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(29/12/2010 15:26:37)
Bilan BI 2010 : L'analyse de données a le vent en poupe
Les éditeurs de solutions décisionnelles cherchent à les rendre de plus en plus accessibles pour les mettre entre les mains du plus grand nombre d'utilisateurs, sans devoir recourir systématiquement aux équipes informatiques. Les interfaces se font plus intuitives ou s'appuient sur des outils familiers, comme Excel. Les analyses se font 'en mémoire' pour accélérer les temps de réponse.
Au printemps dernier, Gartner évaluait que les solutions décisionnelles avaient représenté en 2009 un marché mondial de 9,3 milliards de dollars, en progression de 4,2% par rapport à l'année précédente. Un marché qui regroupe d'une part les plateformes de BI (business intelligence) comprenant les outils de requête sur les données, de reporting et d'analyse (soit plus de 64% du marché selon le cabinet d'études), et d'autre part les suites de gestion de la performance (CPM) et les applications analytiques.
IDC, de son côté, vient de livrer une étude qui évalue à 7,5 milliards de dollars en 2010 le seul marché des outils de BI. Selon l'analyste Dan Vesset, celui-ci a crû de 13,9% sur le premier semestre de l'année, à 3,9 milliards de dollars (logiciels de requête, de reporting et d'analyse). Certains marchés, l'Inde en particulier (+44%, 23,6 millions de dollars sur ce premier semestre) ont contribué à cette forte augmentation. Dans les cinq prochaines années, IDC voit l'Amérique latine progresser au rythme moyen de 14% sur ces solutions.
Analyse sémantique et prédictive
Les principaux offreurs de solutions restent SAP/Business Objects, SAS, Oracle, IBM/Cognos et Microstrategy, suivis d'acteurs tels qu'Actuate, Tibco/Spotfire et Qliktech, notamment. Dans le domaine du datawarehouse figurent des spécialistes comme Teradata. Dans cette catégorie, IBM et EMC se sont offerts cette année deux 'pure-players' du secteur des entrepôts de données. Le premier a racheté Netezza et le deuxième, Greenplum. Quant aux acteurs de la BI en Open Source, ils poursuivent leur percée. Un acteur comme Pentaho vient d'ouvrir un bureau en France.
Les analyses se font sur des volumes de données de plus en plus importants. Les grands fournisseurs renforcent donc leurs réponses dans cette direction. SAP qui travaille depuis plusieurs années sur les technologies « In Memory » a livré au début de ce mois sa solution HANA, qui permet d'interroger en quasi temps réel ses données de production. Parmi les évolutions pressenties, l'analyse sémantique et l'analyse prédictive continuent également à se développer, entre autres pour tirer parti des énormes quantités de données non structurées stockées sur le web (dans les réseaux sociaux notamment, pour des applications de gestion de la relation clients). Enfin, la BI n'échappe pas à la loi de la mobilité. L'arrivée de l'iPhone et, désormais, de l'iPad, amène la plupart des acteurs à proposer des offres pour consulter ses rapports ou explorer ses données depuis ces terminaux mobiles.
Les articles publiés en 2010 sur le sujet :
- Le 25 février 2010 : SAP lance des outils de BI en ligne pour les utilisateurs occasionnels
- Le 26 février 2010 : R&D - Un algorithme pour doper l'analyse de données
- Le 12 mars 2010 : Accéder aux rapports BIRT depuis son iPhone
- Le 21 avril 2010 : Le loueur de voitures Avis recourt à l'analyse prédictive
- Le 23 avril 2010 : Le marché de la BI a crû de 4,2% en 2009
- Le 23 avril 2010 : Microsoft lance PowerPivot et hisse le décisionnel dans Excel avec SQL Server
- Le 20 mai 2010 : SAP promet l'analyse en temps réel pour tous ses clients
- Le 28 mai 2010 : IBM prépare des offres analytiques basées sur Apache Hadoop
- Le 22 juin 2010 : Applications de BI : des outils spécifiques perdurent, montre Forrester
- Le 7 juillet 2010 : EMC acquiert Greenplum
- Le 7 juillet 2010 : Oracle lance sa suite décisionnelle OBIEE 11 g
- Le 23 août 2010 : Appliances analytiques - Teradata, en forme, reprend les actifs de Kickfire
- Le 6 septembre 2010 : BI en Open Source - Des écarts entre versions gratuites et premium
- Le 7 septembre 2010 : SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive
- Le 9 septembre 2010 : DOSSIER Business Intelligence - L'avenir s'annonce sans nuages
- Le 16 septembre 2010 : La suite BI d'Actuate en route vers le cloud
- Le 20 septembre 2010 : IBM rachète Netezza pour 1,7 milliard de dollars
- Le 24 septembre 2010 : Teradata et Cloudera s'associent
- Le 8 octobre 2010 : SAP montre un prototype mêlant BI et réalité augmentée sur iPad
- Le 25 novembre 2010 : HP en quête d'acquisitions dans la BI ?
- Le 1er décembre 2010 : SAP lance HANA, sa solution d'analyse haute performance
- Le 7 décembre 2010 : BI en Open Source - Pentaho ouvre un bureau en France
- Le 20 décembre 2010 : Le développement de la BI nécessite une transformation culturelle selon le Gartner
- Le 21 décembre 2010 : Microsoft propose Dryad, outils de traitement des 'Big Data'
- Le 22 décembre 2010 : Teradata s'offre l'éditeur de logiciels marketing Aprimo
Illustration : QlikView sur iPad (crédit photo : QlikTech) (...)(29/12/2010 09:43:58)
Jeux vidéo : un marché de 4 milliards en France
En 2010, l'Allemagne s'est imposée comme le premier pays européen dans le secteur vidéoludique. Avec un chiffre d'affaires en pleine croissance, 4,9 milliards d'euros, soit une hausse de 33% en un an, l'Allemagne a volé la vedette à l'Angleterre, leader européen en 2009. Les joueurs anglais ont dépensé pour 4,3 milliards d'euros, soit 3% de moins que l'année précédente. Le pays devance désormais la France et ses quatre milliards d'euros, les Pays-Bas (530 millions d'euros) et la Belgique (410 millions d'euros). L'Allemagne et la France sont en outre les seuls pays à connaître une année croissante. Les joueurs néerlandais et belges ont diminué leurs dépenses respectivement de 11% et 27% en 2010.Même le marché américain se trouve actuellement en récession avec un recul de 2%. Les Etats-Unis conservent toutefois leur place de leader mondial avec 18,8 millions d'euros dépensés.
Plus de jeux sur Internet
L'étude de Newzoo, disponible sur ce site, montre un changement dans la répartition des dépenses en matière de jeux vidéo en 2010 qui dénote le développement de nouvelles façons de jouer. Ainsi, les joueurs américains, allemands, anglais, français, néerlandais et belges ont moins investi en 2010 dans les jeux physiques et ont préféré s'orienter vers des jeux casual accessibles sur Internet.
En France, 46% des achats se sont orientés vers les titres de consoles, 17% vers les jeux PC, 14% vers les portails de jeux sur le Web (contre 5% en 2009), 7% vers les massivement multijoueurs en ligne (contre 4% en 2009), 5% vers les jeux sur téléphones mobiles, iPad et iPod Touch et 4% vers les jeux disponibles sur les réseaux sociaux (Facebook, Myspace...).
Services IT offshore : Gartner évalue trente destinations
Quel pays choisir pour un projet d'externalisation ? Gartner vient de mettre à jour son Top 30 répertoriant trente destinations possibles pour les prestations IT en offshore en 2011. Le cabinet d'études remarque que de nombreuses entreprises qui cherchent à externaliser des services informatiques dans des régions à bas coût sont embarrassées lorsqu'il s'agit de déterminer quels pays conviendraient le mieux à leurs besoins. Son Top 30 s'appuie donc sur dix critères d'évaluation, chacun se voyant attribuer une notation sur cinq niveaux (excellent, très bon, bon, correct, faible) : la langue, le soutien gouvernemental, le vivier de ressources, l'infrastructure, le système éducatif, le coût, l'environnement politique et économique, les compatibilités culturelles, la maturité globale et juridique, ainsi que la sécurité relative à la propriété intellectuelle et aux données personnelles.
Cette année, ce classement ne comprend que des pays émergents, souligne Ian Marriott, vice-président chez Gartner. Le cabinet a choisi de se focaliser sur des zones en voie de maturité, qui se développent tant localement qu'à l'international. Cinq pays ont ainsi fait leur première entrée dans cette liste : le Bangladesh, la Bulgarie, la Colombie, l'Ile Maurice et le Pérou. Parallèlement, trois autres y sont revenus après en être sortis, le Panama, le Sri Lanka et la Turquie.
En revanche, le cabinet a ôté cette année de sa liste sept pays économiquement développés, l'Australie, le Canada, l'Irlande, Israël, la Nouvelle Zélande, Singapour et l'Espagne. Les analystes signalent néanmoins l'intérêt que ces localisations plus proches peuvent représenter dans certains cas. Autre cas particulier, l'Uruguay, qui reste intéressant mais ne figure plus dans le classement, d'autres pays ayant réalisé de plus remarquables progrès sur « ce marché dynamique. »
Coûts attractifs : la palme à l'Indonésie
Au total, Gartner a retenu neuf pays sur la zone Asie/Pacifique dont le chef de file indiscuté reste l'Inde, doté de ressources et de compétences qui lui donne un avantage sur les autres pays de la région. En termes de potentiel, son principal challenger reste bien évidemment la Chine. Ces deux poids lourds sont fortement soutenus par les initiatives de leur gouvernement respectif. C'est aussi le cas de la Malaisie, alors que l'Indonésie est moins aidée. Outre les pays déjà cités, les autres représentants asiatiques du Top 30 regroupent le Bangladesh, le Sri Lanka, la Thaïlande, les Philippines et le Vietnam.
Côté infrastructure, les mieux placés sont la Chine et la Malaisie, et le moins bien noté, le Bangladesh. Sur le critère du coût, le Vietnam descend d'un cran, de l'évaluation « excellent » à « très bon », alors que l'Indonésie a grimpé à « excellent », meilleur score pour ce Top 30 de tous les pays analysés. L'un des points faibles de la région reste l'environnement économique et politique. La maturité globale et juridique laisse aussi à désirer. Dans ce domaine, seules l'Inde et la Malaisie reçoivent l'évaluation « bon ». Autre point particulièrement faible de la région Asie/Pacifique : la sécurité des données et de la propriété intellectuelle. Seule l'Inde récupère un « bon » sur ce critère, tandis que six pays héritent d'un « faible ».
L'Amérique latine gagne en soutien gouvernemental
Sur le continent américain, le cabinet a listé huit pays : l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique, Panama et le Pérou. Toutes destinations susceptibles de présenter des propositions intéressantes au plus gros consommateur de services offshore, les Etats-Unis.
Illustration : société Vindhya E-Infomedia, située à Bangalore (crédit photo : IDGNS)[[page]]Précédemment, les initiatives de soutien de la part des gouvernements locaux avaient pu laisser à désirer. Désormais, pointe Gartner, des pays comme le Mexique et le Chili disposent sur ce critère de l'évaluation « très bon ». Même note pour le Mexique sur le vivier de ressources et le coût. La région a également avancé sur le plan de l'infrastructure, les mieux notés sur ce point étant le Brésil et le Chili et les moins bien lotis étant l'Argentine et la Colombie. Le Brésil, en revanche, est le mieux noté (« excellent ») sur le plan de l'environnement politique et économique.
Toutefois, l'ensemble de la région a encore des progrès à faire dans le domaine de la sécurité des données et de la propriété intellectuelle. Cela reste un de ses points faibles. Enfin, si le système éducatif est jugé « bon » au Chili, au Mexique et au Costa Rica, le Panama hérite de l'évaluation la plus basse.
Le vivier de ressources peut encore progresser en EMEA
Enfin, sur la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), le Top 30 inclut la Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie, l'Ukraine, la Turquie, le Maroc, l'Egypte, l'Afrique du Sud et l'Ile Maurice. Sur le plan du soutien gouvernemental, l'Egypte est la seule à tirer vraiment son épingle du jeu (« très bon »). Cela reflète les efforts qui restent à accomplir pour que les modèles de fourniture de services se hissent à l'échelle internationale. Sur le plan du vivier de ressources, aucun pays de cette zone ne dépasse la note medium (« bon »). Sur le critère système éducatif, la Russie est passé de « très bon » à « bon », la Hongrie et la Roumanie, de « bon » à « correct ». Sur le critère du coût, l'Egypte, la Slovaquie et l'Ukraine ont reculé d'un cran, passant de « très bon » à « bon », tandis que la Russie a glissé de « bon » à « correct ».
Dans cet environnement de plus en plus dynamique et global, ce sont les fournisseurs multinationaux qui vont continuer à étendre leur présence sur différentes régions, en y apportant leur expertise et leur maturité, confirme Gartner. Face à eux les fournisseurs locaux vont faire de leur possible pour devenir des acteurs de l'offshore en se plaçant sur des niches ou en saisissant des opportunités. « Même si certains pays sont notés faiblement dans certaines catégories, les clients peuvent y trouver des fournisseurs - tant globaux que locaux - dont les aptitudes peuvent contrebalancer quelques-uns des risques qu'ils présentent », conclut Ian Marriott.
Illustration : société Vindhya E-Infomedia, située à Bangalore (crédit photo : IDGNS)
Alcatel-Lucent payera 137 millions de dollars d'amende pour corruption
Poursuivi par la Justice américaine et l'US Securities and Exchange Commission (SEC), l'équipementier franco-américain Alcatel-Lucent a conclu un règlement à l'amiable d'un montant de plus de 137 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites engagées pour corruption. La compagnie avait en effet versé des pots-de-vin à plusieurs fonctionnaires afin de remporter des contrats de plusieurs dizaines de millions de dollars au Costa Rica, au Honduras, en Malaisie et à Taiwan. À la suite de ces versements, Alcatel-Lucent aurait dégagé 48,1 millions de dollars de bénéfices. Et près de la moitié de cette somme provenait de trois contrats au Costa Rica, d'un montant global de 300 millions de dollars. Des marchés remportés par Alcatel suite aux versements de plusieurs « enveloppes » à des fonctionnaires locaux selon le ministère de la Justice
Alcatel-Lucent et trois de ses filiales, Alcatel CIT, Alcatel Costa Rica et Alcatel Standard, ont ainsi accepté de payer 92 millions de dollars pour régler les affaires portées par le ministère de la Justice en vertu du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA). La société a également admis avoir violé les dispositions sur le contrôle interne de ses livres de comptes - relatif au FCPA - pour recruter et payer des intermédiaires chargés de faciliter « ses affaires » en Angola, au Bangladesh, en Équateur, en Côte d'Ivoire, au Kenya, au Nicaragua, au Nigéria, au Mali et en Ouganda, précise le ministère de la Justice.
Des amendes déjà provisionnées par l'équipementier
Selon la SEC, Alcatel a effectué en toute connaissance de cause des paiements illicites à des représentants de gouvernements étrangers à travers ses filiales et falsifié ses livres de comptes et ses dossiers pour camoufler le paiement de ces pots-de-vin. Alcatel n'a toutefois ni reconnu ni nié les accusations de la SEC, mais a accepté de payer une pénalité 45 millions de dollars, de respecter les lois de la SEC qu'elle aurait enfreints, et de nommer un observateur indépendant pour trois ans. La proposition de règlement de la SEC est toutefois soumise à l'approbation du tribunal.
Ces amendes auront peu d'impact sur les résultats financiers d'Alcatel-Lucent cette année, puisqu'en février dernier l'équipementier avait indiqué avoir provisionné 93 millions d'euros dans le cadre de l'affaire. Ces activités inappropriées se sont déroulées avant la fusion d'Alcatel avec Lucent Technologies en 2006.
Ilustration : Campus d'Alcatel-Lucent aux Etats-Unis, près de Chicago crédit D.R.
(...)(28/12/2010 11:18:51)Près de 8 millons de Kindle vendus en 2010
"Nous sommes reconnaissants envers les millions d'acheteurs qui ont fait du Kindle le produit le plus vendu de l'histoire d'Amazon, surpassant les ventes du livre Harry Potter 7, a déclaré dans un communiqué Jeff Bezos, le patron et fondateur d'Amazon.com. Le site marchand, qui ne communique pas sur ses chiffres de ventes, s'est contenté d'indiquer que le Kindle a été le produit best-seller d'Amazon.com lors des fêtes de fin d'année.
La semaine dernière, l'agence Bloomberg a avancé le chiffre de 8 millions de Kindle vendus en 2010, qui surpasserait de 60% les prévisions des analystes. Les estimations les plus optimistes tablaient sur 5 millions d'exemplaires, soit le double de l'année dernière (2,4 millions).
Lancé fin 2007 aux Etats-Unis, le Kindle est depuis octobre 2009 disponible dans une centaine de pays dont la France. En plus de cette liseuse, Amazon a lancé plusieurs applications pour télécharger les livres de son catalogue sur d'autres supports que le Kindle, comme les PC, les Mac, et les smartphones (Android, iPhone, BlackBerry).
(...)(27/12/2010 15:15:16)Hausse de la TVA : résilier sans pénalité son forfait mobile/Internet
La hausse de la TVA sur le volet télévision des abonnements triple play et mobiles 3G entrera en vigueur au 1er janvier prochain. Les opérateurs ont d'ores-et-déjà prévu de répercuter cette hausse sur les factures de leurs abonnés. Des augmentations comprises entre 1 et 3 euros sont attendues selon les opérateurs et les offres.
Or, le code de la consommation précise dans son article L121-84 que "tout projet de modification des conditions contractuelles de fourniture d'un service de communications électroniques est communiqué par le prestataire au consommateur au moins un mois avant son entrée en vigueur, assorti de l'information selon laquelle ce dernier peut, tant qu'il n'a pas expressément accepté les nouvelles conditions, résilier le contrat sans pénalité de résiliation et sans droit à dédommagement, jusque dans un délai de quatre mois après l'entrée en vigueur de la modification".
Résiliation pour un contrat mobile ou Internet
En clair, les abonnés d'un opérateur qui augmentera ses tarifs avec le passage de la TVA à 19,6% sur le volet télévision (contre 5,5% jusque-là) pourront faire valoir cette hausse pour changer de fournisseur d'accès à Internet ou d'opérateur mobile, et ce, gratuitement, même s'ils n'ont pas honoré toute la durée de l'engagement qui reste à couvrir.
A ce jour, seul Orange a clairement annoncé une hausse des factures. A compter du 1er février, les clients de l'opérateur historique devront payer 1 à 3 euros de plus par mois. Sont concernés les offres triple play regroupant Internet, TV et téléphonie fixe, ainsi que les forfaits mobiles permettant de regarder la télévision sur son téléphone portable. Cette modification du contrat, communiquée aux clients par courrier, donnera droit à une résiliation sans frais de l'abonnement Orange, tout en ayant la possibilité de conserver son téléphone.
(...)(24/12/2010 12:22:15)SAP s'appuie sur d'autres avocats en vue d'un appel contre Oracle
Quatre avocats de la firme de San Francisco Durie Tangri LLP ont été ajoutés à la liste de l'éditeur allemand, selon des documents transmis au tribunal au cours des dernière semaines. Durie Tangri se concentre sur différents domaines complexes du litige, à savoir la propriété intellectuelle (brevets, marques et droits d'auteur), la responsabilité professionnelle, les contrats, les questions commerciales et les actions collectives. Le cabinet indique également posséder « une vaste expérience dans les cas de copyright ». La firme représente Google dans le cadre de son projet de numérisation d'ouvrages, ainsi que Linden Lab dans une affaire de prétendue copie d'objets virtuels sur Second Life. Nous avons ajouté des compétences complémentaires à notre équipe et nous continuons à réfléchir à d'autres options après le procès, a déclaré SAP Andy Kendzie, porte-parole de SAP dans un e-mail. Oracle avait intenté un procès contre le SAP en 2007, alléguant que sa filiale TomorrowNow avait illégalement téléchargé le logiciel Oracle et le matériel de support afin de fournir une assistance à moindre coût aux clients d'Oracle.
Des points de procédure ou l'appel côté SAP
Alors que SAP avait exprimé ses regrets sur ses actions relatives à sa filiale TomorrowNow et accepté sa responsabilité, il avait toutefois considéré que la taille de la sentence était injuste. La firme avait fait valoir qu'elle était redevable de 40 millions de dollars, tandis qu'Oracle avait pour sa part réclamé 1,6 milliard de dollars.
SAP a déclaré qu'il étudierait toutes les options disponibles, y compris de soulever des équipes post procédures et l'appel, si nécessaire, après le jugement ait été rendu à la fin novembre. Ce sera malheureusement un long processus et nous continuons d'espérer que la question sera résolue de manière appropriée, sans années supplémentaires de litige, a considéré la firme. Même avant le verdict du jury, SAP avait accepté de verser 120 millions de dollars de frais juridiques à Oracle, si ce denier renonçait à demander des dommages et intérêts. De son côté, Oracle
avait réclamé à SAP quelque 212 millions de dollars de dommages et intérêts.
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Bilan datacenter 2010 : Consolidation et automatisation
L'informatique à la demande a remis au centre du débat les datacenters et notamment leur efficacité et leur architecture. Après une année de crise, les sociétés se sont penchées sur leur centre de coût et donc sur leur datacenter avec comme objectif la consolidation.
Le tout en un et le modulaire
Conscient de ce changement, les grands groupes IT se sont focalisés sur la création d'équipements qui sont capables de gérer l'ensemble des composantes d'un datacenter. EMC, Cisco et VMware ont ainsi présenté leur VBlock, assemblage d'élément serveur, réseau et stockage.. De son côté, HP propose son offre Blade System Matrix, qui reprend les mêmes caractéristiques. Oracle n'est pas en reste avec son produit Exalogic. Des intégrateurs et des opérateurs seront les prescripteurs de ces produits. Pour certains analystes, nous sommes dans une phase de guerre des stacks. Il n'en demeure pas moins que l'adoption de ce type d'équipements se fera progressivement et entre en compétition avec les sociétés qui disposent d'un savoir-faire sur chaque brique.
Opérateurs et constructeurs s'intéressent également au datacenter modulaire. HP a présenté son POD, Colt a suivi aussi sur ce modèle et une autre société I/O prévoit des datacenters modulaires autonomes. Enfin SGI prévoit un conteneur avec un refroidissement par l'air extérieur.
Green IT et automatisation
Un peu délaissé, la consommation énergétique des datacenters est de nouveau, un sujet d'importance pour les entreprises. Le développement de processeurs moins gourmands, d'une meilleure utilisation des serveurs, via la virtualisation ont permis de diminuer ce poste de coûts. Des organismes comme le Green Grid affinent leur métrique pour évaluer le PUE (Power Usage Effectivness) en intégrant de nouvelles mesures comme l'eau et le charbon. L'objectif est de trouver un standard pour calculer l'efficience énergétique des datacenters.
Un autre sujet préoccupe les responsables IT avec l'évolution de leur infrastructure, la répétition de certaines tâches et donc de la mise en place de solutions d'automatisation. Lors d'un entretien, Yves de Talhouet, PDG de HP France, nous indiquait « Sur le plan technologique, il est important d'avoir une infrastructure bien intégrée pour disposer de puissance machine, de stockage, de pouvoir reconfigurer des aspects réseaux. Il est nécessaire d'envelopper tout cela dans une couche logicielle, qui sert à automatiser la gestion de cette plateforme. » Beaucoup d'éditeurs et de constructeurs se sont donc lancés dans la création de logiciel d'automatisation, sur différents axes. Certains s'orientent vers les environnements de développement et de tests, d'autres s'inscrivent dans l'interopérabilité entre cloud privé et public. Il est probable que d'autres annonces interviennent sur ce sujet dans les prochains mois.
Antoine Henry devient directeur général de Sage France
Sage France vient d'annoncer la nomination d'Antoine Henry au poste de directeur général. Il succède à Pascal Houillon, nommé PDG de Sage Amérique du Nord. Au début du mois, le spécialiste de logiciels de gestion avait également officialisé la promotion de Paul Stobart (auparavant en charge du Royaume-Uni et l'Irlande) comme dirigeant de l'Europe du Nord, d'Álvaro Ramírez en tant que PDG de l'Europe du Sud et d'Ivan Epstein à la direction des zones Asie et Moyen-Orient.
Antoine Henry était jusqu'à présent directeur général délégué de Sage en France. Directeur marketing de la filiale française de l'éditeur de 1996 à 2001, il a contribué à la fusion de Saari et de Sybel et a lancé la marque Sage en France, après avoir assumé la présidence du spécialiste des logiciels comptables Ciel. Titulaire d'une maîtrise de gestion et d'un DESS en informatique de gestion obtenu à l'université Paris Dauphine, il a débuté sa carrière en 1987 chez Apple France où il a occupé différentes fonctions de management. Antoine Henry prendra officiellement ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2011.
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