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Architecture logicielle
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(08/02/2010 17:32:34)
Fast Search: Microsoft abandonne les version Linux et Unix
Lors du rachat de l'entreprise norvégienne spécialisée dans la recherche de données pour entreprises Fast Search en 2008, la firme de Redmond avait annoncé qu'elle continuerait à proposer et à améliorer ses plateformes de recherches fonctionnant sous Linux et Unix. « Depuis deux ans, nous n'avons fait que ça» affirme Bjorn Olstad, directeur technique de Fast Search et ingénieur chez Microsoft. Cependant, les versions proposées cette année seront les dernières à être compatibles avec les systèmes d'exploitation Linux et Unix. Bjorn Olstad affirme que c'est une décision logique de la part de Microsoft : « même si je comprends que le changement vers Windows sera compliqué pour beaucoup de nos utilisateurs, je suis convaincu que cela nous facilitera la tâche pour développer des innovations pour notre système. Microsoft fera en sorte de simplifier un maximum cette transition pour les utilisateurs concernés ». Le directeur technique a ensuite expliqué que les prochains outils de recherche et interfaces utilisateurs fonctionneront encore sur Windows, Linux et Unix. En effet, ils dépendront du core ESP 5.3, un noyau soi-disant prévu pour les 10 années à venir. Pour bénéficier des innovations Windows et des services Cloud, les utilisateurs restés sous Unix ou Linux devront cependant utiliser une plateforme d'architecture mixte. « Cette annonce n'implique pas d'action immédiate, j'espère que la plupart d'entre vous garderont leur installation actuelle en attendant » ajoute Bjorn Olstad. « Un nombre significatif de personnes utilisent Fast Search sous Linux ou Unix » affirme Jared Spataro, directeur de la section recherche chez Microsoft, sans donner de chiffres. « Nous faisons cette annonce aujourd'hui pour permettre à ces utilisateurs d'avoir assez de temps pour se préparer » ajoute-t-il Selon Whit Andrews, un analyste du cabinet d'études Gartner, ce changement est une grande surprise. « Je pensais honnêtement que, pour continuer à bien développer leur solution, garder la plateforme Linux était une chose primordiale. La promesse de Microsoft concernant la compatibilité de leur système offre un certain confort poursuit-il, les utilisateurs de Linux ne seront pas exclus puisqu'ils auront encore la possibilité d'utiliser Fast Search pendant au moins 10 ans ». Enfin, même s'il a affirmé qu'il n'y avait pas de version stand-alone de Fast Search prévue pour le moment, Jared Spataro a confié qu'une étude de marché de Microsoft avait révélé une forte demande et surtout un grand besoin pour un tel produit sur le marché. (...)
(08/02/2010 17:15:38)Moonlight 3.0, la technologie Silverlight sur Linux, arrive en version alpha
Selon une information publiée sur le site du projet Mono, la version 3.0 de Moonlight, le plugin pour navigateur Internet qui permet de développer des applications web riches dans un moteur de rendu vectoriel, est maintenant disponible en version alpha. Cette mouture permet de porter d'exécuter les applications web développées avec Microsoft Silverlight - un concurrent de Flash, de Flex, de JavaFX et de Quicktime - sur les plateformes Linux et Unix. Selon un communiqué publié par Novell, le sponsor du projet Mono, la version bêta annoncée pour cet été, sera suivie de la version finale à l'automne. « La nouvelle édition comporte des capacités d'infrastructure qui rapprochent Moonlight 3 de Silverlight 3, » a déclaré Novell. Précisons toutefois que Microsoft vient de dévoiler la béta publique de Silverlight 4. Moonlight 3.0 supporte aujourd'hui le démultiplexeur MP4, bien qu'il n'existe pas encore de codecs associés, à moins qu'un développeur ne se charge de les créer à partir du code source et rende le plugin capable d'interpréter les codecs de FFMpeg. Le communiqué signale aussi la présence d'un début de virtualisation de l'interface utilisateur et d'une couche noyau au sein de la plate-forme. « Le coeur de Moonlight est maintenant séparé du moteur qui gère le système de fenêtrage. Cela devrait permettre aux développeurs qui ne sont pas en X11/Gtk+-centric de faire le portage de Moonlight » a déclaré Miguel de Icaza. La version alpha 3.0 supporte également le Binding/BindingExpression (l'interfaçage) et la mise à jour des API. Un outil de développement SVN (Subversion) de Silverlight 3.0 apporte le support du pixel shader, un système qui travaille sur la luminosité individuelle des pixels développé par David Reveman. La page de téléchargement de Moonlight 3.0 insiste sur le fait que le projet n'en est qu'à un stade alpha et appelle les utilisateurs à la prudence. Elle indique notamment qu'il y a « plusieurs nouveaux sous-systèmes dans Silverlight 3 (comme la gestion des pixel shaders, la messagerie locale, la couche client HTTP) qui mettent en oeuvre des vecteurs d'actions qui n'ont pas encore été ni implémentées ni vérifiées et conseille de les faire tourner sur des ordinateurs qui ne sont pas utilisés en production. Selon le texte, cette situation va progressivement évoluer au cours des versions bêta. Les développeurs peuvent d'ailleurs consulter « l'état des dispositifs de sécurité de Moonlight sur la Moonlight Status Page». (...)
(05/02/2010 17:11:53)MDM : Initiate Systems tombe dans l'escarcelle d'IBM
La gestion des données de référence (MDM, master data management) suscite décidément beaucoup d'intérêt en ce début d'année. IBM vient tout juste d'annoncer le rachat d'un spécialiste du secteur, Initiate Systems, quelques jours à peine après l'acquisition de Siperian par Informatica. Mi-janvier, c'est Talend, éditeur français de solutions en Open Source, qui présentait sa propre solution de MDM et indiquait à cette occasion avoir recruté un ancien collaborateur d'Initiate Systems pour en assurer la promotion. Oracle, de son côté, s'est récemment offert Silver Creek Systems, pour ses outils de nettoyage de données produits utilisés dans ce type de projet. Gérer les données de référence consiste à rassembler de façon cohérente dans un référentiel d'entreprise les informations (dédoublonnées et constamment mises à jour) sur les produits, les clients, les fournisseurs, etc. Parmi les points forts d'Initiate Systems, IBM souligne l'expertise acquise par l'éditeur sur les secteurs de la santé et de l'administration publique. Le rachat opéré par Big Blue était prévisible. Ray Wang, associé du cabinet de conseil Altimeter Group, l'avait pronostiqué il y a quelques jours à peine, en réaction à l'acquisition de Siperian par Informatica. Le consultant ajoute qu'IBM va devoir maintenant intégrer la technologie d'Initiate dans ses autres plateformes de MDM, celles-ci comprenant déjà des offres destinées à la gestion des données produits (PIM, Product information management) et à l'intégration des données clients (CDI, customer data integration). Le MDM devient une brique de base du SI Arvind Krishna, directeur général des activités Information Management Software chez IBM, considère de son côté que les projets de MDM peuvent suivre différents scénarios et s'attend à ce que les clients déploient en fin de compte plus d'une solution de MDM. Comme souvent chez IBM, le choix d'une solution devra donc suivre une longue phase de consulting afin de sélectionner l'offre appropriée. De nouvelles absorptions pourraient suivre sur ce marché, Ray Wang citant comme acquéreurs potentiels des sociétés telles qu'EMC, HP, SAP, Microsoft ou Oracle (la plupart disposant d'ailleurs déjà d'une offre). Parmi les spécialistes du MDM figurent notamment des acteurs comme Kalido, ou encore, en France, Orchestra Networks. Pour le consultant d'Altimeter Group, le MDM est en train de devenir une brique de base du système d'information, à un moment où les entreprises cherchent à rapprocher leurs données de celles qui sont gérées plus largement sur Internet. « S'il est question de relier un profil Twitter à un compte client, je vais avoir besoin d'outils s'apparentant à du MDM, cite-t-il en exemple. Cela devient important dès lors que l'entreprise s'ouvre aux outils de réseaux sociaux. » (...)
(05/02/2010 16:45:17)Sybase s'offre le spécialiste du CEP Aleri
Acteur déjà bien implanté dans les marchés financiers, grâce à sa plateforme décisionnelle, Sybase vient de singulièrement renforcer son offre en mettant la main sur Aleri. Ce pionnier du secteur du CEP (Complex event processing, traitement des événements au fil de l'eau) s'appuie en effet sur cette technologie pour fournir des analyses en temps quasi-réel, qu'il s'agisse de renforcer la sécurité (en détectant des enchaînements d'actions indiquant possiblement des fraudes, par exemple) ou d'améliorer l'offre commerciale (en détectant des événements ciblant beaucoup plus finement les besoins et les opportunités). Dans le domaine du CEP, largement dominé par Tibco et Progress, Aleri fait jeu égal avec des IBM ou Oracle depuis qu'il a fusionné avec Coral8. Toutefois, il s'agit d'un rapprochement récent, qui avait enclenché un important processus de fusion et de rationalisation des offres. L'intégration dans l'offre de Sybase prolongera donc cette période délicate. L'assise de l'éditeur de bases de données rassurera au moins les clients sur la pérennité de l'offre et sur son support au niveau mondial. Après les rachats d'AptSoft par IBM et d'Apama par Progress, cette nouvelle acquisition laisse Streambase bien seul parmi les 'pure-players'. Ce que ce dernier s'est bien empressé de signaler sur son blog officiel, en précisant que lui au moins pouvait s'associer à n'importe quels middlewares et bases de données. (...)
(05/02/2010 13:33:33)SaaS : CanalPlus dématérialise les bulletins de salaires de ses 5000 employés
La chaîne cryptée Canal+ vient d'opter pour la dématérialisation des bulletins de salaires de ses 5000 employés ou du moins, selon la législation, de ceux qui le souhaitent. La solution devrait être opérationnelle au mois de mars. Elle permettra à la chaîne cryptée de stocker ces bulletins dans le coffre-fort électronique de chaque employé. Ce coffre-fort permettra d'archiver, consulter, partager et si nécessaire, télécharger les bulletins tout en conservant leur valeur légale. Le prestataire de ce service délivré en mode Saas (Novapost) gérera aussi l'impression et l'expédition des bulletins au domicile de ceux qui continuent à préférer le papier. Pour Canal Plus, cette technologie représente : - un gain financier immédiat, car aucun développement interne n'est nécessaire. - un gain de temps : suppression des impressions, mises sous pli ou affranchissements. - un gain de place : plus aucun document papier à stocker. - un geste en faveur de l'environnement. Le fournisseur du service Saas fait lui-même appel à un prestataire pour le stockage des bulletins de paye dématérialisés. Il s'agit de CDC Arkhinéo, filiale à 100 % de la Caisse des Dépôts. En tant que tiers de confiance, il garantit une conservation pendant 45 ans des documents électroniques et l'accès en ligne aux informations. (...)
(03/02/2010 11:22:41)BeeCreative, deuxième édition du concours des entreprises innovantes de Lozère
Le Polen (Pôle Lozérien d'Economie Numérique) lance le deuxième concours d'entreprises innovantes BeeCreative. Visant à attirer de jeunes entreprises innovantes dans ce département très rural, il permet aux trois lauréats de gagner un hébergement de deux à quatre ans (dont six mois pris en charge) dans un incubateur, l'appui de plusieurs structures locales (dont un suivi scientifique et technique par l'Ecole des Mines d'Alès), un soutien financier et l'hébergement pendant six mois d'une famille de quatre personnes (pour faciliter les emménagements des créateurs sur place). Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 17 mai 2010. Les gagnants seront connus fin juin et les lauréats pourront emménager début septembre. (...)
(02/02/2010 10:55:08)WinGineer 2010 : gagner ses frais de scolarité à l'Esiea ou In'Tech Info
Comme l'an dernier, le groupe Esiea (Ecole supérieure d'informatique électronique automatique) a lancé son concours WINgineer, une épreuve de programmation en langage Netlogo. Le premier prix, pour celui ou celle qui l'emportera, couvre entièrement les frais de scolarité dans l'une des deux écoles du groupe : l'Esiea ou In'Tech Info (Ecole supérieure d'ingénierie informatique). Selon la catégorie dans laquelle le candidat est inscrit, cela correspond à trois ou cinq années d'études. WINgineer est en effet ouvert à deux groupes d'étudiants. Il s'adresse d'une part, aux lycéens en Terminale, futurs bacheliers scientifiques et technologiques, éligibles au processus d'admission de l'école d'ingénieurs en 1ère année /1A (en 2009, WINgineer a été gagné par un élève de terminale STI Electronique). L'épreuve concerne d'autre part les étudiants ayant déjà deux années d'études supérieures post-bac, éligibles au processus d'admission parallèle de l'Esiea en 3e année /3A). Les gagnants des 2e et 3e prix se verront offrir une bourse couvrant respectivement 50% et 25% des frais de scolarité. Bataille de tanks par groupes de vingt candidats Aux participants, il est demandé de « programmer un code permettant d'agir sur des éléments d'un jeu vidéo ». Le langage utilisé, Netlogo, « présente le double avantage d'être simple pour ceux qui n'ont jamais programmé et peu connu pour les initiés », selon Hubert Wassnet, enseignant chercheur à l'Esiea et concepteur du jeu. Cette année, le scénario choisi est une bataille de tanks. Les programmes des candidats sont placés dans une arène et s'affrontent, par groupes de vingt ; des scores sont attribués à la fin de chaque partie. Le concours comprend une épreuve de présélection, qui se déroule sur le site Web de l'organisateur. Ouverte depuis le 5 décembre 2009, celle-ci s'achève le 5 mars 2010 à midi. Pour y participer, il faut s'inscrire avant le 1er mars 2010. La deuxième partie de l'épreuve aura lieu à l'Esiea (Ivry-sur-Seine), le samedi 13 mars 2010, avec deux groupes de vingt candidats finalistes. Le règlement précise qu'il s'agit d'un concours individuel et déconseille de ce fait aux participants de partager leur code. (...)
(01/02/2010 16:47:36)Forrester : les architectes français en pointe sur la transformation des entreprises
« Une nouvelle génération d'architectes est en train d'émerger, de plus en plus impliquée dans les objectifs stratégiques de l'entreprise. » Et les architectes français ont pris de l'avance sur ce terrain de la « business architecture » (ou architecture métier). Le constat tiré par Forrester, lors d'une table ronde organisée en fin de semaine dernière, est plutôt encourageant pour ce métier qui a souvent du mal à trouver ses marques, entre des équipes projet qui veulent pouvoir avancer comme elles le souhaitent, et des directions métier qui ne comprennent pas forcément leur rôle. Pour Henry Peyret, analyste chez Forrester, le modèle organisationnel des entreprises est en train d'évoluer, et les architectes sont appelés à devenir un rouage essentiel de cette évolution. Selon le cabinet, nous entrons dans l'ère du « smart computing », qui fait suite aux trois premières phases : informatique centralisée, informatique personnelle et informatique en réseau. Dans l'ère Smart computing, des flots de données sont produits par des capteurs, les événements sont filtrés et analysés en fonction de règles métier, déclenchant le cas échéant d'autres événements ou actions, et le tout est consigné à des fins d'audit. Cette nouvelle façon de faire circuler l'information impose une évolution des systèmes d'information, mais aussi de l'organisation des entreprises elles-mêmes. A condition de bien se positionner sur le créneau de la « business architecture », les architectes ont une belle carte à jouer, estime Henry Peyret. Néanmoins, prévient-il, il faudra qu'ils fassent connaître et accepter leur rôle. L'enquête annuelle Forrester sur l'architecture d'entreprise, réalisée en septembre-octobre dernier auprès de 416 informaticiens professionnels de grandes entreprises (et connaissant le domaine de l'architecture), montre un déficit de reconnaissance de la part des directions métier. En France, l'architecture d'entreprise serait quelque chose d'inconnu pour la moitié d'entre elles. Seulement 13% disent l'accepter et 13% lui apporter un support actif. En revanche, le soutien du management est manifeste : 56% des directions informatiques soutiendraient les architectes. Chez Bouygues Telecom, un budget pour nettoyer le SI Le rapport difficile avec les directions métier est probablement lié au rôle de gardien des standards que l'architecte peut endosser, lorsqu'il s'agit de faire en sorte qu'un projet s'inscrive dans l'orthodoxie des investissements déjà réalisés et des plateformes et technologies en place. Vincent Brenet, architecte en chef chez Bouygues Telecom, a apporté lors de la table ronde une réponse à ce problème : les architectes acceptent qu'il y ait des exceptions, afin de ne pas freiner les projets, mais disposent en contrepartie d'un budget pour procéder à un nettoyage régulier du système d'information. « En obtenant de la part de la direction générale un budget consacré à la simplification du SI, les architectes de Bouygues Telecom concourent à l'agilité requise par les directions métier. Le SI peut être considéré comme un actif de l'entreprise, dont la gestion patrimoniale par les architectes doit garantir la pérennité et l'alignement permanent avec les enjeux business et l'environnement concurrentiel. » Un budget pour aider les projets métier à respecter les standards architecturaux [[page]] Pour rendre viable cette gestion des exceptions, « il faut que les architectes soient plus transparents sur les points de synchronisation possibles », prévient Henry Peyret. Une partie du budget alloué par la direction générale peut également servir à co-financer les projets métier, afin que ces derniers se conforment précisément aux règles d'architecture et respectent les standards. « Le système d'information est un patrimoine, explique l'analyste. Et comme tel, il doit être entretenu. Sinon, tout tombe en ruines. » Et s'il est complexe d'obtenir un budget avec cette métaphore sur le patrimoine architectural, on peut aisément démontrer, selon Vincent Brenet et Henry Peyret, que la simplification s'inscrit dans une tendance au « Lean », déjà comprise et acceptée par les directions métier, et procure une plus grande agilité. Concilier les exigences des métiers et la viabilité à long terme du SI Ce rôle de conciliateur entre les exigences fluctuantes du métier et la nécessité de préserver la viabilité à long terme du SI est plus répandu en France que dans le reste du monde, révèle l'étude de Forrester. Probablement une conséquence de l'expérience acquise en France avec le concept d'urbanisme. Christophe Longépé, président du Clud Urba-EA, constate en effet que « les entreprises françaises deviennent vraiment matures en matière d'architecture d'entreprise. Désormais, les architectes, qui étaient surtout cantonnés à de l'architecture de projets, participent au pilotage de la transformation de l'entreprise, en rendant compte au management (DSI ou DG) ». Ces nouveaux architectes d'entreprise devront faire en sorte « non pas d'aligner le SI sur le métier, car ça signifierait qu'il est toujours en retard, mais plutôt de chercher à synchroniser les deux », explique Henry Peyret. « L'architecte d'entreprise aura un rôle clé, pour proposer, et éventuellement maîtriser les risques. » C'est en tout cas une belle voie de reconversion pour des gens qui ont des années de maison, et une vision à la fois technique et métier de leur entreprise. (...)
(29/01/2010 16:10:11)Microsoft AppFabric et Velocity en action chez JM Bruneau
C'est l'un des premiers déploiements d'AppFabric en France ; et pour cause, l'offre middleware de Microsoft n'est pas encore officiellement disponible. La société de conseils Expertime, spécialisée dans les technologies Microsoft, a en effet préconisé cette solution lors de la refonte du système d'information du vépéciste JM Bruneau. Elle interviendra d'ailleurs à ce sujet lors des Techdays (conférence utilisateurs Microsoft France, du 8 au 10 février à Paris). Fournisseur de mobilier et matériel de bureau, JM Bruneau propose plus de 15 000 références à 900 000 clients, pour un chiffre d'affaires dépassant les 300 M€. Le commerce électronique prenant une place de plus en plus importante, JM Bruneau voulait industrialiser ses processus métier - en permettant notamment une livraison directe depuis le fournisseur jusqu'au client sans passer par du stock - et augmenter le taux d'achats parmi ses visiteurs : le vépéciste compte aujourd'hui 1,5 million de commandes par an, pour 2,5 millions d'interactions enregistrées chaque année sur son site. Le DSI, André Etchemendy, a voulu profiter de cette refonte pour « urbaniser les domaines fonctionnels », en s'attachant à « bien modéliser les processus en amont » et appliquer les préceptes des architectures orientées services (SOA) : « Les domaines fonctionnels exposent leurs services métier à travers de WCF [Windows communication framework, le protocole d'échange interapplicatif de Microsoft], et tous les échanges se font via le bus. » La liaison avec les applicatifs, Microsoft et autres, s'effectue au travers de Biztalk Server. Une administration unifiée des technologies WCF et WWF Les technologies Microsoft ont donc été choisies à la fois pour exposer les services, orchestrer les échanges et présenter les écrans (avec WPF, Windows Presentation Framework). « Il y a un an, nous aurions sans doute été voir des technologies tierces, explique Philippe Lacroix, directeur technique d'Expertime. Mais nous sommes entrés dans le programme TAP de Microsoft. » En vertu de ce programme, quelques partenaires peuvent utiliser en amont les technologies de Microsoft et bénéficier du soutien de l'éditeur. Pour Philippe Lacroix, Windows Server AppFabric tombait à point nommé pour ce type de projet. Avec ce logiciel serveur, Microsoft fédère en effet ses outils middleware pour présenter un véritable serveur d'applications (nom de code Dublin) doublé d'outils de communication interapplicative (WCF), de workflow (WWF, Windows Workflow Foundation) et d'administration « Une réponse largement suffisante pour le démarrage d'un projet SOA » [[page]] « Les SOA exigent de la fiabilité, des capacités d'administration, etc., et AppFabric permet de pérenniser ce choix », indique le directeur technique d'Expertime. Car, dit-il, « AppFabric donne la capacité de suivre le déploiement et l'exploitation ». Jusqu'à présent, il fallait recourir à des solutions tierces, type Amberpoint, au ticket d'entrée bien plus élevé. « Bien sûr, on ne dispose pas de toutes les fonctionnalités d'un Amberpoint, mais il s'agit d'une réponse très intéressante en termes de coût et de couverture fonctionnelle. Cela suffit largement pour le démarrage d'un projet SOA. » Le pré-requis d'AppFabric est d'installer la version 4.0 de .Net (dont la disponibilité générale sera annoncée en même temps que l'atelier Visual Studio 2010, d'ici quelques semaines). Mais « la migration se fait facilement », selon Philippe Lacroix. « Il a juste fallu réaliser quelques aménagements, modifier des espaces de nommage. » Les débuts de Velocity, système de cache distribué Avec .Net 4 et AppFabric vient aussi Velocity, le système de cache distribué que Microsoft élabore depuis plus de deux ans. Pour Philippe Lacroix, dont les équipes suivent le produit depuis sa genèse dans l'équipe SQL Server, il s'agit d'une immense avancée. « .Net disposait d'un système de cache client. Là, il s'agit d'un vrai système de cache à haute disponibilité, avec toutes les avancées que vous pouvez attendre en matière de clustering et d'équilibrage de charge. » La mise en oeuvre est assez simple, explique encore Philippe Lacroix, puisqu'il suffit de déployer Windows Server en lui attribuant ce rôle de cache distribué. Velocity répartit alors les données dans les mémoires vives des noeuds du cluster, tout en offrant une vue unifiée aux applications. Un moteur SQL permet par ailleurs de libérer de la mémoire en assurant la persistance des données sur disque dur. Philippe Lacroix n'attend désormais qu'une chose : la sortie officielle des produits, qui marquera leur stabilisation. Et à l'avenir, espère-t-il tout de même, « encore un peu de simplification ». (...)
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