Selon Gary Cook, spécialiste des politiques environnementales et qui travaille avec l'association « une des grandes raisons pour lesquelles les compagnies japonaises ont des notes faibles provient du manque évident de soutien politique aux différents efforts sur le changement climatique ».

Google et Microsoft arrivent dans le milieu du classement, derrière IBM, HP et Fujitsu, mais devant Dell, Intel et SAP. Google est un cas à part, il est très actif sur la gestion de l'énergie et sur les prises de position politique sur les sujets environnementaux. L'organisation est satisfaite de la solution PowerMeter, donnant un outil de mesure de consommation énergétique pour les particuliers. Mais, elle condamne le secret entourant les informations énergétiques du géant de l'Internet.  L'analyste souligne que «  Google a toujours refusé de publier des données utiles sur sa propre consommation énergétique ou les émissions de carbone, sous prétexte de ne pas divulguer des informations qui pourraient être utilisés par ses concurrents, même si son grand rival Microsoft est transparent sur cette question ». Pourtant, la firme de Mountain View devance celle de Redmond, car cette dernière n'a pas annoncé ces objectifs en matière de rejet de gaz à effet de serre.

A noter que la prochaine version du classement Cool IT intègrera la gestion de l'empreinte carbone des datacenters. Greenpeace a déjà publié un rapport sur l'impact du cloud computing.