dans sa capacité à se greffer dans le panel d'applications utilisées par les employés d'une entreprise, sans que cette dernière soit finalement au courant. Un phénomène courant, souligne toutefois Forrester, qui rappelle que ce ne serait pas la première application hébergée utilisée en interne sans l'accord de la DSI. Les documents créés seront ainsi hébergés sur les serveurs de Google, posant notamment des soucis de sécurité. Autre point d'intérêt : cette édition, comme la standard, reste gratuite. Ce que Google considère d'ailleurs comme une porte de sortie pour les entreprises souhaitant regagner ou préserver le contrôle sur leur parc applicatif. « Les services IT ont toujours la solution de souscrire à l'offre Standard, elle aussi gratuite, s'ils veulent avoir le contrôle dessus », insiste Rajen Sheth. Puis, éventuellement, cela peut servir de tremplin vers les autres éditions, comme la formule Premier commercialisée 50$ par an et par utilisateur. Cela s'inscrit d'ailleurs dans une politique plus globale de Google, qui peine encore à imposer ses Apps dans les entreprises. Le géant s'appuie ainsi sur l'élan des particuliers pour s'ouvrir le monde de l'entreprise. Et le groupe redouble d'effort. Hier, mercredi 6 fevrier, les Apps se paraient d'un outil de sécurisation d'email issu du rachat de Postini. Une brique essentielle pour séduire les sociétés.