Ensemble, ils établissent un système hiérarchisé autour de six configurations toutes Macintosh sous Mac OS X, à la tête duquel ils placent 28 serveurs XServe identiques : puces quad core Intel Xeon 2,26 GHz, avec 12 Go de Ram, et 3 disques durs de 1 téraoctets en Raid 5 pour pallier aux pannes et prendre en charge la sauvegarde de tout ce qui est affiché sur les 73 écrans de la salle de contrôle. En dessous, ils ont configuré une batterie de 81 Mac Pro, dont 21 avec des processeurs quad core Intel Xeon 2,93 GHz (dotés chacun de 3 disques durs de 1 téraoctets en Raid 5, de 2 cartes graphiques nVidia GeForce GT 120 contrôlant 3 écrans de 24" et 30") et 60 avec des puces quad core Intel Xeon 2,66 GHz avec disque dur de 1 téraoctets, carte graphique nVidia GeForce GT 120 connectée à un écran 30". Enfin, au sommet de cette pyramide de Macs, ils ont placé 73 Mac mini, animés par des composants Intel Core 2 Duo 2,26 GHz, uniquement chargés de gérer l'affichage des 73 écrans qui tapissent les murs de la salle de contrôle, plus une quarantaine de Mac mini, avec des Intel Core 2 Duo 2,53 GHz cette fois et écran de 19", dédiés aux appels et aux opérations de dispatching. Soit au total, plus de 220 unités Macintosh et pas une seule machine tournant sous Windows. "L'intégration a été facile : le système offre une meilleure compatibilité avec l'ancienne configuration et il est rapide et fiable. Enfin, l'adaptation à ce nouvel environnement s'est bien passée parce qu'il est plus convivial." Au passage, l'inspecteur signale que "le système est aussi plus sûr". Mais nous n'en saurons pas davantage sur le sujet... Car en dehors des évènements courants, y compris les appels des pompiers et les déplacements réguliers de la famille royale, le centre gère aussi les évènements exceptionnels. Depuis juillet dernier, le centre d'opérations spéciales a pu faire ses preuves lors de la visite de nombreux chefs d'état étrangers, dont Barack Obama, venus assister au Comité International Olympique dans la capitale danoise. Aujourd'hui, le sommet de Copenhague met le centre dans le feu de l'action. Pour l'occasion, les ordinateurs ont été équipées d'un système de contrôle par GPS de tous les véhicules officiels se déplaçant pendant le sommet, qui permet également de communiquer avec les unités de police présentes sur le terrain. Mais Karsten Højgaard est confiant: "dans tous les centres que j'ai visité, il y avait des papiers et des crayons à chaque poste de contrôle. C'est pour moi le signe que quelque chose ne fonctionne pas bien. Ici, rien de tout cela. Nous pouvons effectuer nos opérations de contrôle, entrer nos informations et gérer tous les flux d'appel au fur et à mesure. Essentiellement parce que, grâce à notre configuration, nous pouvons travailler vite."