Analyste de RedMonk, Michael Coté souligne plusieurs avancées de RTC, dont la possibilité d'utiliser les fonctions de reporting quel que soit son rôle. « Ainsi ce n'est plus réservé aux managers, dit-il, tout le monde peut y avoir accès. » Ce qui, selon lui, tend à rendre les équipes plus autonomes et responsables que lorsque quelqu'un leur dit exactement quoi faire. Toutefois, RTC sert aussi de guide, puisque la première tâche des responsables du développement est de définir le workflow, qu'il s'agisse d'un processus venu des méthodes agiles ou suivant le RUP (Rational Unified Process). Mais Michel Speranski insiste sur le fait que ce n'est pas l'outil qui impose quoi que ce soit en matière de processus. Bientôt une version de RTC adaptée à Visual Studio Dans tous les cas, Michael Coté voit mal comment un tel outil pourrait essaimer au-delà de la base installée de clients IBM. De fait, RTC est basé sur Eclipse (projet Open Source largement guidé par IBM), et l'intention d'IBM est de décliner Jazz dans l'ensemble de sa gamme Rational. Toutefois, Michel Speranski précise qu'il est prévu « d'ici à la fin de l'année - sauf changement - une version supportant Visual Studio .Net, l'IDE peut-être le plus répandu ». Même s'il existe déjà des outils de collaboration dans le monde .Net, Michel Speranski pense que RTC peut apporter de la valeur : « Nous proposons un produit qui permet de faire de la gouvernance, de savoir qui fait quoi, d'avoir du reporting, une traçabilité totale... » RTC sera disponible en plusieurs versions selon le nombre d'utilisateurs. L'édition Express-C, utilisable jusqu'à 10 utilisateurs, sera gratuite jusqu'à 3 utilisateurs. La version Express acceptera jusqu'à 50 utilisateurs, et la version Standard jusqu'à 250. Une édition Entreprise pourrait aussi voir le jour un peu après. Et dans les mois qui viennent, Jazz devrait infuser l'ensemble de la gamme Rational.