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(02/03/2007 15:30:27)

Annuels 2006 : l'Italie et le Royaume-Uni plombent Atos

Résultats exercice 2006 Chiffre d'affaires : 5,39 MdE (+1,5%) Perte nette : 264 ME (bénéfice de 235 ME en 2005) Comme nous l'annoncions dans notre édition du 5 février, à l'occasion de la publication de ses pré-résultats, Atos a connu un exercice 2006 difficile, essentiellement en raison des piètres performances de ses filiales britanniques et italiennes. Le chiffre d'affaires du groupe recule ainsi de 1,5%, à 5,39 MdE, affecté par le retard pris dans la signature de nouveaux contrats et par l'expiration de quatre grands accords au Royaume-Uni. Autre illustration des difficultés rencontrées outre-Manche : le taux d'occupation des salariés dans le secteur du conseil dépasse à peine 50%, là où il atteint 64% pour l'ensemble du groupe. Au total, les revenus d'Atos sur le sol britannique reculent de plus de 12% par rapport à 2005. A cela s'ajoute « un environnement du marché difficile en Italie » qui concourt à la baisse globale des revenus ou, à périmètre constant, à la faible croissance organique qui n'atteint que 1,5%. Contraint de reporter une dépréciation d'actifs et des écarts d'acquisition de 378 ME pour ses deux filiales malades, Atos conclut l'exercice sur une perte nette de 264 ME. Rappelons que l'exercice 2005 s'était clos sur un bénéfice de 235,4 ME. Dans la lignée de cet indicateur, le groupe reporte une marge opérationnelle en berne : elle recule de 35% sur un an, à 247 ME, soit 4,6% du chiffre d'affaires. En 2005, la rentabilité des opérations atteignait 7,3% des revenus. Un plan de restructuration sur trois ans Face à de tels résultats, la SSII a entrepris des grands travaux pour redresser la barre. Un plan de restructuration sur trois ans a donc vu le jour, et devrait coûter 270 ME au groupe, dont 160 ME pour l'exercice en cours. Les changements reposeront sur un nouveau comité exécutif chargé d'harmoniser le travail réalisé dans chaque filiale et composé des dirigeants des filiales nationales. Parmi ces patrons, beaucoup ont été récemment remplacés, notamment en France (Didier Zeitoun prend les rênes), en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Italie. Atos annonce un recours accru aux délocalisations, en particulier dans les activités d'intégration dont la part réalisée offshore devrait passer de 6% actuellement à 20% en 2009. Le groupe prévoit en outre de mettre en place un programme de centralisation des achats et d'industrialiser les services. Ces mesures devraient permettre à Atos Origin, selon ses dirigeants, d'accélérer la croissance organique et de doubler la marge opérationnelle d'ici à 2009. Pour 2007, la SSII table sur une croissance organique de ses revenus de 8,5% et sur une progression « significative » de la marge opérationnelle en Italie et au Royaume-Uni. (...)

(28/02/2007 12:50:30)

Annuels LogicaCMG : les acquisitions dopent l'exercice

Résultats exercice 2006 : Chiffre d'affaires : 2,665 Md£ (+45,3%) Bénéfice opérationnel : 217,3 M£ (+78,6%) Avec un chiffre d'affaires en hausse de 45,3%, à 2,665 Md£ (3,95 Md€) et en ligne avec les attentes des analystes, LogicaCMG boucle un bon exercice fiscal 2006, « une nouvelle année de forte croissance [avec] les marges des services IT en hausse dans toutes nos principales zones géographiques et un retour à la croissance en Allemagne », s'est félicité Martin Read, le DG du groupe. La septième SSII européenne, derrière Capgemini, tire l'immense majorité de ses revenus (90,8%) de son activité consacrée aux services IT, une division qui croît de 5% au cours de l'exercice. La marge des services progresse également sensiblement pour atteindre 8,4%, contre 6,8% en 2005. LogicaCMG a consacré de lourdes dépenses pour accroître son périmètre au cours des derniers mois et doubler sa taille. En septembre 2005, le groupe mettait la main sur le Français Unilog pour 930 M€. En août 2006, c'était au tour de WM-data de tomber dans le giron de LogicaCMG pour 1,3 Md€. Autant d'opérations qui ont contribué à doper les revenus et la rentabilité du groupe : le bénéfice opérationnel s'envole de 78,6%, à 217,3 M£ (322,4 M€). En outre, afin de concentrer ses activités sur les services, le groupe finalise la vente de sa division télécoms à un consortium mené par Atlantic Bridges Ventures et Lary Quinn, pour 392 M€. Pour l'exercice 2007, LogicaCMG s'attend à un marché des services en croissance de 4 à 6% en Europe et prévoit une progression au moins égale à ces taux pour ses filiales néerlandaises, scandinaves et françaises. (...)

(27/02/2007 17:15:05)

Sopra rêve d'un chiffre d'affaires de 2 MdE pour 2010

Résultats exercice 2006 Chiffre d'affaires : 897,7 M€ (+8,5%) Résultat net : 44,2 M€ (+25,2%) Tout va pour le mieux chez Sopra, dont les résultats 2006 viennent d'être présentés par Pierre Pasquier, le fondateur de la SSII. Signe de cette bonne santé, « il y a croissance organique et croissance externe chaque année » sur les trois derniers exercices, explique Pierre Pasquier. Les revenus du groupe ont progressé de 18,6% au cours de l'année pour atteindre 897,7 M€. A périmètre constant, la hausse de l'activité reste conséquente, à +8,5%. L'intégration de systèmes en France continue de représenter la majorité du chiffre d'affaires (537 M€) et affiche une honorable croissance organique de 6,1% sur l'année. Après un bon premier trimestre, le dynamisme de la division s'est effrité pour mieux rebondir sur les trois derniers mois de l'exercice (+ 11% au T4). La même activité en Europe progresse de 12,8% en organique par rapport à 2005 et rapporte 204 M€ à Sopra. Axway, la filiale spécialisée dans l'intégration d'applications, se montre le meilleur élève avec une croissance organique de 16,2%, à 117 M€. Enfin, le conseil relève la tête et, s'il affiche un recul de 0,7% de son CA, « rétablit un léger niveau de croissance en fin d'année », souligne Pierre Pasquier. Le fondateur de la SSII met les difficultés de la division sur le compte du recrutement, expliquant que « c'est sur les effectifs [qu'il a] des problèmes. Sopra doit composer sur ce secteur d'activité avec un turn-over important, d'autant plus dommageable que les clients sont davantage liés à un consultant qu'à l'enseigne qui l'emploie. Aussi, il n'est guère surprenant de constater que les clients recrutent directement les salariés de Sopra et engendrent, de fait, « une large partie des départs », explique Pierre Pasquier. Avec une marge de 8,4%, le groupe voit sa rentabilité progresser d'un point au cours de l'exercice. Il profite notamment du résultat opérationnel courant d'Axway, qui s'élève à 11,8 M€, soit une marge de 10,1%. La division intégration de systèmes Europe bénéficie, quant à elle, des acquisitions effectuées en 2005 en Espagne et au Royaume-Uni et fait passer sa marge de 3,8% à 7% de ses revenus. En France, la branche d'intégration atteint une rentabilité de 8,4% du CA (contre 7,4% l'année précédente), et pourrait progresser d'ici à 2008 grâce à une demande qui reste soutenue. Au total, Sopra boucle 2006 sur un résultat net de 44,2 M€, soit 25,2% de plus qu'en 2005. Objectif 2 Md€ en 2010 L'exercice achevé a signifié, pour Sopra, la fin du Projet 2007 et la mise sur les rails du projet 2010. Le but de la SSII est d'atteindre, au crépuscule de la décennie, un chiffre d'affaires compris entre 1,5 et 2 Md€ et une marge opérationnelle supérieure à 10%. Des objectifs qui passeront par le renforcement de la part du conseil dans les revenus du groupe, « l'objectif est d'atteindre 10% du chiffre d'affaires », précise Pierre Pasquier. Autre méthode pour parvenir à ses fins : Sopra procèdera à des opérations de croissance externe. Si le président du directoire ne veut pas trop s'étendre sur le sujet, il concède néanmoins que « certaines acquisitions de 50 ou 60 M€ auraient du sens » et que les marchés cibles seront ceux « où [Sopra] est déjà positionné : la banque, les services financiers, en Espagne, en Angleterre...ou peut-être ailleurs ». Sopra poursuivrait ainsi la logique mise en place depuis plusieurs exercices, tous rythmés par des rachats dont le dernier en date concerne l'activité B2B d'Atos Origin en Allemagne, dont la signature définitive devrait intervenir demain, 28 février. La SSII poursuivra en outre la mise en place de son dispositif offshore, notamment en portant de 150 à 250 les effectifs en Espagne dès 2007, en dépassant très largement les 150 salariés que compte le groupe en Roumanie et en renforçant considérablement sa présence en Inde (300 employés en 2006, 500 prévus en 2007, puis poursuite de la croissance). En attendant 2010, Sopra table sur un exercice 2007 qui devrait voir la marge s'améliorer, notamment sur le conseil. La croissance des revenus du groupe devrait s'aligner sur celle du marché (entre 6 et 7%) avec « un premier trimestre forcément bas pour tout le monde en raison d'un jour travaillé en moins », selon Pierre Pasquier. Lequel ajoute : « pour la fin de l'année, nous avons pris les décisions qu'il faut pour surperformer »(sic). Si Sopra cherche des acquisitions pour confirmer sa taille critique, Pierre Pasquier rejette enfin mordicus toute idée de céder son entreprise : « Je n'ai pas du tout envie de vendre cette société, Sopra n'est pas à vendre ». (...)

(26/02/2007 17:12:23)

LogicaCMG revend sa division Télécoms

LogicaCMG va vendre sa division Télécoms à un consortium emmené par l'Irlandais Atlantic Bridges Ventures et Lary Quinn, l'ancien CEO de Logica Mobiles, pour un montant de 265 M£ (environ 392 M€) payé en cash. La nouvelle entité, qui poursuivra sa collaboration avec la SSII, prendra le nom d'Acision. LogicaCMG, qui souhaite se recentrer sur son activité de services informatiques, va consacrer 130 M£ à des rachats d'actions. Le solde servira à réduire la dette ainsi qu'au rachat d'intérêts minoritaires. La division Télécoms réalise près de 60% de son chiffre d'affaires grâce à la vente de services de messagerie et de facturation aux opérateurs mobiles. « Cette vente est une étape logique », a commenté Chris McDermott, CEO de LogicaCMG Telecoms, qui va rejoindre la nouvelle entreprise. Cette cession inquiète cependant les analystes, qui font remarquer que Logica n'a pas su trouver d'acquéreur parmi ses partenaires industriels du marché des télécoms. « Au moment où s'opère la consolidation de l'industrie, dictée par des économies d'échelle, Acision, avec 1 700 personnes opérant dans 22 pays, devra reconsidérer sa stratégie de développement de produits et devra, elle aussi, réaliser des économies d'échelle », affirme Jean-Charles Doineau, responsable du bureau français du cabinet d'analyses Ovum. Ce dernier fait également remarquer qu'Acision est peu présente sur le continent américain ainsi qu'en Asie et dans le Pacifique, des régions qui représentent dorénavant le coeur du marché du SMS. (...)

(21/02/2007 17:42:53)

SSII, régie, forfait : Evaluant brise les tabous

Il est de bon ton pour les SSII de parler un double langage qui complexifie la compréhension, les rapports entre le salarié envoyé en régie, son employeur qui est la SSII, et le client qui l'accueille pour une prestation qu'il rétribue à la SSII. « Nous sommes une SSII pure player, spécialisée dans les technologies Microsoft et revendiquons le terme de SSII. C'est un concept valorisant, qui veut dire que nous fournissons des compétences que le client n'a pas. Mais nous ne sommes pas éditeur », annonce d'emblée Nicolas Chabrier, président d'Evaluant, entreprise créée il y a 6 ans. « L'informatique étant devenue complexe (Architecture N-tiers, webservices, collaboratif, ...), il doit sembler incongru aux personnes du marketing d'en parler simplement. Faire de la régie, c'est dévalorisant alors que faire des missions de conseil longue durée en architecture logiciel, sonne mieux ! », poursuit-il, déplorant que dans ce système l'hypocrisie soit de mise. Mais qui est aujourd'hui dupe des subtilités de langage ? Tout le milieu sait que certaines SSII embauchent à tour de bras des informaticiens hésitants sur certaines technologies et les envoient sans formation auprès du client. Résultat : des prestations médiocres voire mauvaises, des clients mécontents, un turn-over énorme et des expériences en régie et en SSII qui effraient les jeunes entrant dans le métier. Les forums regorgent d'expériences douloureuses et des listes noires régulièrement mises à jour dénotent un réel traumatisme pour certains informaticiens. Quant aux recruteurs et directeurs de communication, ils tentent de contourner la réalité en niant le côté « body shopping » inhérent à certaines SSII. Mieux : ils l'habillent d'un concept de langage aux néologismes pseudo-techniques plus agréables, et d'une double légitimité de « formation » et d'« expérience » auxquelles les candidats ne font l'effort de croire... que s'ils n'ont pas d'autre choix ailleurs. « Régie ne veut pas dire travail temporaire » « Le client n'est plus dupe de ces subtilités et ne voit pas pourquoi il serait honteux de faire de la régie. Encore faut-il s'entendre sur le terme ! Régie ne veut pas dire travail temporaire. Une SSII n'est pas une agence d'intérim », répond Nicolas Chabrier qui annonce un très faible taux de turn-over dans son entreprise « car la technologie est au coeur de notre système et que nous proposons aux personnes d'évoluer en permanence ». Selon lui, travailler en régie n'est pas perçu comme une punition si et seulement si les personnes sont formées en amont, c'est-à-dire dans les locaux de l'entreprise, avant de commencer une mission. Autre axiome : que la SSII reste attentive aux avancées professionnelles du salarié et que la régie soit une étape dans une carrière, le salarié demeurant celui d'Evaluant. « Certes, nous n'avons que 25 collaborateurs », souligne Nicolas Chabrier qui a pris soin de ne pas succomber aux sirènes d'une expansion incontrôlée de sa structure, même s'il ouvre une douzaine de nouveaux postes cette année. « L'aspect financier est un critère pour faire venir les bons candidats, mais le plan de carrière et surtout l'aspect technologique en sont d'autres que les entreprises ne doivent pas négliger en période de recrutement. Le côté « développement durable » d'une entreprise avec des collaborateurs qui font leur carrière en son sein, tantôt en régie, tantôt au forfait, tantôt en R&D, n'est pas un mythe, mais ne peut se concevoir qu'avec une éthique et des valeurs qu'il faut prendre en compte. A Evaluant, nous essayons de garantir un niveau identique, homogène, à nos collaborateurs », conclut-il. Dans un marché de l'emploi de plus en plus tendu comme c'est le cas actuellement, où les talents sont traqués, le président d'Evaluant pose les bases de ce qui différencie les entreprises dans leur approche des candidats. Mais quid des structures plus importantes pour parvenir au même résultat et faire rimer éthique, régie et SSII ? (...)

(21/02/2007 17:42:14)

Java, J2EE, .Net et... Cobol ont la cote

De nombreuses entreprises continuent sur la lancée de 2006 et annoncent des recrutements pour honorer leurs carnets de commande. Parmi elles, Akio, éditeur de solutions « gestion de relations clients sur Internet », recherche 30 candidats et RWD Technologies, spécialiste SAP, annonce « 20 recrutements immédiats ». De leur côté, Cegid, éditeur de progiciels de gestion, et Softeam (technologies objets et nouvelles architectures logicielles) veulent recruter 100 nouveaux collaborateurs chacun. Enfin, Ajilon IT Consulting ouvre 350 postes disponibles. Si les profils les plus recherchés sont ceux d'IED (ingénieurs études et développement) avec, comme en 2006, le recrutement d'experts en Java, J2EE ou .Net (à tel point que Microsoft a intensifié ses formations), il est intéressant de constater qu'Ajilon recherche également des spécialistes en Cobol/MVS. Après des années de disette, dépassés par les solutions éditeur et Open Source, le temps du retour en grâce des Cobolistes serait-il venu ? « Le recrutement est significatif et il est surtout destiné au secteur banque-finance », indique-t-on chez Ajilon qui précise également que de nombreux Cobolistes étant en poste, les experts se font rares et qu'ils sont désormais recherchés ! (...)

(21/02/2007 12:06:28)

Forrester Research prédit une mutation majeure dans le secteur des services informatiques

La société d'études Forrester Research annonce une redistribution des rôles entre fournisseurs de technologie, sociétés de services et clients finaux au cours des cinq prochaines années. C'est la conclusion d'une enquête menée récemment auprès de 200 directeurs informatiques dans le monde. Cette enquête fait notamment apparaître une évolution des comportements des directeurs informatiques qui sont de plus en plus nombreux à être prêts à externaliser l'assemblage des différentes composantes de leur système d'information. Ainsi « 53% des CIO interrogés considèrent l'externalisation des processus comme fondamentale dans la stratégie de leur entreprise ». Et ce alors qu'elle était plutôt considérée autrefois comme une solution de secours pour les entreprises en difficulté. Et parmi ceux qui n'externalisent pas, un quart estiment que cette pratique va prendre de l'importance dans leur business au cours des deux années à venir. Une évolution qui s'explique par la complexité croissante des technologies et leur rythme d'évolution trop rapide. Selon le Forrester, « les DSI devront de plus en plus ajouter un intermédiaire de confiance qui interviendra dans les transactions, gérera les fournisseurs et informera l'architecture résultante ». Ce processus d'externalisation n'est pas sans conséquence sur leurs fournisseurs. Les grands offreurs comme IBM, HP, SAP, Microsoft ou Oracle devront s'adapter en acceptant que ce soient des prestataires de services qui assemblent et gèrent les différents composants technologiques qu'ils mettent à la disposition de leurs clients. « Cette tendance n'est pas nouvelle mais elle s'accélère », confirme Richard Peyrot, analyste spécialisé dans le sourcing IT et les services chez Forrester Research Europe. Dans ce contexte, Forrester prévoit une multiplication des alliances de circonstances entre fournisseurs et sociétés de services. Forrester parle à ce propos de l'avènement d'un « écosystème informatique ». (...)

(16/02/2007 16:42:42)

Annuels Capgemini : la rentabilité dopée par l'ensemble des activités

Résultats exercice 2006 : Chiffre d'affaires : 7,7 Md€ (+12,1%) Résultat net : 293 M€ (+107,8%) L'exercice 2006 de Capgemini restera un grand cru. Non seulement le spécialiste français du service IT a publié un chiffre d'affaires et un résultat net qui dépassent les prévisions des analystes, mais il se paye aussi le luxe de voir sa rentabilité opérationnelle doubler en l'espace d'un an. A 7,7 Md€, les revenus du groupe progressent de 12,1% en organique par rapport à l'exercice 2005. Capgemini reste sur une dynamique intéressante avec une croissance qui a accéléré au cours de l'année, passant de 10,6% pour le premier semestre à 13,7% sur les six derniers mois. Le groupe aura réussi à dépasser les attentes des analystes en termes de rentabilité opérationnelle. La marge atteint ainsi 447 M€ et bondit de 98,6% en un an. Elle s'aligne à 5,8% du chiffre d'affaires, soit 2,6 points de plus qu'il y a un an. Toutes les activités de Capgemini ont contribué à l'amélioration de la marge opérationnelle, à commencer par le conseil. A la faveur d'un « meilleur équilibre des effectifs », selon le groupe, cette branche gagne cinq points. L'intégration de systèmes progresse de deux points, et profite d'une bonne maîtrise des coûts et d'un meilleur taux d'utilisation des ressources. Du côté de l'infogérance - dont la marge gagne trois points - Capgemini se réjouit d'avoir dépassé les objectifs qu'il s'était fixés fin 2005. Enfin, la branche consacrée aux services de proximité (Sogeti) progresse de 0,7 point grâce à l'augmentation du prix moyen des prestations. Conséquence de l'augmentation de la marge : le résultat net s'envole de 107,8%, à 293 M€. Heureux actionnaires, ils devraient pouvoir compter sur un dividende de 0,70 € par titre, soit 40% de plus que l'an passé. Du point de vue géographique, l'Europe tire les revenus du groupe vers le haut en affichant une croissance de son chiffre d'affaires de 14%. L'Amérique du Nord, après des périodes de vaches maigres, relève la tête et voit le revenu de ses activités progresser de 3,8%. Autre fait marquant, les pays émergents ont le vent en poupe, notamment l'Inde, la Pologne et la Chine : dans ces trois pays, les effectifs ont augmenté de 92% au cours de l'année écoulée. Et, en rachetant récemment l'Indien Kanbay, Capgemini fait du Sous-Continent le deuxième pays du groupe en termes d'emplois (près de 20% des salariés se trouvent en Inde). La finalisation de l'acquisition de Kanbay consitutera l'un des objectifs de l'exercice 2007. Le groupe de Paul Hermelin mettra également l'accent sur les activités de conseil et la poursuite de l'amélioration de la rentabilité de l'infogérance. Il vise une croissance organique du chiffre d'affaires de 8% et une marge opérationnelle qui continue de progresser en atteignant 7%. (...)

(16/02/2007 11:16:07)

Le Pacte PME revu par ses initiateurs, version campagne électorale

« Ce n'est pas avec une politique égalitariste de soutien aux PME que peuvent émerger des champions nationaux ». En présentant le nouveau livre blanc du Comité Richelieu, d'emblée, Emmanuel Leprince, son délégué général, met en exergue l'apport mais aussi les limites du Pacte PME, et autre plan « gazelles » visant à soutenir la croissance des petites structures. Le premier retour d'expérience du Pacte, avec treize organisations professionnelles signataires (dont le Cigref et la fédération Syntec), onze pôles de compétitivité, une trentaine de grands comptes et près d'un millier de PME, indique déjà un fort intérêt pour un tel dispositif d'intensification des contacts entre grands donneurs d'ordre et PME. Mais « il faut aller plus loin », martèle ce représentant du Comité initiateur de ce Pacte avec Oseo-Anvar. Aller plus directement vers un « Small Business Act » à l'échelle européenne. Car suivre l'indicateur achat (part des PME dans les achats des grands comptes) comme le veut le Pacte à la française, n'amène pas forcément à reconnaître le rôle-clé de la R&D de ces structures. « Il suffirait qu'une centaine d'entreprises accède au rang de leaders mondiaux, jugés au poids de leur investissement en R&D, en cinq ans, pour que la France rattrape son retard », résume Emmanuel Leprince. Ce raisonnement part du constat d'un tissu économique, porteur de R&D, beaucoup plus clairsemé en Europe (0,72 entreprise par million d'habitants, parmi le Top 1000 des acteurs R&D établi par le ministère de l'industrie britannique), qu'aux Etats-Unis (le taux est de 1,44) ou au Japon (1,62). Mobilisation positive Un objectif à cinq ans ! C'est la durée d'un mandat présidentiel et, donc, la borne d'étape suggérée pour une politique qui viserait à faire grimper dans le classement mondial une poignée de champions nationaux. Une politique qui miserait sur une « mobilisation positive » de tout l'écosystème autour des meilleures PME innovantes. Car mobilisation ne signifie pas discrimination positive (un point particulièrement sensible pour l'accès des PME aux marchés publics) qui serait contraire au principe de l'OMC. L'Europe des 27 prend d'ailleurs la voie d'un traitement privilégié pour les PME, les ministres des Affaires étrangères de l'Union ayant adopté ce lundi 12 février un texte dit « de compromis » à cet égard, entre les pays favorables et les pays opposés à ce type de dispositif (selon Le Monde, 14/02/07). Sur cette même ligne, les sept étapes préconisées par le Livre Blanc du Comité Richelieu visent autant l'élargissement du Pacte PME à d'autres acteurs (banques, investisseurs, laboratoires publics) que la part prise (ou à prendre) par les pouvoirs publics dans cette mobilisation positive. Tout en insistant sur la nécessité d'une sélection plus stricte des PME concernées, pour mieux cibler et éviter l'écueil du saupoudrage. Le label d'entreprises gazelles, sur la base de deux années successives de croissance, est déjà un signe de volonté de croissance de la part de l'entreprise. Mais ce critère reste fort limité pour cerner un potentiel de « champion national » fondé sur l'investissement en R&D. La dynamique des pôles de compétitivité, associant des PME à des projets, parfois en chefs de file, peut être un des mécanismes de repérage de ces graines de champions. Avec Oseo, comme acteur central, « naturel puisque déjà organisme porteur du Pacte PME », suggère le livre blanc. (...)

(15/02/2007 16:47:19)

Annuels 2006 : les services ne parviennent pas à hisser Bull hors du rouge

Résultats 2006 Chiffre d'affaires : 1,146 Md€ (-2,3%) Résultat net : -17,1 M€ (bénéfice net de 15,8 M€ en 2005) Si Bull était « back in the race » en 2005, selon l'expression de Didier Lamouche, le PDG du groupe, la bonne aventure n'aura duré qu'un an. Une année exceptionnelle qui pourrait ne laisser que le nostalgique souvenir d'un heureux accident. Bull vient en effet de publier un chiffre d'affaires en baisse et une perte nette pour son exercice 2006, qui avait pourtant gentiment commencé. A l'issue du premier trimestre, le groupe tablait ainsi sur une progression de ses revenus comprise entre 4 et 4,5%. Neuf mois plus tard, il publie une baisse de 2,3%, reportant un chiffre d'affaires de 1,146 Md€. Un recul qui aurait pu s'avérer plus profond si les revenus des services n'avaient pas progressé de 12,2%, à 359,7 M€, et compensé en partie les mauvaises performances des divisions produits (-6,8%) et maintenance (-9,7%). Les produits ont pâti du ralentissement de la gamme des serveurs Unix et d'une base de comparaison 2005 défavorable en ce qu'elle incluait la livraison d'un supercalculateur au CEA. Du côté de la maintenance, le groupe impute la baisse des revenus au recul de l'activité systèmes propriétaires. Pour corriger le tir, un directeur de division a été nommé et un plan d'action entrepris en cours d'année. Signe encourageant : la baisse du CA s'est montrée deux fois moindre au dernier trimestre qu'au début de l'année. L'Italie, source de bien des maux Surtout, et c'est le point sur lequel a lourdement insisté Didier Lamouche lors de la conférence téléphonique qu'il a tenue ce 15 février, les médiocres résultats doivent être expliqués à la lumière des piètres performances de la filiale italienne, « un foyer historique de pertes ». Si celle-ci a finalement été vendue, en décembre, à Eunics SpA, elle a largement pesé sur les chiffres 2006. Sans elle, le groupe aurait ainsi publié un chiffre d'affaires en progression de 0,7%. Elle a également contribué à la baisse de la marge brute (-1 point par rapport à 2005, à 24,8% du CA), notamment en raison de la faible rentabilité de la maintenance au pays de Materazzi. Au total, Didier Lamouche estime que l'Italie a coûté 100 M€ à Bull en cinq ans. La filiale transalpine a, en outre, participé à faire passer le groupe dans le rouge en 2006. Après avoir publié un bénéfice net de 15,8M€ en 2005, il affiche une perte de 17,1 M€ pour 2006. Si le bénéfice opérationnel s'élève à 19,7 M€, soit plus que ce que le groupe escomptait en juin 2006, Bull doit supporter plusieurs lourdes charges dont une de 32,9 M€ pour restructuration. Pour l'exercice en cours, Bull entend poursuivre le ralentissement du rythme de décroissance de la maintenance, améliorer la marge des services et augmenter ses ventes de serveurs ouverts. Le groupe table sur un profit opérationnel en hausse, compris dans une fourchette de 20 à 24 M€. (...)

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