2009 17:36:19)Xavier Darcos forme les lycéens aux usages d'Internet avec l'aide de Google
Le ministre de l'Education nationale souhaite sensibiliser les plus jeunes aux dangers liés à l'utilisation de l'Internet. Pour leur donner les moyens de s'en prémunir, Xavier Darcos s'est associé au géant Google et à un spécialiste de la pédagogie sur Internet, Calysto, afin de lancer la deuxième édition de ChercheNet, jeu-concours dont l'objectif est de former les collégiens aux bons usages d'Internet. Lancé a l'initiative de Google, en novembre 2007, avec le concours de Calysto, le jeu avait été déployé dans les académies de Bretagne et des Pays de la Loire. Cette année, il sera mis à la disposition de tous les collèges métropolitains, et débutera dès le mois d'avril dans toutes les classes de 6ème et 5ème. Il s'agira pour les élèves en lice d'apprendre à développer les bons réflexes sur Internet en résolvant une série de dix énigmes sur le thème du développement durable. Rédiger un blog collectif en adoptant un comportement citoyen Toute l'aventure de la résolution de ces énigmes devra être retranscrite sur un blog tenu et alimenté par l'ensemble des participants. Pour cela, les élèves se serviront du Net en tant qu'outil de recherche, ainsi que des différents logiciels proposés pour optimiser et orienter leur navigation afin de les aider dans la résolution des énigmes. Cette approche vise à donner aux élèves toutes les clés liées à l'utilisation d'Internet : les blogs seront donc évalués et notés par un jury selon des critères, tels les sources des informations, la justification de leur démarche, les réponses aux énigmes, la qualité de la rédaction, et l'utilisation des outils appropriés pour parvenir aux solutions. A charge pour les élèves de veiller à respecter les droits de propriété intellectuelle, de bien vérifier leurs sources, d'assurer la protection de leur vie privée et celle des autres et de mettre de côté le langage SMS. Les énigmes seront remises selon les différentes zones académiques et le jeu s'étendra sur une période de trois semaines pour chaque zone. Le service de presse du Ministère de l'Education a par ailleurs précisé qu'il s'agissait d'une opération de partenariat avec Google, et que les lycées étaient libres d'utiliser n'importe quel autre moteur de recherche. (...)
(25/03/2009 16:01:43)Deux fois plus de cyberpoliciers d'ici trois ans, annonce MAM
C'est à Lille Grand Palais, au cours du 3ème Forum International sur la cybercriminalité, que Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a annoncé un renforcement des effectifs policiers pour lutter contre la cybercriminalité. Sans donner le chiffre de départ, la ministre a indiqué qu'ils devraient "doubler en trois ans". Fin 2009, on devrait atteindre 300 enquêteurs formés par la police contre 200 à fin 2008 et, côté gendarmerie, on en sera à 214. Pour rappel, la locataire de la Place Beauvau avait déjà fait cette annonce fracassante lors de l’ouverture des Assises du numérique, en juin dernier. La ministre a aussi évoqué l'ouverture, en janvier, du site "Internet-signalement.gouv.fr" où l'on peut, tout en restant anonyme (sic), signaler un "contenu illicite". Il aurait déjà enregistré 12 500 signalements. Un chiffre qui impressionne autant par sa taille qu'il pèche par l'imprécision complète de ce qu'il est censé décrire. Internet-signalement.gouv.fr apparaît comme le correspondant national du projet européen de plateforme de centralisation des alertes. Le ministère compte aussi faire évoluer la loi pour mieux sanctionner La ministre a aussi indiqué que le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI 2) durcira les sanctions à l'encontre de l'usurpation d'identité sur Internet, permettra de bloquer l'accès aux contenus illicites, y compris ceux hébergés sur des sites étrangers et autorisera la captation de données numériques à distance. Pour l'anecdote, rappelons que la Délégation générale pour l'armement (DGA) a confirmé l'existence d'un projet de surveillance du Web, le projet Herisson, subtil acronyme pour Habile Extraction du Renseignement d'Intérêt Stratégique à partir de Sources Ouvertes Numérisées. Ce projet ne serait pas, selon un porte-parole de la DGA, un système d'espionnage comme l'est l'Echelon américain, mais juste un outil d'analyse des contenus libres sur Internet. (...)
(25/03/2009 13:17:35)Un conseiller d'Obama insiste sur la nécessité d'investir dans l'IT pour sortir de la crise
Le plan de relance économique mis au point par Barack Obama doit prévoir d'investir davantage dans les nouvelles technologies. C'est ce que préconise Robert Atkinson, l'un des conseillers du président américain, fondateur et également dirigeant de la Fondation pour l'innovation et les technologies (Technology & Innovation Foundation) : il souhaite, en effet, que le gouvernement consacre davantage de fonds au secteur des nouvelles technologies, ce qui, selon lui, permettrait à l'économie américaine de sortir plus rapidement de la crise. Il insiste également sur la nécessité d'agir vite, pour que les effets de stimulation de ces investissements puissent se réaliser sur du court terme. Pour lui, le fait d'investir dans les technologies de l'information pourrait avoir des incidences économiques beaucoup plus importantes que dans d'autres secteurs d'activités. Il se justifie en rappelant que les investissements en technologies ont été largement responsables des gains de productivité aux États-Unis au cours de la dernière décennie, et que de nouveaux investissements dans ce domaine apporteraient encore plus. « Lorsqu'on produit des infrastructures technologiques en période de ralentissement économique, non seulement on crée de nouveaux emplois sur du court terme, mais en plus, on améliore la productivité des entreprises sur du long terme », a t-il déclaré. Le plan de relance économique américain a pourtant prévu d'allouer des fonds importants au secteur des nouvelles technologies, avec quelque 7,2 Md$ investis notamment dans la construction de réseaux. Mais Robert Atkinson estime que ce n'est pas suffisant : pour lui, le marché IT pourrait absorber pas moins de 15 milliards de dollars. (...)
(24/03/2009 18:18:38)Le Grenelle des antennes traitera bien... des antennes
Pour préparer la réunion ''Radiofréquence, santé et environnement'', Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, a reçu successivement en ce début de semaine les opérateurs télécoms et les associations de défense de l'environnement intéressées par le sujet. Selon l'AFP, les premiers ont préféré ne pas s'exprimer. Mais les associations, de leur côté, se sont interrogées sur la forme que pourrait finalement prendre ce rendez-vous, ainsi que sur les invités et les sujets abordés. La rumeur a même couru que cette réunion, plus connue sous le nom de « Grenelle des antennes », pourrait ne pas traiter... des antennes-relais. Elle se serait contentée d'aborder le sujet des téléphones mobiles. « On va en parler évidemment, a rétorqué Chantal Jouanno dans un entretien avec l'AFP, on ne peut pas séparer les deux. » La secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusco-Morizet, à l'origine de l'idée, préconisait dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr un comparatif entre pays européens et une table ronde entre toutes les parties prenantes. Depuis, le Premier ministre François Fillon a repris la main sur cette réunion pour la confier aussi à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin et à Chantal Jouanno, et en a changé l'intitulé, perturbant visiblement le message, au moins auprès des associations. Priartem et Agir pour l'Environnement finalement reçues par Chantal Jouanno Priartem (Pour une réglementation des implantations d'antennes relais de téléphonie mobile) et Agir pour l'Environnement s'étaient d'ailleurs conjointement indignées de ne pas avoir été prévenues lorsque la nouvelle date de la table ronde avait été fixée au 23 avril. Elles avaient aussi réclamé un rendez-vous avec Chantal Jouanno, alors que celle-ci avait déjà prévu de recevoir les opérateurs. Finalement reçues hier par la ministre, les deux associations en ont profité pour publier le résultat d'un sondage BVA qu'elles ont commandé. A la question suivante : « Pour répondre aux manifestations d'inquiétude des personnes qui vivent à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile, seriez-vous favorable à ce que le Gouvernement propose une loi ayant pour but de réglementer davantage le développement des antennes-relais ? », 80% des français se sont - sans surprise - déclarés plutôt favorables (45%) ou tout à fait (35%) favorables (1001 personnes ont été interrogées par téléphone les 13 et 14 mars 2009). (...)
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