Nissan poursuit en justice son fournisseur Software AG qui lui demande 3 M$ pour qu'il puisse confier ses développements à l'Indien Satyam. Déjà en 1999, le constructeur (filiale à 44% de Renault) avait dû payer près de 344 000 $ pour externaliser ses applications sur Adabas et Natural chez IBM. La demande de 3 M$ pour pouvoir confier les développements à Satyam a fait déborder la coupe. D'autant que Nissan accuse l'éditeur d'avoir en outre exagérément accru sa vigilance sur l'utilisation des licences, et par conséquent augmenté ses prétentions financières. Nissan se porte en justice pour, selon lui, en finir avec les demandes hors de proportion de Software AG. Une attitude due, toujours selon Nissan, aux difficultés rencontrées par cet éditeur, qu'il juge en panne de croissance. Software AG est effectivement confronté à une relative stagnation de son activité autour d'Adabas (+5% au dernier trimestre). En revanche, sa stratégie liée à la SOA (et au rachat de WebMethods) commence à porter ses fruits. Au dernier trimestre, cette activité a progressé de 135%. Elle représente désormais 44% du CA total de Software AG.