En ce 25 mai 2018, le RGPD est entré en vigueur la nuit dernière dans l'Union européenne. Tout le monde n'est pas forcément prêt. Informaticiens, juristes, gestionnaires de données sont en première ligne, mais le pivot de l'opération, c'est le DPO, le Data protection officer. Dans la plupart des cas, les anciens CIL, Correspondants informatique et libertés, deviennent DPO. La réalité est moins simple. Le DPO assurant une fonction beaucoup plus large que celle du CIL, comme le montre Paul-Olivier Gibert, Président de l'AFCDP, l'Association Française des Correspondants à la protection des Données.

CIO : Combien la France compte-t-elle de DPO ?

Paul-Olivier Gibert : Beaucoup de chiffres circulent, mais aucune statistique globale n'est possible. La CNIL explique que globalement le nombre de CIL sera multiplié par 4 ou 5 (il en existe un peu moins de 5 000) et deviendront DPO. Pour nous, à l'AFCDP, une autre source apparaît avec notre job board qui est un bon marqueur de l'activité. Il a enregistré 440 offres pour des postes de DPO en 2017, 36 par mois, sans aucune démarche marketing de notre part, donc spontanément.

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