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Architecture logicielle
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(27/12/2011 16:11:42)
Applications JavaScript et HTML 5 : Wakanda en bêta publique
Plateforme de développement Open Source émanant de l'éditeur français 4D, Wakanda est destinée à la conception d'applications web « orientées modèles », écrites en JavaScript et HTML 5. Elle vient d'être proposée au téléchargement dans une version bêta publique.
Wakanda se compose de trois éléments : un environnement de développement graphique Studio, un serveur http multithread comportant un datastore NoSQL et un framework intégré avec le serveur http et le stockage des données. Cela permet de n'être pas « contraint d'assembler des briques séparées comme c'est typiquement le cas avec les solutions Ajax, PHP, MySQL, Apache », explique dans un communiqué Laurent Ribardière, directeur technique de 4D et créateur de Wakanda.
Retours d'expérience souhaités
Le framework est disponible sous licence GNU GPLv3. Durant la période de bêta test, 4D indique qu'il sollicitera le retour d'expérience des premiers utilisateurs de la plateforme pour faire évoluer le produit.
Le datastore objet NoSQL communique nativement en REST/HTTP et en SSJS (Server-side JavaScript). L'environnement de développement Wakanda Studio propose une interface graphique pour le design de l'application (en Wysiwyg) et pour le modèle de classes. Celle-ci dispose d'un accès direct au modèle conceptuel.
4D précise que le modèle d'application est également accessible via des frameworks Ajax tels que Dojo, YUI et DHTMLX, des applications mobiles natives sous iOS et Android ou des serveurs PHP, .Net, Java, Python, NodeJS. Wakanda Server fonctionne avec Windows (à partir de Vista), Mac OS (à partir de Mac OS X 10.6) et Linux Ubuntu (à partir de la 10.4). Wakanda Studio s'utilise sous Windows et Mac OS.
Pour repenser son SI, Accord retient la suite Webmethods BPM de Software AG
Malgré tout la banque souhaitait capitaliser au maximum l'existant applicatif, y compris son mainframe. Il s'agissait donc de relier les différentes briques du système d'information en unifiant les silos d'informations critiques. Après un audit interne, la banque a décidé de mettre en oeuvre une solution d'orchestration de processus collaborative intégrant la démarche SOA tout en étant à la fois flexible et robuste. C'est Webmethods BPM Suite de Software AG. Le coût du projet n'a pas été spécifié.
Google App Engine adopte la réplication et la modularité des instances
La dernière version du SDK de Google pour la plateforme cloud App Engine inclut le service de réplication de données, baptisé High-Replication Datastore (HRD). Une version expérimentale de ce service avait été publiée en janvier 2011. Au bout de 6 mois, Google a constaté des problèmes de fiabilité dans les options standard de stockage. L'éditeur a donc attendu de résoudre ces difficultés pour l'intégrer dans son kit de développement.
Avec HRD, les données sont répliquées sur plusieurs datacenters. Cette offre, selon Google, accorde le plus haut niveau de disponibilité des données, mais cela se fait au prix d'une latence plus élevée en raison de la propagation des données. L'éditeur estime qu'un des avantages de HRD est que les applications demeurent entièrement disponibles lors de périodes de maintenances, mais aussi en cas de problèmes imprévus comme des pannes de courant.
Modularité des instances et API expérimentales
Parmi les autres apports du SDK, Google a introduit deux classes d'instance supplémentaires pour les applications plus gourmandes en puissance CPU et mémoire. Un troisième type sera modulaire. Par défaut, elle utilisera une instance basique comprenant 128 Go de Ram et 600 MHz de CPU. Les entreprises pourront faire évoluer les ressources de leur serveur virtuel en payant un complément.
La firme de Mountain View a intégré aussi des API expérimentales. L'API Conversion permet aux utilisateurs de convertir du HTML en PDF, d'extraire du texte au sein d'image en utilisant un OCR. Logs Reader donne, quant à elle, la possibilité de créer des rapports, de recueillir des statistiques, et d'analyser des requêtes.
Le SDK est disponible pour Java et Python, et les deux sont en version 1.6.1. Ils peuvent être téléchargés sur le site de Google.
Base de données : SAP vise désormais la place de numéro 2
Le projet HANA, dont la paternité revient au fondateur de SAP, Hasso Plattner, et au CTO, Vishal Sikka, a été initialement présenté au milieu de l'année 2010 comme une plateforme permettant d'exécuter des charges de travail analytique beaucoup plus rapidement qu'avec les bases de données traditionnelles. Selon SAP, ce mode de fonctionnement où le système inscrit les données qu'il doit traiter en RAM, au lieu de les lire sur les disques, permet des gains en performance significatifs, voire très impressionnants.
Mais, rapidement, SAP a commencé à évoquer la capacité de HANA à gérer des charges de travail transactionnelles dans le domaine de l'ERP (Enterprise Resource Planning) et dans d'autres types d'applications, le positionnant comme une alternative éventuelle à certains produits, notamment la base de données phare d'Oracle. « C'est une opportunité très stimulante, parce qu'elle ouvre sur la possibilité de développer des applications totalement nouvelles », a déclaré Vishal Sikka à la keynote qu'il a donné à l'Influencer Summit de Boston. Sur une diapositive, il a montré la future pile logicielle basée sur HANA. À la base de la pile se trouvent HANA et les services d'infrastructure et de gestion du cycle de vie associés. Viennent ensuite les services d'applications, puis ABAP et les services de la plateforme Java, surmontés par les environnements de développement, et enfin les applications construites par SAP et celles des vendeurs tiers.
SAP bientôt numéro 2 dans les SGBD ?
SAP trace aussi d'autres perspectives, annonçant une série d'initiatives en relation avec HANA de la part de vendeurs de middleware et d'analytiques comme Tibco, du fournisseur d'ERP UFIDA, du vendeur de visualisation de données BI (business intelligence) Tableau and Jive Software, connu pour ses solutions de réseau social pour l'entreprise. « Dorénavant, SAP entend disposer d'un « écosystème tout à fait ouvert » pour HANA, » a indiqué Vishal Sikka. Cela paraît logique, bien sûr, étant donné que HANA est un produit relativement nouveau qui a beaucoup de choses à rattraper pour se mettre au niveau d'Oracle et d'autres. Cela n'a pas empêché un autre responsable de SAP de faire une prédiction très optimiste, mardi, après la keynote de Vishal Sikka. « Retenez-ce que je vais vous dire : en 2015, nous serons le deuxième vendeur de bases de données sur le marché, » a déclaré Steve Lucas, Global General Manager Business analytics and technology. « Je sais qui nous devons dépasser. Ce ne sont pas de petits acteurs. Il va nous falloir quelques années et beaucoup d'ingénierie pour y arriver. Mais nous le ferons. »
« SAP va également chercher à conclure des partenariats avec des éditeurs de logiciels qui intégreront HANA dans leurs produits, » a ajouté Steve Lucas. Une autre bonne manière pour SAP d'avancer vers son objectif serait d'ajouter le support HANA pour son logiciel phare Business Suite, dont de nombreuses mises en oeuvre fonctionnent sur Oracle. « Ce travail est en cours, et comme aucune date d'achèvement n'a été fixée, on peut s'attendre à une mise à jour pour la conférence Sapphire de l'année prochaine, » a déclaré Sethu Meenakshisundaram, CTO adjoint de SAP. « C'est un projet de première importance et nous avançons. » SAP n'a pas encore décidé « si elle vendra aussi HANA comme base de données autonome, » a encore déclaré Vishal Sikka dans une interview.
Déjà 100 millions de dollars de vente pour HANA
« En attendant, SAP a récemment franchi une étape avec HANA, dépassant les 100 millions de dollars de ventes, » comme l'a révélé le directeur technique de SAP au cours de sa keynote. HANA est vendu sous forme d'appliance par un certain nombre de fabricants. « Les 100 millions de dollars ne prennent en compte que les revenus de licence du logiciel de SAP, » a aussi précisé Vishal Sikka dans son interview. « Autre signe du succès de HANA, dans toutes les régions du monde, les clients ont racheté d'autres produits intégrant le système, » a ajouté le dirigeant. « CSC, l'un des leaders mondiaux dans le conseil, l'intégration de solutions d'entreprise et l'externalisation devrait adopter HANA, » a déclaré David McCue, vice-président et CIO de CSC, dans une interview. « La première instance de production concernera environ 1 téraoctet de données, mais CSC réfléchit, encore à quel type d'usage elle sera affectée, » a-t-il ajouté.
« HANA est un produit jeune, mais c'est aussi une solution viable, » a encore déclaré le CIO de CSC. « Nous sommes suffisamment confiants pour l'acheter, et nous réaliserons plusieurs mises en oeuvre pour le compte de nos clients, » a-t-il ajouté. Ce dernier a aussi donné un point de vue mesuré sur le projet à long terme envisagé par SAP pour HANA. « S'il est matériellement réalisé, le produit aura un très bon retour, » a-t-il estimé. « Sans aucun doute, HANA a montré dans sa version actuelle qu'il avait assez de ressources pour qu'on s'y intéresse. Mais comme toute prospective à long terme, celle-ci pourrait être contredite par les événements. »
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Hier à Boston, SAP a également abordé la question de sa stratégie logicielle dans le cloud computing, récemment agitée par le rachat de SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars. C'est le PDG du vendeur de logiciels de gestion des ressources humaines à la demande, Lars Dalgaard, qui sera placé à tête de l'activité cloud de SAP une fois la transaction achevée. Cette acquisition intervient après plusieurs années pendant lesquelles SAP s'est employé à peaufiner précisément son approche du logiciel dans le cloud. Cela n'a pas été une mince affaire pour un éditeur comme SAP, dépendant du modèle de logiciel sur site et du flux de revenus prévisibles et lucratifs rapportés par le renouvellement perpétuel des licences et les services de maintenance. Ce concept a du être bouleversé et remplacé par un système d'abonnement, devenu le standard du cloud.
« Mais SAP a encore le temps de voir venir, et l'expérience de SuccessFactors va être un atout majeur, » a déclaré Jim Hagemann Snabe, le co-CEO, lors d'un discours liminaire. « 80% des clients importants n'ont pas fait leur choix de stratégie pour le cloud, et pensent encore en terme de cloud privé. On voit aussi que les applications de pointe sont encore confiées à des services de cloud public. » « La combinaison de nos actifs et de SuccessFactors transforme une entreprise qui a essayé de bien faire les choses... en une entreprise qui va croitre rapidement dans le monde, » a-t-il ajouté. « Nous passons aussi d'un mode défensif, à un mode offensif. »
(...)(13/12/2011 14:03:34)Microsoft héberge Hadoop dans Azure
Microsoft a installé Apache Hadoop sur son cloud public Azure, ainsi qu'il l'avait annoncé en octobre dernier sur PASS Summit 2011. Dans le cadre de la mise à jour de son service de cloud, l'éditeur vient de mettre à disposition une pré-version de cette plateforme d'analyse de données Open Source, souvent utilisée pour traiter les big data. Selon lui, celle-ci permet de déployer des applications Hadoop en quelques heures. Par ailleurs, les développeurs, qui disposent depuis septembre du SDK Windows Azure 1.5, se voient maintenant proposer, au-delà des outils .Net et Visual Studio, un kit de développement pour le framework JavaScript Node.JS (hébergés sur Github).
Avec cette mise à jour du service, Microsoft indique aussi simplifier les montées en charge. D'une part, parce que la taille maximum de la base de données SQL Azure se trouve multipliée par trois (150 Go contre 50 Go auparavant) pour le même prix, soit 500 dollars. D'autre part, en raison de l'arrivée de SQL Azure Federation avec lequel on peut découper des bases SQL Server de différentes tailles pour les faire migrer vers Azure SQL. Microsoft souligne la réduction au Go qui résulte de ces modifications et s'élève à 67% pour la plus grande base, ramenant le prix du Go à 3,33 dollars (mise à jour : 354,25 € pour 150 Go, soit 2,36 € par Go). Pour chaque Go transféré depuis ou vers Azure, les clients américains et européens vont payer 0,12 dollar, contre 0,15 dollar précédemment.
Analyser dans Hadoop Hive à partir de PowerPivot
Pour les utilisateurs de la plateforme Azure, le processus d'enregistrement a été facilité. En définissant des quotas d'usage, le service peut être testé gratuitement pendant 90 jours. L'utilisation et le détail des dépenses se consultent directement sur le portail d'administration Windows Azure. Microsoft dit par ailleurs avoir simplifié sa facturation avec une date de facturation unique pour les clients ayant plusieurs abonnements et une vue synthétique des factures.
En octobre, Microsoft avait annoncé qu'il s'appuierait sur la distribution d'Hadoop proposée par Hortonworks, société issue des rangs de Yahoo. De nouvelles bibliothèques JavaScript aideront les développeurs à construire des tâches MapReduce, ainsi que des pilotes pour analyser les données dans la base Hadoop Hive, à partir du tableur Excel et de son add-on PowerPivot.
Microsoft n'a pas précisé quand le service Hadoop serait disponible dans sa version complète. Pour utiliser l'actuelle pré-version, il faut s'enregistrer. A partir de ces inscriptions, Microsoft va sélectionner un certain nombre d'utilisateurs pour tester la plateforme, sur la base de modèles d'usage qu'il prévoit.
Eclipse, MongDB, Solr/Lucene et Memcached
Avec la bibliothèque Node.js, les développeurs pourront créer des applications web qui fonctionneront sur une version Azure de SQL Server. Pour assister l'utilisation du framework, Microsoft propose un SDK incluant une copie de Node.js, une version de Windows PowerShell et un émulateur Azure. Les développeurs peuvent construire et tester leurs applications sur leurs propres machines, puis les charger sur Azure afin de les y déployer.
Microsoft procure également des outils et de la documentation pour intégrer dans Azure d'autres environnements ou briques Open Source, parmi lesquelles l'IDE (integrated developer environment) Eclipse, la base de données MongoDB, le moteur de recherche Lucene/Solr et la technologie de cache en mémoire distribuée Memcached. Le support de toutes ces technologies va permettre aux développeurs de « bâtir des applications sur Windows Azure en utilisant les langages et frameworks qu'ils connaissent déjà », note dans un billet Gianugo Rabellino, directeur des communautés Open Source chez Microsoft.
Microsoft a livré Silverlight 5
Microsoft vient d'annoncer la version 5 de son plug-in Silverlight, en bêta depuis le printemps dernier. C'est l'une des technologies qu'il propose aux développeurs pour concevoir des applications fonctionnant à la fois sur Internet, sur un poste de travail et sur un terminal mobile.
Le plug-in gratuit pèse moins de 7 Mo et peut être installé en moins de dix secondes, assure Microsoft. Rappelons que Silverlight 5 inclut le support de l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour le décodage des flux vidéo au format H.264. Il bénéficie de l'impression Postscript vectorielle qui améliore la qualité et la taille des fichiers d'impression. Le rendu graphique en 3D s'appuie sur l'interface de programmation XNA sous Windows. Microsoft souligne par ailleurs que Silverlight 5 étend pour la première fois le modèle « Trusted Application » au navigateur web, ce qui évite à ce dernier de devoir gérer certaines tâches complexes, telles que le support de plusieurs fenêtres, dès lors que ces fonctions s'exécutent dans le cadre d'applications certifiées.
Quel avenir pour la technologie ?
Dans le même temps, certains s'interrogent toujours sur l'engagement à long terme de l'éditeur sur cette plateforme RIA (rich Internet application). Récemment, Microsoft a indiqué que les plug-in tels que Silverlight ne fonctionneraient pas avec l'interface de style Metro prévue pour son navigateur Internet Explorer (Metro est l'interface utilisateur, orientée applications mobiles, attendue avec le système d'exploitation Windows 8). A la place, l'éditeur de Redmond recourra à la technologie HTML5. Quant au vice-président Scott Guthrie, qui fut l'un des supporters de Silverlight, a rejoint l'équipe de la plateforme cloud Azure il y a quelques mois de cela. Malgré tout, l'éditeur poursuit sa route avec Silverlight. L'an dernier, en réponse aux rumeurs qui circulaient déjà, il avait expliqué qu'il proposait aux développeurs plusieurs technologies complémentaires.
Silverlight a encore du potentiel
Al Hilwa, analyste chez IDC, considère toujours que le plug-in a du potentiel pour l'instant. « Il y a une base importante d'applications ou de sites web écrits en Silverlight et leurs utilisateurs vont bénéficier des améliorations du runtime », en particulier du côté de l'accélération apportée par le décodage matériel des vidéos. « Viser des populations importantes d'utilisateurs avec HTML5 sur les navigateurs des postes de travail reste un défi parce que de nombreux utilisateurs vont continuer à recourir à des navigateurs non compatibles avec HTML5 dans les deux années qui viennent », ajoute Al Hilwa, même s'il s'attend à ce que, dans cinq ans, il y ait moins de sites qui supportent Silverlight, et s'il reconnaît que sur le poste de travail, le plug-in est sérieusement concurrencé.
Facebook livre son compilateur PHP pour optimiser les pages utilisateurs
Pour afficher rapidement les activités de ses 800 millions d'utilisateurs, Facebook a revu la gestion de ses pages en PHP. Facebook a posté sur GitHub sa HipHop Virtual Machine (HHVM), que les ingénieurs de l'entreprise présentent comme un compilateur de PHP Just In Time (JIT). Selon Facebook, ce moteur d'exécution de PHP est 60% plus rapide que sa solution actuelle et utilise 90 % de mémoire en moins.
Facebook a travaillé sur HHVM dans ses environnements de test comme un remplaçant de son système PHP maison. Il devrait probablement s'en servir pour exécuter le code PHP du site Internet. Le site de réseau social avait déjà rendu public en 2010 le code source de son interpréteur PHP, baptisé HipHop .
PHP a été conçu à l'origine comme un langage de script web, utilisé pour ajouter du contenu dynamique aux pages web. Ce langage est un élément vital de Facebook, en ce sens qu'il est utilisé avec JavaScript pour générer chaque page d'accueil des abonnés. HipHop de Facebook transforme les extensions PHP en code C++ optimisé, rendant l'exécution des applications plus véloce. Les développeurs PHP de Facebook peuvent écrire leurs extensions en PHP et HipHop les transformera en code C++. Le site de Mark Zuckerberg a migré l'ensemble de ses propres serveurs sur HipHop en 2010 et a affirmé qu'il avait diminué l'utilisation CPU de moitié. Facebook a publié le code source de cet interpréteur pour que d'autres puissent l'utiliser. À l'époque, Facebook avait aussi développé un interpréteur PHP, appelé HPHPi, qui permet aux développeurs PHP d'exécuter leur code sans les compiler. L'exécution du code depuis HPHPi était plus lente que le code compilé et exécuté sur HipHop, mais il fournissait aux développeurs un moyen plus facile de le débuguer.
Un intérêt pour d'autres entreprises
Avec HHVM, les ingénieurs de Facebook ont combiné la vitesse d'un langage compilé avec la souplesse d'un langage en script. « Un traducteur dynamique peut observer les types de données que le programme exécute et générer du code machine spécialisé » précise Jason Evans, ingénieur chez Facebook dans un blog annonçant la sortie de HHVM. Le site de réseau social indique que HHVM sera réservé à son propre usage, mais « ces technologies d'accélération PHP pourrait être utiles pour d'autres entreprises intégrant PHP » a déclaré Al Hilwa, spécialiste des logiciels chez IDC. Il ajoute que « la complexité du code PHP peut bénéficier de ce type d'optimisation. PHP est le langage dominant côté serveur et une part importante des applications sont écrites dans ce langage ».
Jason Evans estime que du travail doit encore être fait sur HHVM. Le compilateur doit encore être réglé pour une utilisation en production. La traduction de cache code doit être affinée et l'utilisation de sa mémoire doit être réduite. « Nous espérons que la communauté PHP trouvera [HHVM] utile car il évolue et s'engagera avec nous à l'améliorer grâce à des discussions techniques, des rapports d'erreurs, et des contributions au code», conclut l'ingénieur de Google.
Supinfo et Zenika jouent la carte de l'agilité
Zenika, cabinet d'architecture informatique spécialisé dans les méthodes agiles et les technologies Open Source, et l'école d'informatique parisienne Supinfo, se sont associés pour délivrer une formation axée sur les méthodes agiles. La SSII a réalisé un module de 10 cours exclusifs sur les méthodes agiles utilisées dans le cadre de la gestion de projets complexes.
Les étudiants de 5ème année pourront ainsi se former aux bonnes pratiques autour de Scrum et également profiter d'opportunités d'embauches émanant de Zenika. Au programme du cursus qui démarrera dès janvier 2012 une introduction à l'agilité, une présentation des méthodes agiles, de Srum, des techniques d'estimations et de planification, ainsi qu'une réalisation d'un projet de développement et différents serious games
D'après Zenika, la première session pilote de cette formation a prouvé que les méthodes agiles trouvaient écho chez les participants, malgré leur expérience limitée du sujet, grâce à une formation concrète, rapidement transposable en entreprise.
(...)
Deux failles zero-day trouvées dans Flash Player d'Adobe
Les dernières failles de sécurité du Flash Player d'Adobe ont été découvertes par une société russe, Intevidys. Elle a intégré cette découverte dans son module Vulndisco pour Immunity Canvas, une application réputée de penetration-testing. Le PDG et fondateur de la société, Evgeny Legerov, a indiqué qu'il ne notifierait pas ces failles à Adobe. Il y a deux ans déjà, le dirigeant avait averti les éditeurs qu'il ne donnerait aucune information sur les vulnérabilités découvertes. Intevydis n'est pas la seule entreprise de sécurité qui a adopté cette approche de « plus de bugs gratuits ». Le français Vupen est également un adepte de cette philosophie et ne partage les informations de sécurité qu'avec ses clients payants.
Un risque d'attaque en reverse engeeniring
L'attaque développée par Intevydis utilise deux failles de type zero-day de Flash Player sous Windows. Elle peut contourner les fonctionnalités de sécurité, y compris DEP et ASLR, mais aussi la sanbox d'Internet Explorer, précise Evgeny Legerov. La société a également publié une vidéo montrant l'attaque en action sur Windows et a promis de publier des informations sur MacOS X. Les vulnérabilités liées à Flash Player peuvent être exploitées en intégrant du contenu Flash malveillant dans des sites web ou des documents PDF. Adobe Reader et Acrobat sont généralement affectées par les défauts de Flash Player, car ils incorporent une composante de lecture Flash.
Adobe n'a pas émis d'avis pour ces deux failles. L'éditeur travaille déjà sur un patch pour une autre faille zero-day dans Adobe Reader et Acrobat, qui est attendue pour la semaine prochaine. Les éditeurs de logiciels antivirus et les fabricants d'IPS n'ont pas encore créé de signatures pour ces attaques, selon le SANS Internet Storm Center (ICS). En attendant, il existe un risque que des pirates utilisent l'attaque d'Intevedys à leurs fins.
Erreurs de programmation : Java coûte plus cher que Cobol
Le monde est plein de logiciels mal conçus qui exposent les entreprises à beaucoup de risque, selon une analyse réalisée sur 745 applications. Ces problèmes sont issus de la programmation qui ne se conforme pas aux bonnes pratiques de codage et d'architecture. Cette pratique est aussi appelée « dette technique ». Un code de mauvaise qualité, fruit d'un manque d'investissement ou d'une faible compétence, peut-être le responsable d'un arrêt du SI, d'une faille de sécurité, d'une performance médiocre ou d'une corruption des données. La réparation de chaque ligne de code a un coût, ou une « dette technique » qui s'accumule. Le meilleur exemple de cette « dette technique » est le fameux bug de l'an 2000. De nombreuses applications étaient prêtes à représenter le millénaire en 00, mais en l'interprétant comme étant 1900. Les entreprises ont dépensé des sommes astronomiques pour mettre à jour leurs applications.
Cast Software, éditeur d'outils testant la qualité des logiciels en matière de codage et d'architecture, a analysé les 745 applications (issues de 160 entreprises de 12 secteurs industriels) qui combinent 365 millions de lignes de code. L'analyse a recensé1800 types d'erreurs de développement dans les applications écrites en Java EE, Cobol,. Net, C, C + + et d'autres langages de programmation.
Java coûte plus cher à réparer que Cobol
Cast a compté le nombre d'erreurs et a évalué la dette technique moyenne à 3,61 $ pour réparer chaque ligne de code. Ce chiffre est basé sur ce qu'il en coûterait pour réparer chaque erreur à hauteur de 75 $ de l'heure. En regardant les différents langages de programmation, Java EE est le plus onéreux à 5,42 $ par ligne de code, tandis qu'une erreur sur Cobol ne coûte que 1,26 $. Bill Curtis, ingénieur en chef chez Cast, estime que « Cobol est mieux fait parce que le code est plus âgé. Les programmeurs « se sont battus dessus depuis 30 ans » et ont réussi à corriger les erreurs les plus critiques ». En ce qui concerne Java, Bill Curtis, explique qu'il ne peut que spéculer sur les problèmes, mais déclare qu '«il y a beaucoup de gens qui font du Java aujourd'hui et qu'ils n'ont pas vraiment de solide formation en informatique. »
L'étude menée par Cast intéresse beaucoup d'entreprises et d'université qui se penchent avec intérêt sur ce concept de dette technique. Ainsi, le cabinet Gartner a renchérit sur ce sujet en parlant de « dette IT » et en estimant le coût de cette maintenance a posteriori à 500 milliards de dollars en 2010. Elle devrait même atteindre 1000 milliards de dollars dans quelques années.
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