Flux RSS
Virtualisation
557 documents trouvés, affichage des résultats 41 à 50.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(23/08/2011 11:51:18)
Microsoft et un éditeur Chinois travaillent au développement de produits cloud
Microsoft veut développer le cloud en Chine. Pour cela, il s'appuie sur son partenaire China Standard Software (CSS). Ce dernier a co-développé un système d'exploitation Linux avec l'université nationale des technologies de défense. Baptisé « NeoKylin », cet OS est destiné à l'usage de différents ministères, de la Défense Nationale, de l'Energie à d'autres secteurs de l'économie chinoise. Ce projet vise à réduire la dépendance de la Chine par rapport les systèmes d'exploitation importés (dont Windows avec une très forte proportion de copies illégales).
L'accord entre Microsoft et China Standard Software basé à Shanghai prévoit le développement de produits basés sur l'architecture Hyper-V Open Cloud (accord entre Microsoft et Open Stack, par ailleurs la firme de Redmond souhaite une plus grande intégration d'Hyper-V dans le noyau Linux). Le partenariat doit aboutir à lancer des offres de clouds publics ou privés. Ces solutions devront fonctionner aussi sur l'OS développé par CSS. Pour ce faire, les deux protagonistes vont financer la création d'un laboratoire sur les technologies de virtualisation à Pékin. Celui-ci travaillera notamment sur l'interopérabilité entre NeoKylin et l'architecture Hyper-V Open Cloud.
Les fournisseurs de solutions et les analystes s'attendent à ce que le marché chinois du cloud computing croit rapidement. Une enquête menée par le cabinet d'études Gartner a constaté que 55% des sociétés chinoises interrogées souhaitent consacrer plus de 10% de leurs budgets informatiques au cloud. Ce rapport est de 42% en Europe et 49% aux Etats-Unis.
Windows bientôt disponible en mode cloud
Microsoft a publié un brevet intitulé «Fast Machine Booting Through Streaming Storage» qui incite à penser qu'elle prépare un système d'exploitation basé sur le cloud. Ce brevet permettrait la diffusion continue d'un système sur différents appareils ayant un accès internet. Les raisons de ces conjectures tiennent dans la similitude du système avec une description antérieure d'une version bêta de Windows 8. Le brevet, qui date de février 2010, décrit une structure de couches, basée sur différents systèmes de stockage. Cette structure sera utilisée comme un disque dur virtuel et pourra également être contrôlée localement via internet. Une sorte de VDI adaptée au cloud computing de l'éditeur, Windows Azure.
De nombreux systèmes pourraient être concernés par ce nouvel OS notamment les PC, tablettes, smartphones... Les avantages du système d'exploitation basés sur le cloud tiennent principalement en une diminution des besoins en matériel et du temps nécessaire pour le démarrage.
(...)(16/08/2011 16:03:05)Xsigo dévoile un logiciel de mise en réseau virtuelle pour datacenters
Avec Server Fabric, Xsigo étend sa technologie de virtualisation des entrées/sorties au-delà des racks de serveurs individuels : désormais, ses unités Xsigo I/O Director pourront se connecter entre elles directement, sans passer par un réseau local traditionnel. Cela signifie, par exemple, que lors de l'ajout d'une nouvelle machine virtuelle (VM), il n'est pas nécessaire d'utiliser une adresse IP ou de mettre en place un réseau local virtuel. Selon Xsigo, Server Fabric permet de virtualiser le réseau des datacenters, dernier secteur, après le calcul et le stockage, à ne pas avoir encore été virtualisé. « Comme dans les autres formes de virtualisations, cette solution devrait apporter plus de flexibilité et de modularité, et permettre un mode de gestion plus simple par rapport aux datacenters traditionnels », selon Xsigo.
« Principalement, Xsigo Server Fabric crée une nouvelle infrastructure au-dessus du réseau classique », explique Zeus Kerravala, analyste pour Yankee Group. « A l'instar des nouvelles solutions proposées par les fournisseurs du marché, comme QFabric de Juniper Networks, le logiciel de Xsigo permet à tous les serveurs et à toutes les machines virtuelles de communiquer directement entre elles. Mais au lieu d'utiliser le réseau, Xsigo s'appuie sur l'infrastructure de traitement informatique ». Server Fabric est un complément logiciel pour les appareils de Xsigo. I/O Director avait contribué à supprimer la couche d'accès du réseau, celle où les serveurs se connectent à un commutateur. « Server Fabric va au-delà, en supprimant également la couche d'agrégation, celle où plusieurs commutateurs sont reliés entre eux par un autre commutateur », a détaillé Jon Toor, vice-président du marketing. En revanche, l'infrastructure Xsigo reste elle-même reliée à un élément LAN classique, et donc compatible avec les principaux produits de Cisco Systems, Juniper et autres fournisseurs.
Economies et augmentation de la capacité
« Mis ensemble, les produits de Xsigo transforment un réseau hierarchisé en un pool de bande passante qui peut servir à connecter toutes les ressources virtualisées d'un datacenter », explique Jon Toor. Et la bande passante est conséquente, puisqu'elle permet de créer des connexions Ethernet et Fibre Channel pouvant atteindre des vitesses de 40 Gbps (bits par seconde) entre 1 000 serveurs physiques, et supporte jusqu'à 64 000 connexions virtuelles entre machines virtuelles et autres ressources sur le réseau. « L'intérêt du logiciel Server Fabric, c'est qu'il n'oblige plus l'utilisation de connexions réseaux traditionnelles dans la couche d'agrégation », a déclaré Aaron Branham, directeur des technologies chez BlueLock, un vendeur de solutions cloud qui utilise déjà les produits Xsigo et envisage d'adopter son logiciel Server Fabric.
« La possibilité de connecter des serveurs ensemble à travers l'infrastructure Xsigo permet d'économiser de l'argent tout en augmentant la capacité », a t-il encore déclaré. « Le logiciel ne fait que libérer davantage de bande passante au sein du système Xsigo », a expliqué Aaron Branham. BlueLock, dont le centre de calcul est basé à Indianapolis, vend du datacenter virtuel en cloud aux entreprises. BlueLock compte environ 70 clients, dont certains font tourner une centaine de machines virtuelles et plus. « Avant Server Fabric, Xsigo avait déjà contribué à simplifier la gestion du datacenter », affirme le directeur des technologies. « Les ingénieurs réseaux n'ont pas besoin de distribuer les ports et d'effectuer d'autres opérations quand il font des modifications. La mise en réseau physique est réalisée une fois pour toute. La maintenance s'effectue ensuite entièrement à distance ».
« L'ajout d'un nouveau serveur physique, depuis sa sortie du carton d'emballage jusqu'à sa mise en route, prend environ une heure », dit encore Aaron Branham. « Et même si le nombre de serveurs de BlueLock ne cesse d'augmenter - en général des serveurs 48 coeurs dotées de 512 Go de mémoire, faisant tourner chacun jusqu'à 100 machines virtuelles - le changement de configuration du datacenter se fait rapidement », explique t-il. « S'il faut arrêter un serveur pour maintenance, toutes les machines virtuelles peuvent être déplacées vers d'autres serveurs physiques en sept minutes environ.
Il y a de la place pour Xsigo sur le marché
Selon Zeus Kerraval, du Yankee Group, « Xsigo a trouvé un moyen unique pour résoudre un problème que Cisco, Juniper et d'autres grands fournisseurs tentent encore de résoudre : rendre les réseaux des systèmes virtualisés plus intelligents ». Certes, « un réseau conventionnel pourrait atteindre une taille plus grande que celle réalisée avec le produit de Xsigo, mais sa solution est plus facile à gérer », a-t-il ajouté. « Il permet au gestionnaire de virtualisation de continuer à gérer l'infrastructure de calcul et au gestionnaire réseau de gérer l'infrastructure réseau », a encore déclaré l'analyste. « Parce que la question des réseaux dans l'univers de la virtualisation est récent, il y a de la place pour la solution de Xsigo dans le secteur, et celle-ci pourrait un jour être adoptée par des vendeurs importants comme Dell ou Hewlett-Packard », estime-t-il. « Le marché lui est grand ouvert ».
Server Fabric de Xsigo est constitué de Xsigo I/O Director, de XMS Management Software et de Fabric Extenders, plus une mise à jour logicielle appelée SFS 1.0 Server Fabric Suite. La Suite SFS 1.0 sera disponible à partir du mois de novembre. Son prix démarre à 35 000 dollars par licence I/O Director.
Illustration : Server Fabric (crédit : Xsigo) (...)
Citrix rachète RingCube, spécialisé sur la personnalisation du VDI
Citrix vient d'annoncer qu'il avait racheté RingCube, un éditeur de logiciels de personnalisation des postes de travail virtualisés (VDI), pour un montant non communiqué. Avec ces solutions, il sera plus facile aux équipes informatiques de fournir un poste de travail personnalisé à chaque utilisateur, a déclaré John Fanelli, vice-président des postes de travail et des applications chez Citrix, dans un communiqué. L'éditeur prévoit donc de coupler la technologie RingCube avec XenDesktop, sa propre offre de VDI. En s'appuyant sur les logiciels vDesk de RingCube, les utilisateurs pourront choisir leurs fonds d'écran, paramétrer leurs imprimantes, installer des applications partagées et créer leurs propres espaces de stockage.
Les déploiements en VDI virtualisent les systèmes d'exploitation des postes de travail, de sorte qu'ils peuvent être stockés sur un serveur et transmis en continu à l'utilisateur lorsqu'il en a besoin. Typiquement, pour un utilisateur qui souhaite personnaliser son poste de travail VDI, l'entreprise devra stocker une « image » du système d'exploitation complet et toutes les données de l'utilisateur. Afin d'économiser de l'espace de stockage, il arrive fréquemment qu'on utilise une copie unique d'un système d'exploitation pour tout le monde, ce qui prive les utilisateurs de l'aspect personnalisation.
Citrix a vendu plus de 7 millions de licences XenDesktop
La technologie de RingCube enregistre, dans un fichier séparé, toutes les données de personnalisation pouvant être couplées avec le système d'exploitation lorsque l'utilisateur en fait la demande. « Cette approche peut réduire considérablement la quantité de stockage nécessaire, puisque la duplication de l'OS ne s'impose pas », a précisé John Fanelli. Le dirigeant de Citrix n'a pas révélé de quelle manière la technologie de RingCube sera packagée ou intégrée à XenDesktop.
Citrix a vendu plus de 7 millions de licences de XenDesktop, notamment à une cinquantaine de clients équipés de 10 000 postes de travail ou plus. Située à Mountain View, en Californie, RingCube a lancé sa solution de personnalisation VDI en mai dernier. Une vingtaine de demandes de brevet sont actuellement en cours d'examen. Les équipes de RingCube seront affectées à la division postes de travail et applications d'entreprises de Citrix.
Illustration : Citrix XenDesktop avec vDesk (crédit : RingCube)
Stockage : Fusion-IO rachète IO Turbine pour 95 millions de dollars
L'Américain Fusion-IO, fabricant de cartes PCIe équipées de mémoire flash, vient d'annoncer qu'il rachetait l'éditeur de logiciels IO Turbine pour 95 millions de dollars. En passant cet accord, Fusion-io compte étendre ses solutions de cache au secteur des environnements virtualisés. Les logiciels développés par IO Turbine, sous le nom d'Accelio, permettent en effet au stockage en cache sur des serveurs d'être partagés sur plusieurs machines virtuelles. Ils viendront compléter les produits de Fusion-IO, qui utilisent des disques SSD comme un cache pour les données massivement utilisées, afin de réduire la quantité de données qui transitent sur les réseaux de stockage. Jusqu'à présent, les solutions de Fusion-io se bornaient à fonctionner avec des applications exploitant des données de façon intensive dans des environnements non virtualisés, a rappelé David Flynn PDG de Fusion-io, dans un communiqué. Dans le domaine des mémoires flash attachées aux serveurs, ce rachat va donc permettre à la société de doubler le marché auquel elle peut s'adresser. « A présent, il n'existe plus aucune application qui ne puisse tirer profit de Fusion-io », considère son PDG.
Une transaction importante pour Fusion-io
Fusion-IO va verser 95 millions de dollars en cash et en actions pour s'offrir IO Turbine, avec une part en espèces qui ne devrait pas excéder les 35 millions de dollars. La transaction devrait être conclue d'ici la fin du mois. La société intégrera les 25 employés de IO Turbine (dont le siège est situé à San José), à ses équipes d'ingénieurs. Fusion-io, dont le siège social est situé à Salt Lake City (Utah), dispose aussi de bureaux à San José où Le Monde Informatique s'est rendu en juin 2010.
C'est un achat important pour Fusion-IO, qui est entré en bourse en juin dernier et a levé 218,9 millions de dollars. Mais il devrait aider l'entreprise à faire son entrée sur un segment qui constitue l'une des plus grandes tendances de l'informatique d'entreprise et pourrait aussi l'aider à pousser la technique d'accélération de données qu'elle a lancée. En ce moment, la concurrence devient plus vive dans ce domaine. Jeudi dernier, Le fabricant de SSD (solid-state disk), STEC vient d'annoncer la sortie de mémoires flash intégrées à des cartes PCIe et d'une plate-forme logicielle pouvant être utilisée avec n'importe quel disque SSD.
Illustration : le logiciel Accelio d'IO Turbine (...)
eBay gère la virtualisation de serveurs avec 100 To de stockage SSD
En un an, eBay a remplacé 100 To de stockage par des disques solid-state (SSD), soit la moitié de son espace de stockage en rack standard, relatent nos confrères de Computerworld. Cette transformation a aussi eu pour effet de réduire de 78% sa consommation d'énergie et de multiplier par cinq ses performances I/O. Ce gain en vitesse permet maintenant à eBay de mettre en ligne une nouvelle machine virtuelle en cinq minutes, contre 45 minutes auparavant.
La division Assurance Qualité utilisait jusque-là aussi bien des solutions de stockage NAS que SAN avant de déployer des baies modulaires SSD de Nimbus Data Systems. Il y a un an, eBay a commencé à utiliser un système SSD Nimbus Class-S 2U (3,5 pouces de haut), contrôlé par le système d'exploitation HALO. « Aujourd'hui, nous avons 12 baies SSD dont la capacité est équivalente à celle des unités de stockage traditionnelles », a déclaré Michael Craft, manager Systems Administration chez eBay. Il précise qu'un rack de stockage SSD équivaut à 8 ou 9 racks d'un autre système.
La division QA possède plus de 4 000 serveurs virtuels VMware ESX, résidant sur environ 200 machines. La moitié de ces serveurs physiques est désormais reliée au stockage SSD principal. eBay clone à partir de « templates » sur son stockage vers les machines virtuelles. En raison des nombreux avantages qu'elle tire du SSD, la société prévoit d'utiliser davantage encore cette technologie. « Pour l'instant, c'est un élément de notre pile de virtualisation, mais nous cherchons à en élargir l'usage afin qu'il s'adapte à d'autres besoins », a déclaré Michael Craft. «Nous avions pour objectif de remplacer un disque dur sur deux dans nos centres de données. Avec le SSD, nous avons pu éliminer des baies entières. »
Un coût équivalent au système précédent
L'année dernière, la division QA cherchait à passer au protocole iSCSI tout en continuant à supporter le Network File System ainsi que le Fiber Channel. Mais Michael Craft a constaté que les SSD délivraient des performances équivalentes à un 10 Gigabit Ethernet iSCSI aux hôtes VMware, soit environ 170 000 I/O par seconde (IOPS). Bien que le SSD soit généralement plus cher que le disque dur, le manager Systems Administration d'eBay a estimé que le coût des baies Nimbus était équivalent à son système de stockage précédent -NetApp et HP 3PAR, selon un porte-parole de Nimbus (Michael Craft ayant pour sa part refusé de dire de quels fournisseurs il s'agissait).
Selon Isakovich Thomas, le PDG de Nimbus, eBay a choisi leurs solutions pour remplacer un environnement NetApp, basé sur des disques à 15 000 rpm. Le dirigeant fait valoir que son entreprise se distingue de nombreux autres fournisseurs de stockage SSD en ce qu'elle ne cherche pas à proposer un complément aux systèmes de stockage traditionnels. Elle propose en effet le remplacement des disques durs. « Notre approche du marché ne consiste pas à accélérer l'accès aux données les plus exploitées ou à offrir un appareil haut de gamme pour traiter les charges de travail. Nous ne proposons ni disque, ni carte. Notre matériel est 100% à base de mémoire flash et il s'accompagne d'un système d'exploitation complet », explique-t-il.
En concurrence avec Violin Memory et Texas Memory Systems
Nimbus est en concurrence avec des vendeurs comme Violin Memory et Texas Memory Systems, lesquels fabriquent des baies de stockage entièrement à base de SSD. Le prix des produits Nimbus est établi sur une base par téraoctet : « 10 000 dollars par téraoctet utilisable » comme l'a indiqué Isakovich Thomas. Sa baie de « modules flash » 2U est proposée en version 2,5 To, 5 To ou 10 To. Il est possible d'associer jusqu'à 25 modules sur un backbone SAS de 6Gbit/sec. Selon Michael Craft, eBay a préféré la technologie Nimbus parce qu'elle était simple à déployer et à gérer. « Nous ne sommes pas une équipe qui gère du stockage. Nous sommes des administrateurs Windows venus à la virtualisation, et forcément, cela suppose d'entrer dans le stockage. Mais plus nous y restons, plus nous voulons en sortir », a t-il déclaré. « Avec cette solution, nous pourrions juste faire du déploiement et en sortir. »
Illustration : le système d'exploitation du stockage Halo (crédit : Nimbus)
Dossier : Cloud computing, où sont les standards ?
Depuis deux ans, on assiste à une déferlante du cloud computing qui veut, rappelons-le, qu'un client ne soit plus propriétaire de son infrastructure, mais locataire d'un service rendu par un fournisseur. Et, le client paye ce qu'il consomme. Les solutions et les offres de cloud se multiplient chez les fournisseurs. C'est même devenu la priorité pour les DSI, selon les différentes études menées par les principaux cabinets Forrester, IDC et Gartner. Une priorité, certainement ... mais toujours très complexe, car les DSI se posent de nombreuses questions sur la pérennité et la sécurité des offres, les standards à retenir et l'interopérabilité des différents clouds.
Crédit photo : D.R. (...)
Annuels Microsoft : Trimestriels et année en forte croissance
Pour l'exercice annuel se terminant le 30 juin 2011, Microsoft a généré 69,94 milliards de dollars de chiffre d'affaires en progression de 12% par rapport à 2010. Le bénéfice net affiche une hausse de 23% sur un an à 23,15 milliards de dollars. Pour le quatrième trimestre de l'exercice 2011, Microsoft a enregistré des revenus de 17,37 milliards de dollars, soit une augmentation de 8 % par rapport au 4ème trimestre 2010. Le bénéfice net s'établit à 5,87 milliards de dollars, en croissance de 30%.
Dans le détail, l'activité Microsoft Business affiche un chiffre d'affaire trimestriel de 5,8 milliards de dollars (+7%) et pour l'annuel de 22 milliards de dollars (+16%). Ces bons résultats s'expliquent par le lancement récent d'Office 2010, dont l'éditeur a vendu 100 millions de licences. Cette activité a éclipsé les revenus de la division Windows et Windows Live qui ont diminué de 2% (19, 02 milliards de dollars) sur l'année et de 1% (4,74 milliards de dollars) sur le dernier trimestre.
La division Tool & Server progresse fortement avec un chiffre d'affaires annuel de 17 milliards de dollars (+11%) et 4,6 milliards de dollars pour le trimestre (+ 12%). Cela s'explique par une demande accrue pour Windows Server, System Center, et SQL Server.
La division Entertainment and Devices est celle qui a affiché le plus forte croissance des revenus à 8,9 milliards de dollars (+ 45%) sur l'année fiscale et 1,5 milliards de dollars (+30%) sur le trimestre. Les ventes de la console de jeu Xbox, de l'accessoire Kinect et les services associés sont les moteurs de cette performance.
Porté par les produits entreprise
Peter Klein, directeur financier de Microsoft s'est déclaré satisfait des résultats en insistant sur « la réponse favorable du marché au lancement des produits et les fortes ventes » et d'ajouter « nous allons continuer nos investissements et à nouer des alliances stratégiques, pour renforcer nos opportunités de croissance à long terme. »
Illustration: Peter Klein, CFO de Microsoft
Crédit Photo: Microsoft
[[page]]
Globalement, le marché entreprise a fourni plus de croissance à Microsoft que le marché grand public. Pour ce dernier, le chiffre d'affaires a reculé de 8 % tandis que les ventes pour les PC d'entreprise ont augmenté de 27%. La firme de Redmond estime que le marché mondial des PC a reculé de 2% au cours des 12 derniers mois, en raison d'une faible demande des pays développés.
En plus des ventes de Windows 7, d'autres produits Microsoft ont particulièrement bien marché auprès des entreprises. Ainsi, Microsoft Dynamics a progressé de 19% et dispose maintenant d'une base de 2 millions d'utilisateurs. Les ventes Premium de Windows Server et System Center ont augmenté de 20%. Enfin les services Premium sur SQL Server ont vu leur revenu croître de près de 20%. « Les entreprises utilisent la technologie Microsoft pour virtualiser leur centre de données et construire des environnements de cloud privé», a précisé Bill Koefoed, responsable chez Microsoft des relations avec les investisseurs.
Office 365, Skype, etc
Microsoft a les yeux tournés vers les produits récemment lancés et qui ont un fort potentiel de chiffre d'affaires dans les années à venir. L'une de ces solutions est Office365, qui a été lancé le mois dernier. « Avec Office365, nous avons créé de nouveaux débouchés pour Microsoft Office et nos partenaires », a annoncé Peter Klein en soulignant que ce service va « augmenter les revenus et profits par poste. Cela nous donne une occasion d'adresser une partie de la population qui n'utilise pas de PC ». Un autre point positif semble être Azure. Peter Klein a mentionné des clients importants qui utilisent des services cloud de Microsoft, dont Boeing, Pixar et Toyota. Il n'a pas cependant pas révélé les revenus générés par Azure.
Le directeur financier est également convaincu que l'acquisition encore en cours de Skype portera ses fruits. « Avec Skype, nous allons améliorer la qualité de la communication en temps réel pour les consommateurs et les entreprise, cela générera des opportunités de revenus pour Microsoft », a-t-il déclaré. Peter Klein n'a pas parlé du tout de Windows Mobile 7, ni du partenariat avec Nokia, lors du webcast sur les résultats. Toutefois, il a répondu à une question d'un analyste sur l'OS concurrent Android. Il a expliqué que cet OS avait violé certains brevets de Microsoft et que la firme de Redmond devrait demander le paiement des licences pour cette utilisation frauduleuse. Peter Klein a refusé de préciser comment le montant de ces droits impacterait les résultats financiers de l'entreprise.
Illustration: Peter Klein, CFO de Microsoft
Crédit Photo: Microsoft
(...)(06/04/2011 17:27:57)
Dossier : Après les serveurs, des postes de travail virtualisés pour réduire les coûts
La virtualisation des postes de travail VDI (Virtual Desktop Infrastructure) émerge doucement en France, quelques projets sont en cours de déploiement.... Il est encore aujourd'hui prématuré de mesurer l'impact réel de cette technologie. Cela dit, le VDI intéresse les entreprises qui se posent des questions sur la remise à plat de leur poste de travail, surtout depuis l'arrivée de Windows 7. Faut-il en profiter pour adopter le VDI ?
Au travers de notre enquête, nous avons pu nous rendre compte combien le VDI suscite de nombreuses interrogations notamment sur l'investissement, la maturité de la technologie et sur l'impact des coûts d'exploitation et d'administration. Dans certains cas, une virtualisation des applications n'est-elle pas suffisante ? La question mérite d'être posée...
Pour lire la suite du dossier, cliquez sur le lien (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |