Balayés d'un revers de la main. Les risques relatifs à l'utilisation du WiFi ont été minimisés par Jean-François Viel, professeur à la faculté de médecine de Besançon, lors de la présentation des premiers résultats d'une étude portant sur 440 personnes et dévoilée à l'occasion des Rencontres scientifiques organisées par l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail). Le danger que représente le WiFi n'est « pas grand chose » lorsqu'on le compare aux fours à micro-ondes et aux téléphones portables, estime ainsi le scientifique. Une phrase qui risque de faire grincer de nombreuses dents. Notamment celles des chercheurs du groupe de travail BioInitiative qui, dans un récent rapport, estimait que « les expositions à long terme aux champs électromagnétiques peuvent avoir de sérieux effets sur la santé ». Le mois dernier, l'Afsset a été sollicitée par la Direction de la prévention de la pollution et des risques pour établir « une synthèse des connaissances actualisées dans le champ des radiofréquences, et notamment de la télévision mobile personnelle et du WiFi ».