Bull était "back in business" au début de l'année 2005 ; le groupe français a terminé son exercice en étant "back in the race". La formule est de Didier Lamouche, PDG du constructeur, et illustre le renouveau opéré par Bull. Pour la première fois en six ans, l'entreprise est parvenue à trouver le chemin de la croissance, tant pour le chiffre d'affaires que pour les bénéfices. A 1,17 Md€, les revenus progressent de 3 %. La division produits affiche la plus importante croissance : elle totalise 579 M€ de revenus et bondit de 11,1 %, aidée par de bonnes performances sur le marché des serveurs Unix. Les services profitent du recentrage du groupe autour des produits open source et gagnent 4,1 % à 321 M€. Déception en revanche du côté de l'activité maintenance qui recule de 11,6 % à 274 M€. Bull a également présenté son plan "horizon 2008" : si le groupe est revenu dans la course en 2005, il compte se placer en tête de peloton dans deux ans. Pour cela, il entend faire passer la part des services dans le chiffre d'affaires de 25 % actuellement à 50 %, accroître son efficacité opérationnelle et redéfinir les contours de la société. En 2008, le CA devrai ainsi se situer dans une fourchette comprise entre 1,3 et 1,4 Md€, soit un taux de croissance annuelle de 4 à 6 %. Bull précise que cet objectif ne tient pas compte des éventuelles acquisitions qui seront réalisées au cours des 24 prochains mois. Il n'est donc question que de croissance organique. Si l'on prend en considérations les futures emplettes du groupe, le CA devrait augmenter de 400 à 500 M€ supplémentaires, pour finalement s'aligner aux alentours de 1,9 Md€.