Les entreprises ont bien compris qu'elles ne pouvaient pas gérer toutes leurs charges de travail en interne au sein de leur système d'information ou dans leur datacenter comme la messagerie ou la reprise après sinistre (disaster recovery), il est peut-être aujourd'hui plus judicieux de déporter ces usages dans un cloud public. À l'opposé, la réglementation et les données critiques imposent parfois de conserver des applications on premise. Tout cela pour dire qu'un environnement hybride se dessine pragmatiquement dans l'entreprise. De ce constat, les éditeurs apportent plus d'ouvertures et d'interopérabilité à leurs solutions vers le cloud public afin de faciliter cette tendance du « move to...» entre les différents clouds privés et publics. Les éditeurs apportent aussi plus de conteneurisation pour améliorer l'agité des applications et leur portage vers les clouds. Enfin, si cette couche d'intermédiation logicielle est indispensable à la réussite d'un projet hybride, la partie matérielle, notamment les serveurs, joue aussi son rôle. Comment ? Par l'innovation apportée par les constructeurs. (Crédit illustration M.Hassan/Pixabay)