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Windows
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(30/06/2008 13:01:47)
Microsoft éteint la commercialisation de XP en chantant
Tout va bien pour Microsoft, Vista se vend bien et les utilisateurs en sont satisfaits. C'est, en substance, le message qu'a délivré ce matin Nicolas Mirail, chef de produit Windows. Chargé de délivrer la bonne parole à l'occasion de l'arrêt de la commercialisation de Windows XP par les grands constructeurs, celui-ci s'est appliqué à faire le panégyrique de Vista. Contrairement à ce que les mauvaises langues veulent bien prétendre, Microsoft constate « une adoption assez importante de Vista depuis la sortie du Service Pack 1 ». Les consommateurs, qui manifestent parfois « une appréhension, due au buzz médiatique », avant de basculer vers cet OS, « ont l'air satisfait une fois le produit acheté ». Une constatation qui s'appuie « sur des études internes », mais qui semble confirmée par les Gartner et autres Forrester, qui « ont perçu la valeur de Vista et voient une accélération en termes d'adoption ». La confiance est donc de mise chez Microsoft « malgré ce qu'on peut lire à droite et à gauche » (voir à ce sujet notre article sur Intel, qui ne prévoit pas de déploiement massif vers Vista). Et pour les irréductibles acharnés de Windows XP, il reste toujours le droit de rétrogradation, qui permet, lors de l'achat d'une machine livrée avec une licence de Vista Pro ou Intégrale, d'utiliser XP. Conçus pour les entreprises - afin qu'elles conservent un parc homogène - cette possibilité intéresse également les consommateurs. Mais ces derniers sont peu nombreux, à en croire Microsoft, à vouloir profiter de ce droit de 'downgrade'. Et, quand bien même ils seraient des millions, ils se heurteraient à une difficulté de mise en oeuvre (voir notre enquête sur ce sujet). De fait, explique Nicolas Mirail, les particuliers doivent récupérer un média (CD d'installation) de XP pour bénéficier de la rétrogradation. Pour cela, ils peuvent se tourner vers les intégrateurs ou essayer d'appeler les grands constructeurs. Problème : les premiers risquent de facturer le média (le droit gratuit de downgrade devient alors payant) ; les seconds sont peu enclins à fournir d'autres OS que Vista. De toute façon, précise l'éditeur, « un particulier a bien plus intérêt à acquérir un PC avec Vista ». CQFD. (...)
(27/06/2008 14:44:57)Intel a décidé de ne pas s'équiper en Vista
Intel ne prévoit pas de déployer Vista dans l'immédiat sur son propre parc informatique. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre dans tous les médias anglo-saxons. On doit ce "scoop", semble-t-il, au média anglais The Inquirer, connu pour son ton caustique, et au New York Times. Les deux médias font état d'un mémo interne à Intel qui annonce la décision de ne pas déployer Vista. Une décision prise, selon le New York Times, après une minutieuse évaluation des coûts d'une migration et de ses retombées positives... La reprise de l'information par une dépêche de l'agence Reuters et par le Wall Street Journal montre l'importance accordée à cette information. Elle vient confirmer la désaffection croissante des entreprises pour Vista. Même plus commercialisé, XP reste l'OS de prédilection En contre-feu, un porte-parole d'Intel s'est fendu d'une déclaration ampoulée à base de cycles de renouvellement et d'installations ponctuelles en cours dans certains départements. Dans tous les cas, Intel a confirmé à Reuters qu'il n'y avait aucun plan pour un déploiement à grande échelle sur les postes des quelque 80 000 collaborateurs de l'entreprise. [[page]] La nouvelle n'aurait pas pu plus mal ou bien tomber, selon le point de vue que l'on prend. Il ne reste en effet plus que 24 heures ouvrées avant l'arrêt de la commercialisation officielle de Windows XP - à noter que son support est en revanche prolongé jusqu'en 2014. Cet OS était déjà impossible à obtenir en préchargement sur les machines grand public (voir notre enquête : Acheter un PC sous XP : le parcours du combattant). Faute de concurrent d'envergure, c'est bien XP - et ses qualités - qui empêche Vista de connaître le succès espéré et de faire oublier ses défauts. Le directeur de l'organisation et des systèmes d'information de Bouygues Immobilier nous confiait ainsi récemment qu'il ne souhaitait pas faire migrer vers Vista parce que XP lui convient parfaitement et que le passage à Vista, lui, l'aurait contraint à renouveler une bonne partie de son parc. Microsoft avait abusivement qualifié un chipset Intel de « Vista capable » Microsoft France a de son côté dépêché Nicolas Mirail, chef produit de Vista, pour prêcher la bonne parole dès lundi 30 juin sur les derniers progrès de Vista. Il aura la difficile mission de retourner des médias qui ne voient pas une journée sans une étude ou une information qui montre le désamour croissant des entreprises pour Vista. Et conseille d'attendre Windows 7, prévu en 2010. Chez Microsoft, on doit aussi trouver la réticence d'Intel à s'équiper en interne d'autant plus mal venue que l'éditeur est en butte à des poursuites judiciaires pour avoir, semble-t-il, rendu service à Intel en estampillant "Vista capable" les micros équipés de puces graphiques Intel 915. Or, ce 915 affiche visiblement des performances insuffisantes pour répondre aux besoins de Vista. (...)
(20/06/2008 17:21:51)Acheter un PC sous XP : le parcours du combattant
Nos lecteurs sont nombreux à regretter la fin de la commercialisation de Windows XP au-delà du 30 juin 2008. Parmi eux, plusieurs s'interrogent sur le droit de rétrogradation proposé par Microsoft. C'est notamment le cas de Brigitte, qui nous demande : « comment un particulier peut-il pratiquement acheter un nouvel ordinateur portable avec Windows XP ? » Rétrogradation : une procédure simple... en théorie Le droit de downgrade - ou rétrogradation - de Microsoft consiste à permettre au détenteur d'une licence Windows Vista d'utiliser Windows XP. Mais ce privilège ne s'applique qu'aux versions Professionnelle et Intégrale de Vista, et ne permet de rétrograder que vers XP Professionnel ou Tablet PC. Il est en outre impossible de faire cohabiter les deux générations d'OS sur une même machine. Le dual-boot est donc prohibé. Première difficulté : si l'utilisateur désire effectuer lui-même la rétrogradation, il faudra qu'il se procure le DVD d'installation de Windows XP. Quand bien même le Cluf (contrat d'utilisation pour l'utilisateur final) prévoit-il en effet le droit d'utiliser une version antérieure de l'OS, l'éditeur ne fournit pas cette version. Il faudra ensuite contacter le centre d'activation de Microsoft (0 800 228 482 ou 0 805 110 235) pour valider la procédure de rétrogradation en fournissant le « product ID » affiché sur l'ordinateur à l'issue de l'installation de XP. Le site de Dell plus compétent que les télé-conseillers [[page]] Mais notre lectrice ne souhaite pas installer elle-même XP : elle souhaite acquérir son portable avec l'OS pré-installé. Les choses se compliquent encore davantage. Car si Microsoft prévoit le droit de downgrade, les constructeurs ne se bousculent pas pour le proposer à leurs clients. Chez Dell par exemple, seules les machines de la gamme pro (Vostro, Latitude, Precision) et quelques modèles destinés aux 'gamers' (XPS 630, xPS 730 et XPS M1730) ouvrent la porte à la rétrogradation. Sur le papier, le mécanisme est simple : au moment de la commande, il est possible de choisir l'OS qui sera installé. En optant pour XP, on reçoit une copie de Vista avec l'ordinateur, pour une éventuelle future installation. Dans les faits, l'affaire se révèle plus compliquée. Nous avons ainsi voulu jouer les clients en contactant le service commercial du constructeur et en demandant à profiter du droit de downgrade. Après plusieurs appels, le constat est sans appel : au mieux, les conseillers de Dell reconnaissent ignorer l'existence de ce droit ou, tout du moins, la façon dont il doit être appliqué. Au pire, ils étalent leur méconnaissance du sujet en assénant des formules absconses synonymes de leur ignorance. Nous avons ainsi entendu qu'avec la procédure de rétrogradation, « les deux systèmes sont installés, mais il s'agit en fait de Vista avec les fonctions de XP ». Comprenne qui pourra. Un peu de clarté se manifeste cependant en allant passer commande sur le site de Dell, où il est possible de personnaliser la machine qu'on souhaite acquérir. L'outil de configuration permet notamment d'opter pour une pré-installation de Windows XP moyennant un léger surcoût, variable en fonction du PC sélectionné. Dans tous les cas, le DVD de Vista sera fourni avec l'ordinateur. Pré-installation de XP possible chez HP et NEC [[page]] Chez HP, le grand public ne peut espérer acquérir une machine pré-équipée de XP. Hors Vista, point de salut, sauf en optant pour une machine destinée aux professionnels, donc vendue avec Vista pro. Le constructeur permet à ses clients de choisir une machine avec 'Vista downgraded to XP' : le PC est alors livré - sans surcoût - avec une licence Vista mais c'est XP qui sera pré-installé. L'offre, valable jusqu'au 31 janvier 2009 (date à laquelle les OEM n'auront plus le droit de vendre XP) peut se décliner sous la forme d'un CD de restauration de XP : charge alors à l'acquéreur de procéder lui-même à l'installation de l'OS. Notre lectrice désireuse d'acquérir un portable déjà équipé de XP peut également opter pour une solution proposée par NEC. Sur la gamme Versa, elle trouvera l'outil Flexload, mis au point par le constructeur pour aider ses clients à passer de Vista à XP. Même sans connaissance en informatique, il suffit de se laisser guider par le logiciel pour mener à bien la migration, mais aussi pour partitionner le disque dur. Les laptops équipés de Flexload se trouvent chez quelques grandes enseignes de vente en ligne. Enfin, du côté de Lenovo, les professionnels pourront, après le 30 juin, commander un PC fabriqué « à la demande » et choisir « un préload XP et une licence Vista ». En revanche, le constructeur indique que « ces modèles ne sont évidemment pas disponibles pour le grand public ». On le voit, la possibilité proposée par Microsoft de troquer Vista contre XP est une initiative certes séduisante, mais qui se révèle particulièrement délicate à mettre en oeuvre. (...)
(20/06/2008 12:58:25)IBM, Intel et Linux squattent le Top500
Sans surprise, le Roadrunner d'IBM a doublé tous les autres supercalculateurs dans le monde au sein du Top500. Deux fois par an, ce dernier classe les 500 supercalculateurs les plus puissants du monde. Le système pétaflopique installé par IBM à Los Alamos pour le DoE (Department of Energy) s'est installé en haut de l'échelle, loin devant tous les autres. Le numéro 2 ne dépasse pas le score, pourtant déjà très honorable, de 500 Tflops. Les numéros 2 et 3 sont aussi signés IBM avec son architecture BlueGene spécialisée dans le calcul. Le constructeur ne compte pas moins de 210 machines parmi les 500 étudiées alors qu'HP y place 183 de ses systèmes. Tous les autres constructeurs sont loin derrière. Les Etats-Unis accueillent la moitié des systèmes sur leur sol contre seulement 34 pour la France. Mais l'Hexagone s'améliore avec deux calculateurs dans le top 10 : l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS) du CNRS avec un BlueGene d'IBM (9e avec 12 Tflops) et Total avec une machine Altix de SGI (10e avec 106 Tflops). En attendant que la machine offerte par le gouvernement au Cines entre, elle aussi, dans la danse avec ses 147 Tflops. Sun, avec une configuration réunissant 63 000 quadri-coeurs AMD, reprend une bonne place juste derrière les 3 premiers IBM. Ce sont également des puces AMD qui animent le 5e supercalculateur du Top500, un Cray, mis en oeuvre avant que le constructeur ne choisisse de désormais privilégier Intel. Les processeurs du numéro un des fondeurs équipent quant à eux 75% des systèmes contre seulement 11% pour son concurrent, qui se place même derrière les Power d'IBM à 13,6%. Près des quatre cinquièmes de ces monstres de calcul comptent entre 1 000 et 4 000 processeurs. Linux domine lui aussi largement la compétition avec 427 systèmes dans sa besace contre seulement 25 pour Unix et 5 pour Windows. Une consommation moyenne de 1,32 MWatt dans le top 10 Pour la première fois, le Top500 affiche aussi la consommation électrique des systèmes testés (sans leurs environnements de protection électrique ou de refroidissement). Cette consommation est évaluée durant l'exécution du test Linpack, qui sert à jauger la puissance de calcul des machines. Volontairement, c'est bien la consommation électrique et non la performance énergétique des systèmes (rapport entre la consommation électrique et la puissance) qui est exploitée. Cette dernière ne vaut en effet comparaison que si les systèmes sont tous de même taille, ce qui, de fait, n'est pas le cas ici. La consommation moyenne du Top 10 est de 1,32 MWatt, Le prochain Green 500 -équivalent du Top500 qui positionne les systèmes en fonction de leur performance énergétique -, devrait être publié fin juin. Celui de février montrait une domination écrasante d'IBM qui occupait les 26 premières places ! (...)
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