La fusion entre Neuf Télécom et Cegetel a été approuvée par quatre des cinq comités d'entreprise des sociétés des deux groupes et devrait donc, selon toute logique, procéder sans encombre jusqu'à son terme avant la fin juillet. Annoncé le 11 mai dernier, après plusieurs semaines de rumeurs, le mariage des deux opérateurs alternatifs français a pour but de constituer un pôle fort de concurrence à France Télécom.
Mais ce mariage devrait avoir des conséquences sociales désastreuses. Selon des sources syndicales, plus de neuf cents emplois directs et indirects pourraient faire les frais du rapprochement des deux opérateurs sur un total de plus de quatre mille deux cents emplois (internes et sous-traitants). L'objectif de la nouvelle entité serait ainsi de réduire de près de 15% sa masse salariale en année pleine.