La rédaction : la question des salaires semble  provoquer une vague de colère chez Atos Origin. Près de 3 000 salariés ont notamment  participé à la grève du 4 mars pour dénoncer la politique salariale. Comment expliquez-vous l'ampleur de ce mouvement ?  

Il ne faut pas faire d'amalgame. Tout d'abord, je qualifierai la mobilisation du 4 mars de modeste. En effet, il s'agissait de 2 200 grévistes, soit seulement 15% de l'effectif du groupe, et non pas de 3 000 manifestants, chiffre mentionné par les syndicats. De plus, afin d'instaurer un climat de confiance, nous avons communiqué sur la question salariale le soir même. Enfin,  le mouvement du 1er avril, qui s'est traduit en grande majorité par des assemblées générales organisées à l'heure du déjeuner, ne peut être assimilé à une grève en aucune façon.  

La suite de l'entretien est à suivre ici