Après avoir consulté la Commission des radiocommunications, l'Arcep a transmis au ministre délégué à l'Industrie un projet d'appel à candidature pour l'attribution de la quatrième licence UMTS. Dans la foulée, François Loos a «décidé de proposer officiellement cette licence», estimant que la France peut accueillir un nouvel opérateur de téléphonie mobile. Le prix de la 4ème et dernière licence 3G française est identique à celui des trois premières, détenues par Orange, SFR et Bouygues Telecom : 619 M€. Selon le ministre délégué, même si ce montant reste élevé, il ne sera en aucun cas revu à la baisse. Le régulateur des télécoms français se réjouit de l'avancée du projet. «L'attribution de la quatrième licence 3G constituerait une évolution majeure du secteur de nature à intensifier la concurrence sur le marché des communications mobiles [...], au bénéfice du consommateur», précise-t-il dans un communiqué. Iliad et Numericable-Noos ont déjà manifesté leur intérêt pour cette licence. Quand l'un des deux, ou tout autre opérateur, l'aura obtenu, il devra immédiatement verser la totalité de la somme. De plus, il sera tenu de couvrir 25% de la population en deux ans et 80% en huit ans.