La suite de cette 'success story' passe par le lancement des premiers Mac portables en 1989, l'abandon des processeurs Motorola 680x0 en 1993 au profit des Power PC, l'avènement du Power Mac G3 en 1997, une année qui marque également le retour de Steve Jobs à la tête du groupe après douze ans de disgrâce. En 1998, c'est au tour de l'iMac de voir le jour : Apple inaugure la présence des ports USB sur ses machines et délaisse les connectiques SCSI. L'iBook est commercialisé en 1999 et bénéficie d'un ravalement de façade en 2001, en même temps que sort le PowerBook G4, Mac OS X et l'iPod. En 2006, les puces Intel font irruption dans les Mac. Ce sont d'abord l'iMac et le MacBook Pro qui remplacent leurs processeurs PowerPC par les CPU Intel, puis, dans le courant de l'année, toute la gamme Mac. Le constructeur lance parallèlement Boot Camp et des outils de virtualisation, qui autorisent les utilisateurs à faire fonctionner Windows sur leurs machines estampillées d'une pomme. En 2008, un an après la sortie de l'iPhone, le MacBook Air devient l'ordinateur portable le plus léger du marché. Il est construit en aluminium, comme les MacBook et Macbook Pro qui sortent en fin d'année. Encensés par les uns, décriés par les autres qui ne les voient que comme des machines réservées aux 'happy fews', les appareils signés Apple peuvent se targuer de compter un public fidèle. A tel point que, dans un marché des PC en pleine déconfiture, le constructeur américain se paye le luxe de voir ses ventes progresser de 9% sur un an au premier trimestre de 2009. Un trimestre présenté comme le meilleur de l'histoire d'Apple, mais qui est marqué par le retrait - provisoire - de Steve jobs pour raisons médicales. Et déjà les Cassandre redoutent que l'éloignement du patron charismatique ne signe le début de la fin d'Apple, vingt cinq ans après l'avènement du révolutionnaire Macintosh.