Le décisionnel à la sauce Microsoft passera par Office. L'éditeur de Redmond prévoit d'inaugurer aujourd'hui mardi 6 juin, Office PerformancePoint Server 2007, serveur d'analyse de performance, de données métiers et de reporting. Et première solution véritablement intégrée de l'éditeur en ce domaine: un pavé dans la mare des éditeurs tiers, notamment Cognos, Business Object et Hyperion - partenaire de l'éditeur-. L'application, dont la sortie, prévue au second trimestre 2007, devrait logiquement suivre le lancement d'Office 2007 (janvier 2007). PerformancePoint Server 2007 rimera d'abord avec convergence technologique. Et Microsoft choisit la bannière "Office", très populaire dans les entreprises, pour fédérer - et ainsi clarifier - son offre décisionnelle. Conséquence, Business Scorecard Manager, outil de création de tableau de bord de la marque, disparaît du catalogue de l'éditeur. Mais ses fonctionnalités seront fondues à PerformancePoint. Le serveur exploitera, pour socle de base et coeur de la plate-forme, les fonctionnalités de reporting et d'analyse de SQL Server, pour extraire les indicateurs clé de performance. Puis proposera le moteur d'analyse SQL Server de ProClarity, société rachetée en avril 2006. Pas d'intégration, en revanche, du module de visualisation ProClarity, troqué au profit de celui de ScoreCard Manager. Côté front-office, PerformancePoint fonctionnera de pair avec Excel, et restera accessible depuis SharePoint Portal et Outlook. Et pendant ce temps-là, Google lance un tableur en ligne Hasard du calendrier, Google choisit également ce jour pour dévoiler "Google Spreadsheets", son tableur en ligne. Comme de coutume, en version béta. Le tableur Google ne propose, dans un premier temps, que des fonctionnalités primaires. Mais mise davantage sur son caractère hébergé pour fournir des possibilités de partage et de collaboration. En outre, il autorise l'importation et l'exportation de fichiers au format Microsoft Excel (.xls). Reste que Google s'est petit à petit immiscé dans les systèmes d'informations par d'abord son algorithme, puis par ses possibilités de décisionnel, en s'associant aux ténors du genre, notamment BO En mars 2006, Google avait racheté Writely, traitement de texte en ligne.