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(30/01/2012 10:06:24)
Distributique.com et Harley Davidson vous donnent rendez-vous sur IT Partners
Cela fait maintenant cinq ans que Distributique.com et IT Partners s'associent pour récompenser les meilleures marques et grossistes du marché IT. Nous vous remercions d'avoir été plus de 750 à voter dans le cadre de ces Trophées de la Distribution 2012, comme nous vous remercions d'être des milliers à lire Distributique depuis sa création il y a plus de 30 ans aujourd'hui.
Une fidélité que nous souhaitons célébrer au cours des deux jours du salon IT Partners (du 31 janvier au 1er février) en vous accueillant sur l'espace Distributique.com / Harley Davidson France. Toute l'équipe de Distributique.com vous y attend pour des essais motos et un tirage au sort qui vous permettra de gagner un week-end moto.
Télécharger votre bulletin de participation au jeu-concours. (...)
Recap IT : Anonymous acharnés, Protection des données malmenée, Apple au sommet
La fermeture des sites de Megaupload a déclenché une réaction violente de la part des Anonymous. Le groupe de pirates a mené plusieurs attaques pendant le week-end et la semaine. Si les sites du gouvernement français ont été particulièrement touchés, la méthode des Anonymous pour recruter des Internautes sans leur consentement pour lancer des attaques a été peu appréciée. Le groupe s'est aussi occupé du Parlement européen en représailles à la signature par l'UE du traité ACTA, qui renforce les règles anti-piratages sur le plan international.
Les réseaux sociaux ont été au centre de l'actualité en matière de sécurité. Twitter a annoncé qu'il allait censurer des messages dans les pays restreignant la liberté d'expression. Google a révisé et simplifier sa politique de confidentialité, lui permettant de combiner des données issues de différents services pour mieux cibler l'Internaute. Quant au FBI, il vient de passer une annonce pour se doter d'une application capable d'espionner les contenus sur les réseaux sociaux. Une petite lueur d'espoir provient du projet de révision de la directive sur la protection des données de la Commission européenne. Viviane Redding veut la mise en place d'un « oubli numérique » et promet des amendes en cas d'infraction.
Apple au sommet, RIM change de tête
La publication des résultats financiers s'est poursuivie cette semaine avec ceux d'Apple. La firme de Cupertino vole de record en record pour tutoyer les sommets boursiers. Même si pendant ce temps-là, des pirates ont enfin publié le jailbreak de l'iPhone 4S et l'iPad2. Les résultats d'Intel sont solides. Le fondeur en a profité pour annoncer l'acquisition des activités Infiniband de QLogic. Ces happening avec les investisseurs et les analystes sont aussi l'occasion de faire de la prospective. Joe Tucci, PDG d'EMC a dévoilé la feuille de route des produits pour 2012. Toujours dans le stockage, Hitachi Data System a aussi indiqué ses projets pour l'année en cours. De son côté, Orange Business Services a affiché ses ambitions dans le cloud et sa volonté de devenir numéro un.
Enfin, RIM a créé la surprise en annonçant la démission des deux co-fondateurs à leur poste de PDG. Le successeur, Thornsten Heins promet de donner un second souffle aux Blackberry pour revenir dans la course.
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Linux Mint 13 : retour à une interface classique avec Cinnamon
A contre-courant des interfaces expérimentales, les développeurs qui travaillent derrière Linux Mint adoptent un poste de travail plus simple pour leur distribution Linux. La version 13 présentera une interface utilisateur entièrement nouvelle, baptisée Cinnamon et livrée cette semaine en v.1.2. Les précédentes éditions de Linux Mint utilisaient une version standard de l'environnement Gnome. Clement Lefebvre, créateur et principal développeur de la distribution espère que Cinnamon plaira à une majorité d'utilisateurs de l'OS, qu'ils viennent de Gnome 2, Gnome Shell ou d'autres bureaux. Dans un monde où les interfaces sont de plus en plus rationalisées, Cinnamon apparait comme un design assez conservateur, ce qui n'est pas surprenant compte tenu des objectifs du projet Linux Mint.
Clément Lefebvre a d'abord imaginé sa distribution après avoir passé les autres en revue sur différents forums en ligne. Partant de là, il a développé des idées sur les fonctionnalités qui devraient se trouver dans la distribution idéale. Il a spécialement conçu Mint pour ceux qui veulent un bureau facile à utiliser et demandant peu de maintenance. « Nous attendons davantage de notre bureau que les autres distributions », affirme le créateur. Les cas d'utilisation les plus fréquents sont examinés et s'ils ne peuvent pas être mis en oeuvre directement ou s'ils se présentent de façon trop compliquée pour l'utilisateur, « nous identifions cela comme un problème qui doit être revu ».
Un énorme potentiel pour Linux sur le poste de travail
L'an dernier, Canonical a annoncé qu'il changeait le bureau d'Ubuntu, remplaçant Gnome par Unity. Cette surcouche pour la version 3 de Gnome rationalise l'interface pour qu'elle puisse être utilisée sur des terminaux de différentes tailles. L'éditeur prévoit de faire progresser encore son interface sur la prochaine version d'Ubuntu, avec une technologie dénommée Head-up Display (HuD) qui en finirait avec les menus d'application.
Alors que Canonical se projette ainsi dans le futur, Linux Mint s'accroche à ses convictions, fidèle à la tradition du desktop. Pour Clément Lefebvre, Windows et Mac OS dominent le poste de travail avec des produits moins bien conçus. « Il y a un énorme potentiel de croissance pour Linux sur ce marché », estime-t-il. « Notre principale expertise réside sur le desktop, nous ne sommes pas intéressés par les smartphones, tablettes et autres terminaux mobiles ».
Puisque Linux Mint repose sur la distribution Ubuntu (qui est elle-même basée sur Debian Linux), on aurait pu penser qu'il utiliserait également la surcouche Unity. Ce n'est pas le cas. « Jusqu'à présent, Unity est seulement utilisée par une autre distribution. Elle ne semble pas particulièrement intéressante et il n'y a pas de demande », note Clément Lefebvre.
Une barre d'icônes en haut ou en bas de l'écran
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De la même façon, l'équipe de Linux Mint ne veut pas continuer à utiliser Gnome 3, livré en août dernier et qui était utilisé sur Linux Mint 12. Il requiert de changer ses habitudes d'utilisation de l'ordinateur, a expliqué Clément Lefebvre en novembre dernier dans un billet. Il demande aux utilisateurs de réfléchir en termes d'applications qu'ils voudraient utiliser plutôt qu'en tâches qu'ils souhaiteraint accomplir. Et le multitâche ne fonctionne pas bien, pointe le créateur. Il n'est pas le seul à se plaindre. Linus Torvalds lui-même, à l'origine de Linux, a parlé d'incroyable pagaille.
Une barre d'icônes en haut ou en bas de l'écran
Cinnamon, à bien des égards, revient aux notions traditionnelles du fonctionnement des interfaces desktop. Par exemple, elle rassemble sur une étroite barre les icônes des applications, les statuts opérationnels et les commandes de base. Les utilisateurs peuvent placer cette barre en haut de l'écran ou en bas, ou encore choisir d'en afficher une en has et une en bas. Prochainement, ils pourront disposer ce panneau où ils veulent sur le bureau. Voilà qui diffère sensiblement d'Unity dont la palette d'icônes est affectée au côté gauche de l'écran.
Une barre d'icônes en haut et en bas (cliquer ici pour agrandir l'image)
Avec Cinnamon, les utilisateurs peuvent personnaliser l'apparence du bureau, comme il était possible de le faire avec les précédentes versions de Gnome. A partir de l'outil de configuration (Cinnamon Settings, voir illustration ci-dessous), ils choisissent parmi différents thèmes à appliquer, ajoutent des applets ou des extensions.
Linux Mint 13 comportera un autre bureau, dénommé Mate, qui se posera sur Gnome 3 pour offrir une interface permettant de retrouver l'expérience de Gnome 2. Elle s'adressera à ceux qui ont l'habitude de l'ancienne interface et qui n'ont pas les ressources système pour faire tourner Cinnamon, a précisé Clément Lefebvre.
Cinnamon Settings (cliquer ici pour agrandir l'image)
EMC : Joe Tucci dévoile la feuille de route 2012
Le PDG d'EMC a profité des résultats trimestriels pour parler des prochaines évolutions du portefeuille du groupe. En préambule, il a averti que l'économie mondiale resterait «instable» cette année, tout en déclarant que les dépenses informatiques vont continuer à croître modérément d'environ 3% à 4%. « C'est environ la moitié du taux de croissance (7%) de 2011 » précise Joe Tucci et d'ajouter « les dépenses IT en matière de sauvegarde et de stockage des données vont augmenter plus vite que la moyenne du secteur ». Le stockage, le big data, l'analytique, la virtualisation et le cloud vont être les moteurs de l'activité.
Les inondations en Thaïlande de la fin 2011 vont continuer à avoir un impact sur la pénurie de disque en 2012, estime le CEO d'EMC. « Nous nous attendons à avoir plus de difficultés sur les disques moyens de gamme plus que sur le haut de gamme » en se référant aux disques SATA. Le constructeur cherche d'autres sources d'approvisionnement pour l'année 2012 et s'estime bien positionner pour y arriver.
Le projet lightning lancé prochainement
Joe Tucci a expliqué aux investisseurs, analystes et journalistes lors des résultats financiers que le groupe prévoit de lancer dans deux semaines sa première carte PCI express flash pour les serveurs. Cette initiative était connue comme étant le projet lightning et s'apparente à ce que fait Fusion-io pour accélérer les entrées/sorties entre les processeurs et la mémoire de masse.
EMC va également présenter des fonctionnalités sur l'évolutivité et la performance des baies Symmetrix VMAX, ainsi que des améliorations sur les clusters d'Isilon. Sur la gamme VNX, le constructeur va accroître les performances en permettant de combiner un stockage au niveau bloc et fichier. Une mise à jour des appliances et du logiciel de déduplication, Avamar, est aussi prévue. Enfin, VMware, filiale d'EMC, proposera elle aussi des innovations en matière de fonctionnalité sur la totalité des produits comme la solution pour les clouds privés vSphere et la plateforme d'application vFabric.
(...)
Test logiciel : Sogeti livre une boîte à outils TMap sur iOS et Android
Les spécialistes du test et de la qualité des logiciels disposent avec TMap Life Cycle d'une application mobile pour iOS et Android leur permettant de suivre la progression de leurs projets au long du processus de contrôle. TMap Life Cycle est mis à disposition gratuitement par Sogeti sur l'App Store et l'Android Market. La méthodologie de gestion de test logiciel structurée TMap (Test Management Approach) a été créée par Sogeti Pays-Bas il y a une vingtaine d'années. Une méthode fondée sur le « risk-based testing » qui convient à tout type d'organisation et à toutes situations de test dans la plupart des environnements de développement, explique Sogeti sur son site.
L'application mobile pour Android, iPhone, iPod Touch et iPad décrit les différentes phases de TMap Life Cycle et propose de télécharger des checklists et des modèles supportant le processus TMap. Elle comporte des vidéos de démonstration de conception des tests, l'analyse de risque produit et des méthodes pour déterminer des stratégies de test, décrit la SSII. Elle donne aussi accès au téléchargement d'e-Books et de livres blancs. Autant de contenus spécialisés mis ainsi à portée de main des professionnels du test.
La version Android de TMap Life Cycle
Annuels Solutions 30 : une croissance soutenue
Solutions 30 poursuit sa forte croissance, affichant 8% de croissance organique et 16,5% de croissance totale, avec 63,6 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) annuel 2011, contre 54,6 ME l'année précédente. Solutions 30 confirme ainsi sa dynamique et sa position parmi les SSII. La société est membre du Syntec Numérique où son président Gianbeppi Fortis préside la commission des services de proximité.
Le groupe poursuit sa croissance sur trois axes : l'organique, les acquisitions, l'international. En organique il s'est développé sur l'énergie et les compteurs électriques en plus des PC. En externe, il a fait l'acquisition en 2011 d'une partie de MPS et d'Odyssée dans la maintenance des terminaux de paiement. A l'international, la société s'est implantée en 2011 en Espagne. Elle était déjà présente en Italie et en Allemagne.
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Dépenses TIC en Europe : l'EITO a baissé ses estimations pour 2011
La crise de la dette ayant affecté les dépenses TIC en Europe, l'EITO a revu à la baisse ses prévisions pour l'année 2011. Il évalue le marché à 725 milliards d'euros, soit un recul de 1,1% par rapport à 2010 (*). Un total sur lequel l'IT pèse 43%, les télécommunications 49% et l'électronique grand public un peu plus de 8% (cf graphique). L'Observatoire européen des technologies de l'information attend toutefois un retour à la croissance en 2012, en prévoyant une progression de 1,5% sur un an (+0,55% par rapport à 2010). L'Observatoire estime que les dépenses IT seules (hors télécommunications et électronique grand public) pourraient augmenter de 2,7% à 320 milliards d'euros en 2012, après une baisse de 0,6% en 2011.
« L'IT pâtit moins que d'autres industries du ralentissement économique en raison des innovations du secteur qui stimulent le marché, dans le cloud, l'Internet mobile, les systèmes embarqués... », a souligné hier Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel, partenaire du Bitkom qui chapeaute l'EITO (**). « Les industries traditionnelles sont de plus en plus dépendantes des technologies IT dont la part augmente sensiblement dans leurs produits et les entreprises s'appuient sur l'IT pour se réorganiser et être plus performantes ».
L'Union Européenne pèse 26% du marché des TIC
2011 a néanmoins enregistré une baisse du marché d'équipement de matériel, même si l'adoption rapide des tablettes a généré de nouveaux usages et développé des marchés. Les catastrophes vécues au Japon et en Thaïlande ont également influé sur les ventes. A l'inverse, le marché des logiciels devrait avoir progressé de 4,6% en Europe pour dépasser les 70 milliards, selon les estimations de l'EITO, « notamment avec le développement du SaaS », a commenté Loïc Rivière.
« L'Union européenne est le deuxième marché des nouvelles technologies derrières les Etats-Unis mais ce n'est pas un marché unique en raison de ses frontières linguistiques et de ses différences réglementaires », a aussi rappelé le délégué général de l'Afdel. L'UE ne pèse que 26% sur un marché mondial des technologies de l'information et des télécommunications évalué à 2 579 milliards d'euros en 2011 (hors BPO, Business Process Outsourcing, et électronique grand public), en progression de 3,5%. Face à elle, les Etats-Unis s'octroient 29%. Dans ce paysage, la Chine représente toujours le marché le plus important, estimé à 204,5 milliards d'euro, selon l'EITO, soit une progression d'environ 10% (tirée par la IT avec +11%), que l'on devrait retrouver en 2012.
En France, le marché du logiciel devrait atteindre 9,74 Md€ en 2011 (contre 9,37 Md€ en 2010), soit une augmentation de 3,7% légèrement supérieure à celle enregistrée sur l'Europe de l'Ouest, mais largement inférieure à celle que devrait afficher les Etats-Unis (+6,9%), selon le Baromètre Cockpit de l'Afdel.
(*) L'EITO est géré par le Bitkom Research, filiale de la fédération allemande des technologies de l'information. Son observatoire s'appuie sur les chiffres de l'Idate pour la partie télécommunications, d'IDC pour l'IT et de GfK pour l'électronique grand public.
(**) Une intervention réalisée dans le cadre d'une conférence de présentation du prochain Cebit de Hanovre (6-10 mars 2012).
Hitachi Data Systems prépare ses solutions big data
Le Hitachi Information Forum, qui s'est déroulé le 24 janvier à la Défense, a réuni plusieurs centaines de clients et de partenaires du spécialiste de l'infrastructure. La session plénière a été présentée par Emmanuel Villon, Directeur Général de HDS France avec comme orientation la transformation du datacenter en centre d'information. Au coeur des débats, le concept de big data ou l'explosion du volume de données. Pour Emmanuel Villon, ce concept en est encore au stade embryonnaire dans l'écosystème des partenaires et des clients. « La question qui préoccupe aujourd'hui nos clients sont l'optimisation du stockage. Chez HDS, nous ne pensons pas que la bataille se fera sur le coût au Go, mais sur le volume nécessaire et utile » souligne le dirigeant et d'ajouter « l'objectif est de réduire de 30 à 40% en cherchant et en optimisant les zones de stockage non alloués. On peut ajouter également des solutions de hiérarchisation automatique des données. » Sur l'aspect big data et traitement des données, HDS va présenter dans le courant 2012 une solution applicative pour donner de l'intelligence à la donnée. « Aujourd'hui, les solutions existantes traitent l'information en mode silo, nous allons apporter une couche d'unifications des sources d'information » précise Emmanuel Villon. Les partenariats vont aussi se renforcer sur l'analytique comme le montre l'annonce de novembre 2011 avec SAP pour proposer une offre basée sur Hana.
Construire sa plateforme unifiée
Autre axe de développement pour HDS France, le développement de son offre serveurs blade à destination des datacenters. Cela fait 6 mois que l'activité serveur du groupe est partie à la conquête de l'Europe. Le compute blade , qui se définit comme une fabrique de machines virtuelles hardware, compatible avec les différentes solutions de virtualisation (VMware, Microsoft et Oracle) va devenir le pivot de la stratégie de plateforme unifiée de HDS. Au même titre qu'EMC a réalisé le partenariat avec Cisco et VMware autour des Vblock ou HP avec Blade Matrix, Emmanuel Villon indique qu'une offre similaire pour les grandes entreprises sera proposée dans le courant 2012. Sur la partie réseau, le constructeur devrait faire confiance à Brocade et Cisco. Le dirigeant explique que cette offre unifiée fonctionnera avec l'orchestrateur maison (Hitachi unified compute plateform).
Interrogé sur le partenariat entre HP et Hitachi, sur les baies de stockage haut de gamme, qui pourrait devenir caduque suite au rachat de 3Par, Emmanuel Villon se veut rassurant, « l'accord existe toujours », mais ne précise pas la date limite.
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Un Cebit 2012 en quête de confiance et de sécurité numérique
Sous le mot d'ordre « Managing Trust », les organisateurs du Cebit 2012 - du 6 au 10 mars à Hanovre - ont choisi comme thème central de l'événement IT annuel « la confiance et la sécurité dans le monde numérique ». Deux préoccupations qui concernent tout à la fois les Etats, les entreprises et les individus. Seront abordées au gré des conférences et des multiples halls les solutions techniques de sécurité, mais aussi la confiance dans la fiabilité des systèmes et des processus, essentielle au développement du cloud computing. Sans oublier les questions de cybercriminalité et les aspects liés à la protection des données et au respect de la vie privée.
Avec ses 339 000 visiteurs en 2011, sur cinq jours, dont 20% venant de 110 pays, la manifestation allemande reste le plus grand rendez-vous IT mondial. A titre de comparaison, en janvier, le CES de Las Vegas a accueilli 153 000 personnes et l'an dernier le Mobile World Congress de Barcelone en a reçu plus de 60 000. « Ce qui est déterminant, plus que le nombre de visiteurs, c'est le volume de contacts noués par les entreprises et les exposants », pointait ce matin à Paris Hartwig von Sass, porte-parole de la Deutsche Messe qui accueille l'événement. Selon le bilan affiché, le Cebit aurait permis de générer 7 millions de contrats d'affaires en 2011. Le nombre d'exposants de la précédente édition (4 300) devrait être dépassé en mars prochain.
iLand, territoire des solutions mobiles
Cette année, le pays partenaire est le Brésil, qui a réalisé en 2011 une croissance économique de 6%. Sa présidente Dilma Rousseff ouvrira la manifestation aux côtés de la chancelière Angela Merkell. L'édition 2012 conserve son organisation en plateformes organisée en quatre grandes plateformes : Pro, Gov, Life, Lab. Elle accueille aussi le forum IT logistique et consacre, avec iLand, une zone aux solutions mobiles. La partie Cebit Pro accordera une place particulière à l'automobile. « L'interface avec l'utilisateur devient un critère déterminant, via les smartphones notamment, mais également la mise en réseau des voitures entre elles, la communication 'car to car' », a indiqué Hartwig von Sass.
Le Cebit Gov rassemble les solutions pour le secteur public, la santé et les villes (environnement, transports, travail et habitat). La plateforme Cebit Life porte sur les loisirs, tandis que Cebit Lab est axé sur la recherche fondamentale et appliquée, les visions d'avenir (Internet des objets, robots, 3D...) et le financement des start-up. Il y sera également question d'éducation et d'emploi, deux points particulièrement sensibles Outre-Rhin où « 40 000 postes libres dans le secteur IT ne peuvent pas être occupés par manque de ressources qualifiées », a rappelé Hartwig von Sass. Pour contribuer à lutter contre la pénurie internationale de spécialistes, le Cebit installe un espace Carrières dans le hall 9 et organise le samedi un « Recruiting Day », en coopération avec Monster.de.
Enfin, le concours international CODE_n, créé sur le thème de la mobilité, permettra d'attribuer 25 000 euros à un projet. L'initiative a réuni 400 candidatures provenant de 42 pays.
Vingt PME français de l'IT guidées par Ubifrance
Comme chaque année, des PME françaises du secteur IT iront à Hanovre sous la houlette d'Ubifrance, dans le hall 9 et sur l'espace Planet Reseller (hall 14/15). Les tarifs, pour disposer d'un comptoir sur le salon démarrent à 3 458 euros HT, dont 1 750 € HT à la charge de l'entreprise, le reste étant pris en charge par l'agence pour le développement international (jusqu'à 6 600 € HT pour 12 m2). Des programmes de rendez-vous ciblés sont proposés, indique Eric Morand, chef du service TIC d'Ubifrance. Ils peuvent se compléter d'un suivi des prospects deux à trois mois après le Cebit, l'objectif étant d'amener les PME à signer des contrats dans les 18 mois.
Ubifrance rappelle, parmi ses interventions, le partenariat avec Oseo pour accorder des prêts pour l'export. L'agence a également signé en décembre avec l'Afdel pour accompagner les éditeurs adhérents, notamment aux Etats-Unis où l'association française des éditeurs de logiciels vient d'ouvrir un bureau, dans les locaux de la société Talend. Parmi ses actions, Ubifrance rappelle aussi les 7 000 VIE (7 079 au 1er janvier) répartis dans le monde, dans le cadre du volontariat international en entreprise. L'Allemagne constitue le 4e pays d'affectation, derrière les Etats-Unis (1er), la Chine et Hong-Kong (2e position) et le Royaume-Uni.
Le Cebit sur le site de la Deutsche Messe à Hanovre (crédit : Deutsche Messe)
Google revoit sa politique de confidentialité pour mieux cibler l'internaute
Google a annoncé des modifications dans les règles de confidentialité de ses services. A partir du 1er mars, les utilisateurs n'auront besoin de valider qu'un seul document relatif à la politique de confidentialité pour 60 services (You Tube, Gmail, etc.) à la place d'un par service. Pour Alma Whitten, directrice de produits relatifs à la protection des données chez Google explique sur le blog de la société que « cette politique est plus simple et permettra aux gens de mieux comprendre notre politique de confidentialité. De même, ces règles vont améliorer les services que nous offrons ». Cette amélioration passe par la possibilité pour la firme de Mountain View de combiner des données issues de plusieurs services. Ainsi, Google pourra proposer un service de localisation lors d'un rendez-vous inscrit dans Calendar ou des informations sur la circulation. Le moteur de recherche tirera aussi bénéfice de vos données pour affiner les résultats et vous proposer des publicités plus ciblées. A noter que le service Wallet n'est pas concerné par cette révision.
Impossible de désactiver le croisement des données
Cette annonce constitue une révision importante de l'actuelle politique de confidentialité, a déclaré Pam Dixon, directrice du World Privacy Forum, un groupe de recherche sur les sujets liés à la protection des données. « C'est finalement une clarification sur ce qu'ils font. Par exemple, ils en disent un peu plus sur la collecte et l'utilisation des informations provenant des terminaux mobiles. Auparavant, cette politique était juridiquement contestable, aujourd'hui elle est utile pour le consommateur » précise-t-elle. La dirigeante reste néanmoins prudente sur les intentions de Google et demande à l'entreprise de proposer une solution pour que les utilisateurs puissent désactiver le croisement des données.
Sur la partie des garanties, Google est soumis, depuis l'affaire Buzz, à une surveillance de la part de la FTC sur les questions de confidentialité et cela pendant 20 ans. De plus la révision de la directive sur la protection des données de la Commission européenne entraînera peut-être des ajustements ou des précisions de la part de Google sur sa politique de confidentialité.
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