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SSII

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(18/04/2008 18:01:38)
L'avenir d'Atos Origin suspendu à l'AG du 22 mai
Le sort d'Atos Origin devrait se décider le 22 mai prochain, lors d'une assemblée générale. Le bras de fer qui oppose la SSII française à ses deux principaux actionnaires, Pardus Capital Management et Centaurus Capital, prend en effet une tournure inquiétante pour Atos. Les deux fonds d'investissements exigent le départ de l'actuel président du conseil de surveillance, ainsi que la nomination de cinq membres au sein du conseil de surveillance de la société (deux venant de Pardus et Centaurus, et trois indépendants). Atos Origin refuse catégoriquement de céder à la pression, en indiquant dans un communiqué : « il est à priori légitime qu'un actionnaire stable majeur demande à être représenté en son sein, sauf en présence d'agissements déloyaux ou de tentatives de déstabilisation ». Les deux fonds sont en conflit ouvert avec la direction. Ils estiment qu'Atos devrait s'adosser à un autre acteur, voire être vendue, vu le climat de consolidation du secteur des services informatiques. La réponse des deux fonds à l'obstination d'Atos ne s'est pas fait attendre, ils ont augmenté leur participation commune dans le capital de la SSII, en la faisant passer de 21,67% à 22,34%. Le conseil de surveillance a appelé ses actionnaires à voter en bloc contre la requête de Pardus et Centaurus. La séance du 22 mai s'annonce donc musclée. Atos a clos son dernier exercice fiscal sur un chiffre d'affaires de 5,855 Md€, en hausse 8,5%, ce qui la place en troisième position des SSII en France (derrière IBM et Capgemini). A noter que Capgemini vient de son côté de renoncer à son dispositif anti-OPA. (...)
(18/04/2008 17:07:14)Annuels Wipro : le bénéfice marque le pas au 4ème trimestre
La SSII indienne Wipro, spécialisée dans les prestations informatiques offshore, subit un peu plus que sa concurrente Infosys le ralentissement de l'économie américaine et de l'appréciation de sa monnaie par rapport au dollar. Sur son 4ème trimestre fiscal, échu au 31 mars dernier, son bénéfice net est presque étal (+2%) par rapport à l'an dernier, à 219 M$, pour un chiffre d'affaires de 1,4 Md$ (+29%). Sur l'ensemble de l'exercice, il progresse de 11%, à 806 M$, pour un chiffre d'affaires de 4,93 Md$ (+32%). Des performances à comparer aux 41% et 44% d'augmentation annoncés en avril 2007 sur le chiffre d'affaires et le bénéfice net annuels. En début de semaine, Infosys a également annoncé des résultats en retrait par rapport à l'année précédente, son chiffre d'affaires ayant progressé de 35%, à 4,18 Md$, contre +53% en 2007. En dépit des incertitudes économiques du moment, Wipro a déclaré demeurer prudent mais confiant dans sa capacité à résister. La SSII emploie plus de 82 000 personnes sur ses activités de services fournies à l'export. L'année 2007 a été marquée, pour Wipro, par le rachat de l'Américain Infocrossing, spécialisé dans l'externalisation de services IT, pour 600 M$. Pour soutenir sa stratégie visant à se rapprocher de ses clients et à fournir des prestations de services à l'échelle internationale, la SSII a également ouvert des centre de BPO (business process outsourcing) en Pologne et aux Philippes. Elle s'est aussi installée à Atlanta, en Géorgie (Etats-Unis). Dans quelques jours, ce sera au tour de Tata Consultancy Services d'annoncer des résultats. (...)
(18/04/2008 12:49:18)Capgemini renonce à son dispositif anti-OPA
Lors de l'assemblée générale qui s'est déroulée hier à Paris, Capgemini a finalement décidé de ne pas soumettre au vote des actionnaires l'adoption du dispositif anti-OPA dont il était question en mars dernier. Cette résolution, qualifiée de « pilule empoisonnée » ou encore de bons Breton, aurait autorisé le conseil d'administration à émettre des bons de souscription d'actions gratuits en cas d'offre publique hostile. Après avoir recalculé les conséquences financières de ce dispositif, la SSII française a estimé qu'elle ne serait pas acceptable par les fonds d'investissements, et qu'elle serait finalement néfaste pour les actionnaires. « Le consensus de marché s'oriente vers une acceptabilité des bons Breton dès lors que le total des dispositions entraînant une dilution au moment d'une offre publique d'achat ne dépasse pas les 25%, explique Nicolas Dufourcq, directeur général adjoint en charge des finances du Groupe Capgemini. Notre résolution, conjuguée avec un dispositif ancien permettant d'exercer les stocks options en cas d'OPA, conduisait à franchir ce seuil. Nous avons donc pris l'option de retirer la résolution du vote. » La pilule empoisonnée est une clause de protection destinée à repousser une prise de contrôle inamicale. Son principe : elle donne le droit aux actionnaires d'acheter un nombre supplémentaire d'actions à un cours inférieur à celui du marché, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre d'actions en circulation et de rendre le prix de la société inabordable. L'effet est toutefois à double tranchant, car cette opération dilue le taux de l'action. Capgemini a préféré opter pour la prudence. Pour rappel, Capgemini a fait l'objet ces derniers temps de nombreuses rumeurs de rachats par des SSII indiennes, comme Wipro, Infosys ou encore Reliance. (...)
(17/04/2008 17:52:38)Apax Partners entre dans le capital d'Altran
Le cabinet de conseil français Altran vient de recevoir le soutien financier du fond d'investissement Apax Partners, qui a décidé d'entrer dans le capital de la société, à hauteur de 130 M€. Apax Partners va également racheter 6 millions d'actions, ce qui correspond à 5,1% du capital de la société. Les résultats annuels d'Altran publiés en février dernier ont apparemment séduit le fonds d'investissement. Altran (spécialisée dans le conseil en innovations technologiques, en R&D, en systèmes d'informations, en stratégie et management) est en effet parvenue à réduire sa dette de plus de 70 M€, pour s'établir à 365 M€ (contre 437 M€ au 30 juin 2007). Cette baisse est le résultat des efforts accomplis par le groupe pour diminuer ses délais de facturation auprès de ses clients. Ces retards de paiement ont été engendrés par la réorganisation du groupe en 2007 (rachats de sociétés, départs de dirigeants...). Altran a également annoncé un plan de refinancement de 150 M€ sur cinq ans, auprès de quatre banques (BNP Paribas, Crédit Agricole Ile de France, Natixis et la Société Générale). Ces deux événements ont profité au titre d'Altran, qui a bondi de 8%. La société publiera le 28 avril prochain ses résultats pour le premier trimestre 2008. (...)
(16/04/2008 13:06:27)Annuels Teamlog : la SSII progresse et recrute grâce au Web 2.0
La SSII française Teamlog a réalisé un chiffre d'affaires de 161,5 M€ en quasi conformité avec ses objectifs publiés en février dernier. Le résultat opérationnel courant bondit quant à lui de 59%, et représente 8,2% du chiffre d'affaires. En 2007, Teamlog a également créé une filiale en Ukraine et lancé une campagne de recrutement sur Second Life. Si les résultats sont encore difficiles à estimer, la SSII juge toutefois que cette stratégie n'est pas anodine : « le recrutement via ces nouveaux médias devient incontournable. Les SSII devront s'y adapter », note Guy Mamou-Mani, président du conseil de surveillance Teamlog et DG du groupe Open, qui détient 92,3% du capital de Teamlog. Pour 2008, la SSII envisage une stratégie très offensive, à renfort de plusieurs acquisitions. Prochain objectif : atteindre les 450 M€ de chiffre d'affaires en 2010. (...)
(15/04/2008 18:05:39)Sogeti invite ses collaborateurs à un brainstorming virtuel
Sogeti suit les pas d'IBM et de ses « jam sessions », pratiques empruntées à l'univers du jazz et transformées en forums de discussion rassemblant divers interlocuteurs. Pour inciter l'ensemble de ses troupes - soit 18 000 collaborateurs répartis dans 14 pays - à dialoguer sur l'avenir de leur entreprise, le spécialiste des services d'informatique et d'ingénierie de proximité, membre du groupe Capgemini, vient en effet de lancer un brainstorming virtuel sur son site Internet. Du 15 au 17 avril 2008, un espace collaboratif de discussion, dont le principe a été développé par IBM, vient ainsi d'être créé à leur intention. Le but étant de mettre à profit la créativité des collaborateurs, où qu'ils soient dans le monde, pour faire germer des idées sur l'avenir de Sogeti, autour de quatre thèmes : les clients, les collaborateurs, les technologies et la responsabilité sociale de l'entreprise. La société de services s'engage à concrétiser dans les mois suivants les idées qui valoriseront le plus l'entreprise, ses salariés et son environnement. Jacques Attali a participé au coup d'envoi de ce brainstorming international via un webcast en direct à 9 h 00 depuis le siège parisien de la SSII : « Je suis enchanté que Sogeti soit pionnier dans ce genre d'interaction avec ses collaborateurs et que la responsabilité sociale d'entreprise soit au centre de ces discussions, a-t-il commenté, en tant que président de PlaNetFinance, organisation de solidarité soutenue par le groupe Sogeti. Je crois fermement qu'en regroupant des équipes locales en une seule et même équipe virtuelle, la communication au niveau international et la qualité du processus d'innovation ne peuvent s'en trouver que durablement améliorées. » [[page]] Jacques Attali a ensuite insisté sur la rapidité croissante des process innovants, en particulier sur Internet, la téléphonie, les biotechnologies et les nanotechnologies. Sur la question de la responsabilité sociale de l'entreprise, il appelle à réfléchir sur la façon de garder ses talents, démarche essentielle de survie. Luc-François Salvador, PDG du Groupe Sogeti, dirige personnellement cette initiative : « Les technologies de réseaux sociaux du Web 2.0 ouvrent de grandes opportunités pour réfléchir, ensemble, à notre futur, et rendent possible la collaboration autour de nouvelles idées. Avec de tels outils, chaque collaborateur sera un contributeur actif de ce dialogue créatif qui devrait apporter un grand nombre de solutions concrètes pour accélérer notre croissance et apporter quelques changements clés. ». Le procédé semble avoir déjà porté ses fruits : c'est à l'issue d'une « jam session » conduite en 2004, qu'IBM a décidé de revoir la définition de son organisation en Europe. Chez Sogeti, le brainstorming semble avoir séduit les salariés, puisqu'en fin de matinée, 5 000 collaborateurs étaient connectés, dont 2 000 Français. Le thème qui revient le plus souvent ? Le respect de l'environnement, cité par de nombreux internautes qui souhaitent vivement renforcer la Green IT chez Sogeti. (...)
(15/04/2008 16:55:23)SQLI et le Britannique Xype créent une joint-venture
La SSII française SQLI et l'anglaise Xype ont décidé d'allier leurs compétences au sein d'une joint-venture. Baptisée GEIE Xype-SQLI, elle sera contrôlée à parts égales par les deux partenaires. Elle a pour vocation de renforcer l'accompagnement des clients européens des deux sociétés, et du groupe EADS en particulier. SQLI apportera son expertise Internet, ses nouvelles offres SAP - elle dispose d'un pôle dédié depuis le rachat du cabinet EoZen en décembre 2007 - et de décisionnel. La SSII a également structuré ses méthodes CMMI (Capability maturity model integration), qui visent à améliorer les processus des sociétés de services en termes de délais, de gestion des projets, de gouvernance... Elle est certifiée CMMI 3 et compte déployer les niveaux 4 et 5 à l'ensemble de ses agences (22 en tout). SQLI couvrira la France, l'Espagne et le Maroc. Xype de son côté est spécialisé dans le conseil, l'intégration et la formation autour des environnements de PLM (Product Lifecycle Management), de la CAO (conception assistée par ordinateur)et des SGDT (système de gestion des données techniques). La SSII se chargera des projets en Grande-Bretagne et en Allemagne. (...)
(15/04/2008 15:22:27)Annuels Infosys : la crise américaine ralentit l'activité
La SSII indienne Infosys Technologies a publié aujourd'hui des résultats annuels positifs, mais légèrement en dessous des attentes. Le chiffre d'affaires s'établit à 4,18 Md$, en hausse de 35%, contre 44% l'an dernier. Même constat pour le bénéfice net, également en progression de 36% à 1,4 Md$, contre 53% il y a un an. Ce ralentissement est particulièrement flagrant pour le quatrième trimestre de l'exercice fiscal. Le bénéfice net ne progresse que de 9,2%, pour atteindre les 312,4 M$. Il s'agit de la hausse la plus faible enregistrée par la société depuis sa création. Comme d'autres SSII indiennes, Infosys est frappée par la crise américaine liée aux crédits immobiliers à taux variable (subprimes). On observe par exemple que son activité en Amérique du Nord est passée de 62,3% à 60,7% entre décembre 2007 et mars 2008, alors qu'elle a légèrement progressé en Europe. Infosys est également victime de l'augmentation des salaires en Inde (+15%) ainsi que de la chute de la valeur du dollar. La société emploie 91 187 personnes dans le monde. (...)
(14/04/2008 16:15:22)Les SSII indiennes sont victimes de la crise américaine
Le ralentissement économique engendré par la crise des subprimes (crise liée aux crédits immobiliers à taux variable) aux Etats-Unis fait également des victimes en Inde. Les SSII - même les plus grosses, comme Wipro ou Infosys - et les éditeurs revoient en effet leurs prévisions à la baisse. « Cette tendance n'est pas près de changer, du moins à moyen terme », détaille Harit Shah, analyste chez Angel Broking. Les SSII indiennes sont en effet fortement positionnées sur le marché américain de l'externalisation de processus métier, il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elles souffrent de la récession qui frappe le pays. Infosys publiera demain ses résultats pour le quatrième trimestre de l'année. Le bénéfice net s'établirait à 316 M$, selon Businessweek, en hausse de 10,4% par rapport à l'an dernier, et de 2,6% par rapport au trimestre précédent. La croissance de Wipro serait de 2,2% et celle de Tata Consultancy Services de 17,2%. Ces chiffres sont toujours dans le vert, mais nettement inférieurs aux flambées du CA et du bénéfice net (parfois plus de 40%) il y a un an. D'après Frédéric Giron, directeur de PAC (Pierre Audoin Consultants), les SSII et éditeurs français ne devraient pas être touchés d'une manière aussi drastique par la crise américaine : « Infosys par exemple a de nombreux contrats avec des banques aux Etats-Unis, notamment avec la Bear Streams, l'une des dernières à avoir fait faillite, d'où un impact direct sur la société indienne », explique-t-il. De son côté, la direction de Tata a déclaré le mois dernier que deux de ses quinze plus grands clients avaient gelé des projets de grande envergure. En France, Frédéric Giron préfère parler de décélération, et non pas de récession : « les carnets de commande des éditeurs et des SSII sont bien remplis pour 2008. La problématique de ces sociétés est surtout de recruter des profils qualifiés, pas de trouver des projets ». Pour 2009, Frédéric Giron se montre toutefois plus prudent. « Si la crise américaine se poursuit, elle finira par avoir une incidence en France », prévient-il. (...)
(11/04/2008 17:33:55)Création d'une fédération européenne du libre
Alexandre Zapolsky, PDG de Linagora, a annoncé lors de la conférence partenaires Ingres (qui s'est déroulée cette semaine à Prague) la création d'une Fédération européenne du libre. Baptisée OBOOE (Open source business organisation of Europe), elle regroupera les fédérations nationales des sociétés de services en logiciel libre. L'OBOOE compte déjà les fédérations allemande, belge, bulgare, espagnole, finlandaise, française, russe et suédoise. Elle représente ainsi quelque 1000 sociétés européennes (des PME dans 90% des cas). L'OBOOE participera aux prochaines rencontres Open Source, comme Linux Tag (qui se déroulera à Berlin du 28 au 31 mai prochains), et Paris Capitale du Libre, les 24 et 25 septembre. Le Linux Tag devrait d'ailleurs être l'occasion pour la fédération d'entériner légalement sa création. L'April, une association de défense du Libre qui compte plus de 2100 adhérents, salue l'initiative. « Il est utile que des professionnels partageant des problématiques communes se regroupent, commente Frédéric Couchet, délégué général de l'April, tout en s'interrogeant sur les « actions concrètes qui seront menées par cette fédération ». A cette question, Alexandre Zapolsky a deux réponses toutes faites : « nous allons travailler sur la notion de représentativité auprès de la Commission européenne, en lui proposant un interlocuteur unique, et nous allons mettre en place un réseau, afin de faciliter les échanges entre les sociétés ». Le siège de la fédération devrait se situer à Bruxelles. En France, Alexandre Zapolsky est également le fondateur de l'ASS2L (Association des sociétés de services en logiciels libres), qui s'est transformée en Fnill en mai 2007 (Fédération nationale des industries du logiciel libre), afin d'accueillir de grosses SSII. (...)
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