Dans le cadre de sa campagne caritative annuelle, Microsoft a reçu Bill Clinton sur son campus de Redmond. L'occasion pour l'ancien président américain de saluer les bonnes oeuvres de l'éditeur. Le groupe participe notamment à une initiative des Nations Unies visant à permettre aux enfants contraints de vivre dans des camps de réfugiés de continuer à suivre leur scolarité. Microsoft a mis en place, dans ce cadre, le site Internet ninemillion.org afin d'aider le projet à récolter des fonds. Parallèlement, l'éditeur aide les pays en voie de développement à mesurer l'impact environnemental des constructions de grande échelle, en évaluant notamment les émissions de gaz carbonique. Des évaluations permettant par la suite d'envisager les modifications à apporter aux bâtiments afin de les rendre plus écologiques. « Croyez-le ou non, le problème, après toutes ces années passées à évoquer le changement climatique, c'est qu'il n'existe pas d'outil de mesure reconnu pour évaluer l'impact sur l'environnement de telle ou telle action », a expliqué Bill Clinton, dont la fondation s'attelle, notamment, à mettre en place à un tel outil. Soucieux de ne pas fâcher ses hôtes d'un jour, le ci-devant président s'est montré peu prolixe quand, à l'occasion du jeu des questions-réponses, fut évoqué le procès antitrust tenu contre Microsoft lors de sa mandature. « Dans notre administration, nous n'avions aucun échange entre la Maison blanche et le Département de la Justice au sujet du respect des lois », a-t-il poursuivi avant de parachever sa défense en indiquant : « la première fois que j'ai pris connaissance de l'affaire Microsoft, c'était en lisant le journal ».