Selon le quotidien Les Echos, le registrar français Gandi, précurseur du Web «citoyen» de années 2000, connu notamment par ses enregistrements de noms de domaine à bas prix, serait à vendre. La raison ? «Les dissensions entre les quatre actionnaires de départ sont trop importantes pour que l'entreprise poursuive son chemin en l'état», rapporte au quotidien Laurent Chemla, l'un des quatre fondateurs de la société. Pour deux d'entre eux, les bénéfices réalisés par la société seraient alors «illégitimes». Il est vrai que, depuis sa création en 2000, la vocation initiale de Gandi était de ne pas faire de bénéfices. En 2004, la société affichait un chiffre d'affaires de 15,3 M¤ pour un bénéfice net de 1 M¤, indique Les Echos.
Quelques repreneurs seraient déjà en lice, notamment OVH, Indom et Stéphan Ramoin de Lycos. Mais le prix de reprise – estimé à 11M¤ –, jugé exorbitant, en écarterait deux, d'emblée.