Soumis à une forte pression de la part de leur direction générale, les DSI doivent faire des choix en termes d'investissements informatiques. Contrairement aux années précédentes, la priorité n'est plus donnée à la réduction des coûts mais à l'amélioration des niveaux de services offerts, révèle une enquête réalisée par IDC pour Accenture. Dorénavant, la technologie est perçue comme un levier de croissance opérationnelle, et non plus comme un simple facteur de coûts. Concernant les objectifs des DSI français, la performance arrive en tête des priorités. Sur le plan budgétaire, la tendance est à la hausse, en progression de 14 % depuis 2005. Les DSI français consacrent en moyenne plus d'un quart de leur budget à l'infrastructure. Maintenant, les directions sont prêtent à investir davantage, cependant, elles le feront de manière réfléchie, rentabilité oblige. Une rentabilité qui passe par la rationalisation des infrastructures. Ainsi, les DSI français ont une approche plus stratégique que pragmatique, dans la mesure où ils se concentrent davantage sur les infrastructures en place plutôt que sur l'adoption d'un nouvel outil ou sur une nouvelle architecture. Leurs préoccupations restent orientées sur la réduction de coûts, la gestion de la convergence, sans oublier la conformité et la standardisation. Ce qui explique pourquoi la plupart des DSI français hésitent encore à adopter des technologies comme des solutions de virtualisation. En effet, si près de la moitié des entreprises sondées admettent étudier les avantages de la virtualisation de leur réseau, elles ne sont plus qu'un tiers à réfléchir à celle de leurs serveurs. Côté stockage, elles sont en revanche plus des deux tiers à reconnaître les avantages d'une telle solution. Enfin, les SOA ne remportent que 52 % des suffrages.