Les dirigeants de l'éditeur ont expliqué que la société avait réalisé des progrès important dans 3 principaux marchés prometteurs, la publicité sur écran, sur le mobile et l'hébergement de logiciel de productivité. Les analystes financiers sont convaincus par cette démarche, même si les revenus de ces marchés ne constituent pas une rupture fondamentale du modèle économique de Google.

Les principales recettes de la firme de Moutain View proviennent de la publicité du moteur de recherche, un segment hautement profitable et avec une position dominante sur ce marché. Mais fort de cette puissance, Google a été critiqué pour ne dépendre que de cette activité. La conséquence est que si un concurrent créé un meilleur outil de publicité, l'impact financier pour Google sera important.

Le décollage des marchés émergents constaté

Les analystes financiers, à travers leurs propres études, leurs calculs et commentaires des acteurs, semblent persuadés du potentiel des marchés émergents où Google est présent. En constatant une croissance non anticipée de 24% du chiffre d'affaires sur un an au second trimestre, Douglas Anmuth, analyste pour Barclays Capital, écrit « la croissance nous donne à penser que les nouvelles initiatives telles que l'affichage - et dans une moindre mesure la publicité sur mobile - gagnent du terrain et commencer à afficher des résultats significatifs ». De son côté Citigroup se focalise sur la forte progression des revenus sur le territoire américain. L'une des raisons de cette hausse est aussi l'affichage et la publicité sur mobile, « qui participent concrètement à la croissance du chiffre d'affaires total de l'éditeur ».

 

Crédit Photo: D.R