A l'évidence, ces six premiers mois marquent d'abord une chute des chiffres d'affaires. Quasiment toutes les SSII, quelle que soit leur taille, sont dans le rouge. Groupe Open affiche - 2,9% en organique à 153,6 millions d'euros (M€). Le deuxième trimestre atteint même - 6,5% alors que le premier restait à + 0,8%. Dans la même catégorie, Devoteam est stable avec 228,4 M€ de CA au premier semestre, le même chiffre que pour les six premiers mois de 2008. Mais le deuxième trimestre, là encore, marque une chute avec - 4%. Les acteurs de taille plus petite sont logés à la même enseigne. Aedian est ramené à -2% pour 40,1 ME au semestre. Proservia est en recul avec -2,4% pour son chiffre d'affaires organique. Umanis plonge même avec - 11,7% pour 26,9 millions d'euros de CA. Coheris reste presque stable à 15,12 M€ contre 15,15 un an auparavant. Mention spéciale à Ausy dont le CA semestriel se monte à 72,1 M€ en croissance de 3,3%, dont 1,6% en organique. Les Atos et Cap Gemini ne sont pas épargnées Le poids lourd, Atos, ne réchauffe guère l'ambiance avec - 2,4 % à 2,589 milliards d'euros de CA au 1er semestre. La SSII présidée par Thierry Breton n'est pourtant pas sanctionnée en bourse après l'annonce de ses résultats. Le PDG a apparemment su convaincre de la crédibilité de sa stratégie. Le numéro un Cap Gemini est dans les mêmes eaux avec - 2,2% à 4,4 milliards d'euros de CA. Lui non plus n'est pas sanctionné en bourse. Il affiche pourtant un résultat net de 78 M€ contre 231 un an auparavant et une marge opérationnelle de 6,6% du CA semestriel (en recul d'un point). Ares reste un cas à part. A plusieurs titres. La SSII publie ses résultats annuels et non pas semestriels, sort d'une période d'observation (huit mois achevés au 30 mars dernier) et a réduit ses activités de manière drastique. Le CA (90,1 M€ contre 99,2) était connu, la perte nette du périmètre conservé se monte à 23,1 M€ contre 21,3 un an auparavant. Elle se réduit quand même passant de 17,5 au 1er semestre à 5,6 au second. Les SSII préfèrent parler des mesures déjà en place plutôt que de la crise