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(20/10/2008 17:46:36)
Plan Besson : le haut débit universel en 2010
Ce devait être Nicolas Sarkozy puis Eric Besson. Finalement, ce ne fut qu'Eric Besson, le secrétaire d'Etat à l'Economique numérique qui a présenté seul, lundi 20 octobre, le plan de développement de l'économie numérique. Le président de la République, rattrapé par la crise financière et la préparation d'un conseil européen, avait donc confié au plus spécialisé de ses ministres la tâche de décrypter un plan qui doit « replacer la France au sein des grandes nations du numérique d'ici à 2012 ». « L'Economie numérique représente le secteur le plus dynamique de l'industrie mondiale mais ce gisement est insuffisamment exploité en France. En investissant davantage sur ce secteur, nous pouvons gagner un point de croissance » a expliqué, en préambule, Eric Besson. Un constat partagé par toute l'assistance qui attendait surtout de savoir comment le gouvernement allait mettre cela en oeuvre. Un inventaire à la Prévert Les idées en tout cas ne manquent pas puisque le plan présenté par le secrétaire d'Etat comporte 154 mesures qui brassent très large : équipement du grand public, fracture numérique, aide aux PME pour s'équiper, développement de l'industrie des logiciels... Personne n'est oublié dans cet inventaire à la Prévert où l'on retiendra cependant quelques idées fortes : le lancement d'un appel d'offres en 2009 pour un haut débit universel dans les zones blanches afin que tous les Français puissent accéder à cette technologie d'ici à 2010 pour moins de 35 euros par mois « matériel compris » ; la création « d'ambassadeurs du numérique » qui rencontreront personnellement les personnes de plus de 70 ans pour les familiariser aux nouvelles technologiques et surtout leur expliquer la fin du basculement de la télévision analogique en 2011 (qui nécessite une adaptation du matériel). A cette occasion, Eric Besson a confirmé que le basculement vers le numérique se fera bien à la date prévue (malgré le scepticisme de tous les acteurs du secteur). Toutes les options ouvertes pour la 4e licence mobile [[page]] Le secrétaire d'Etat a également confirmé qu'une partie des fréquences numériques libérées par la fin de la télévision analogique (la bande 790-862 MHz) sera bien affectée aux télécoms. Revenant sur la 4e licence de téléphonie mobile, Eric Besson a expliqué que « toutes les options sont ouvertes » et qu'un nouvel appel d'offres sera lancé au début 2009. Néanmoins, le gouvernement est resté plutôt flou sur les conditions d'attribution, ne précisant pas si les 15 MHZ disponibles seront découpées par lot ou vendus en bloc. Les entreprises qui concourront devront s'engager « à valoriser le patrimoine numérique, à assurer une couverture minimum et à rentrer dans un processus de concurrence (une référence au délit d'entente pour lequel les trois opérateurs ont été condamnés). Mais il faudra faire également une place pour les MVNO dont la situation « les empêche aujourd'hui d'être concurrentiels ». Interrogé à l'issue de la conférence, Xavier Niel, le fondateur de Free recalé lors du premier appel d'offres, s'est dit plutôt satisfait des propositions soulignant « que tout le monde peut être candidat et qu'apparemment il n'y aura pas un prix fixe comme la première fois mais plutôt un système d'enchères. » (...)
(20/10/2008 12:36:29)Plan Besson : premier tour d'horizon des principales mesures
Mise à jour : Nicolas Sarkozy renonce finalement à présenter le plan Numérique 2012. Comme la semaine dernière - le dévoilement du rapport avait alors été ajourné - le chef de l'Etat préfère se concentrer sur les solutions à apporter à la crise économique. La présentation du plan est donc assurée par le seul Eric Besson. C'est aujourd'hui que Nicolas Sarkozy, puis Eric Besson, présentent le contenu du plan France Numérique 2012, compilant quelque 150 mesures destinées à doper la croissance par l'usage des TIC. Avant de revenir en détail sur les propositions du plan concocté par le secrétaire d'Etat chargé du Développement de l'économie numérique, en voici les principales dispositions. Nous vous l'indiquions la semaine dernière, le plan fait l'impasse sur le sujet du Libre. Furieuse, l'April n'a pas tardé à se fendre d'un communiqué pour déplorer cette absence. Comme Nicolas Sarkozy l'a répété à de maintes reprises, le plan Besson prévoit l'accès de 100% des ménages au haut débit d'ici à 2012, soit à la fin du quinquennat en cours. Pour cela, une fourniture d'accès universel devrait être lancée en 2010, suite à un appel d'offres auquel pourront participer les collectivités territoriales. Dans le même but, le gouvernement pourrait inciter à la création d'une offre à 1 € par jour, comprenant un PC, l'abonnement à Internet et des sessions de formation. Le plan prévoit en outre le basculement de la télévision analogique vers son pendant numérique avant la fin 2011. Les fréquences ainsi libérées - elles composent le dividende numérique - seront mises en ventes dès 2009 et devraient rapporter près d'1,5 Md€ à l'Etat. Terminons ce rapide tour d'horizon par l'attribution de nouvelles fréquences pour la téléphonie mobile. Un appel d'offres devrait être lancé au début de l'année prochaine et pourrait bénéficier aux opérateurs déjà en place et aux MVNO (opérateurs virtuels). En revanche, l'attribution d'une quatrième licence 3G - longtemps espérée par Iliad - semble être enterrée. (...)
(01/10/2008 16:56:12)Signal Spam et la Cnil s'attaquent aux entreprises émettrices de spam
La lutte contre les pourriels adopte enfin une attitude volontariste. L'association Signal Spam et la Cnil, partenaires depuis octobre 2007, sont en effet sur le point de s'attaquer frontalement aux entreprises émettrices de spams et d'aboutir éventuellement sur des sanctions. Les deux organisations s'appuient pour cela sur des extensions aux principaux clients de courriels permettant aux internautes de signaler en un clic les pourriels qu'ils reçoivent. « A ce jour, nous comptons environ 41 000 utilisateurs, qui signalent entre 20 000 et 25 000 spams chaque jour. Au total, notre base de données recense plus de 11 millions de messages non sollicités », explique Francis Bouvier, chef de projet au sein de Signal Spam. Chaque pourriel signalé est analysé puis transmis aux partenaires de l'association, notamment les FAI qui peuvent fermer les comptes des émetteurs ou procéder au blocage des spams sortants. Depuis le début 2008, les pourriels les plus signalés sont également communiqués à la Cnil. Si, jusqu'à présent, la Commission nationale de l'informatique et des libertés n'intervenait pas directement, les choses ont changé. Le mois de septembre 2008 marque en effet le passage à l'offensive pour l'autorité administrative. Elle mène ainsi « un travail de contrôle qui peut aboutir à des condamnations », indique Francis Bouvier. Plus précisément, la Cnil s'intéresse aux entreprises à l'origine de larges envois de spams. Des enquêteurs se déplacent dans les sociétés suspectes afin de contrôler les méthodes de collecte des adresses électroniques utilisées, le respect de l'opt-in (consentement préalable des personnes démarchées) et du droit de s'opposer à la réception de nouveaux messages. Bien entendu, seules les entreprises françaises sont susceptibles d'être contrôlées. Le spam franco-français ne représente qu'entre 5 et 8% de la totalité, « mais s'y attaquer et parvenir à l'endiguer serait déjà une belle victoire », souligne le chef de projet. « Pour l'heure, il n'y a pas encore de condamnation car les contrôles ont lieu depuis seulement quelques semaines, rapporte Francis Bouvier. Mais, la Cnil va s'autosaisir et pourra prononcer des sanctions allant jusqu'à 300 000 € d'amende. » Sans compter, dans les cas les plus sérieux, que le parquet peut être contacté pour des suites pénales. (...)
(09/09/2008 14:04:43)Eric Besson veut doper l'accès européen à l'information
Eric Besson est sur tous les fronts. Après avoir orchestré les Assises du numérique cet été et avant de participer au Grenelle du très haut débit, le 23 septembre prochain, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique vient de présenter ses axes de réflexion censés permettre à l'Union européenne de « parachever i2010 ». Rappelons que l'initiative i2010, adoptée par les 27 en 2005, vise à développer économiquement et socialement les Etats membres grâce à l'IT. C'est, en résumé, le volet technologique de la stratégie de Lisbonne définie en 2000, qui a pour objet de faire de l'Europe l'économie la plus compétitive et la plus dynamique du monde à l'horizon 2010. L'objectif est ambitieux et ne saurait être atteint sans une mobilisation des pouvoirs publics. C'est ce qu'a rappelé aujourd'hui Eric Besson, en ouverture de la conférence 'Parachever i2010 : quels services et réseaux de demain'. Le très haut débit partout, pour tous Aux yeux du secrétaire d'Etat, le développement technologique de l'UE passe en premier lieu par le déploiement du très haut débit, fixe et mobile. Sur ce terrain, affirme-t-il, « l'Union européenne doit au minimum rattraper » le Japon et la Corée du Sud, qui ont pris une bonne longueur d'avance sur le Vieux Continent. Pour cela, les pouvoirs publics devront, outre sélectionner une norme pour le très haut débit mobile, trouver les instruments pour « concilier concurrence d'une part et promotion des investissements et de l'innovation d'autre part. » Cet accent mis sur le développement du très haut débit risque cependant de se concrétiser, comme c'est déjà le cas actuellement pour le haut débit, par des disparités régionales : certaines parties de la population européenne ayant accès à l'information pendant que d'autres en restent exclues. Cette « fracture territoriale des débits » doit être combattue, assure Eric Besson. Le secrétaire d'Etat entend, à cette fin, « initier un débat au Conseil sur la pertinence d'un droit d'accès au haut débit, à un prix raisonnable, sur l'ensemble des territoires européens ». Parmi les pistes étudiées figure l'extension du champ du service universel à la sphère du (très) haut débit. (...)
(04/08/2008 15:19:34)Semestriels Iliad : 3 millions d'abonnés en juin, 4 en décembre
Free a franchi la barrière des 3 millions d'abonnés au haut débit au cours du premier semestre 2008. C'est l'un des chiffres clés communiqués par Iliad, la maison-mère du FAI, à l'occasion de la présentation des résultats pour ses deux premiers trimestres. Avec un chiffre d'affaires de 692,2 M€, Iliad voit ses revenus progresser de 20,6% sur un an. Une somme presque intégralement tirée des activités du groupe dans le haut débit : 648,1 M€ proviennent de ce secteur. La progression enregistrée sur la période profite de la recrudescence de nouveaux abonnés. Sur le seul deuxième trimestre, un nouvel internaute sur quatre s'est ainsi tourné vers Free (93 000 au total). Au 30 juin, le FAI comptait 3 134 000 clients et se classait en 3e position sur le marché de l'accès à Internet en France, avec une part de marché de 19,8%. Devant, Orange et SFR-Neuf comptaient respectivement 7,84 millions et 3,67 millions d'abonnés. Davantage d'abonnés qui rapportent toujours plus Les revenus augmentent également grâce à une consommation croissante, par les clients, des services optionnels à valeur ajoutée venant se greffer sur les prestations comprises dans les offres triple play. Ces services ont généré un CA de 168,9 M€ au premier semestre, soit 41% de plus qu'il y a un an. Ils représentent désormais un quart du chiffre d'affaires haut débit d'Iliad (contre environ 20% l'an passé) et permettent au revenu moyen mensuel par abonné d'augmenter de 1,3 €, à 36,3 € HT par mois (rappelons que l'offre tout compris est à 29,99 € par mois). La suite de l'exercice 2008 devrait permettre au groupe d'atteindre les objectifs qu'il s'était fixés en début d'année. Iliad n'aura ainsi aucune difficulté à dépasser 3,25 millions de clients à la fin de l'année : avec l'acquisition d'Alice - qui devrait être finalisée « avant la fin du troisième trimestre » - il y aura plus de 4 millions d'abonnés dans l'escarcelle de Free. Soit au moins autant que l'objectif fixé pour 2010. (...)
(16/07/2008 14:06:52)Renaissance numérique remplit la boîte à idées d'Eric Besson
Douze mesures de plus dans la boîte à idées d'Eric Besson. Le secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique a reçu hier, 15 juillet, les propositions de l'association Renaissance numérique. Ces suggestions viennent enrichir les pistes de réflexion débattues lors des Assises du numérique et peuvent être commentées en ligne. Le but de Renaissance numérique - et des propositions soumises à Eric Besson - est « de développer l'économie d'Internet pour en faire profiter le plus grand nombre », explique le président de l'association, François-Xavier Hussherr. De fait, si le groupement est composé d'universitaires et de nombreux représentants des grands acteurs du Web (les PDG de Dailymotion, Seloger, Expedia ; les DG de la Fevad, Yahoo France, eBay France, etc.), il se défend d'agir comme un lobby défendant ses propres intérêts. Au contraire, souligne François-Xavier Hussherr, il faut y voir « la contribution citoyenne de gens qui passent leur vie dans le numérique ». Les mesures avancées par Renaissance numérique partent d'un constat : « seuls 52% des foyers français sont connectés à Internet. Ceux qui ne le sont pas induisent une perte de compétitivité forte pour le pays. Il faut rattraper ce retard », indique le président de l'association. Les 12 propositions tournent autour de trois axes : l'équipement, les réseaux et la formation. Citons ainsi la mise en place d'une plateforme visant à faciliter le reconditionnement du matériel informatique, le développement de la donation par les entreprises, la formation des enseignants aux TIC, la création d'émissions de télévisions consacrées au Web et aux TIC ou les nécessaires efforts à faire sur l'accessibilité des sites Internet. (...)
(09/06/2008 07:49:42)Free en négociations exclusives pour racheter Alice
Free va redevenir numéro deux du marché français des fournisseurs d'accès à Internet : sa maison-mère, Iliad, a confirmé être en négociations exclusives pour racheter Liberty Surf, filiale française de Telecom Italia opérant sous la marque Alice. La transaction devrait se faire pour un maximum de 800 M€ ; toutefois, précise Free, des « ajustements » pourraient intervenir, qui devraient baisser le prix. Alice revendiquant environ 950 000 abonnés, cela fait un coût d'acquisition s'élevant au plus à 842 euros par client. Et Free dépassera ainsi les 4 millions d'abonnés. Neuf Cegetel, qui avait racheté AOL et Club Internet, était également en lice pour s'emparer du FAI à la blonde égérie. Cela lui aurait permis d'asseoir sa position de numéro deux, tout juste conquise, derrière Orange. (...)
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