Selon une étude menée par quatre chercheurs suisses spécialistes de la sécurité (notamment pour Google et IBM ISS), plus de 40% des navigateurs Web ne disposent pas des patches nécessaires pour garantir une navigation en toute sécurité. La faute revient selon eux à part égale aux utilisateurs et éditeurs. Les premiers peuvent attendre des semaines, voire des mois, avant d'effectuer les mises à jour nécessaires. Et les seconds n'ont pas toujours des procédures de patch simples et à jour. Au final, les utilisateurs de Firefox sont les mieux lotis. Grâce à la procédure de mise à jour automatique intégrée dans leur navigateur, il s'écoule au maximum trois jours entre la sortie d'un patch et sa mise en place chez tous les utilisateurs.