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(17/04/2007 17:17:38)

Annuels Tata : si loin devant les SSII européennes

Résultats exercice 2006-2007 : Chiffre d'affaires 4,3 Md$ (+41%) Bénéfice : 950 M$ (+43%) Quelques jours après la publication par Infosys de ses résultats annuels, c'est au tour de Tata Consultancy Services, un autre géant de l'offshore indien, d'annoncer ses performances pour l'exercice clos le 31 mars. Dans les deux cas, les taux de croissance tournent autour de 40%, à la fois pour les revenus et pour les bénéfices. Tata a ainsi réalisé un chiffre d'affaires de 4,3 Md$, soit 41% de plus qu'au cours de l'exercice précédent. Le bénéfice progresse de 43%, pour atteindre 950 M$. Infosys avait publié, la semaine dernière, des revenus en croissance de 44%, et des profits en hausse de 53%. Les deux acteurs ont su doper leur rythme de progression en dépit d'un contexte a priori peu favorable : le coût du travail en Inde augmente considérablement, la parité roupie/dollar ne profite pas à la monnaie indienne et l'activité ralentit aux Etats-Unis. Une gageure que rêveraient de surmonter bien des acteurs français et, dans une plus large mesure, européens. Il n'est qu'à regarder les différentiels de croissance entre les SSII du Vieux continent et les géants indiens pour mesurer le monde qui les sépare : alors que Tata ou Infosys flirtent avec les 50%, les acteurs occidentaux peinent à dépasser la barre des 10%. « Les sociétés françaises souffrent d'une taille de marché peu extensible, explique Mathieu Poujol, consultant chez Pierre Audoin Consultants (PAC). A partir d'un certain niveau, il faut racheter des parts de marché pour croître. Le potentiel de progression des SSII traditionnelles est dont limité. » A l'inverse, les acteurs indiens, Infosys, Tata et Wipro en tête, « disposent d'une double opportunité : d'un côté leur marché national est émergent, donc propice à voir se dérouler une forte croissance ; de l'autre, ils réalisent environ les deux tiers de leur activité à l'étranger, notamment en Amérique du Nord. Or, quand on met en place un business model aux Etats-Unis, on peut le déployer sur 350 millions de personnes et y ajouter 60 millions de Britanniques. Soit plus que le marché d'Europe continentale, avec une seule langue à maîtriser. » "Les SSII françaises doivent se spécialiser pour rivaliser" Avec une telle différence de progression et de taille, les SSII françaises doivent-elle considérer les acteurs du Sous-continent comme des concurrents ? « Si les petites structures ne jouent clairement pas dans la même catégorie, répond Mathieu Poujol, les grandes considèrent les Indiens comme des compétiteurs. Les problèmes les plus délicats concernent les entreprises de taille moyenne : elles doivent trouver une spécialité intéressante pour rivaliser ; en un mot, il leur faut se différencier. C'est ce qu'a su faire Sopra en misant sur l'édition de logiciels et ainsi pénétrer d'autres marchés. A l'inverse, GFI, qui est resté trop généraliste, a peiné pendant longtemps. » Au-delà du risque concurrentiel que fait peser la vitalité des spécialistes indiens de l'offshore sur les acteurs français, ces derniers pourraient pâtir « de l'énorme valorisation des Tata ou Infosys : bien que les Indiens aient peur du risque, ils ont largement de quoi se payer des spécialistes étrangers. Il y a beaucoup de sociétés intéressantes, qui font entre 500 M€ et 1 Md€ de CA en France, en Europe du Nord ou en Allemagne et on peut penser qu'il va y avoir des gros rachats. Au final, on devrait se retrouver avec trois ou quatre géants indiens. » Sur le même sujet : -Annuels Infosys : "rien ne vient contrarier la croissance", selon Ovum -Le revenu indien de l'externalisation progresse de 33% (...)

(16/04/2007 15:27:23)

Microsoft recrute des partenaires pour fournir des logiciels en ligne

Microsoft démarre aujourd'hui un programme à destination des hébergeurs de services sur Internet. L'objectif est de les aider à constituer des offres permettant à des éditeurs indépendants de proposer leurs logiciels en ligne, en mode SaaS (software as a service). Dans ce programme, baptisé Centre d'incubation SaaS, Microsoft fournit l'infrastructure et les services qu'un hébergeur peut offrir à des éditeurs pour les aider à transformer leurs applications en solutions SaaS, a précisé Michael van Dijken, l'un des responsables marketing de Microsoft. Ce faisant, l'éditeur regroupe en fait un ensemble de solutions qu'il proposait déjà aux hébergeurs mais qu'il formalise afin de développer l'offre SaaS de ses partenaires éditeurs. Microsoft veut en effet contribuer à mettre en contact les hébergeurs avec les intégrateurs et les éditeurs qui ont rejoint son réseau de partenaires et développé des logiciels autour de son offre. Déjà quatre hébergeurs partenaires en Europe Côté infrastructure, le programme Centre d'incubation SaaS de Microsoft comprend un bundle logiciel appelé Microsoft Solution for Windows-based Hosting for Applications (incluant les produits Windows Server, SQL Server, Microsoft Operations Manager et Microsoft Provisioning System). Il comporte également des exemples de scripts pour faciliter la mise en place d'offres SaaS et des prestations de conseil. Ces prestations consisteront à accompagner les hébergeurs dans leur approche des éditeurs, tant sur la compréhension du marché SaaS que sur les opérations de marketing. Microsoft a déjà signé des accords avec huit hébergeurs, quatre aux Etats-Unis (Opsource, Affinity Internet, NaviSite et Wizmo) et quatre en Europe (NTT Europe Online, 7global, Siennax et Visionapp GmbH). Parallèlement, Microsoft a également annoncé la deuxième phase de son programme « SaaS On-Ramp », lancé en novembre dernier. Celui-ci propose des licences à prix réduit aux éditeurs souhaitant permettre l'exploitation de leurs logiciels en ligne. Désormais, ces éditeurs peuvent se procurer ces licences à prix réduit chez tous les hébergeurs partenaires du programme et plus uniquement auprès de Microsoft. Il est prévu que le programme SaaS On-Ramp se poursuive jusqu'en 2008. Un modèle qui se développe concrètement Les logiciels commercialisés sur le modèle SaaS sont installés chez un prestataire externe et non pas dans l'entreprise. Accessibles aux utilisateurs à partir d'une connexion Internet, les logiciels sont ainsi fournis aux utilisateurs comme un service, et payés sur la base d'un abonnement mensuel ou annuel. Le prestataire héberge les applications sur des serveurs installés dans des locaux sécurisés et gère l'ensemble de l'infrastructure matérielle (disponibilité et maintenance des serveurs, sauvegarde des données, procédures de sécurité...). La maintenance du logiciel est assurée par l'éditeur qui, selon les cas, peut être aussi l'hébergeur. Microsoft, notamment, s'apprête à proposer sous cette forme son application de gestion de la relation client (GRC) Dynamics Live CRM, après l'avoir redéveloppée afin qu'elle puisse être partagée en ligne. Ce mode d'usage des applications se développe désormais, après avoir vaincu de nombreuses réticences de la part des entreprises qui ont longtemps rechigné à stocker leurs données hors de leurs murs. Il présente l'avantage de soulager les départements informatiques de la gestion interne des serveurs et des applications. Un modèle qui convient autant à la grande entreprise qu'à la petite PME. Un acteur comme Salesforce.com, dans le domaine des logiciels de GRC, a exclusivement basé son activité d'éditeur sur ce modèle. Sa base installée compte aujourd'hui 640 000 utilisateurs. Plus récemment, Google a également lancé Google Apps, une suite bureautique à exploiter en ligne qui, en France, intéresse un groupe comme Essilor. En s'investissant résolument sur ce marché, Microsoft témoigne de l'intérêt du modèle et de ses perspectives de développement. (...)

(13/04/2007 15:43:03)

Annuels Infosys : « rien ne vient contrarier la croissance », selon Ovum

Résultats exercice 2007 : Chiffre d'affaires : 3,1 Md$ (+44%) Bénéfice net : 850 M$ (+53%) D'une année à l'autre, l'ébouriffante santé des acteurs indiens de l'offshore ne se dément pas. En témoignent les résultats annuels publiés par Infosys, l'un des trois géants du secteur avec Tata Consultancy Services et Wipro. Sur l'exercice clos le 31 mars, Infosys a réalisé un chiffre d'affaires de 3,1 Md$, en progression spectaculaire de 44%. Même ordre de progression pour le bénéfice net : il bondit de 53%, à 850 M$. Des résultats d'autant plus spectaculaires qu'ils s'inscrivent dans un contexte de parité roupie/dollar défavorable pour la monnaie indienne, d'augmentation du coût du travail dans le sous-continent et d'un ralentissement de certains segments de l'IT aux Etats-Unis. Autant de facteurs qui ne contrarient en rien la vitalité des grands acteurs de l'externalisation. Wipro et Tata devraient, eux aussi, publier dans les prochains jours d'excellents chiffres. La comparaison avec les entreprises européennes oeuvrant dans le secteur des TIC est, bien évidemment, peu flatteuse pour le Vieux continent. « Si on ne regarde que la marge opérationnelle, commente Dominique Raviart, analyste chez Ovum, on atteint 8 ou 10% en Europe contre 27,6% pour Infosys. Soit environ trois fois plus. Même chose en ce qui concerne la croissance des revenus : 44%. Ca n'existe pas en France ». Et cette progression des revenus est encore spectaculaire du fait qu'elle ne résulte pas d'acquisitions mais presque exclusivement de croissance interne. Si le coeur de métier d'Infosys réside dans les services applicatifs, le groupe entend diversifier ses activités. Cependant, « sa velléité de grandir dans d'autres secteurs n'a pas entravé la croissance dans son métier d'origine », explique Dominique Raviart. De même, « on pensait que les marchés américains ou britanniques tendaient à être saturés, or on constate qu'Infosys continue d'y croître ». A croire qu'aucune difficulté ne pourrait entraver la marche en avant du groupe. Le turnover élevé ne devrait pas être un problème Une ombre pourrait se profiler : celle des difficultés de recrutement. « Infosys compte 72 000 salariés, soit 20 000 de plus qu'il y a un an, observe Dominique Raviart. En une année, il sont passés de la taille d'Atos à celle de Capgemini ». Alors qu'on pourrait penser qu'avec un tel rythme de croissance, les SSII indiennes pourraient facilement s'approprier des groupes européens (on pense à Atos, dont les rumeurs de rachat enflent), les acquisitions ne semblent pas être une priorité pour l'instant : « les responsables des grands groupes indiens nous explique qu'avec 40% de croissance organique ils sont incapables de gérer des opérations de croissance externe importantes. Leur problématique, en permanence, est liée au recrutement ». De fait, le taux de turnover est d'environ 10 à 12% dans les secteurs d'activité d'Infosys. Et il atteint 40% pour les salariés des centres d'appels. Pour autant, l'analyste d'Ovum ne considère pas ces données comme un frein au rythme de croissance d'Infosys : « les gros acteurs déjà implantés ont la capacité de recruter. Le problème se pose essentiellement pour les groupes indiens de taille plus restreinte ou pour les étrangers récemment installés ». Pour Infosys comme pour ses principaux concurrents, la marge de progression reste donc intacte : « je ne vois rien qui, à court terme, pourrait contrarier la croissance d'Infosys », résume Dominique Riviart. Signe que le baromètre est au beau fixe du côté de Bangalore : Infosys prévoit de réaliser un chiffre d'affaires d'environ 4 Md$ cette année, soit une progression de 28 à 30%. (...)

(11/04/2007 12:57:24)

Le patron de Wallix s'indigne de l'indignation de Mandriva

Après la récente polémique soulevée par le patron de Mandriva suite au choix d'Ubuntu pour équiper en Linux les PC des députés, Jean-Noël de Galzain, patron de Wallix et IFR Linux Conseil, essaie de siffler la fin de la récréation. Au risque de relancer la polémique, mais rouvrant un débat utile sur le modèle économique des SSLL et éditeurs du Libre, Jean-Noël de Galzain a adressé à la presse une « lettre ouverte aux membres de la communauté des logiciels libres » où il demande - sans le nommer - au PDG de Mandriva François Bancilhon de « ranger les sarcasmes » et de « contribuer à créer l'écosystème ». Joint par la rédaction, Jean-Noël de Galzain explique sa réaction par la publicité négative engendrée par ce type de polémique : « Je me suis décidé à écrire cette lettre lorsque j'ai vu une deuxième lettre ouverte sur le site de Mandriva qui revenait sur cette affaire. Je ne comprends pas qu'on puisse se critiquer dans un monde en pleine création. On a quelques acteurs qui commencent à être en mesure de se positionner sur des appels d'offres, à montrer la crédibilité du logiciel libre, et face à ça, on a des réactions qui donnent l'image d'une cour de récréation. » Jean-Noël de Galzain estime que si Mandriva a perdu l'appel d'offres de l'Assemblée nationale face à Linagora (qui préconisait Ubuntu), c'est parce que l'éditeur n'a pas cherché à nouer de partenariat spécifique avec les acteurs du Libre. Sur les sociétés que Wallix fréquente à l'association de défense et de promotion du logiciel libre April, « pas une ne travaille avec Mandriva », dit-il. Si Mandriva ne passe pas d'accord avec des SSLL, « il risque de disparaître, au moins sur le marché professionnel ». Réponse de François Bancilhon : les SSLL ne jouent pas le jeu Jean-Noël de Galzain appelle donc à dépasser les querelles de personnes (entre François Bancilhon et Alexandre Zapolsky, le patron de Linagora) : « Ce sont les mêmes personnes qui depuis quelques mois se font la guéguerre. On a compris qu'il y avait un problème entre Linagora et le reste du monde. Mais dans le monde du Libre, il y a des acteurs qui travaillent, qui bâtissent des offres. Lorsque nous voulons faire des choses ensemble, nous dire des choses, nous prenons le téléphone. Et ainsi on remporte des marchés tous les jours. » « C'est une très bonne idée, répond François Bancilhon. Mais je ne peux pas me rapprocher de quelqu'un qui veut ma peau pour m'acheter pour rien. » Comme le souligne Jean-Noël de Galzain, « il n'y a pas que Linagora, il y a d'autres acteurs (qui font éventuellement plus de chiffre d'affaires, même si c'est Linagora qui communique le plus) ». Mais François Bancilhon estime de son côté que les SSLL ne sont pas prêtes à jouer le jeu, en laissant à l'éditeur une part du service. « Si on doit travailler avec eux, il faut que notre contribution soit autre chose que de fournir un logiciel gratuit pour lequel ils ne payent aucun support, dit-il. La logique du Libre veut que nous équilibrions nos investissements dans le logiciel avec le service fourni. Si les SSLL s'appuient sur l'éditeur pour fournir le support, c'est bien. S'ils considèrent qu'il s'agit juste de prendre un logiciel gratuit - financé par un milliardaire - afin de casser les prix, je n'appelle pas ça un modèle économique. » (...)

(06/04/2007 16:41:13)

Le « contre-bilan social » du Munci

Le bilan du Syntec Informatique vient à peine de paraître que déjà des voix s'élèvent pour dénoncer un panorama trop optimiste dans le secteur des logiciels et services. Parmi les contestataires, le Munci qui revient sur quatre points principaux : taux de chômage de 2,5% dans la branche logiciels et services ; 42% des personnes ont plus de 40 ans ; 95% des personnes employées dans ce secteur sont en CDI et deux tiers des entreprises connaissent des difficultés pour recruter. Sur le premier point, la réaction est virulente : « Le Syntec triche ! Ce chiffre farfelu est calculé à partir du nombre d'informaticiens demandeurs d'emplois dont le dernier employeur était une SSII ou un éditeur (environ 8000) rapporté aux effectifs de la branche (environ 300 000 salariés) », indique le Munci. 6,4% étant, selon le Munci, « le vrai taux de chômage moyen des informaticiens fin 2006. » Et de le démontrer : « selon les chiffres de la Dares, on dénombre fin décembre 2006 entre 25 598 demandeurs d'emplois en informatique (catégorie 1) et 38 400 (toutes catégories), soit un taux de chômage de la profession compris entre 5,1% et 7,7%, l'estimation la plus objective (catégories 1+4+6) étant d'environ 32 000 demandeurs d'emplois en informatique, soit 6,4% des informaticiens en France, si l'on s'appuie sur une base de 500 000 informaticiens que donne l'Anpe. Ce taux reste encore supérieur au taux de chômage moyen des cadres en France qui se situe vers 4,5% puisque 75% des informaticiens sont cadres, le taux d'emploi cadre le plus élevé parmi tous les groupes de métiers. » Une inadéquation entre les chiffres du Syntec Informatique et le vécu de l'emploi sur les forums Autres sujet de discorde : l'emploi des seniors. Régis Granarolo, représentant du Munci indique : « je suis extrêmement méfiant. Je serais curieux de connaître la méthode de calcul du Syntec pour arriver à un taux de 42% ayant plus de 40 ans et étant en poste, car dans un document sur le site du ministère de l'Emploi intitulé « L'évolution des sorties d'emploi vers la retraite et la préretraite, une approche par métiers », le secteur informatique est celui où le taux d'activité des plus de 50 ans est de 10%. C'est même le plus faible de tous les secteurs étudiés. De plus, sur notre forum spécial demandeurs d'emploi, on peut lire des témoignages qui viennent du terrain et relativisent le bel optimisme du Syntec. Je vous cite l'un d'entre eux : « J'ai 45 ans. Bac+4 Cnam, anciennement développeur Delphi et SGBD (Oracle/SQL-Server). J'ai suivi une formation de 3 mois en 2005 à l'Afcepf sur J2EE. Très bonne formation avec les technologies satellites. La meilleure du marché et la plus longue. Mais les employeurs (SSII principalement) n'ont pas suivi (...) ». » « Le Syntec Informatique devrait se poser les vraies questions sur le manque d'attractivité dans notre secteur » Quant aux 95% de CDI dans le secteur, le Munci estime que ce chiffre est en légère baisse (il était de 97% précédemment) et qu'il serait utile de s'interroger sur la progression des contrats précaires dans la branche : selon le Munci, désormais 26% des recrutements se font en en intérim ou CDD, pour 74% de recrutements en CDI. Enfin, pour ce qui est du taux de 66% des entreprises « ayant eu des difficultés à recruter », là encore le Munci n'y croit pas dans de telles proportions et souligne la « bulle médiatique » qui accompagne ces chiffres. Et Régis Granarolo d'asséner un dernier coup en guise de conclusion : « Le Syntec mène des campagnes pour sensibiliser les jeunes aux métiers de l'informatique. C'est très bien, mais il faudrait peut-être se poser les vraies questions. Pourquoi les SSII ont-elles des problèmes de recrutement ? Pourquoi n'ont-elles pas une bonne image ? Et surtout, pourquoi les utilisateurs n'ont pas de problème de recrutement, en tous cas pas dans les mêmes proportions ? » Sur le même sujet : -Le Syntec Informatique table sur une croissance de 6% à 8% pour 2007 -Le Syntec Informatique propose un pacte au futur Président de la République -Les SSII proposent aux 15-24 ans de changer le monde (...)

(03/04/2007 17:05:39)

Solucom rapproche Dreamsoft et Vistali pour le conseil en SOA

Dreamsoft et Vistali, deux cabinets de conseil spécialisés dans les architectures orientées services (SOA), font désormais partie du même groupe. Après avoir acquis Dreamsoft en septembre 2005, le groupe Solucom a en effet repris 100% du capital de Vistali. « Le deal a été signé hier, précise Pascal Imbert, le président du directoire du groupe Solucom, mais les discussions durent depuis le premier semestre 2006. » Donc très peu de temps après le rachat de Dreamsoft, en fait. Ce qui témoigne bien de la volonté du groupe de s'appuyer sur la SOA comme relais de croissance. « Le thème phare aujourd'hui est la sécurité, explique Pascal Imbert. Et le moteur essentiel de nos développements sera la SOA. Nous le considérons comme un axe stratégique depuis un certain temps. Je suis assez impressionné du nombre de fois où je vois que cette problématique de flexibilité et d'agilité figure dans la roadmap de nos clients. » D'après Jean-François Perret, président de Pierre Audouin Consultants, cité par Solucom, ce rapprochement de Vistali et de Dreamsoft fait du groupe Solucom « incontestablement le premier acteur du conseil en SOA sur le marché français ». Modeste, Pascal Imbert espère surtout gagner la confiance de grands clients, car « c'est bien d'être premier, mais tout va se jouer dans les années qui viennent ». Deux structures, et une offre commune L'acquisition de Vistali - pour un montant non dévoilé - ramène en effet à Solucom un nombre de grands comptes (Air France - KLM, Gaz de France, Groupama, Société Générale, SFR...) relativement élevé par rapport à sa taille (45 consultants). Dreamsoft compte de son côté « une centaine de collaborateurs dont 80 consultants ». Le challenge sera bien sûr de réussir cette union de deux cabinets concurrents. Le groupe Solucom a choisi de conserver les deux structures, chacune avec son équipe dirigeante. « Chacun va travailler sur une partie des clients du groupe », précise Pascal Imbert, sachant qu'il est possible qu'à terme cela évolue vers une spécialisation sectorielle. La synergie viendra dans un premier temps par la mise en place d'un comité de direction commun et « l'élaboration d'une offre commune ». Pascal Imbert insiste cependant sur le fait que les deux cabinets partagent une même vision du conseil en SOA. « C'est en partie pourquoi cela a pris si longtemps, nous avons vérifié qu'il y ait unicité de vision. » Dreamsoft et Vistali étaient en tout cas déjà partenaires au sein de l'association Praxeme Institute, dont le but est de promouvoir une méthode publique pour mettre en oeuvre les architectures orientées services. (...)

(02/04/2007 12:48:38)

La SSII française SRMI nominée pour les trophées partenaires d'IBM

SRMI, petite SSII rhônalpine, vient de gagner son ticket pour Saint-Louis à la fin du mois : elle a été retenue par IBM pour ses trophées « PartnerWorld Beacon Awards », qui récompensent des partenaires proposant des offres innovantes aux PME. Déjà distinguée par Le Monde Informatique l'année dernière pour ses Trophées entreprise et société de l'information, avec une nomination dans la catégorie PME, SRMI a été sélectionnée parmi 650 candidats. Cette fois pour son offre de messagerie unifiée et collaborative en marque blanche Xi-lite, développée conjointement avec sa filiale Aliadis. Son principe est de permettre aux utilisateurs nomades d'accéder à leurs documents et emails de façon quasi-transparente. Xi-lite repose sur la technologie Direct Push de Microsoft et fonctionne donc sur tous les terminaux mobiles équipés du système d'exploitation Windows Mobile (mais aussi sur Symbian à condition d'y installer un client). Au contraire du Blackberry, il ne nécessite pas de serveur intermédiaire. Et il est possible d'effacer à distance les données personnelles en cas de vol ou de perte. Les résultats seront annoncés le 30 avril au soir. (...)

(22/03/2007 13:28:39)

Gartner liste les principaux acteurs mondiaux de l'externalisation

A l'occasion de l'Outsourcing Summit de Dallas, la grand messe organisée par Gartner du 19 au 21 mars à Dallas, l'institut estime qu'environ 60 pays sont impliqués dans l'externalisation IT dans le monde. Gartner classe ces acteurs en trois catégories : ceux qui dominent le marché (Inde, Argentine, Russie), les participants actifs (Vietnam, Egypte, Chili, etc.) et les pays qui commencent seulement à s'engager dans cette voie. Parmi les nations que Gartner classe comme étant susceptibles de devenir des acteurs de l'externalisation IT, citons l'Algérie, le Kenya, Madagascar, Malte, l'Arabie Saoudite ou l'Ouganda. A ces pays, on peut ajouter Cuba : selon Frances Karamouzis, analyste au Gartner, Cuba, avec ses 11 millions d'habitants, constitue un candidat intéressant grâce à ses programmes éducatifs axés sur les mathématiques et l'informatique. Autant de compétences susceptibles de fournir au pays les clés de l'industrie IT externalisée. Subsiste cependant un obstacle de taille. Selon Eric Driggs, chercheur à l'Institut d'études cubaines et cubano-américaines de Miami, le gouvernement cubain considère l'IT comme une menace pour la sa sécurité. La récente nomination de Ramiro Valdes, ancien responsable de la sécurité, au ministère de la Communication confirme que les dirigeants cubains n'entendent pas lâcher du lest sur le contrôle du Web et des nouvelles technologies en règle générale. (...)

(21/03/2007 17:09:52)

Ellison : Unbreakable Linux va bien

"Notre programme de support de Red Hat Entreprise Linux connaît un très bon départ", a déclaré Larry Ellison, à l'occasion d'une conférence entre analystes financiers. Ellison a inauguré son offre Unbreakable Linux 2.0 en octobre à l'occasion d'OpenWorld à San Francisco et, depuis, s'était refusé à commenter sa progression ainsi que le nombre d'utilisateurs intéressés. Unbreakable Linux propose une version recompilée de l'OS de Red Hat ainsi qu'une offre de support associée pour un prix inférieur à celui proposé par Red Hat. "Et ce n'est qu'un début. Nous n'allons pas bâtir un marché Linux du jour au lendemain, mais [assurément, ndlr], nous y parviendrons. Nous sommes déterminés à offrir le meilleur support au monde ", martèle-t-il. Puis d'avancer quelques exemples. Yahoo, présent à OpenWorld, a déjà basculé et pris Oracle comme fournisseur de support pour Red Hat. Et de citer aussi Dell et HP, présents au travers d'enregistrements vidéos, qui pourraient redistribuer l'offre d'Oracle. Sans citer d'autres grands comptes, Ellison souligne que certains contrats de supports Linux signés par Oracle avoisineraient les 500 000$. (...)

(21/03/2007 17:05:39)

DNV inaugure sa filiale IT consacrée à la gestion du risque

DNV, le spécialiste norvégien de la gestion du risque opérationnel, lance ce 21 mars son pôle IT Global Services, consacré à la maîtrise des risques informatiques. La branche est basée à Paris et emploie quelque 300 consultants à travers l'Europe, avec des petites équipes aux Etats-Unis et en Chine. Le nouveau pôle est le fruit d'une série d'acquisitions commencée en 1996 avec la moitié des parts de Q-Labs, un spécialiste de l'amélioration de processus. En 2006, DNV se paye la totalité du capital de Q-Labs et met la main sur le Hollandais Cibit (gestion des informations et des connaissances), l'Allemand Tireno (amélioration des processus) et l'Anglais Echelon (sécurité de l'information). Une vague d'achats destinée à accélérer le passage de DNV vers le monde IT « car cela aurait pris trop de temps d'acquérir nous-même les connaissances nécessaires », confie Henrik Madsen, le PDG de DNV, au mondeinformatique.fr. DNV IT Global Services s'adresse à cinq grands segments de marché avec celui de la finance, qui représente un quart des activités du pôle lancé ce jour. Le secteur IT et Télécoms pèse pour environ 20%, le reste étant partagé à parts égales entre le secteur public/défense, l'aérospatial et l'automobile. En 2007, le pôle IT de DNV devrait réaliser un chiffre d'affaires d'environ 40 M€ et dégager un bénéfice opérationnel. Il s'appuiera pour cela sur ses clients basés un peu partout dans le monde : « nos clients cibles sont les grands acteurs implantés dans plusieurs pays », explique Henrik Madsen. Citons, parmi eux, EDF, Nokia, KLM, Alcatel ou encore Total. DNV entend adopter un rythme de croissance rapide : « notre but est de doubler le chiffre d'affaires d'ici à 2010 », indique le PDG du groupe. Une ambition qui s'appuiera sur le développement en interne des activités, et sur de nouvelles acquisitions, probablement l'année prochaine. Dans trois ans, DNV IT Global Services devrait compter plus de 500 salariés. (...)

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