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(05/01/2012 14:41:56)
Lenovo présente un premier portable avec puce Intel Ivy Bridge
A quelques jours du démarrage de la grande messe technologique à Las Vegas, le CES, Lenovo dévoile plusieurs ordinateurs portables. Parmi ceux-ci, on note le ThinkPad Edge S430 qui sera le premier ordinateur de la marque chinoise à intégrer un port Thunderbolt. Cette technologie promue par Intel et Apple rivalise avec l'USB 3.0 pour le transfert de données d'un périphérique. Il s'agit d'un premier signe que les constructeurs de PC (Acer, Asus et Sony notamment) s'intéressent à cette technologie et que les fabricants de périphériques vont étoffer leurs portefeuilles produits compatibles.
Ce portable aura aussi un pionnier dans l'intégration des puces Core de troisième génération d'Intel. Plus connue sous le nom de code Ivy Bridge, cette micro-architecture qui succèdera aux puces Sandy Bridge, doit améliorer les performances notamment graphiques et l'autonomie de la batterie. Les puces Ivy Bridge ne seront disponibles qu'au premier semestre 2012. Le ThinkPad Edge S430, équipé d'un écran 14 pouces, devrait être livré en juin prochain au prix de 749 dollars. A noter que deux autres portables de la série Edge, le E430 (14'') et le E530 (15,6 pouces) seront aussi équipés des processeurs Core de troisième génération d'Intel. Ils ne seront par contre pas équipés de base avec le port Thunderbolt. Leur prix devrait commencer à 549 dollars.
Un portable hybride et un ultrabook professionnel
Lenovo succombe également à la tendance des ultrabooks avec le ThikPad T430 à orientation professionnelle. Il reprend les codes définis pour ce type d'équiement, finesse (moins de 2 cm) et légereté (1,8 kg). Doté d'un écran de 14 pouces, il embarque différents choix de processeurs Intel Core. Idem pour le stockage où le disque dur d'une capacité maximale de 1 To peut être remplacé par un SSD. Lenovo annonce une autonomie de 6h. Le prix de ce portable pro est de 660 euros et sera disponible en août prochain.
(...)(05/01/2012 11:46:08)
IBM acquiert Green Hat, spécialiste de logiciel de tests
Pour renforcer son offre d'outils de test, IBM vient de racheter Green Hat. Cette dernière propose une plateforme virtuelle de tests. Elle donne aux développeurs les moyens de tester les applications sans avoir besoin de configurer physiquement des environnements de tests. Cela permet d'économiser du temps et de l'argent souligne IBM. Le constructeur ajoute que les cycles de développement sont devenus plus rapides avec l'essor des smartphones et des tablettes.
Les produits de Green Hat seront intégrés au sein de la division Rational d' IBM, qui offre déjà plusieurs logiciels et outils de tests. Alors quel est le sens de ce rachat, « je pense que Green Hat va étendre les capacités actuelles de Rational Quality Manager », déclare Jeffrey Hammond analyste chez Forrester Research et de mentionner à titre d'exemple « le support de Netweaver de SAP et Fusion Middleware d'Oracle ». Le site de Green Hat rajoute dans la liste les middleware de Tibco, Software AG et Progress Software, etc. Jeffrey Hammond précise « le support des tests sur les services REST (Representational State Transfer) apportera une valeur ajoutée pour Rational. Avec l'augmentation des services web basés sur XML et JSON, nous constatons que de plus en plus d'entreprises construisent des plateformes de tests pour s'assurer de la fonctionnalité des API ».
Le marché du MDM dynamique en 2011 selon Gartner
« C'est la plus forte croissance annuelle, constatée sur ce marché depuis 2008 », a déclaré Colleen Graham, directeur de recherche au Gartner. « Les pressions pour optimiser les coûts et l'efficacité dans un environnement informatique hétérogène incitent les entreprises à se tourner vers le MDM, un moyen plus efficace pour gérer et maintenir des données à travers de multiples sources. En outre, la réglementation croissante, sur les risques et la conformité, forcent les organisations à se concentrer sur le MDM. »
De petits fournisseurs très pointus
Dans ce marché, plus de la moitié du chiffre d'affaires est tirée par les produits provenant de petits fournisseurs très en avance technologiquement, alors que le marché continue de favoriser des solutions spécialisées plus « génériques ». Ce marché du MDM est dominé par trois acteurs majeurs : IBM, Oracle et SAP. « Au cours des quatre prochaines années, ces vendeurs continueront à acquérir des spécialisations tandis que les petits fournisseurs vont construire des parts de marché et accroître la fonctionnalité au sein de leurs portefeuilles », a déclaré Tchad Eschinger, directeur de recherche chez Gartner.
Les plus grands segments du marché du MDM sont les données clients et les données produits. Chacun d'eux devrait doubler de taille dans les quatre prochaines années. Le MDM des données clients permet à une organisation inter-sell et cross-marché, de fidéliser les clients et de fournir une expérience client cohérente et de haute qualité. Le marché des MDM des données client devrait atteindre 644 millions de dollars en 2012 et dépasser 1 milliard de dollars en 2015.
Le marché des MDM de données produit, permet de créer un magasin de produits liés à l'organisation des données maître, les métadonnées. Il devrait atteindre 688 millions de dollars en 2012 et dépasser 1,1 milliard de dollars en 2015.
(...)(05/01/2012 10:06:47)Neo Telecom acquiert MIT pour étendre son réseau de datacenters régionaux
Créé en 2003, Neo Telecoms a développé son propre réseau international de transit pour les entreprises, un réseau en fibre optique en Ile-de-France, des salles machines, une offre cloud en infrastructure depuis quatre ans (à l'époque on ne parlait pas encore de Iaas). Comme 50% du marché se trouve en région, l'opérateur a décidé de développer un projet régional d'implantation de datacenters afin de mieux servir ses clients PME. Il compte déjà des points de présence dans les grandes métropoles.
Neo vient d'annoncer le rachat de la société MIT, implantée à Montpellier. Elle a créé un datacenter de 400 mètres carrés et cherchait à se développer plus fortement. Neo Télécoms la rachète et garde l'équipe dirigeante. Au total, Neo aimerait une dizaine de datacenters en région. Il offrira alors un hébergement régional avec des services clouds et des liaisons à l'international. Neo Telecoms se veut être déjà le 2ème opérateur en France, derrière Orange, en termes de transit IP.
Nancy, Metz, Toulouse et Besançon
Plusieurs autres datacenters en région sont déjà développés. L'un par une filiale implantée dans l'Est, Arcan Networks, qui compte un datacenter à Metz, un autre à Nancy. A Toulouse, Neo Telecoms a racheté un bâtiment et implanté son datacenter, ouvert au mois de septembre dernier. Autre formule donc, à Montpellier avec une croissance externe. A Besançon enfin, la société construit un datacenter dans le cadre d'une joint-venture avec la société Euclyde et l'appui des collectivités locales. Ces dernières ont réaménagé un site industriel qui va accueillir le datacenter et vont le connecter avec leur réseau, Lumiere. La ville et le Grand Besançon ayant une longue pratique des technologies, le réseau Lumiere est opérationnel depuis 2000, il a été initié dès 1994 !
Les distributeurs de Sage veulent s'associer
Pourquoi créer une association des distributeurs de l'éditeur Sage ? « Il faut tout d'abord savoir qu'il ne s'agit pas de défendre des intérêts particuliers ou de se réunir pour demander des remises supplémentaires, assure Patrick Chemla, Directeur de la société Pointex à Marseille, partenaire de Sage depuis 17 ans. Cette association aura deux principales missions : permettre à ses membres de trouver rapidement des solutions aux problèmes techniques ou organisationnels qu'ils rencontrent et être une force de proposition constructive vis-à-vis de Sage en ce qui concerne les évolutions de son offre ».
En d'autres termes, le but est tout d'abord pour les initiateurs du projet d'intensifier les relations entre les distributeurs et la marque et entre les distributeurs entre eux.
Création prévue pour mai 2012
Pour l'instant, une première réunion a eu lieu à l'automne 2011 pour poser ces principes fondateurs. Une seconde aura lieu à Lyon en mars prochain afin de finaliser les contours de cette association. Dans un premier temps, cette dernière se focalisera sur les Centres de Compétence Sage (CCS), soit une centaine d'entreprises en France. Par ailleurs, la quarantaine de distributeurs Sage d'ores et déjà investis dans le projet a créé un groupe d'échanges sur Facebook (espritsage@groups.facebook.com) afin de traiter directement certains problèmes techniques, dont la paie qui semble aujourd'hui mobiliser les énergies.
L'association devrait être officiellement créée en mai prochain, avant l'événement annuel de l'éditeur, Sage Expo. Ensuite, elle sera plus ouverte à l'ensemble des distributeurs agréés de Sage en France, soit environ 350.
Si elle n'a pas encore de nom définitif, l'association se garde bien de revendiquer un rôle revendicatif par rapport à Sage. On trouve d'ailleurs parmi les initiateurs du projet plusieurs anciens responsables régionaux de Sage ou des éditeurs qu'il a racheté, dont Patrick Chemla lui-même, ancien cadre de Saari. « Il ne faut pas se tromper sur nos motivations, mais nous savons tous que les relations commerciales sont fondées sur des rapports de force et nous serons mieux écoutés avec la création de cette association », conclut-il.
Et les autres enjeux ?
Si l'association se garde bien d'afficher toute intention belliqueuse avant même d'avoir été créée, elle ne pourra pas ignorer les revendications qui montent du réseau Sage. Dans son édition du 8 décembre dernier, Distributique.com évoquait ainsi la grogne d'ex-revendeurs API, qui se plaignaient notamment de la communication de l'éditeur vers ses partenaires.
Au-delà, les partenaires de Sage aimeraient avoir des garanties sur le maintien d'un modèle commercial à la fois direct et indirect. Concrètement, deux éléments conduisent les distributeurs à se poser des questions à ce sujet. Le premier concerne les nouvelles ambitions de Sage en matière de SaaS et de maintenance des logiciels. Le second est que le PDG de Sage France depuis fin 2010, Antoine Henry, a fait ses armes en tant que directeur marketing d'Apple, dont les relations avec la distribution ont rarement été idylliques.
Google rachète encore des brevets IBM
Les informations de rachat de brevets IBM par Google ont d'abord été dévoilées par le blog SEO by the sea et ont été ensuite confirmées par un porte-parole de Google. Ce dernier n'a pas commenté, ni donné de détails sur le contenu de ces brevets et leur usage. La firme de Mountain View avait racheté à Big Blue 1000 brevets en juillet et 1000 supplémentaires en septembre.
La dernière moisson de Google comprend 222 brevets et couvre une grande variété de technologies, comprenant la gestion des emails, les serveurs de sauvegarde, le tuning et la récupération, l'e-commerce, la publicité, l'affichage des pages web mobiles, la messagerie instantanée, l'agenda en ligne et l'optimisation de bases de données.
Par le passé, les responsables de Google ont indiqué que l'acquisition de brevets était nécessaire pour se défendre contre des procédures relatives aux droits de propriétés intellectuelles. Il est cependant difficile de déterminer parmi les brevets acquis ceux qui seront utilisés par Google pour innover et ceux pour se défendre, précise William Stofega, analyste chez IDC. Toutefois, il pense que compte tenu de la hausse des contentieux liés à la téléphonie mobile, les brevets sur ce thème serviront à la défense d'Android. En 2011, l'éditeur avait créé la surprise en rachetant pour 12,5 milliards de dollars Motorola Mobility et en mettant la main sur 24 000 brevets.
(...)
Pour vendre leurs tablettes, Rim et Sony baissent les prix
La tablette Rim PlayBook a connu un début prometteur avec 500 000 unités vendues en 3 mois, mais les ventes ont ensuite rapidement décliné. Pour relancer la machine, des opérations spéciales ont été organisées (une tablette achetée, une offerte en octobre aux États-Unis), et surtout une baisse des prix significative est désormais proposée : de 100 à 300 $ de rabais aux US (150 € en France, voir illustration principale). Mais sur le site US de Rim c'est la confusion totale (voir capture d'écran ci-dessous): toutes les tablettes 16, 32 et 64 Go sont vendues 299 $ ! C'est à ne plus rien comprendre.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Il faut dire que les prix de la tablette Rim étaient particulièrement à côté de la plaque : 599 $ pour une ardoise 7 pouces avec 32 Go/WiFi alors qu'Apple propose son iPad 2 32 Go/WiFi à 599 $ avec un écran 9,7 pouces, chercher l'erreur... En décembre dernier, RIM a toutefois été obligé de provisionner 485 millions de dollars pour compenser le coût de ses stocks invendus. Avec des tablettes commercialisées à un tarif inférieur à leur prix d'origine et qui ne décollent toujours pas, RIM pourrait bientôt suivre les traces de HP en arrêtant complètement leur production.
Sony doit aussi revoir le prix de sa tablette
RIM n'est pas le seul constructeur qui tente de se débarrasser de ses invendus de Noël. Sony, lui aussi, a été obligé de baisser le prix de son ardoise Tablet S, sur base Android. Le modèle 16 Go (500 $) est proposé à 400 $ et le modèle 32 Go (600 $) à 500 $. En France la promotion est de 90 € sur tous les modèles. Ces prix sont inférieurs de 100 $ aux produits équivalents chez Apple. Mais contrairement à la PlayBook, la Tablet S a reçue d'excellentes critiques. Elle est dotée d'un écran 9,4 pouces avec une résolution de 1280 x 800 pixels, d'une une puce ARM Nvidia Tegra 2 à 1 GHz, d'un port microUSB, d'un lecteur SD, du Bluetooth et du WiFi. La Tablet S est actuellement livrée avec Android 3.1 Honeycomb, mais une mise à jour vers Android 4.0 Ice Cream Sandwich est attendue. Reste que l'image de Sony n'est plus aujourd'hui associée à l'innovation. Le géant japonais a vieilli et cours désespérément après le succès. La firme fait désormais office de suiveur et semble incapable de sortir les bons produits en avance de phase.
L'ardoise d'Apple possède actuellement plus de 61% du marché mondial des tablettes, selon les derniers chiffres d'IDC. Si beaucoup de tablettes concurrentes n'arrivent pas à percer en raison d'un prix trop proche de celui d'Apple, le Kindle Fire d'Amazon, proposé à 200 $, a choisi d'éviter l'affrontement frontal avec l'iPad et de miser sur les revenus complémentaires générés par la consommation de médias. Le marché n'est pas figé, mais l'avenir de certains constructeurs semble compromis.
(...)(04/01/2012 10:52:18)Free Mobile décollera-t-il un jour ?
Depuis le tweet de Xavier Niel, l'actionnaire majoritaire et le dirigeant historique du groupe Iliad le 13 décembre dernier qui annonçait « The rocket is on the launch pad » (« la fusée est sur le pas de tir », métaphore pour signaler le feu vert donné par l'Arcep au lancement de l'offre Free Mobile) et la mise en ligne d'un premier site officieux, les internautes sont à l'affût du moindre signe accompagnant l'annonce officielle de la première offre mobile de Free.
Un lecteur caché dans un site
La rumeur enfle avec la mise en ligne du site Live.free.fr, qui cache en fait un lecteur vidéo. Free a jusqu'au 12 janvier pour lancer son offre. Ce site laisse apparaître une fusée, désormais l'emblème de l'offre, mais cache surtout un lecteur vidéo, qui laisse supposer que le lancement officiel de Free Mobile pourrait être diffusé en direct et en streaming à cette adresse. Xavier Niel pourrait présenter la très attendue offre Free Mobile en direct sur internet, à la manière des célèbres keynotes d'Apple et de Steve Jobs.
Entre l'envoi de cartes SIM aux abonnés Freebox et des forfaits qui débuteraient à moins de 5€, les rumeurs les plus folles accompagnent l'attente de ce lancement.
Xavier Niel a promis de diviser par deux les dépenses de la famille liées au mobile.
(...)(03/01/2012 16:55:03)22 outils gratuits pour visualiser et analyser les données (1ère partie)
Pour faire parler des données, rien ne vaut une panoplie d'outils de visualisation graphique. Il en existe de nombreux, notamment destinés aux professionnels versés dans l'analyse statistique. Mais leur prix, généralement élevé, ne convient pas aux utilisateurs moins spécialisés qui n'ont besoin qu'occasionnellement d'afficher des données sous une forme graphique. Or, il existe, pour ceux dont le budget est limité, un nombre surprenant d'outils très intéressants pour la visualisation et l'analyse de données, accessibles gratuitement. Au printemps dernier, Sharon Machlis, de Computerworld, en a listé plus de vingt, qu'elle a répartis en neuf catégories : nettoyage de données, analyse statistique, outils et services de visualisation (1ère partie), outils de développement, SIG, analyse de données temporelles, nuages de mots, visualisation de données relationnelles (2ème partie publiée le 5 janvier). Ils permettent de manipuler les données et de les afficher à travers de multiples représentations graphiques. Particulièrement utiles pour faire apparaître des modèles ou des tendances. La plupart d'entre eux avaient été présentés lors de la conférence Computer-Assisted Reporting (la prochaine conférence CAR aura lieu du 23 au 26 février 2012, à Saint-Louis, Missouri).
- Nettoyage de données
Avant toute analyse ou visualisation, les données ont souvent besoin d'être nettoyées, afin de standardiser leur transcription ou de corriger des fautes. Dans une même base, les noms de ville ou de clients, par exemple, peuvent être avoir été saisis de différentes façons (Net York, New York City, NY..., Société Lambda, Lambda, Sté Lambda, Lambda Sarl...). On trouve deux outils destinés à cet usage : DataWrangler et Google Refine.
1 - DataWrangler : uniquement en ligne
Ce service web du groupe Visualization de l'Université de Stanford est conçu pour nettoyer et réarranger les données sous une forme pouvant être reconnues par d'autres logiciels : les tableurs, mais aussi un langage tel que « R », ou des logiciels commerciaux comme Tableau ou Open Source comme Protovis. En cliquant sur une ligne ou une colonne, cet outil va suggérer des modifications. Par exemple, il proposera de supprimer les lignes vides. Il conserve l'historique qui facilite un retour en arrière (undo), une fonctionnalité également disponible dans Google Refine).
Computerworld souligne que la correction des textes se fait simplement. En revanche, le service étant disponible en ligne (à partir de tout navigateur), cela implique que les données transitent vers un site externe, ce qui le rend inapproprié pour des informations internes sensibles. Une version « poste de travail » est prévue. Autre élément important, l'outil est toujours en cours de développement.
DataWrangler (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences requis : débutant avancé.
Fonctionne sur tout navigateur web.
En savoir plus : http://vis.stanford.edu/wrangler/
2 - Google Refine : comme un tableur
Il ressemble à un tableur pour examiner à la fois les données numériques et alphanumériques, mais à l'inverse du tableur, il ne permet pas d'effectuer des calculs. Comme Excel, il peut importer et exporter dans différents formats, incluant les fichiers tabulés, textes, Excel, XML et JSON.
Refine intègre plusieurs algorithmes retrouvant les mots orthographiés différemment mais qui devraient en fait être regroupés. Il y a aussi des options pour passer rapidement en revue les données numériques. Ces fonctionnalités peuvent pointer des anomalies pouvant résulter d'erreurs de saisie, telles que 800 000 dollars à la place de 80 000 dollars pour un salaire par exemple, ou mettre à jour d'autres incohérences. Inconvénient, si le jeu de données est volumineux, son examen peut prendre un certain temps. A noter que Refine propose aussi des outils de tri et de filtre.
Google Refine (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences requis : débutant avancé. La connaissance des concepts d'analyse de données est plus importante que la prouesse technique. Les utilisateurs avancés d'Excel qui ont l'habitude du nettoyage de données devraient être à l'aise avec cet outil.
Google Refine fonctionne sur Windows, Mac OS X et Linux.
En savoir plus : http://code.google.com/p/google-refine/ [[page]]
- Analyse statistique
3 - Le projet R : un langage pour l'univers des statistiques
Projet GNU similaire au langage S, développé par les Laboratoires Bell (anciennement AT&T, désormais Lucent Technologies) par le statisticien John Chambers. Il peut être considéré comme une mise en oeuvre différente de S, même s'il y a d'importantes différences, une grande partie du code écrit pour S fonctionnant de la même façon sous R, explique-t-on sur le site du projet. Il compile et fonctionne sur de nombreuses plateformes Unix, ainsi que sous Windows et MacOS. S'il s'agit de déterminer des moyennes, des valeurs médianes, des écarts types ou des corrélations, R peut le faire et bien plus encore, en incluant les modèles linéaires, les modèles de régression non linéaires, l'analyse des séries chronologiques, les tests paramétriques et non paramétriques, les classifications, le lissage, indique encore le site web. « R » fournit aussi nombre de représentations graphiques, ainsi que des capacités d'analyse spatiale, et se complète de nombreux add-ons.
Inconvénient, l'environnement utilise des lignes de commandes, ce qui nécessite un minimum d'apprentissage pour connaître les commandes à mettre en oeuvre. Pour les utilisateurs qui souhaitent disposer d'une interface graphique, Peter Aldhous, du bureau de San Francisco du magazine New Scientist, suggère RExcel qui propose d'accéder au moteur de R à partir d'Excel. On peut rencontrer une autre limite avec les jeux de données trop importants. Pour la franchir, il existe une option commerciale de la plateforme, fournie par Revolution Analytics.
L'environnement R (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : intermédiaire ou avancé. La connaissance des statistiques facilite la prise en main.
R fonctionne sur Linux, Mac OS X, Unix, Windows XP et ultérieurs.
En savoir plus : le projet R
Premiers pas avec R, de Peter Aldhous
- Outils et services de visualisation
Ces outils offrent différentes options de visualisation. Certains se cantonnent aux graphiques conventionnels (représentations sectorielles, histogrammes...), mais la plupart proposent un éventail de choix supplémentaires tels que les Treemap pour afficher les données hiérarchisées ou les nuages de mots. Quelques-uns disposent aussi de représentations géographiques. Dans ce domaine, il existe toutefois des logiciels gratuits spécifiques.
4 - Google Fusion Tables : simple à utiliser et personnalisable
C'est l'une des plus simples façons de transformer des données en graphiques. On met en ligne son fichier (dans différents formats) et on choisit comment l'afficher : sous forme de tableau, de carte, de bargraphe, de camembert, de « heat map », de diagramme de dispersion, d'historique, d'animation... C'est assez personnalisable. Il est notamment possible de changer les icônes des cartes et le style des fenêtres d'information. Fusion Tables comporte aussi des fonctions d'édition de données, quoi que cela devient vite fastidieux dès que l'on commence à devoir modifier au-delà que quelques cellules. On peut aussi faire des jointures de table (important quand les données à afficher se trouvent dans différentes tables), filtrer, trier, ajouter des colonnes et commenter les données.
Un exemple d'utilisation de Fusion Tables (source WNYC)
Niveau de compétences : débutant.
S'utilise avec tout navigateur web.
En savoir plus : Google Fusion Tables
5 - Impure : un peu comme un Yahoo Pipes
Impure est une sorte de « Yahoo Pipes » adapté à la visualisation de données, conçu pour créer de nombreux types de représentations graphiques très peaufinées en utilisant un espace de travail de type « drag and drop ». Le service inclut une bibliothèque d'objets et de méthodes. Et, comme avec Yahoo Pipes, il permet de cliquer et déplacer pour connecter des modules de façon à ce que les « sorties » (output) de l'une deviennent les « entrées » (input) d'une autre. L'outil a été développé par la société d'analyse espagnole Bestiario.
Impure présente l'intérêt d'offrir une interface très visuelle pour préparer les représentations graphiques, ce qui n'est pas aussi fréquent qu'on pourrait s'y attendre. Il offre une interface élégante et de nombreux modules, dont quelques API (interfaces de programmation) destinées à extraire des données du Web.
On peut chercher par mots-clés (numeric, tables, nodes, geometry, map) ses nombreux types de visualisation. Et bien qu'il sauvegarde votre espace de travail sur le Web, il est possible de copier et conserver le code localement, afin de sauvegarder son travail et de mettre à jour ses propres bibliothèques de code.
Attention, les utilisateurs d'Impure devront faire un effort d'apprentissage malgré les fonctionnalités drag and drop. La documentation est quelquefois détaillée, mais pas toujours. Une fois que l'espace de travail est sauvegardé, il devient public sur le web, bien qu'il soit difficile de le retrouver sans l'URL.
Impure (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : intermédiaire.
Fonctionne sur tout navigateur.
En savoir plus : sur Impure
[[page]]
6 - Many Eyes : facile d'accès et bien documenté
Le projet Many Eyes d'IBM est l'un des pionniers de la visualisation de données sur le web. Il est très facile à utiliser et très bien documenté, incluant des suggestions sur le type de représentations qu'il convient d'utiliser suivant les cas. Many Eyes comprend plus d'une douzaine d'options de rendu, depuis les graphiques sectoriels, jusqu'aux nuages de mots, en passant par les treemaps, les diagrammes relationnels, plots, ainsi que quelques cartes géographiques.
Il faudra ouvrir un compte gratuit pour mettre ses données en ligne. Le formatage est basique : pour la plupart des visualisations, les données doivent être dans un fichier texte avec séparation par tabulateurs, comportant des têtes de colonnes sur la première ligne. Les résultats offerts apparaissent bien plus sophistiqués que ce que l'on aurait pu attendre au regard des efforts déployés pour les créer. La liste de visualisations possible s'accompagne d'explications pour déterminer celles qui sont les plus appropriées suivant le contexte.
Inconvénient : vos jeux de données apparaissent publiquement sur le site Many Eyes et peuvent être facilement téléchargées, partagées, republiées et commentées par d'autres, ainsi que le projet soutenu par IBM encourage à le faire. Autre limite : la personnalisation est limitée, de même que la taille du fichier, qui ne peut pas dépasser 5 Mo.
Many Eyes (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutants.
Fonctionne sur les navigateurs Java et ceux pouvant afficher en Flash.
En savoir plus : sur Many Eyes
7 - Tableau Public : personnalisable et interactif
Transforme les données en diverses visualisations, simples ou plus complexes. Les champs peuvent être glissés/déplacés sur l'espace de travail et le logiciel peut alors suggérer un type de visualisation, puis personnaliser tous les éléments : étiquettes, infobulles, taille, filtres interactifs, légendes... L'un des intérêts de l'outil réside dans les différentes façons d'afficher des données interactives sur lesquelles un filtre de recherche peut agir sur de nombreux graphiques, diagrammes et cartes. Les tables sous-jacentes peuvent également être jointes. Et une fois que vous savez comment fonctionne le logiciel, le maniement de son interface « drag and drop » se fait bien plus rapidement que de coder en JavaScript ou en R. Ce qui incite à essayer davantage de scénarios avec les données. En outre, on peut facilement effectuer des calculs sur les données au sein du logiciel.
Dans cette version gratuite du logiciel de BI de Tableau Software, les données doivent résider sur le site de Tableau. La mise à jour vers la version desktop coûte environ 1 000 dollars. Par ailleurs, sans surprise, les fonctionnalités gratuites ont malgré tout un coût : le temps d'apprentissage comparé à, par exemple, Fusion Tables. Même avec l'interface drag and drop, cela prend plus d'une heure ou deux pour savoir se servir du logiciel, à moins de réaliser d'abord des graphiques simples.
Tableau Public (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutant avancé ou intermédiaire.
Fonctionne sur Windows 7, Vista, XP, 2003, Server 2008 et 2003.
En savoir plus : quelques vidéos de formation
8 - VIDI : des graphiques exportables en HTML
Quoi que le site VIDI le présente comme un outil pour le système de gestion de contenus Drupal, les graphiques créés par l'assistant de visualisation du site peuvent être utilisés sur n'importe quelle page HTML sans recourir à Drupal. Une fois les données en ligne, on sélectionne le type de visualisation retenu, on personnalise un peu et le graphique est prêt à être utilisé via un code embarqué auto-généré (utilisant une balise iframe, pas de JavaScript, ni de Flash).
C'est à peu près aussi facile que Many Eyes, avec davantage d'options cartographiques et sans être obligé de rendre ses données publiques. Quelques écrans fournissent rapidement des explications sur chaque type de représentation graphique et on accède à différentes couleurs de personnalisation. La taille limite des fichiers monte à 30 Mo, soit six fois plus qu'avec Many Eyes.
VIDI, source Computerworld (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutants.
Fonctionne avec tout navigateur web.
En savoir plus : http://www.dataviz.org/
9 - Zoho Reports : pour les analyses métiers
L'un des plus orienté « analyse métier » de sa catégorie. Zoho Reports peut récupérer les données venant de différents formats de fichiers ou directement d'une base de données et les transformer en graphiques sectoriels, tableaux et tables pivots, autant de formats familiers aux utilisateurs de tableurs.
Il présente l'intérêt de pouvoir programmer des importations de données depuis des sources provenant du web. On peut faire des requêtes sur les données en utilisant SQL et les transformer en représentations graphiques. Le service permet de faire de la publication web et du partage. Il faudra toutefois disposer d'un compte payant si plus de deux utilisateurs doivent accéder aux données.
Inconvénient : les options de visualisation sont limitées. L'interaction de données avec le web peut être lente quelquefois. La taille des fichiers est limitée à 10 Mo.
Zoho Reports (cliquer ici pour agrandir l'image)
Niveau de compétences : débutants avancés.
Fonctionne sur tout navigateur.
En savoir plus : http://reports.zoho.com/ZDBSampleDatabases.cc
Pour lire la 2ème partie « 22 outils gratuits pour visualiser et analyser les données »
Le FSI régionalise le financement des TPE et PME
Le FSI (fonds de capital développement du groupe Caisse des dépôts) a mis en place un dispositif régional : FSI régions. Déjà opérationnel, il sera finalisé dans le courant du 1er trimestre. Il va guider les TPE et les PME dans leurs recherches de fonds propres. FSI régions va agir en rapprochant les dirigeants d'entreprises des responsables des fonds auxquels ils peuvent accéder.
Le Comité Richelieu veut accompagner ce dispositif. En particulier en créant un outil d'évaluation des missions du nouveau dispositif, outil destiné aux entreprises intéressées. Le Comité Richelieu dispose d'un réseau de 3 000 entreprises. Et souhaite « remonter » les expériences vécues par ses adhérents auprès du FSI.
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