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(26/01/2012 11:44:30)

Le Crédit Agricole dresse un bilan d'étape du projet NICE

Le Crédit Agricole achève en ce moment (et jusque fin 2013 pour les déploiements) la phase 1 de son projet NICE (Nouvelle Informatique Convergente et Evolutive). Le budget de ce projet de refonte globale de l'informatique des caisses de la banque fédérale agricole est estimé à 500 millions d'euros. Il devrait permettre de passer d'un budget informatique global de 750 millions d'euros par an à seulement 500 à la fin du projet et être ainsi amorti en deux ans.

La phase 1 correspond au back office et aux infrastructures. La partie la plus spectaculaire viendra cependant en phase 2, avec le Portail Unifié Client Collaborateur (PUCC), le futur poste de travail, dont le déploiement devrait s'achever fin 2014. Dans les deux phases, les maîtres mots sont cependant unification, cross-canal, agilité, moindres coûts et indépendance.

La notion d'indépendance est revendiquée fortement par le Crédit Agricole. Si des prestataires issus des principales SSII (CSC, IBM GS, Sopra, Logica, Capgemini, Steria...) assurent des missions au sein du groupe, aucune n'a la main mise sur la maîtrise d'oeuvre. Leur rôle est essentiellement d'absorber les pics de charge liés à la mise en oeuvre de NICE.

Un couple de GIE au lieu de 5 GIE indépendants

Au départ, les 39 caisses de la banque fédérale étaient réunies en cinq GIE informatiques différents gérant chacun un système d'information : AMT, Atlantica, Comète, Exa et Synergie représentant en tout 2500 salariés. Avec le projet NICE, toutes les caisses convergent vers un seul système d'information commun géré par deux GIE : CA Services assure la maîtrise d'ouvrage avec une équipe dédiée de 90 personnes (avec 300 correspondants dans les caisses régionales) et CA Technologies qui s'occupe de maîtrise d'oeuvre et de production avec 1 400 collaborateurs. Le millier de collaborateurs des cinq anciens GIE et qui ne sont pas repris dans l'un des deux nouveaux sont d'une part 500 agents partant à la retraite, et d'autre part des personnels retournant en caisses régionales pour différents emplois de proximité (assistance utilisateur, webmestres, etc.).

Les Conseils d'Administration des deux GIE sont composés des mêmes personnes et sont présidés tous les deux par Frédéric Thomas, le directeur général de l'une des 39 caisses régionales, Crédit Agricole Normandie Seine (Haute Normandie). « Cette organisation garantit la cohérence de l'ensemble et surtout que ce sont bien les banquiers qui disent ce qu'ils veulent en terme d'informatique aux informaticiens » relève Frédéric Thomas.

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Les autres établissements du groupe (LCL ex-Crédit Lyonnais, BforBank, Predica, etc.) restent en dehors du périmètre du projet NICE. Ils sont cependant concernés car échangent des données et fournissent des services aux caisses régionale du Crédit Agricole.

Un SI agile orienté client

Au-delà de la convergence au niveau groupe en un seul système d'information, le projet NICE vise à centrer toute l'informatique autour du client. La convergence vise aussi à rapprocher au maximum les outils dédiés aux clients et ceux destinés aux conseillers dans un contexte collaboratif et temps réel (fin des traitements batch nocturnes...). Aux enjeux technologiques s'ajoutent des enjeux prudentiels : le nouveau système d'information sera plus sûr et plus résilient.

Sur le plan opérationnel, la stratégie vise à réduire le coût global mais aussi à rendre le système d'information plus agile et ainsi plus apte à s'adapter à de nouvelles offres commerciales comme à de nouveaux terminaux dans une logique cross-canal. « A l'heure actuelle, chaque canal suppose un développement ; à terme ce ne sera plus le cas » mentionne Hichem Jaballah, directeur général de Crédit Agricole Technologies et directeur du programme NICE.

Une phase 1 de consolidation de l'existant

Pour l'instant, toutes les caisses régionales migrent vers un SI back office unique dérivé du système du GIE AMT auquel a été adjoint les meilleurs outils issus des autres anciens GIE. Ce système a également subit une modernisation importante. A ce jour, les questions juridiques et d'organisation sont réglées et 10 caisses sur 39 ont déjà basculé sur ce système d'information convergent. 6 vagues permettront d'ici fin 2013 à toutes les caisses de migrer vers ce système unique. Le développement de la phase 1 a constitué un investissement de 120 000 jours-hommes soit environ 3 ans de développements classiques.

Ce back office convergent est hébergé sur trois doubles datacenters situés à Chartres (partagé avec Crédit Agricole SA), Clermont-Ferrand et Gradignan (datacenters d'anciens GIE). Chaque site est double, constitué de deux datacenters répliqués distants d'une dizaine de kilomètres. Celui de Chartres et doublement répliqué avec sur chaque lieu deux salles répliquées. Les applications les plus sensibles resteront hébergées à Chartres mais pour l'heure l'essentiel de NICE s'y situe. A terme, avec la disparition des anciens systèmes, les deux datacenters issus des anciens GIE seront entièrement consacrés à NICE, Chartres conservant des applications propres à Crédit Agricole SA. Les datacenters abritent des serveurs virtualisés (près de 5 000), des mainframes, du stockage... Ils alignent 120 000 Mips pour 6 Po de données.

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Les trois doubles datacenters sont bien sûrs reliés entre eux par des liaisons en fibres optiques à très haut débit. Il n'est pas exclu que d'autres entités du groupe (LCL, BforBank...) bénéficient de cette infrastructure mutualisée.

Une logique de dématérialisation et de cross-canal

Bien que basé sur le système AMT, le nouveau système d'information amène une grande évolution des process. La dématérialisation et le cross-canal sont désormais les maîtres-mots des procédures convergentes.

Un client pourra donc commencer une opération sur le web en libre-service, téléphoner à son conseiller pour obtenir une information avant de poursuivre, envoyer des pièces justificatives par courrier, etc. De même, les traitements internes sont entièrement dématérialisés grâce à une GED : tous les courriers et pièces (notamment le dossier d'instruction des crédits) sont systématiquement numérisés et partagés, ce qui accélère les procédures.

Autre fonction ajoutée au système d'information, la ToIP. Celle-ci est associée au couplage téléphonie informatique avec reconnaissance de l'appelant et affichage automatique de son dossier lors d'un appel en agence.

La banque en ligne est, également, profondément remaniée et améliorée, par exemple avec une messagerie sécurisée. Mais le front-office reste, dans cette phase 1, différent en fonction du canal. L'ajout d'un canal (par exemple : le smartphone) nécessite des développements spécifiques.

PUCC, le coeur révolutionnaire de la phase 2

PUCC, le portail unique client collaborateur, sera la révolution attendue dans la phase 2 de Nice. Le système d'information sera dès lors cross-canal par nature.

Les applications de poste de travail seront les plus similaires possibles qu'elles soient destinées au client ou aux collaborateurs internes. De plus, elles seront conçues pour être disponibles sur tous les terminaux possibles sans redéveloppements.

Le développement de PUCC débute en ce moment et devrait aboutir à des sites pilotes courant 2013 avant un déploiement général en 2014.

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(26/01/2012 10:20:49)

Le Crestel édite une étude sur la maîtrise des budgets télécoms

Le club des télécoms Crestel diffuse une nouvelle étude sur  « La maîtrise des budgets télécoms ». En 60 pages, elle analyse et donne des solutions sur tous les aspects des télécoms, fixes, mobiles et internet. Les entreprises ont du mal à maîtriser ces dépenses, souvent elles ne font que constater leur envol sur plusieurs postes et parfois déplorent l'absence de maîtrise de service.

Cette étude donne quatre types de réponses possibles : la maîtrise par la gestion des factures (consommation, gestion des contrats et des stocks), la maîtrise par la régulation des usages (restriction d'appels, les grosses factures, la refacturation, les bonnes pratiques, les communications internes), la maîtrise par les technologies (le système téléphonique, la VoIP / ToIP, la téléphonie mobile), la maîtrise par la mise en concurrence (le marché, exprimer ses besoins, choisir ses fournisseurs).

Une étude, publiée en partenariat avec Aastra, à la fois dense et pratique, très utile pour les PME.

L'étude du Crestel est téléchargeable ici



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(26/01/2012 10:04:41)

Le 3SCI renforce son offre de services pour ses adhérents

Le 3SCI, syndicat de SSII, renforce le soutien à ses adhérents. Cette démarche passe par la signature de trois partenariats avec des organismes extérieurs « on s'appuie désormais sur des spécialistes, témoigne Olivier Bouderand, le président, ils sont sélectionnés suivant les besoins de nos membres, c'est une démarche nouvelle, nous avions déjà le CRA pour les questions de succession, trois nouveaux partenariats sont signés ».

La société Namaste training partenaires intervient pour des sessions de formations des dirigeants. Un programme d'une demi-journée par mois, sur douze mois, la formation se nomme Academy Management. Avec le cabinet Sogedev, 3SCI met au point un système d'accès plus simple et plus rapide pour ses adhérents aux financements publics. Enfin, le cabinet Forces RH, intervient pour aider à accéder aux financements en matière de formation.

(...)

(26/01/2012 09:48:08)

Joyent, spécialiste du cloud, lève 85 millions de dollars

Joyent, spécialiste américain de l'Iaas et du Paas, effectue un nouveau tour de table et lève 85 millions de dollars. La société a séduit Weather Investment (holding de l'égyptien Naguib Sawiris présente chez Orascom et Wind)  et Telefonica Digital (le fonds d'investissement de l'opérateur espagnol).

Les investisseurs actuels de Joyent comprennent : El Dorado Ventures, Epic Ventures, Greycroft Partners, Intel Capital, et Liberty Global. Basée à San Francisco, la société est dirigée en Europe par Philippe Weppe.

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(26/01/2012 09:39:56)

Les salariés veulent de plus en plus s'équiper de tablettes selon Cisco

Le cabinet Redshift Research a interrogé 1 500 responsables informatiques  dans six pays, dont la France, fin 2011. Etude commandée par Cisco pour comprendre comment les DSI doivent appréhender l'utilisation des tablettes tactiles en entreprise. Il y a urgence. Pour la France par exemple, 21% des salariés demandent une tablette tactile à leur employeur. A des fins professionnelles, certes, mais le chiffre est élevé.

Face à cette envie, comment réagissent les DSI français ? 86% d'entre eux assurent que les tablettes seront de plus en plus populaires, en environnement professionnel, dans les deux ans à venir. Mais 74% veulent de nouvelles règles de sécurité pour ces tablettes. Et 45% souhaitent limiter l'accès aux applications de l'entreprise.

Relativiser le BYOD

A ces fortes réticences, s'ajoute le fait de relativiser le fameux BYOD (bring your one device). 43% des DSI assurent que ce n'est pas, actuellement, le sujet le plus important, même si, à 50%, ils estiment que le nombre de salariés qui apportent leur propre terminal dans l'entreprise est en hausse. De plus, 57% assurent que ces employés le font bien que ce ne soit pas autorisé ! Un phénomène relevé dans tous les cas où l'enquête a été menée (Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Espagne).

D'autres conclusions s'avèrent intéressantes, elles concernent l'ensemble des six pays. On découvre par exemple que les DSI reçoivent une demande de tablette pour trois demandes de smartphones. Que la France et les Etats-Unis arrivent en tête pour ces demandes de tablettes, avec 21%. En Allemagne, ces tablettes sont surtout réclamées par les commerciaux. En revanche, les craintes en matière de sécurité et d'accès aux applications sont partagées par les DSI des six pays concernés. Des DSI visiblement agacés, pour qui, la question du BYOD n'arrive pas en tête de leurs préoccupations.

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(25/01/2012 12:05:24)

Trimestriel Apple : CA et bénéfices en très forte hausse

Les résultats du 1er trimestre de l'exercice fiscal 2011-2012 (clos le 31 décembre dernier), les premiers depuis la mort de Steve Jobs le 5 octobre dernier, n'auraient pas déplu au fondateur de la marque. Lui qui avait l'habitude d'annoncer des résultats records a transmis le flambeau à Tim Cook, qui a annoncé des chiffres excellents. Le chiffre d'affaires s'établit à 46,3 milliards de dollars en progression de 73% sur un an et le bénéfice a doublé pour atteindre 13,1 milliards de dollars.  

Ces résultats historiques comme le rappelle Tim Cook, le CEO d'Apple, s'expliquent par les ventes réalisées lors des fêtes de fin d'année sur les différents produits d'Apple. La firme de Cupertino a ainsi vendu 37 millions d'iPhone, soit un bon de 128% en un an. Le directeur financier du groupe, Peter Oppenheimer a souligné que le lancement de l'iPhone 4S avait particulièrement dopé les ventes. L'iPad n'est pas en reste avec 15 millions d'unités vendus soit une hausse de 111% sur un an. Les ventes de mac affichent une croissance de 26% sur un an avec 5,2 millions d'unités vendus. Seule la gamme iPod continue son déclin de 21% avec 15,4 millions d'exemplaires vendus. Parmi les autres chiffres significatifs, soulignons que 85 millions de personnes se sont abonnés au service iCloud, l'App Store comprend 550 000 applications et Apple a reversé 4 milliards de dollars aux développeurs d'applications sous iOS.

Peu de concurrence et une trésorerie abondante

Dans les discussions avec les analystes, une question a été posée sur la possible concurrence de la tablette d'Amazon par rapport à l'iPad. Tim Cook a indiqué que « les tablettes à fonctions limitées comme les liseuses électroniques n'entrent pas dans la même catégorie que l'iPad » et d'ajouter « le gens veulent faire plusieurs choses avec leur tablette ». Sur les ventes de l'iPhone 4S, le dirigeant a admis quelques problèmes d'approvisionnement sur certaines zones géographiques (en Chine notamment), mais qui sont en voie d'amélioration.

A la fin du premier trimestre de l'exercice 2011-2012, Apple dispose de 97,6 milliards de trésorerie et plusieurs analystes ont interrogé les dirigeants d'Apple sur l'utilisation de ce trésor de guerre. Peter Oppenheimer a expliqué être « en discussion intense sur l'utilisation de nos liquidités, mais nous n'avons rien à annoncer pour l'instant ». Sur le prochain trimestre, le directeur financier prévoit un chiffre d'affaires de 32,5 milliards de dollars.

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(25/01/2012 12:00:19)

Ventes record d'iPhone et d'iPad pour Apple

Apple a annoncé, mardi 24 janvier, avoir vendu 37,04 millions d'iPhones (+128% en un an) et 15,43 millions d'iPads (+111%) dans le monde au quatrième trimestre 2011, ce qui constitue un nouveau record pour la firme de Cupertino. Dans le même temps, Apple a vendu 5,2 millions d'ordinateurs (+26%). Seuls les chiffres concernant l'iPod sont à la baisse, avec 15,4 millions de baladeurs vendus (-21%). Les ventes à l'international ont représenté 58% du chiffre d'affaires du trimestre.

Au terme de ce trimestre, la société a enregistré un chiffre d'affaires record de 46,33 milliards de dollars, pour un bénéfice net de 13,06 milliards de dollars.

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(25/01/2012 10:36:51)

Présidentielle : Forum Atena appuie les propositions du Syntec Numérique

Le 17 janvier dernier, le Syntec Numérique avançait des propositions, qu'il va soumettre aux différents candidats aux prochaines élections présidentielles. Surtout, il lançait un appel à toutes les organisations du numérique, pour réaliser un front commun, éviter la dispersion ou même le ridicule. Une semaine plus tard, Forum Atena affirme dans un communiqué « soutenir dans le principe les 10 propositions pour réindustrialiser la France » celles qu'a présenté Syntec Numérique. Pour ce dernier, c'est un  1er soutien.

L'association Forum Atena, formée par des professionnels des télécoms et de la sécurité, s'intéresse en fait à tous les aspects de l'économie numérique, elle évite les positions tranchées mais trouve utile de s'associer à cette initiative.

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(25/01/2012 11:03:10)

Salon E-Marketing : les technologies mobiles et sociales se diffusent

Belle affluence sur le salon E-Marketing qui se tient au Palais des Congrès de Paris jusqu'à ce soir. « Il y avait ce matin 10% d'inscrits de plus par rapport à l'an dernier », notait hier au premier jour Alain Laidet, commissaire général du salon, qui pense atteindre une fréquentation équivalente à celle de la précédente édition (13 500 visiteurs en 2011 - mise à jour : le salon aura finalement enregistré 15 000 visiteurs en janvier 2012). Il souligne la bonne fréquentation des conférences : la plénière, consacrée aux nouveaux enjeux des fonctions marketing à l'ère du numérique, celle portant sur les usages du marketing mobile qui explosent, mais aussi la session couvrant le marketing B-to-B, qui a enregistré 1 500 inscriptions.

« Aux côtés des thèmes fondamentaux du salon que sont l'e-mailing, la publicité en ligne, l'affiliation et le search, arrivent le social et le mobile, avec des entreprises qui se demandent comment elles doivent impliquer leurs marques sur ces sujets », pointe Alain Laidet. Des déploiements qui doivent se compléter d'outils d'analyse du référencement SEO (search engine optimization) et de la e-reputation. Sur le salon, on trouvait dans cette catégorie l'éditeur Yooda, avec son logiciel d'analyse et d'automatisation du référencement SeeUrank, ou des sociétés telles que Ucatchit (plateforme de monitoring des stratégies SEO), SearchMetrics (logiciel d'analyse du référencement), AdQuantic qui optimise les campagnes s'appuyant sur les Adwords de Google, ou encore Score MD qui développe la solution de scoring comportemental Pilot ROI.

Gare à l'abus de notifications sur les mobiles

Une enquête de Médiamétrie a décompté 18,3 millions de « mobinautes » en France au 3e trimestre 2011. Parmi les centres d'intérêt du salon, la conférence portant sur les usages du marketing mobile a réuni les éditeurs Mobiletag et Fidall, et la société de services mobiles Surikate. Mobiletag a développé une application pour lire les flash codes (codes barre 1D/EAN, 2D...) avec l'appareil photo d'un smartphone et accéder à des informations complémentaires. « Nous avons 10 millions d'applications téléchargées ou pré-embarquées en natif sur les mobiles », a indiqué Christian-François Viala, son directeur marketing, en précisant que 60% de sa base utilise un iPhone (à noter que parmi les autres plateformes, il conserve une base Symbian). Il estime que le code 1D sera le code de l'année 2012. « C'est le plus déployé, il faut des parcs importants pour faire des campagnes », a-t-il souligné. Il s'agit pour lui des solutions les plus faciles à utiliser pour les annonceurs. Interrogé par Christophe Romei, fondateur de la conférence lemobile'2012, le directeur marketing de Mobiletag recommande l'existence d'un site mobile ou d'une application dédiée derrière le code barre et met en garde sur la customisation du code barre qui risque d'en fausser la lecture.

Lancée en juillet 2010 pour l'iPhone, l'application de Fidall compte plus de 600 000 utilisateurs et gère 3,5 millions de cartes de fidélité, six par personnes en moyenne, indique Yann Casanova, fondateur de la société Fidall. « Nous collaborons avec des enseignes qui émettent des cartes », explique-t-il. « Pour l'utilisateur, l'adhésion se fait en quelques clics. Il peut ensuite consulter ses comptes, ses soldes de points et recevoir des deals. » La société s'est lancée sur Android il y a quelques mois. Elle privilégie l'envoi d'informations en lien avec les cartes possédées afin d'éviter de « spammer » les clients. Sur ce point, Jules Minvielle, fondateur de Surikate, rappelle qu'en cas d'abus de notifications push, la sanction de l'utilisateur, c'est la désinscription. Il signale par ailleurs que les notifications sont aussi un moyen de faire revenir les utilisateurs dans les applications mobiles. « Au bout de 6 mois, seuls 15% des utilisateurs reviennent dans une application », indique-t-il.

« Gamification » et sites communautaires

Sur la session marketing mobile, une deuxième table ronde a donné la parole à Christophe Guittard, responsable Internet et données de Disneyland Paris. Pour aider les visiteurs à optimiser leur journée, le parc d'attractions leur propose une application mobile, développée par Pure Agency. « Nous comptons 1 million de téléchargement, 500 000 visiteurs uniques par mois et avons augmenté de dix points la satisfaction de nos clients », a indiqué Christophe Guittard. Parmi les autres intervenants, Dimitri Vardakas, co-fondateur de Seventhside Games, une société versée dans le « géosocial » et la gamification qui consiste à exploiter les mécanismes du jeu pour stimuler la participation des utilisateurs. Seventhside intègre l'environnement réel de l'utilisateur dans les jeux grâce à la géolocation. La société s'adresse aux marques avec des offres sur mesure, qui peuvent aussi être industrialisées. Elle a lancé en octobre son premier jeu pour iPhone et iPad, Beebble, dans lequel des abeilles développent des villes et communiquent avec les humains.
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Dans les allées du salon E-Marketing, aux côtés des acteurs de la gestion des e-mails (Neolane, Emailvision, NP6 ou EmailStratégie) et de l'affiliation (Zanox, Twenga, Netaffiliation ou encore la Néerlandaise Daisycon), on retrouvait un éditeur comme Total Immersion, spécialisé dans la réalité augmentée. Son application TryLive Eyewear conçue pour les opticiens a été popularisée en France par Atol qui propose d'essayer ses lunettes en ligne. Quelques pas plus loin, l'éditeur JeeMeo, créée mi 2009, s'est investi dans le Social CRM en mode SaaS. Son objectif : outiller l'entreprise pour professionnaliser le traitement des relations clients sur les sites communautaires (Facebook, Twitter ou forums d'entraide sur les marques), « plutôt que de laisser le community manager opérer comme un électron libre ».

Be2bill, paiement en ligne avec contrat de vente

Sur le terrain de la e-reputation, Lingway annonçait la version 2.0 de sa solution LeR, en mode SaaS. Celle-ci s'appuie sur l'analyse linguistique des contenus circulant sur Internet et fournit des indicateurs d'analyse de l'opinion. Elle propose maintenant l'analyse automatique des tonalités, la génération de tableaux de bord et l'extraction de verbatims dans les commentaires d'internautes recueillis sur les blogs et les forums. A noter par ailleurs, l'annonce de be2bill par Rentabiliweb, spécialisé dans la monétisation d'audience. Cette solution de paiement sur Internet combine trois services : l'ouverture d'un contrat de vente à distance, la transaction en ligne et un programme de fidélisation.

En fin de soirée, la cérémonie des E-Marketing Awards organisée par le salon a primé dix lauréats. Parmi eux, la meilleure stratégie communautaire et le Grand Prix ont été attribués à Publicis Activ pour Castorama. La communauté d'entraide entre bricoleurs a attiré 100 000 visiteurs deux mois après son lancement, 1 million de visiteurs uniques sur les forums après trois mois et 413 000 téléchargements de l'application smartphone. Un Award est revenu à l'application mobile Prixing qui permet aux acheteurs de comparer les prix et de gérer leurs cartes de fidélité. Dans la catégorie Technologie E-Marketing, le jury a distingué Fifty Five pour son application Dashboard 55 servant à analyser les actions sociales et mobiles sur tous les sites. La société Dolist a par ailleurs été primée pour ses technologies IGQ et Opera destinées à améliorer l'efficacité des campagnes d'e-mailing.

Les lauréats des E-Marketing Awards 2012
Les lauréats des E-Marketing Awards 2012 (crédit : Verrier Sunlight)
Cliquer ici pour agrandir la photo

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(25/01/2012 10:08:37)

Apple premier client mondial de semi-conducteurs

Le top 10 des constructeurs informatiques ou électroniques représente un marché de 105,6 milliards de dollars en 2011 pour le marché des semi-conducteurs. Les principaux moteurs de croissance ont été les smartphones, les tablettes et les disques SSD selon le Gartner. En 2010, le cabinet citait aussi les TV LCD et les ordinateurs portables, aujourd'hui rayés de la liste.

Les entreprises qui ont gagné des parts dans le marché des smartphones, comme Apple, Samsung Electronics et HTC, ont accru leur demande de semi-conducteurs, tandis que ceux qui ont perdu des parts de marché dans ce segment, comme Nokia et LG Electronics, ont diminué leur demande de semi-conducteurs, explique Masatsune Yamaji, auteur de l'étude.

34,6% de croissance pour Apple

Apple a conquis la première place, grâce à ses performances dans les smartphones et les tablettes. Même dans les ordinateurs personnels, avec le succès du MacBook Air, Apple augmente sa demande en semi-conducteurs.  La firme est passée de 12,8 à 17,2 milliards de dollars, en croissance de 34,6%. Son suivant, Samsung, passe plus modestement de 15,3 à 16,7 milliards de dollars, en hausse de 9,2%. HP est le grand perdant, avec 16,6 milliards contre 17,6, en baisse de 5,5%.

Dell devient 4ème à la place de Nokia, ils échangent leurs places. Les deux perdent de l'activité, Dell baisse de 6,7% à 9,8 milliards de dollars en 2011, Nokia perd 20,1% avec 9 milliards de dollars. Le sixième, Sony, est également en baisse, de 9%, avec 8,2 milliards de dollars en 2011. Toshiba affiche 2,3% de baisse à 7,6 milliards, il est septième.

Lenovo affiche la plus forte hausse, +23,7%, avec 7,5 milliards de dollars et devient huitième. LG perd 1,4% à 6,6 milliards de dollars, c'est le neuvième, Panasonic ferme la march, avec 6,3 milliards en baisse de 6,5%.

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