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Virtualisation
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(16/11/2007 16:50:57)
VMWare rabat le caquet d'Oracle sur les performances de sa VM
"Trois fois plus efficace que les autres solutions de virtualisation sur architecture x86". Cette affirmation d'Oracle à propos d'Oracle VM, sa toute nouvelle offre de virtualisation, a fait bondir VMWare, l'actuel numéro un du secteur. Quelques heures après, s'affichait sur le blog de l'équipe technique de VMWare un article intitulé "dix raisons pour lesquelles les bases Oracle fonctionnent mieux sur VMWare." La première affirmation est, bien sûr, la plus importante : sous ESX, un SGBD Oracle fonctionnerait (presque) aussi vite qu'en mode natif. Difficile de faire mieux. Est ensuite évoqué la capacité d'ESX à supporter 63 000 accès par seconde, soit cinquante fois ce que génère habituellement une base. Enfin, VMWare rappelle que la dernière version de son hyperviseur permet de dédier 64 Go de mémoire vive à une base. L'article est suffisamment long et détaillé pour que l'on comprenne très vite que l'argumentaire était déjà prêt. A cela rien d'étonnant puisque Oracle VM n'est qu'une des itérations de l'hyperviseur Xen sur Linux. Et, d'ailleurs, Larry Ellison est à la fois le roi des rodomontades et un monstre de pragmatisme : sa société reste partenaire de VMWare. A peine quelques semaines après sa découverte par le grand public à la suite de sa mirobolante introduction en bourse, VMWare doit s'habituer au fait que l'on peut être à la fois la coqueluche des marchés financiers et la bête noire de tous les éditeurs logiciels. A moins qu'il ne s'agisse des deux faces de la même médaille. (...)
(15/11/2007 09:55:42)OpenWorld : Sun aussi virtualise gratuitement
En réaffirmant l'importance de l'Open Source et des technologies de virtualisation, lors de sa visite parisienne mardi dernier, le co-fondateur de Sun, Scott McNealy, avait invité son auditoire à ne pas manquer les annonces de Jonathan Schwartz, le lendemain sur OpenWorld (grand-messe annuelle d'Oracle, San Francisco, 11-15 novembre). L'intervention californienne du PDG de Sun a effectivement confirmé l'arrivée de xVM, une plateforme gratuite de virtualisation et d'administration de centre de données sur laquelle le fournisseur avait déjà laissé filtré des informations. Pour Jonathan Schwartz, cette annonce capitalise sur des années de recherche en virtualisation autour de la plateforme Java, du système d'exploitation en Open source OpenSolaris et du processeur UltraSparc. Le dirigeant de Sun prévoit d'investir quelque 2 milliards de dollars en recherche et développement sur sa famille xVM. Les premiers produits livrés seront l'hyperviseur xVM Server et xVM Ops Center, une console d'administration unifiée (livrée sous licence GPLv3) qui permettra de gérer à la fois les éléments virtuels et physiques de la plateforme. Une touche de Xen et une pleine mesure de ZFS De même qu'Oracle, qui annonçait deux jours plus tôt sa propre offre de virtualisation de serveurs, Sun exploite dans son hyperviseur une partie du code développé par la communauté Open Source Xen. xVM Server va permettre de virtualiser des environnements mixtes, sous OpenSolaris, Linux et Windows. Ces deux derniers, considérés comme des « instances invitées », bénéficieront alors de la technologie d'auto-dépannage Predictive Self-Healing d'OpenSolaris et de son serveur de fichiers 128 bit ZFS, qui fournit ici ses capacités de virtualisation du stockage. Le tout sur des infrastructures HP, Dell, IBM et Sun. Jonathan Schwartz souligne l'intérêt de prendre en compte l'ensemble des ressources dans la virtualisation, et notamment le stockage. Le dirigeant a évoqué au passage le procès que lui intente en ce moment même NetApp autour de ZFS. Scott McNealy l'expliquait mardi dernier : « En 1984, nous avons mis en Open Source NFS, ce qui est un cadeau énorme. NetApp s'en est emparé, sans un merci [...]. Vingt ans après, nous livrons ZFS, encore une fois en Open Source, et là nous n'avons pas de merci mais un procès ! » C'est pourquoi, comme l'a déjà raconté Jonathan Schwartz dans son blog, Sun s'est senti outragé et a décidé de répliquer en intentant un procès, respectant ainsi son principe de n'utiliser son portefeuille de brevets que « de façon défensive ». Le patron de Sun est revenu par ailleurs sur les atouts de l'Open source qui a permis une rapide adoption d'OpenSolaris et ZFS dans le monde entier, par des utilisateurs qui n'auraient sans doute jamais installé de matériel Sun. openxvm.org, une communauté pour xVM S'il en était encore besoin, le PDG n'a pas manqué de souligner les économies d'énergie générées par la virtualisation, à l'unisson avec les orateurs qui l'avaient précédé en début de semaine sur la scène d'OpenWorld (les dirigeants d'AMD, d'Intel ou de HP). « Le coût de l'énergie dépensée pour exploiter les serveurs finit par dépasser le coût des serveurs eux-mêmes », a-t-il rappelé. Enfin, Sun entend créer une communauté autour de xVM, afin d'assurer à l'offre une large adoption et de conforter son engagement auprès de ses utilisateurs, notamment ceux « qui ne peuvent pas payer le logiciel », affirme Jonathan Schwartz. « C'est un engagement que nous ne prenons pas à la légère. » (...)
(13/11/2007 14:55:01)IT Forum 07 : Microsoft entretient l'attente de Ws Server 2008 et d'Hyper-V
Les équipes de Microsoft doivent encore chauffer la salle quelques mois avant l'arrivée sur scène de Windows Server 2008 et de l'hyperviseur Viridian. D'ici là, elles distillent détails techniques, commerciaux et marketing. L'IT Forum de Barcelone a été l'occasion d'annoncer les prix de Windows Server 2008 qui sera le premier de cette ligne produit à être livré en standard en 64 bits (voir lien ci-dessous). Sa disponibilité est maintenue pour fin février- début mars 2008. Quant à Viridian, on apprend que cet hyperviseur s'appellera Hyper-V lors de sa sortie toujours prévue à la fin du premier semestre 2008. Hyper-V bénéficiera de son retard pour être totalement optimisé pour les derniers processeurs x86 64 bits (alias x64) d'Intel et d'AMD et leurs extensions. Chez Microsoft, on insiste sur sa structure en "micro noyau" qui le différencie d'ESX de VMWare. "Tout comme Xen, Hyper-V n'assure que la gestion des ressources processeurs et mémoire, explique Alain Le Hégarat, chef produit Windows Serveur pour la France. Il n'est pas encombré par la gestion des pilotes qui est confiée à chaque machine virtuelle." Hyper-V sera livrable avec toutes les versions de Windows Server 2008 mais aussi seul, sous l'appellation Hyper Server-V au prix très très agressif de 28$. Directement concurrent d'ESX de WMWare, cet Hyper Server-V s'adressera à tous ceux qui exploitent déjà des licences Windows et/ou évoluent en environnements hétérogènes. Outre Ws Server 2003 et 2008, Hyper Server-V pourra accueillir les principales distributions Linux (Red Hat, Suse) et Solaris. Pour démontrer l'intérêt du marché pour l'approche de Microsoft, Alain Le Hégarat cite des clients français à la pointe des technologies maison de virtualisation, comme le CHU de Rennes, la RATP, le groupe Accor et in Vivo. Face à l'offre mature VMWare, Microsoft ne peut qu'expliquer qu'il est urgent d'attendre. Dans sa course poursuite avec VMWare, Microsoft joue aussi la carte de l'administration. De l'avis général, dans une salle machine simplifiée et optimisée grâce à la virtualisation, c'est autour de l'administration que se cristallise toute la complexité. Microsoft agite comme un panache blanc son System Center et ses derniers outils pour gérer des environnements virtuels (voir lien ci-dessous). Le hic, c'est que le System Center capable d'administrer des environnements hétérogènes n'arrivera qu'à la suite d'Hyper Server-V. Encore six mois à tenir. Au moins. (...)
(08/11/2007 18:13:58)Red Hat se met en grande pompe à la virtualisation
A l'occasion du lancement de la version 5.1 de son RHEL (Red Hat Enterprise Linux), Red Hat a dévoilé une intéressante stratégie autour de la notion de virtualisation prise dans son acception la plus large. Outre l'intégration de l'hyperviseur Xen, l'éditeur annonce ses projets d'appliances virtuelles et de mise à disposition de RHEL 5.1 sur la grille EC2 d'Amazon. Cet ensemble laisse espérer aux dirigeants de Red Hat qu'ils parviendront à plus que doubler leur part du marché des serveurs. Selon eux, à l'horizon 2015, un serveur sur deux devrait tourner sous RHEL. La version 5.1 de la distribution Linux de Red Hat intègre l'hyperviseur de Xen et exploite les dernières extensions du microcode des processeurs d'Intel et d'AMD. Cette 5.1 peut supporter des VM (machines virtuelles) sur Windows XP, 2000 et 2003 Server ainsi que sur la bêta de 2008 Server. C'est sur RHEL 5.1 que reposera Red Hat Appliance Operating System (AOS), une version compactée de Linux pour packager des appliances logicielles virtuelles (voir notre encadré ci-dessous). Red Hat promet RHAOS pour la mi-2008. A noter que chez Ubuntu, l'équivalent de RHAOS s'appelle JeOS (Just Enough Operating System). Linux dans les nuages : entre 21 et 94 cents par heure et par utilisateur Enfin, l'éditeur a signé un partenariat avec Amazon pour mettre à disposition RHEL 5.1 sur son Elastic Cloud Computing (EC2), service d'accès à distance à des ressources système. La bêta de ce service ne sera pas accessible avant la fin de l'année, mais Red Hat annonce déjà des tarifs. L'abonnement sera de 19$ par utilisateur et par mois avec une facturation à l'usage suivant les ressources de traitement, de bande passante et de stockage utilisées. Les prix oscillent entre 21 et 94 cents par heure et par utilisateur. Ces prix devraient avoir beaucoup bougé d'ici à ce qu'il soit possible d'envisager l'accès à RHEL 5.1 via EC2 en France. Probablement vers la fin de l'année prochaine. D'ici là, Red Hat, qui revendique 18 000 serveurs sous RHEL faisant tourner des VM, prévoit que l'intégration de Xen devrait porter ce chiffre à 50 000 dans les mois à venir. (...)
(02/11/2007 15:30:36)Apple autorise la virtualisation sur Leopard Server
Lancé aux côtés de la version grand public de Leopard, Leopard Server reste le parent discret de l'offre d'Apple. Ainsi, le fabricant a récemment modifié les conditions générales d'utilisation de ce système d'exploitation. Il autorise désormais l'exécution de plusieurs instances virtuelles de Leopard Server. Toutefois, cet assouplissement reste limité, puisque cette virtualisation ne peut s'effectuer qu'à partir machines d'Apple, notamment des XServe. Notons également que chaque nouvelle instance devra faire l'objet du paiement d'une licence aditionnelle. Cette ouverture se justifie par une sous-utilisation de la puissance des processeurs quadri-coeurs des plus récents XServe. Toutefois, pour John Welch, analyste spécialisé dans le monde Mac, cette décision est moins technique que marketing : « Normalement, faire tourner plus d'un service à partir d'une boîte Windows est une garantie d'échec. Windows ne supporte pas des charges importantes permanentes. Les Unix (ndlr : dont Leopard Server) permettent des utilisations beaucoup plus importantes par système, donc la virtualisation n'est pas si importante. Tout se limite à une philosophie d'entreprise. La virtualisation est parfaite pour certains et beaucoup moins pour d'autres. » D'ores et déjà, VMWare et SWSoft - avec sa filiale Parallels - ont annoncé leur intention de développer des outils de virtualisation pour Leopard Server. Mais sans fixer de date finale pour les produits. Tout juste, Parallels annonce la publication d'une version bêta gratuite d'ici un mois ou deux contre un enregistrement sur son site Web. (...)
(24/10/2007 16:14:19)IForum 07 : Citrix lève le voile sur Xen Desktop Server
D'ici à la fin du mois d'octobre, Citrix devrait publier sur son site Web une première version bêta de Xen Desktop Server, son outil de distribution de bureaux Windows virtuels attendu en version finale pour le premier semestre 2008. L'idée générale de Xen Desktop Server est de permettre de déconnecter l'environnement de travail de l'utilisateur de son PC physique afin de le rendre accessible depuis n'importe quel lieu ou terminal. Dans la version pré-bêta montrée par Citrix sur iForum, Xen Desktop Server permet à l'entreprise de délivrer son bureau de travail Windows à chaque utilisateur de l'entreprise où qu'il se trouve et quel que soit le terminal depuis lequel il se connecte (son propre PC ou client léger, un PC partagé, le PC d'un collègue ou un ordinateur personnel depuis la maison en télétravail). Un utilisateur pourra ainsi retrouver son environnement de travail complet s'il décide de travailler depuis la maison ou s'il utilise le PC d'un collègue depuis un autre site de l'entreprise pendant un déplacement. Une suite de trois produits Xen Desktop Server se compose de trois produits. Le premier est Provisionning Server, un outil de gestion et de distribution d'images systèmes fruit de l'acquisition d'Ardence en 2006. Provisioning Server permet de gérer une bibliothèque d'images systèmes et de les distribuer dynamiquement au travers du réseau à des serveurs, des PC ou des machines virtuelles. Le second composant de l'offre est l'hyperviseur Xen Server qui est utilisé pour héberger les machines virtuelles des PC accessibles par les utilisateurs finaux. Le dernier composant est Desktop Server, un broker qui assure le lien entre le client ICA installé sur un PC ou sur un client léger et la machine virtuelle que l'utilisateur se verra affecté. Desktop Server permet de gérer des politiques d'allocation précises. Selon son rôle, un utilisateur peut se voir allouer systématiquement la même machine virtuelle, ou une machine virtuelle dans un pool précis, en fonction de ses besoins de performance par exemple. Desktop Server assure aussi que la bonne image système est affectée dynamiquement à la bonne machine virtuelle en fonction du besoin de l'utilisateur. Dans la version actuelle du logiciel, l'administrateur doit pré-créer les machines virtuelles, car Desktop Broker est incapable d'instancier dynamiquement une nouvelle machine virtuelle si le pool disponible est épuisé et qu'une nouvel utilisateur cherche à se connecter. Citrix indique toutefois qu'une telle fonctionnalité devrait arriver rapidement avec l'intégration progressive des équipes de R&D de Citrix et de XenSource. Il est à noter que la solution de Citrix ne se limite pas au seul Xen Server et qu'elle peut aussi gérer des machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMWare. Desktop Server peut aussi servir de broker vers des PC lames comme ceux proposés par HP. Auquel cas l'utilisateur se voit affecter les pleines ressources d'un PC physique. (...)
(24/10/2007 15:58:21)IForum 07 : Citrix affiche ses ambitions en matière de virtualisation
C'est un Mark Templeton souriant qui a ouvert hier la conférence iForum de Las Vegas devant près de 4000 personnes. Dopé par des ventes en forte progression (près de 350 M$ au dernier trimestre), mais aussi par l'acquisition récente de XenSource, Citrix servirait désormais près de 70 millions d'utilisateurs en entreprise avec ses outils de livraison d'applications, notamment Presentation Server (ex-Metaframe). Le PDG de la firme estime que près de 800 000 serveurs s'appuient désormais sur ses solutions d'infrastructures (chiffre incluant les serveurs virtualisés avec XenServer), une base sur laquelle elle entend s'appuyer pour poursuivre sa marche en avant. Mark Templeton a largement profité de son discours d'ouverture d'iForum pour afficher les ambitions de Citrix sur le marché de la virtualisation. Après avoir annoncé la finalisation du rachat de XenSource, il a présenté une stratégie ambitieuse couvrant à la fois les besoins de virtualisation côté serveur et côté client ainsi que la chaîne complète de distribution d'applications Windows. Citrix a déjà un pied dans le secteur avec ses technologies de "livraison" de bureau virtuel (Citrix Desktop Server peut ainsi délivrer un bureau Windows tournant sur une ferme de serveurs virtualisés, un serveur Presentation Server ou un PC en lame à n'importe quel PC ou terminal au travers d'un client ICA) et avec ses solutions de streaming applicatif et de streaming OS (issues du rachat d'Ardence fin 2006). Mais jusqu'alors il ne disposait pas des technologies nécessaires pour s'attaquer à la virtualisation d'infrastructures. Choc frontal avec VMWare Le rachat de XenSource change la donne et devrait amener Citrix à engager une bataille frontale avec VMWare. Mark Templeton compte notamment s'appuyer sur des tarifs biens inférieurs à ceux de son concurrent (les solutions de Citrix seront grosso modo 40% moins chères que celles de VMWare). Il parie aussi sur les avantages intrinsèques de XenServer, notamment son modèle de développement Open Source et des performances qui seraient supérieures, du fait de l'architecture paravirtualisée de l'hyperviseur. Citrix entend aussi utiliser son crédit auprès des grands constructeurs de serveurs et des grands éditeurs pour améliorer le support de XenServer par ces fabricants. HP a ainsi profité d'iForum pour annoncer qu'il certifierait désormais XenServer sur l'ensemble de ses serveurs Proliant et de ses serveurs lames. Un représentant de la firme présent sur le salon nous a expliqué que jusqu'à l'acquisition par Citrix, XenSource était vu comme un partenaire de second rang et que le rachat a considérablement amélioré le support par HP avec l'allocation de ressources d'ingénierie dédiées au support du produit. Dell a également annoncé un support similaire de Xen Server sur ses gammes de serveurs x86 PowerEdge, un support qui s'ajoute aux partenariats déjà noués aec Citrix, notamment autour de Provisionning Server. Dans la bataille qui s'engage, Citrix mise aussi sur son partenariat avec Microsoft. XenServer sera compatible avec les technologies de virtualisation de Microsoft, et les "Hypercalls" de l'hyperviseur Windows et de XenServer seront identiques. Microsoft supportera aussi ses solutions sur la plate-forme XenServer, ce qui est toujours loin d'être le cas sur VMWare. Au delà de l'hyperviseur, Citrix entend aussi soigner ses outils d'administration à commencer par XenCenter. Avec le lancement en août de Xen Entreprise v4, l'éditeur a aussi livré des outils de déplacement dynamique de machines virtuelles (XenMotion) et il prépare le lancement pour les mois à venir d'outils d'automatisation du datacenter et de Disaster Recovery. Ces derniers s'appuieront sur la couche de gestion du stockage de Symantec, Veritas Storage Foundation, intégrée depuis la v4 dans XenServer. Il est à noter qu'à terme Citrix indique que ses outils d'administration supporteront aussi bien l'hyperviseur XenServer que Viridian, l'hyperviseur de Windows Server 2008. (...)
(24/10/2007 11:01:16)Citrix se campe en champion de la virtualisation de bout en bout
Citrix est le premier acteur de l'industrie à présenter une approche de bout en bout de la virtualisation : du poste client au serveur. Adossé au rachat de XenSource qu'il vient de finaliser, le spécialiste de ce qui fut longtemps appelé le client léger, a depuis progressivement étoffé sa panoplie technologique pour découpler suivant les besoins le matériel du logiciel (OS et applications). Il est désormais question de mise à disposition d'applications (application delivery). Aujourd'hui, le savoir-faire en virtualisation de XenSource permet à Citrix d'annoncer deux lignes de logiciels qui toucheront à la fois le poste client (XenDesktop 2.0, promis pour mi-2008) et le serveur (XenServer, ex-XenEnterprise 4.0). Les 1000 clients de XenServer / XenEnterprise le placent en numéro deux de la virtualisation des serveurs, mais à des années lumière de VMWare et de ses 20 000 clients. Une autre façon de voir les choses, celle qui a fondé le rachat de XenSource par Citrix, est de prendre en compte les 200 000 clients/ 70 millions d'utilisateurs de cet éditeur qui se démarque par un cocktail unique fait de technologies, d'une réputation bien établie et d'un solide réseau de distribution. Sans oublier les liens privilégiés, eux aussi uniques en leur genre, qu'il a su maintenir avec Microsoft. [[page]] Une offre attendue sur le poste client C'est probablement avec XenDesktop 2.0 que Citrix se démarque le plus. D'ici six mois, cette offre de virtualisation du poste client viendra s'insérer dans l'ensemble des solutions déjà existantes qui vont du client écran-clavier au streaming/provisionning d'applicatifs et de système d'exploitation. Sans oublier, non plus, NetScaler, outils d'accélération réseau. Si Citrix parvient à mettre rapidement en place une offre cohérente et modulaire, elle pourra faire pièce à celle de VMWare. C'est d'ailleurs la seule dans ce cas aujourd'hui, tellement la concurrence est absente. A commencer chez Microsoft. Il y a bien sûr l'arrivée de Viridian pour Windows Server 2008 d'ici neuf bons mois, mais aucune vision stratégique d'envergure ne vient étoffer ce produit, en particulier au niveau client. Un tel silence est étonnant. Ailleurs, c'est le même dénuement stratégique apparent. IBM n'a rien annoncé et, chez HP, on ne trouve que le rachat de Neoware, un client léger sous Linux, comme indice. C'est faible. Vers l'explosion du marché Pourtant, les enjeux techniques et économiques sont énormes. Les premières études sur les différents marchés autour de la virtualisation dessinent une explosion qui devrait avoir de profonde conséquence sur l'architecture des systèmes d'information. L'étude réalisée par IDC jusqu'à horizon 2011 fait ressortir d'impressionnants taux de croissance : de moins de 3 Md$ aujourd'hui, l'ensemble devrait dépasser les 7 Md$ en 2011. La virtualisation des serveurs, dont VMware est aujourd'hui le champion s'arrogera une part prépondérante (plus de 3 Md$) en 2011 alors qu'elle oscille autour de 1 Md$ cette année. La virtualisation du poste client, qui arrive en tête aujourd'hui avec près de 1,5 Md$ de CA, dont la majeure partie revient à Citrix, dépassera les 2 Md$ de CA en 2011. Ce que les analystes voient surgir, c'est la virtualisation d'applications. De quelques centaines de millions de dollars aujourd'hui, cette activité devrait se hisser autour de 1,5 Md$ en 2011. Même si ces chiffres risquent fort d'être affinés, ils montrent l'ampleur des bouleversements techniques et organisationnels qui attendent les DSI dans les trois ans à venir. (...)
(22/10/2007 17:40:26)Sun lâche des détails sur sa virtualisation multi-architecture
Sun a pris la peine d'expliquer un peu plus ce qu'était sa stratégie de virtualisation. Lors de son lancement au printemps 2008, elle s'apparentera à une pyramide qui reposerait sur deux architectures (x86, Tx/Sparc) avec, chacune leur hyperviseur (Xen pour x86, alias xVM ; LDoms Hypervisor pour Tx/Sparc). Cette couche acceptera à terme tous les OS x86 (Windows / Linux), différentes générations de Solaris et Ubuntu Linux. Sachant que l'administration de la virtualisation est plus cruciale que la virtualisation elle-même, Sun répond à VMWare avec la partie supérieure de la pyramide : xVM Infrastructure qui se compose de xVM Server et de xVM Ops Center. xVM Server, qui utilisera Solaris comme système hote, permettra l'exploitation par tous les OS invités des ressources du gestionnaire de fichiers 128 bits ZFS (Zetta File System), de l'outil d'optimisation DTrace (Dynamic Tracing) et de FMA (Fault Management architecture). Ce dernier outil permet d'identifier et d'isoler des éléments matériels défaillants sans interrompre le système. L'ensemble sera piloté par xVM Ops Center, une console sous Ajax qui intègre aussi N1, la gamme d'outils d'administration maison. (...)
(18/10/2007 17:44:26)Virtual Iron se met à portée des PME américaines
On se bouscule au portillon des solutions de virtualisation préinstallées sur les serveurs. Aux Etats-Unis, la division Advanced Infrastructure Solutions (AIS) du grossiste TechData et son réseau de revendeurs ont décidé de soutenir la suite logicielle de Virtual Iron au point de le préinstaller sur deux serveurs, l'un de chez HP, l'autre de chez IBM. Fondé sur l'hyperviseur Xen, Virtual Iron v4 Extended Enterprise Edition pourra être livré pré-installé sur les serveurs HP ProLiant DL380 G5, DL385 G5 ainsi que les lames qui viennent s'enficher dans le boitier BladeSystem c3000 dédié aux PME. Chez IBM, le préchargement se fera sur les System x 3500, 3550 et 3655. L'annonce de TechData et de Virtual Iron vise le réseau des VAR (Value added resellers) qui s'adresse aux PME. La précision du ciblage s'inscrit dans la stratégie de Virtual Iron qui vise en priorité les PME. Cette annonce tombe quelques jours après celle de VMWare qui se prend à regarder le marché des PME avec les yeux de Chimène. Pour réduire les prix de son offre, VMWare propose des packages baptisés "acceleration kits". Au nombre de trois, ce sont des versions d'Infrastructure 3 plus ou moins bridées. Le premier kit inclut des licences pour trois serveurs bi-processeurs. L'ensemble est annoncé à 3000 $. Chez TechData France, on n'envisage pas pour l'instant d'importer cette offre. (...)
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