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(16/06/2008 15:49:20)

Le couple IT et métier, vecteur essentiel du déploiement des SOA

Les déploiements d'architectures orientées services (SOA) s'accélèrent : 50% des entreprises interrogées déploient des SOA, 27% ont des projets pilotes, 42% indiquent que les SOA représentent la dépense prioritaire en logiciels pour 2008 et 49% disent avoir augmenté leur budget SOA de 10 à 20% entre 2007 et 2008. Il s'agit des principales observations d'IBM, qui dévoile une étude commandée à The Link Group, et réalisée auprès d'un peu plus de 300 entreprises présentes... à Impact, la conférence d'IBM sur son offre SOA ! Il est bien évident que les entreprises ayant envoyé des délégués à Impact s'intéressent fortement aux SOA. Toutefois, certains résultats de l'enquête de The Link Group mettent aussi en lumière la façon dont les SOA sont perçues au sein de l'entreprise. Ainsi, à la question « quel est le profil le plus important pour implémenter les SOA », seuls 22% des répondants citent les informaticiens ; 70% votent pour une combinaison entre gens de l'informatique et du métier. Visiblement, l'évolution a été forte en un an, puisque 73% expliquent que cette exigence a été renforcée entre 2007 et 2008. 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite Du côté du fournisseur, il semble que la même exigence prévale : 52% disent que le critère le plus important dans le choix d'un éditeur de solutions SOA est une expertise à la fois technique et métier. [[page]] Cette complémentarité se retrouve aussi au niveau de la direction. The Link Group a ainsi demandé si le PDG de la société comprenait la valeur métier des SOA. 51% étaient « tout à fait d'accord » avec cette affirmation, et 22% simplement « d'accord ». La moitié des sondés (49% exactement) a aussi indiqué que le service informatique se réunissait avec les responsables métier au moins une fois par mois. Côté résultats, 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite. Parmi les bénéfices, 27% citent un meilleur alignement entre IT et métier, 17% des réductions de coût, et 17% encore une plus grande réactivité. Des résultats à mettre en regard des dépenses engagées : 40% des répondants ont indiqué avoir dépensé entre 10 et 29% de leur budget IT 2006 sur leurs projets SOA uniquement. Et les dépenses ont sensiblement augmenté en 2007 : seuls 34% n'ont pas accru leurs dépenses, 34% les ont augmentées de 10%, 19% de 20% et 13 % de 30% ou plus. (...)

(09/06/2008 17:26:10)

Informatica injecte du temps réel dans l'intégration de données

Exclusivement spécialisé dans les solutions d'intégration de données, Informatica annonce une mise à jour notable de sa plateforme unifiée. La version 8.6 d'Informatica permet en effet d'automatiser l'intégration de données en temps réel ou en mode continu, grâce à la brique PowerCenter Real Time Edition. Cette dernière repose sur un moteur d'intégration en temps réel que l'éditeur proposait jusque-là en option et sur un outil permettant de suivre de façon continue les changements opérés sur les sources de données. S'y ajoutent des outils de BPEL (business process execution language) et de BPMN (business process modeling notation) pour orchestrer les tâches d'intégration sans programmation spécifique. La plateforme d'Informatica, éditeur indépendant (et qui prétend pour l'instant le rester) - concurrente d'offres telles que celles d'Ascential ou Sunopsis aujourd'hui rachetées respectivement par IBM et Oracle - est conçue pour fonctionner dans de multiples environnements, avec diverses solutions middleware et applications. Adaptée à la constitution d'entrepôts de données pour le décisionnel, elle convient plus généralement à tout projet de migration ou de consolidation d'applications. Echanger des données non structurées en B2B [[page]] Parmi les nouveautés d'Informatica 8.6 figure également une solution d'échange de données non structurées (fichiers Word ou Excel, par exemple), B2B Data Transformation, qui conviendra aussi aux échanges basés sur les standards sectoriels semi-structurées comme Swift (secteur financier) et Hipaa (santé). En complément, la brique B2B Data Exchange fournit des outils d'orchestration pour automatiser les échanges entre partenaires. Qualité des données et intégration 'on demand' La plateforme renforce aussi sa gestion de la qualité des données. Rappelons que, dans ce domaine, Informatica a racheté en avril dernier l'éditeur Identity Systems et sa technologie de réconciliation de données d'identité multilingue (60 langues reconnues). Nouvelles fonctions qui sont intégrées à Data Quality 8.6. Le prix d'entrée de la plateforme Informatica 8.6, disponible ce mois-ci, démarre à quelque 150 000 dollars. Enfin, Informatica livre un troisième service d'intégration de données en ligne pour l'application de CRM (gestion de la relation client) hébergée de Salesforce. Le service Data Loader facilite aux utilisateurs de Salesforce l'intégration entre leurs données sur site et hors site. Des services 'On Demand' que l'éditeur propose de découvrir sur son site. (...)

(03/06/2008 16:04:01)

Microsoft promet des éclaircissements sur son projet Oslo pour les SOA

Microsoft devrait donner quelques détails sur Oslo dans les heures qui viennent, à l'occasion de sa conférence développeurs américaine (TechEd Orlando). Oslo est une vaste initiative, annoncée en octobre dernier, destinée à orienter l'ensemble de l'offre de Microsoft en direction des architectures orientées services (SOA). D'après Jon Perera, un des responsables de la plateforme middleware de Microsoft, l'impact d'Oslo sur Visual Studio, l'atelier de développement de Microsoft, se concrétisera par l'apparition d'outils de modélisation à l'intention des architectes. L'éditeur a également indiqué qu'il donnerait des éclaircissements sur le langage de description des processus qu'il compte mettre en oeuvre : Microsoft avait formé la Business Process Alliance pour bien montrer son intention de faire les choses en concertation avec les partenaires, et pas seul dans son coin comme cela lui est souvent reproché. A noter que ce TechEd devrait donner lieu à l'un des derniers keynotes de Bill Gates dans ses fonctions officielles à Microsoft. (...)

(21/05/2008 18:16:09)

Sapphire : SAP presse ses clients vers les projets SOA

SAP enchaîne les conférences utilisateurs. Deux semaines à peine après le Sapphire américain d'Orlando, l'éditeur allemand de progiciels de gestion a réuni ses clients et son écosystème à Berlin (environ 9 000 personnes du 19 au 21 mai). Désormais reconnu aussi comme fournisseur d'infrastructure avec sa plateforme NetWeaver lancée en 2003, SAP a une fois de plus insisté sur les bienfaits de l'architecture orientée services (SOA). Henning Kagermann, co-PDG de SAP (en photo), l'a illustré en montrant comment on pouvait transformer rapidement un processus métier en modifiant l'enchaînement des services Web invoqués, y compris en incluant dans le processus des services Web proposés par des fournisseurs. L'éditeur prépare pour le deuxième semestre de nouveaux outils de gestion des processus et des règles métiers (projet Galaxy) qui, couplés avec son environnement de composition d'applications composites, viendront s'appuyer sur le référentiel de services (Enterprise services repository) pour intégrer des services SAP et non SAP. 1,2 millions de membres sur SAP Developer Network Au niveau mondial, 10 000 clients de l'éditeur ont désormais migré sur ERP 6.0 qui repose sur une architecture SOA, et quelque 38 700 déploiements ont déjà été effectués sur NetWeaver (qui intègre l'outil de portail et permet de mettre en place des applications composites). [[page]] Une fois passé à ERP 6.0, les clients peuvent évoluer à leur rythme en se voyant proposer des packs d'améliorations fonctionnelles (enhancement packages) qu'ils choisiront d'installer en fonction de leurs besoins du moment. SAP fait remarquer qu'en réduisant ainsi le coût des évolutions et en apportant plus de flexibilité dans la transformation des processus métiers, il fait aussi baisser le coût total de possession du système informatique. Il guide donc ses clients dans cette direction. Pour les y accompagner, l'éditeur a annoncé sur Sapphire qu'il renforçait ses prestations de services et de support pour aider les entreprises dans leurs projets SOA. Un « starter kit for enterprise SOA » est notamment mis gratuitement à la disposition des clients sur le réseau SAP Developer Network ouvert par l'éditeur pour favoriser les échanges entre les utilisateurs de NetWeaver. Il s'agit désormais d'un réseau très actif qui compte à ce jour 1,2 millions de membres et sur lequel « une question reçoit en moyenne une réponse en 17 minutes », affirme Vishal Sikka, directeur technique de SAP. Le bon outil d'analyse au bon moment L'un des thèmes favoris d'Henning Kagermann étant la co-innovation, le dirigeant s'est fait un plaisir de présenter aux participants de Sapphire les premiers développements réalisés par RIM, fabricant du smartphone Blackberry, pour exploiter l'application de GRC (gestion de la relation client) de SAP depuis le fameux terminal portable. Accéder à ses contacts, ses dossiers clients et ses rendez-vous depuis le mobile ou y saisir directement de rapides comptes-rendus de visite... Pour avoir vu maintes fois ses équipes commerciales agrippées à leur Blackberry, le PDG ne doute pas un instant du succès de la future application. Enfin, ce Sapphire berlinois avait un caractère particulier. D'une part, il accueillait aussi les utilisateurs de l'éditeur Business Objects, racheté en octobre et désormais entité de SAP. Les premiers packages intégrés avec l'offre décisionnelle de BO ont été livrés et Henning Kagermann ne s'est pas privé de dérouler les écrans d'une SAP Business Suite affichant au bon moment l'outil d'analyse permettant de prendre rapidement la bonne décision (reliant ainsi étroitement stratégie et exécution). Mais, d'autre part, il s'agissait probablement du dernier Sapphire qu'Henning Kagermann présidait en tant que PDG de la société. En avril dernier, le dirigeant a en effet annoncé qu'il quitterait ce poste l'an prochain. Ce faisant, il a souhaité partager pendant une année la direction de l'entreprise avec celui qui doit lui succéder, Léo Apotheker, afin d'effectuer une passation de pouvoir sans à coups. En procédant ainsi, il est assuré que « les décisions prises aujourd'hui seront soutenues par le prochain PDG », confiait-il dans une récente interview. (...)

(02/05/2008 15:52:21)

Trimestriels Ilog : entachés par la crise américaine

Ilog a souffert sur son troisième trimestre fiscal, clos le 31 mars, et ses revers sont directement liés à la crise américaine. Outre Atlantique, la politique de réduction de coûts engagée par les banques s'est répercutée sur les ventes de licences et de services de l'éditeur (5ème du classement Truffle 2007 du logiciel français), spécialisé dans les systèmes de gestion des règles métier et les composants d'optimisation et de visualisation. Ilog déplore également de n'avoir pas pu concrétiser plusieurs affaires importantes sur d'autres secteurs : la santé, le transport, l'assurance. Le chiffre d'affaires du trimestre, principalement réalisé sur mars, a en outre pâti sur ce mois-là d'un taux de change euro/dollar encore plus défavorable que les mois précédents. Pourtant, les principaux fournisseurs de IT ayant annoncé leurs derniers résultats trimestriels avaient semblé relativement épargnés par les difficultés économiques du marché américain. Cette semaine, outre Ilog, Sun accuse également le ralentissement des investissements des entreprises aux Etats-Unis. Pour Ilog, les résultats en Europe (49% du C.A. trimestriel) et en Asie (10%) ont néanmoins permis de contrebalancer le manque à gagner de l'Amérique du Nord (41%). Sur ces trois régions, les ventes de l'éditeur ont respectivement progressé de 23% (à taux de change courant selon les normes américaines), 16% et 7%. A noter qu'en avril, Ilog a réorganisé et renforcé son implantation en Chine en regroupant à Shanghai trois de ses sites dans un bâtiment de 2 300 m2 sur quatre étages. Sur les neuf premiers mois de son exercice, l'éditeur français a réalisé un chiffre d'affaires global de 93,1 M€ contre 88,8 M€ l'an dernier sur la même période. (...)

(24/04/2008 17:11:53)

Les mashups d'entreprise vedettes de la Web 2.0 Expo

La conférence d'O'Reilly consacrée au Web 2.0, qui se déroule en ce moment à San Francisco, tourne cette année essentiellement autour des mashups d'entreprise. Un concept défendu ardemment tant par les éditeurs spécialisés tels Kapow, Nexaweb ou Jackbe, que par les ténors de l'architecture logicielle, comme IBM, Tibco ou Oracle. Pour reprendre une définition communément admise, les mashups (également écrits mash-up) sont des applications composites légères, éventuellement mises au point par des non-informaticiens, combinant des sources de données et/ou des services applicatifs différents afin de fournir un service à valeur ajoutée. Pour la nouvelle version de son site, actuellement en bêta, ViaMichelin a ainsi réalisé un mashup en combinant ses propres services de calcul d'itinéraire et d'information trafic au service de représentation cartographique de Microsoft Virtual Earth. Positionner une information touristique sur une carte est en effet bien plus pratique pour l'utilisateur. Plus de 700 API de mashups identifiées De même, Information Builders propose dorénavant un mashup lié cette fois au service cartographique de Google, « pour développer rapidement des applications composites dotées d'indications géographiques et ne nécessitant aucune formation ou développement spécifique ». John Musser, qui maintient le catalogue en ligne de mashups ProgrammableWeb.com, est venu expliquer le concept sur la scène de la conférence Web 2.0. Il dit avoir ajouté à son catalogue 120 interfaces de programmation pour les trois premiers mois de l'année, ce qui porte le total d'API pour les mashups à plus de 700 (au 24 avril 2008, le total est de 732 API pour 2977 mashups). Pour lui, les entreprises ont quelque 18 à 24 mois de retard sur les particuliers dans l'utilisation de cette technologie. Aucune notion de qualité de service pour les mashups [[page]] De fait, les entreprises ont montré des réticences face à une technologie qui recourt aux protocoles les plus simples du Web (XML, RSS, Atom.) et qui ne répond donc pas aux normes habituelles du développement d'applications transactionnelles (intégrité, sécurité, disponibilité.). Le plus souvent, les services libres d'accès ne sont assortis d'aucune garantie en termes de qualité de service ni d'aucun moyen de supervision. Multiplication des solutions professionnelles de mashups Les barrières sont cependant en train de tomber, pour deux raisons. D'une part, les mashups mis en place rendent le plus souvent un service décorrélé de la notion de transaction, et peuvent donc être gérés de façon plus légère (pas trop non plus : un utilisateur mécontent du service ne reviendra pas ou ne se transformera pas en acheteur). D'autre part, les offres professionnelles se structurent. Au début du mois, IBM lançait son Mashup Center et WebSphere sMash comme une extension naturelle de son offre d'infrastructure SOA (Architecture orientée services). Twinsoft annonce opportunément aujourd'hui le lancement d'une nouvelle version de son Convertigo Enterprise Mashup Server, qui permet d'exposer des services à partir de l'existant, et de les combiner en applications composites. Présent à la conférence O'Reilly, Jackbe a présenté la version 2.0 de Presto, dont le rôle est de convertir des mashups en « mashlets », des composants à utiliser - comme les « portlets » - dans des portails, que ce soit sur PC ou sur mobile. Et Serena a de son côté présenté son projet de place de marché pour les mashups, Mashup Exchange. A noter tout de même, d'après une étude Forrester sur le marché du Web 2.0 publiée juste avant la conférence, le business des mashups devrait représenter nettement moins que celui des réseaux sociaux. (...)

(09/04/2008 12:16:33)

Impact 2008 : IBM repeint son SOA en vert

Qu'on se le dise, les architectures orientées services (SOA) peuvent aussi contribuer à lutter contre le réchauffement planétaire. En tout cas, c'est le discours qu'a tenu IBM, qui a placé la deuxième journée de sa conférence utilisateurs sur les SOA (Impact 2008, du 6 au 11 avril à Las Vegas) sous le signe du « Green ». Plusieurs responsables d'IBM ont rappelé les efforts entrepris sur ce thème depuis quelques temps, à commencer par le projet Big Green. Annoncé en mai dernier, Big Green formalise l'engagement de Big Blue de mettre ses datacenters au vert ; concrètement, il s'agit de doubler leur capacité en termes de puissance sans augmenter la consommation énergétique ni l'impact sur l'environnement. « Depuis, est intervenu Rich Lechner, vice-président Systèmes d'entreprise, nous avons aidé 2000 clients à faire de même. [.] Et il est important de noter que pour 1 dollar économisé en énergie, ce sont 6 à 8 dollars économisés sur les coûts opérationnels. » Websphere pour le côté 'green IT', la SOA pour le 'green computing' Dans ce contexte, les SOA auraient un rôle à jouer, tant pour ce qui est du 'Green IT' (en aidant à rendre le service informatique écologiquement correct) que du 'Green computing' (en fournissant les moyens applicatifs de mieux maîtriser son impact sur l'environnement). Côté 'Green IT', IBM met en avant l'édition Virtual Enterprise de Websphere (connu auparavant sous le nom XD, pour Extended Deployment) qui gère les ressources virtualisées, et permet donc une utilisation plus efficiente des serveurs.[[page]] Pour ce qui est du 'Green computing', IBM dit avoir utilisé ses offres de SOA et de BPM (gestion des processus métier) d'abord pour mettre au point des applications de supervision de l'impact environnemental de ses processus, puis pour optimiser certains d'entre eux. John Soyring, vice-président solutions et logiciels, et membre du bureau exécutif d'IBM pour l'énergie et l'environnement, a montré au public réuni dans la salle de spectacle du MGM Grand de Las Vegas des captures d'écran de la console de supervision. il a notamment affiché la consommation énergétique et le degré d'émission de gaz carbonique de chaque processus. Pour lui, il s'agit d'un préalable indispensable : « Si vous ne savez pas ce que consomme un processus, il est certain que votre comportement ne pourra pas changer. » John Soyring a expliqué ensuite comment IBM avait pu réduire sa facture énergétique de sa chaîne d'approvisionnement - mais aussi son efficacité opérationnelle. Un client d'IBM, petit producteur d'électricité du Delaware, a aussi expliqué comment la SOA lui avait permis de suivre en temps réel son activité, et d'ajuster au mieux sa production. Le public a enfin eu droit à l'avant-première du prochain spot télévisé de publicité d'IBM, consacré au 'green IT'. Grand symbole : la couleur y fait son apparition. (...)

(09/04/2008 08:40:42)

Impact 2008 : IBM mixe mashups et SOA

Les langages de script, le style Rest et l'assemblage de services (mashups) ont officiellement fait leur entrée dans la famille Websphere. IBM a en effet annoncé lors d'Impact 2008, sa conférence utilisateurs sur les architectures orientées services (SOA), la disponibilité en bêta d'un environnement complet pour produire des services applicatifs de type widgets et permettre à des non informaticiens de les assembler. Un concept déjà exploré par Oracle/BEA, Tibco, Microsoft ou encore dernièrement Serena Software. « Mais avec un atout du côté d'IBM », remarque Mathieu Poujol, consultant chez PAC, présent lui aussi à Las Vegas : sa capacité à manipuler les sources de données grâce aux technologies de sa division Information Management. IBM promet que son Mashup Center, dont la version bêta sortira mi-avril, sera accessible à tout type d'utilisateur métier ayant le désir de créer lui-même une application Web pour un besoin précis. Il devrait être possible, par exemple, d'associer une liste de points de vente avec un service de géolocalisation, sans coder mais en recourant à de simples glisser-déposer. L'idée, explique IBM, est de fournir un outil contrôlé à des utilisateurs qui, sinon, devraient soit attendre le cycle normal des évolutions fonctionnelles, soit passer outre et créer des choses de façon totalement anarchique, donc potentiellement dangereuses. Project Zero débattra des prochaines versions de Websphere sMash Néanmoins, qui dit environnement contrôlé dit aussi participation du service informatique, appelé à exposer les diverses fonctions applicatives et sources de données. Pour les développeurs, IBM propose là encore un outil Web, Websphere sMash (avec un grand M pour bien signifier qu'il s'agit de mash-up). En bêta pour l'instant avant un lancement prévu d'ici juin, sMash est la version 1.0 de Project Zero. IBM avait lancé ce projet en juin 2007, sous forme d'un site Web ouvert à la communauté. Il ne s'agissait pas d'en faire un projet Open Source, mais de recueillir les avis des utilisateurs potentiels, développeurs en entreprise mais aussi éditeurs et intégrateurs. Project Zero restera d'ailleurs ouvert afin de continuer à remplir cette fonction pour les futures versions de sMash. Jason McGee, architecte en chef de Websphere sMash, explique que si la plateforme sMash a été bâtie en Java, il était dès le départ évident qu'elle offrirait aux développeurs la possibilité de coder avec un langage de script. « Pour faire notre choix, explique-t-il, nous avons cherché les communautés les plus nombreuses. Il y en avait deux, PHP et Java. Nous avons donc choisi PHP et Groovy, dont la syntaxe est très proche de celle de Java. » [[page]] Pour Jason McGee, il ne s'agit que d'une étape dans un plan stratégique plus vaste, qui consiste à s'inspirer de ce qui se pratique dans le monde du Web 2.0 pour le diffuser au sein des solutions d'IBM. Y compris dans la famille SOA, d'où cette annonce pendant Impact 2008. « Il a toujours été clair que les SOA étaient bien plus que WS-* », indique ainsi Jason McGee, faisant référence à la pile de standards encadrant les services Web. IBM, grand supporter de ces technologies, s'est mis à apprécier Rest (Representational state transfer), un style de programmation beaucoup moins complexe tirant parti des protocoles déjà en place pour le Web, tels que les liens hypertextes ou les abonnements à des flux XML. « Nous exposerons de plus en plus de services sur un mode Rest, poursuit Jason McGee, qu'il s'agisse d'EJB, de MQ. » IBM adhère maintenant au concept de « Restful SOA » IBM est donc désormais confronté à un double challenge en termes de marketing. D'une part, il lui faut déterminer qui poussera cette solution de mashup auprès des clients, sachant que plusieurs divisions sont impliquées dans sa conception, fait observer Mathieu Poujol : Lotus, pour l'aspect collaboratif, Websphere, pour la plateforme d'exécution, Information Management, pour l'accès aux sources de données (le concept d'Infosphere). Second challenge : le positionnement de cette offre dans une stratégie SOA globale. IBM commence en effet à parler de « Restful SOA », autrement dit de réaliser des développements de type architecture orientée services beaucoup plus simplement que ce qui se fait actuellement. En ce cas, comment justifier les efforts humains et financiers consentis pour mettre un système d'information aux normes de la SOA ? Premier élément de réponse, cette « Restful SOA » ne s'adresse qu'à des applications Web, proches de l'utilisateur. Ensuite, précise Jason McGee, cela convient si le premier critère est la rapidité de développement. « En revanche, si vous misez sur la flexibilité et la longévité, alors cela justifie un temps de développement plus long. » On ajoutera que l'intégrité des transactions, sur laquelle Steve Mills, vice-président d'IBM Software, a lourdement insisté dans son discours d'ouverture la veille, reste l'apanage des solutions de SOA classiques. (...)

(08/04/2008 04:00:18)

Impact 2008 : IBM entame sa conférence SOA avec du 'business event processing'

C'est dans la grande salle de spectacle de l'un des grands hôtels-casinos de Las Vegas qu'IBM a donné lundi le coup d'envoi d'Impact 2008, un cycle de conférences d'une semaine réunissant 6000 utilisateurs et partenaires pour parler de SOA (architectures orientées services). Ou plutôt de « Smart SOA », comme IBM a choisi d'appeler son offre, afin, comme l'a dit l'humoriste invité par IBM pour animer la conférence d'introduction, « de se distinguer des concurrents qui vendent probablement de la SOA stupide ». Après plusieurs saynètes allant du ridicule au sublime, donc tout à fait dans le ton de ce qui se pratique à Las Vegas, une brochette de dirigeants d'IBM Software se sont succédé afin de présenter la logique derrière ce « smart » et ce que les clients peuvent attendre dans les prochains mois. Des modules fonctionnels et verticaux pour accélérer les SOA Robert Leblanc, directeur général de la branche Global consulting services, a par exemple insisté sur la prise en compte des spécificités des entreprises. Cela se traduit par l'introduction de deux « key agility indicators », ou indicateurs clés d'agilité, censés aider à mesurer son degré d'agilité dans un domaine particulier. Ces indicateurs ont été élaborés à partir d'enquêtes menées auprès des clients : 400 répartis dans 31 pays pour le KAI sur la gestion des ressources humaines, 9 000 répartis dans 71 pays pour le KAI sur la gestion de la chaîne logistique. Autre module vertical lancé aujourd'hui, un « customer care and insight framework » destiné aux établissements financiers, pour mettre en place une vue unifiée du client. Tom Rosamilia, directeur général IBM Websphere (qui avait justement annoncé le concept de Smart SOA lors de notre dernier SOA Forum), s'est octroyé le beau rôle en apportant, pour les 10 ans de Websphere, deux cadeaux : BPM Suite et Websphere Business Events. [[page]]Le premier constitue, pour reprendre la rhétorique d'IBM, deux points d'entrée dans les Smart SOA, selon que l'on parle de gestion de processus applicatifs s'appuyant sur la plateforme Websphere, ou de gestion de processus liés à du contenu, s'appuyant cette fois sur la plateforme FileNet. IBM veut mettre la gestion des événements dans les mains des utilisateurs Le module de gestion des événements, Websphere Business Events, est plus novateur : il s'agit cette fois d'introduire les technologies héritées d'AptSoft dans un outil plutôt destiné à des utilisateurs métier. « C'est la grande différence avec ce que pratiquent les concurrents », nous a confié par la suite Jerry Cuomo, vice-président et directeur technique Websphere. Oracle, Tibco ou Progress (qui a racheté Apama dans ce domaine) parlent depuis longtemps de gestion des événements complexes (CEP, complex event processing), une technologie qui permet de déclencher des processus en fonction de règles, à partir de l'analyse des flux d'informations et des transactions. AptSoft, justement, mettait cette technologie au service des banques pour repérer les tentatives de fraude, mais aussi pour améliorer leur relation client. « IBM, explique Jerry Cuomo, va au-delà, en permettant aux non informaticiens d'écrire les règles métier. C'est une autre façon d'aligner le métier et l'informatique. » Du coup, IBM parle plutôt de Business Event Processing. Plus classiquement, Steve Mills, vice-président senior d'IBM Software, a rappelé qu'un des grands éléments différentiateurs de l'offre SOA d'IBM est sa capacité à assurer l'intégrité de forts volumes de transactions. Mais il ne craint pas le grand écart, et assure aussi que la simplicité est prise en compte : une annonce en ce sens est programmée pour le deuxième jour de la conférence. (...)

(08/04/2008 11:04:54)

Impact 2008 : Wintergreen crédite IBM de 64% du marché des middlewares SOA

L'étude « Services Oriented Architecture (SOA) Infrastructure Market Shares Strategies, and Forecasts, 2008 to 2014 » de Wintergreen Research est tombée à point nommé pour IBM : dévoilée quelques jours avant le lancement de la conférence utilisateurs Impact à Las Vegas, elle crédite IBM d'une part de marché de 64%, alors qu'aucun des concurrents éditeurs de middleware ne dépasse les 8% ! Même avec l'absorption de BEA, Oracle n'arrive ainsi, selon Wintergreen, qu'à 7%, au même niveau que Tibco. Trois acteurs atteignent ensuite les 4% : Software AG, Microsoft et Progress Software (voir le tableau ci-dessous). 64%, c'est « 11 points de mieux que l'année dernière », a remarqué Sandy Carter, vice-présidente d'IBM SOA et Websphere, qui ne s'est pas privée d'évoquer cette étude lors de son discours d'introduction. Elle a également précisé que l'offre SOA d'IBM comptait maintenant 6 550 clients, un nombre en augmentation de 46% par rapport à l'édition 2007 d'Impact. (...)

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