Après la Chine et la Corée du Nord, la France aura peut être son système d’exploitation souverain. Après l’échec annoncé des clouds souverains suite à l’éclatement du projet Andromède, les politiques français sont repartis pour un tour à l’initiative de Delphine Balto et Laurent Grandguillaume d’un coté, Nathalie Kosciusko-Morizet et plusieurs parlementaires Les Républicains de l’autre.

Cette brochette de députés a déposé plusieurs amendements similaires (CL129 et CL116) au projet de loi République Numérique devant la Commission des lois de l’Assemblée Nationale. « La clef de souveraineté est le système d’exploitation, c’est-à-dire le programme informatique qui pilote toutes les machines informatiques connectées. » assure le projet de la droite alors que la gauche «  propose de demander un rapport au gouvernement sur la possibilité de créer un tel Commissariat à la souveraineté numérique chargé de la création d’un système d’exploitation souverain et de protocoles de chiffrement des données ».

Un plan quinquennal système d’exploitation est donc requis avant l’arrivée d’un Internet Français. Reste à savoir sur quelle code source se baserait cet OS bleu blanc rouge : un kernel open source matiné de paquets développés et intégrés sous la supervision de l’ANSSI pour évincer toute porte dérobée échappant au contrôle de la loi sur le renseignement ?