A l'heure d'une relance de la formule d'apprentissage, annoncée par les 50 propositions du rapport du secrétaire d'Etat Renaud Dutreil qui vise, pour 2007, la barre des 500 000 apprentis, tous niveaux confondus, la poursuite de l'effort des grandes écoles en cette matière, avec 20% des écoles proposant cette formule d'alternance école/entreprise, est plus que jamais d'actualité. Sur les 363 748 jeunes qui, au 1er janvier 2002, suivaient une formation en apprentissage, 5% préparaient un diplôme de niveau 1 (supérieur à bac+3). Selon le rapport d'étape publié par la Conférence des grandes écoles en mai dernier, sont concernées 18 écoles d'ingénieurs et 16 écoles de management. Les flux annuels des diplômés par cette voie reconnue comme avantageuse pour les trois parties (ouverture sur l'entreprise pour l'école, quasi-préembauche pour certaines entreprises, études financées pour l'élève) sont de 420 jeunes ingénieurs et de 945 jeunes gestionnaires et commerciaux. Selon les stocks d'élèves en apprentissage à ce jour (rapport de la CGE), soit 940 élèves-ingénieurs et 1700 élèves des Sup de Co et autres écoles de management, ce sont donc 2640 tuteurs et maîtres d'apprentissage, notamment dans les PME, qui jouent le jeu. Non sans impliquer une remise en cause des pratiques pédagogiques. Pour en savoir plus sur le volontarisme des diverses parties concernées: www.pme-commerce-artisanat.gouv.fr (livre blanc sur la modernisation de l'apprentissage, octobre 2003); www.cge.asso.fr/ (rapport de la conférence des grandes écoles, mai 2003).